Dans une courte vidéo publiée dimanche dernier, Nicolas Hulot prône le végétalisme soft et tend à expliquer que la crise économique mondiale vient des mangeurs de cerises. J’en rajoute un peu mais on n’en est pas si loin.
10 commentaires sur “Nicolas Hulot se lâche”
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En parlant d’empreinte écologique, l’utilisation intensive de l’hélicoptère, c’est bien?
A commençer par le bio, obligé d’importer des protéïne végétale du Brésil ou de Chine…
En tous cas, Alain Juppé l’a annoncé, il ne mangera plus de cerises en hiver
http://www.amazon.fr/Je-mangerai-plus-cerises-hiver/dp/2259203337/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1237963982&sr=8-1
A mon avis, il veut reprendre le fauteuil que Borloo lui a piqué 🙂
Non Mais, il veut quoi le père Hulot?
Que l’on mange des racines et des baies glanées dans la forêt comme au paléolithique?
C’est bien cela l’esprit du locavorisme, se nourrir de ce qui est local. Et comme toutes action de l’homme peut entrainer des dommages pour l’environnement (prinicpe de précaution) l’agriculture doit être bannie. Il en reste donc que la cueillette et la chasse. Attention seulement avec des sagaies et des lances, les arces étant une technologie trop sophistiquée pouvant entraîner des dommages pour l’environnement don cintedite par le principe de précaution.
Bon tout ceci est très dommageable, plus à l’homme qu’à l’environnement.
C’est très démagogique, flatter l’opinion publique (totalement désinformée) dans le sens du poil. Et puisn si des gens veulent manger des haricots du Kenya en hiver, et bien cela fait du travail dans ce pays. Idem pour le raison et les cerise d’Afrique du Sud. Sous prétexte de leur idéologie écolo, ils appliquent les principes du Club de Rome: ne pas aider les pays en voie de développement, les laisser mourrir. Et bien je ne suis pas d’accord. Désormais je vais manger des cerises et des haricots vert frais en hiver afin d’aider le développement économique des pays pauvres. VOILA.
PS: Petit (grand pour les écolo-intégriste) de l’application du principe de précaution par la Commission Européenne:
« La Commission européenne, dans sa communication du 2 février 2000[1], sur le recours au principe de précaution, définit ainsi des lignes directrices :
* Le principe de précaution ne peut être invoqué que dans l’hypothèse d’un risque potentiel, il ne peut en aucun cas justifier une prise de décision arbitraire. Le recours au principe de précaution n’est donc justifié que lorsque trois conditions préalables sont remplies :
– l’identification des effets potentiellement négatifs, (Identification = connaissance du risque et de ses effets, NDLR)
– l’évaluation des données scientifiques disponibles, (Intégration du support scientifique (NDLR)
– l’étendue de l’incertitude scientifique. (L’incertitude scientifique est une donnée mathmatique = calcul d’incertitude et non une absence de données ou de connaissance, NDLR)
* Trois principes spécifiques devraient guider le recours au principe de précaution :
– la mise en œuvre du principe devrait être fondée sur une évaluation scientifique aussi complète que possible. Cette évaluation devrait, dans la mesure du possible, déterminer à chaque étape le degré d’incertitude scientifique ;
– toute décision d’agir ou de ne pas agir en vertu du principe de précaution devrait être précédée par une évaluation du risque et des conséquences potentielles de l’absence d’action ;
– dès que les résultats de l’évaluation scientifique ou de l’évaluation du risque sont disponibles, toutes les parties intéressées devraient avoir la possibilité de participer à l’étude des diverses actions envisageables. »
On voit bien qu’une fois de plus le principe de précaution est galvaudé en France. Il est réduit à sa plus imple expression philosophique, c’est à dire une impossibilité d’action, de progrès, d’avancée.
Puisque les juges l’applique comme une loi sans la moindre donnée scientifique et uniquement sur des « on dits » et autres rumeurs écolo-fantaisistes.
Kervasdoué résume bien les 3 conditions du principe de précaution : savoir, pouvoir et vouloir.
@ Bruno:
Mr De Kervasdoué a écrit dans son livre « les prêcheurs de l’apocalypse »
« Être prudent, analyser les risques pour tenter de les éviter, constituent de sages conseils ; mais d’avoir fait de la précaution un principe est un drame : il ne s’agit plus de tenter d’analyser des évolutions vraisemblables, compte tenu des informations disponibles, mais d’imaginer l’irréel, l’impensable, sous prétexte que les dommages causés pourraient être importants. »
Cécile Philippe et d’autres auteurs assurent que le principe de précaution va annihiler la recherche et le progrès d’une manière générale. Les juges, les politiques vont « juger » une nouvelle technologie aux risques « potentiels » qu’elle pourrait (voyez le conditionnel redondant mdr) faire subir à l’environnement ou à la santé, et non plus aux avantages et aux coûts qu’elle apporterait.
Comme vous l’écrivez, et je suis entièrement d’accord: Savoir, Pouvoir, Vouloir.
Mais d’abord avant tout SAVOIR.
PS Pour tous les écolo, qu’est-ce que que le risque? En philosophie (origine du principe de précaution) le risque est défini comme étant un évènement inconnu portant atteinte à une action. (très vague)
En science le risque est définit comme la Combinaison de la probabilité et de la (des) conséquence(s) de la survenue d’un événement dangereux spécifié. (OHSAS 18001)
On voit tout de suite la différence. En science un risque est un évenèment connu, quantifiable et prédictible.
En philosophie c’est juste un évènement, potentiel donc totalement inconnu. Tout peut-être risquer.
@daniel :
Je pense qu’il y a confusion entre l’incertitude, celle qu’on utilise fréquemment en sciences pour toute mesure, et l’ignorance pure et simple des mécanismes en jeu. Ce n’est pourtant pas compliqué de saisir la première notion…
@ Bruno:
Je pense comme vous (comme je l’ai écrit plus haut), l’incertitude est une valeur mathématique qui se calcule.
Je pense quand à moi, que les penseurs du principe de précaution ont confondu Risque et Danger.
L’un est connu, quantifiable et probabiliste.
L’autre est inconnu et potentiel…
Mais le second ne permet pas d’avancer.
c’est mon avis. Il vaut ce qu’il vaut.
Bien cordialement.
Daniel, quand vous parlez de l’achat local et que vous dites qu’il demande de bannir l’agriculture, vous faites du sophisme de l’homme de paille et de la pente glissante.
Je comprend l’intérêt de faire ça dans un but de se défouler ou de rigoler, mais dans un discours argumentatif, la seule chose qu’on peut répondre, c’est de montrer ce que c’est (du sophisme).
Les monocultures d’exportations roulent depuis plus de 50 ans dans les pays pauvres, on n’a qu’à penser au coton du Soudan ou au café d’Amérique centrale. Si cela servait à enrichir les populations de ces pays, ça se saurait depuis longtemps.
@Victor
« Si cela servait à enrichir les populations de ces pays, ça se saurait depuis longtemps »
=> mais cela sert à enrichir les populations, et on le sait depuis longtemps….
Suivant les systèmes politiques et sociaux, cela va plus (voire beaucoup plus) enrichir les riches (qui font aussi partie de la population) que les pauvres… mais mêmes dans les cas les plus extrêmes et les plus inégalitaires, la majorité de la population en profite.
Allez donc étudier les cas du coton au Burkina Faso, du palmier à huile en Indonésie, etc…. et si vous aviez visité les régions concernées avant l’arrivée des cultures commerciales et après, vous seriez extrêmement surpris…
Le cas contraire est d’ailleurs très douloureux. L’abandon de la culture de cacao dans de nombreuses régions de cote d’ivoire a vu l’activité économique s’effondrer dans ces régions, l’appauvrissement des paysans locaux (même ceux qui ne participaient pas à l’agriculture commerciale) et amené une flambée d’exode rural.
Argumenter c’est bien…. mais utiliser pour ce faire les poncifs et clichés habituels (et non représentatifs de la réalité) ne fait pas avancer grand chose…