Le business juteux du DD

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goodplanetL’hebdomadaire Stratégies révèle que « Terra Economica a levé 1.08 million d’euros, destinés à en faire le bimédia (web et papier) de référence du développement durable en France. »
Voilà une nouvelle démonstration du juteux marché du DD en France. C’est aussi ce que soulève le mensuel Enjeux-Les Echos dans son dernier numéro où la journaliste Coralie Schaub s’est intéressée au marché du carbone. « C’est ainsi que depuis une poignée d’années, en marge du protocole de Kyoto, des entreprises, des Etats et des particuliers achètent des crédits carbone, alors qu’aucune contrainte réglementaire ne les y oblige. Avec à la clé, un marché émergent, celui de la compensation volontaire, formé à 70% par la demande des entreprises. Bien qu’il ne compte que pour 2% du marché totale de la compensation carbone, il a quadruplé entre 2006 et 2008 (240 millions d’euros, contre 68 millions en 2006). »
De là à dire que certaines organisations sont attirées par l’argent, il n’y a qu’un petit pas. « « Beaucoup d’entreprises essaient de survendre ce qu’elles font et certaines nous contactent même uniquement parce qu’elles veulent marchander l’image de Yann Arthus-Bertrand, comme l’a fait Procter & Gamble pour Ariel » déplore Matthieu Tiberghien, d’Action Carbone, la branche compensation volontaire de Good Planet, l’association du photographe. »
Voilà qui fait réfléchir…

7 commentaires sur “Le business juteux du DD

  1. Ho ho ho, ça parle gros sous…!!

    « Voilà qui fait réfléchir… » ?

    Que nenni, ce qui fait réfléchir, ce sont

    les prouts

    que l’on peut lire
    sur ce site.

    Proute !

  2. Le marché volontaire du carbone cela sert à générer de la pub pour les entreprises.
    240 millions d’euros, ce n’est pas violent, alors que le marché carbone européen (obligatoire) a été estimé entre 30 et 50 milliards d’euros par an au niveau UE…

    Parfois c’est mieux de donner les valeurs absolues que les pourcentages.

  3. De l’art de détourner les propos et de tordre l’information dans le sens voulu. C’est tout simplement malhonnête. Si vous en avez le courage, publiez mon commentaire de la même façon que vous avez publié des extraits de mon article.
    Coralie Schaub

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