La CGT au FSM : la chimie en question

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cgtSelon un communiqué de la CGT, le syndicat participe au Forum Social Mondial jusqu’à dimanche à Belém au Brésil. Au programme aujourd’hui, la participation d’une délégation du syndicat à un séminaire co-animé avec des ONG sur le thème « les risques chimiques : sécurité des travailleurs et des populations » . Pour la CGT, « les crises (financière, économique, sociale et écologique ) obligent à mettre en place une stratégie de développement durable avec de nouvelles réponses qui concilient l’emploi, la recherche de justice sociale, l’efficacité économique et sociale ainsi que le respect de l’environnement , au Nord comme au Sud. »

Voilà qui confirme ce que nous disions hier sur l’accélération du rapprochement entre ONG et syndicats. Cela semble être la grande tendance de l’année 2009. Certes, cela n’est pas nouveau, mais on assiste à une montée en puissance . Il faut dire que ces alliances sont des alliances de circonstance où chacun joue le gagnant-gagnant. Les ONG ont des difficultés à renouveler leurs discours et trouvent chez les organisations syndicales de nouveaux débouchés d’actions.

5 commentaires sur “La CGT au FSM : la chimie en question

  1. « une stratégie de développement durable avec de nouvelles réponses qui concilient l’emploi, la recherche de justice sociale, l’efficacité économique et sociale ainsi que le respect de l’environnement  »

    Tant que ces ecolo-idiots n’auront pas compris qu’écologie humaine et écologie naturelle sont antagonistes, on ne résoudra rien du tout.

  2. l’écologie doit être apolitique (c’est mal barré) si de surcroit la CGT s’en mêle alors là !!!

  3. NON l’écologie ne PEUT PAS être apolitique puisqu’il s’agit de défendre la vie des citoyens (et de la cité): définition même de la Politique (non « politicienne » évidemment).
    Autant pour les anti-écolos-crétins type Bruno.

  4. Bastia (Haute Corse) : le collectif pour la dépollution du site de Teghime écrit aux ministres compétents

    Voici la lettre envoyée à Jean-Louis Borloo, Ministre de l’environnement, et à Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’écologie, par le collectif pour la dépollution du site de Teghime à Bastia (Haute Corse)

    Depuis plusieurs années, un collectif s’est engagé dans une action pour obtenir la dépollution du site de Teghime à Bastia (Haute Corse). Cette décharge, installée en toute illégalité depuis un demi-siècle a accumulé des déchets d’une extrême toxicité.
    Cette situation est connue de tous et jusqu’à ce jour rien n’avait été entrepris.

    Aujourd’hui, un projet de réhabilitation se met en place mais celui-ci ne règle en rien les problèmes fondamentaux de la dépollution.

    Nous avons interpellé, dans ce sens, Monsieur le Préfet de Haute Corse le 22 août et le .20 octobre 2008. Nous n’avons, depuis, obtenu aucune réponse en dépit de nombreuses sollicitations.

    Le silence du représentant du gouvernement nous conduit à nous adresser directement à vous afin de savoir ce que votre ministère compte mettre en oeuvre pour que cette réhabilitation ne fasse pas l’impasse sur ce préalable que constitue la dépollution, seule solution d’avenir pour le site et ses salariés exposés ainsi que pour la population riveraine.

    Ainsi, nous souhaiterions que le Grenelle de l’environnement et la question du développement durable, si souvent évoqués, puissent se concrétiser par des actes concrets et ne demeurent pas qu’un vain slogan.

    Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, en l’expression de mes salutations respectueuses.

  5. @pierre40
    Non, l’écologie n’a pas pour but de « défendre la vie des citoyens », l’écologie est une science qui étudie les biocénoses, les biotopes et leurs interactions (les écosystèmes).
    Tu confond écologie et écologisme (l’idéologie politique).

    @tomei
    Me voila une lutte qui me semble très utile… mais pourquoi cette lettre sur ce site? ce n’est pas un site ministériel officiel.

Les commentaires sont fermés.