Alerte Environnement vous propose un dossier spécial consacré au conspirationnisme dans la sphère écologiste. Le premier volet de cette trilogie est en ligne :
Depuis quelques années, on constate une fâcheuse tendance des milieux écologistes et altermondialistes à construire leur analyse géopolitique sur des fondements très proches du conspirationnisme. Mais qu’entend-on par « conspirationnisme » ou « théorie du complot » ? Il faut tout de suite le distinguer du complot en tant que tel qui est une action préparée secrètement pour assurer son efficacité. On pourrait dire par exemple qu’un gouvernement complote pour mener à bien une libération d’otages ou que les Faucheurs Volontaires complotent pour aller détruire des champs d’OGM. Dans un cas comme dans l’autre, la transparence de leurs actions les mènerait à l’échec.
En revanche, la « théorie du complot » est une vision du monde, décrite ainsi par Pierre-André Taguieff : « Les adeptes de la théorie du complot croient que le cours de l’histoire ou le fonctionnement des sociétés s’expliquent par la réalisation d’un projet concerté secrètement par un petit groupe d’hommes puissants et sans scrupules, une super-élite internationale, en vue de conquérir un ou plusieurs pays, de dominer ou d’exploiter tel ou tel peuple, d’asservir ou d’exterminer les représentants d’une civilisation. » Et à propos des altermondialistes, il ajoute : « La mondialisation est souvent aujourd’hui dénoncée par ceux qui prétendent parler au nom du peuple sous l’angle de la conspiration universelle. Les “véritables maîtres du monde“, c’est-à-dire les puissances ou puissants invisibles censés contrôler tous les aspects de la vie des humains, seraient derrière la mise en place d’un nouvel ordre mondial favorable à leurs intérêts. »
Peut-être que la conspiration n’existe pas, cependant, les « élites » existent est elle prennent les décisions dans leur entreprises, elle ont le temps de faire de la politique et d’instiller leurs idées dans toutes les couches de la société, de faire pression, d’organiser des choses dans notre dos.
Ils ont peut-être de bonnes intentions, espérons le, car ce sont ces dernière qui sont notre avenir.