Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulé hier à Paris, Bernard Vallat, Directeur général de l’OIE (Organisation internationale de la santé animale) a rappelé l’importance de la lutte contre les maladies animales. Selon l’AFP, « parmi les menaces pour la sécurité alimentaire, il a cité « le problème extrêmement grave de la décroissance des populations d’abeilles », conséquence directe de la mondialisation. » A propos du médiatique dossier « abeilles », bernard Vallat a expliqué que « des échanges de géniteurs qui se sont développés en dehors de tout contrôle ont permis à des pathogènes de se généraliser. (…) La raréfaction des abeilles, qui assurent la pollinisation de nombreuses espèces végétales, peut conduire dans des pays pauvres à une diminution de la production agricole ».
L’AFP se devait de parler des pesticides mais ce facteur ne semble pas être premier : « Certaines maladies ont fragilisé les abeilles, qui sont ensuite devenues moins résistantes aux pesticides. » L’heure est donc à la lutte contre les pathologies apicoles et non à l’énergie consommée dans de vaines polémiques sur les produits phytos. Au boulot !
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