Le baby krach

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Les Allemands pourraient avoir disparu dans douze générations. La démographie Outre-Rhin est en berne. Les derniers chiffres montrent qu’il n’y a pas assez de  bébés chez nos voisins (source : le Figaro). Voilà un pavé dans la mare écologiste. On le sait, limiter le nombre de naissances, c’est le grand dada des militants verts.

Avec seulement 675 000 naissances en 2008 en Allemagne, la baisse a été de 1,1 % par rapport à l’année précédente, qui avait été exceptionnelle en raison de l’instauration du congé parental. On dit que les Allemands envient le modèle français avec ses femmes actives et sa natalité en hausse. Et pourtant le France n’est pas brillante sur le sujet (1,97 enfant par femme). Quant à l’Europe dans son ensemble, avec 1,5 enfant par femme,  elle est démographiquement moribonde.

Bref,  les écolos devraient revoir leur théorie malthusienne. Ainsi, WWF qui prône « l’inversion de la croissance démographique », le député vert Yves Cochet qui a récemment demandé «la  grève du troisième ventre », Gilles-Eric Seralini, expert OGM de Greenpeace, qui compare l’Homme à une bactérie, Michel Tarrier qui, plein de finesse affirme que « faire des enfants tue »… J’en passe et des meilleurs !

20 commentaires sur “Le baby krach

  1. Oui vous en passez et des meilleurs…

    Qu’en est il de la hausse de la natalité MONDIALE, et des pays émergent qui approchent notre niveau de vie ??

    Si vous regardiez les moyennes non pas de la France et de l’Allemagne uniquement mais du monde entier, le bilan final sera-t-il à la hausse ou à la baisse ? Voilà ce qu’il aurait été intéressant d’investiguer cher monsieur.

    Une fois de plus, vous dézinguez une info par principe, sans analyse ni investigation comparative.
    Vous faites une école de journalisme ou de polémiste ?

  2. Grégoire… renseigne toi avant de dire des conneries…
    La natalité est en baisse partout dans le monde. La population, elle, continue d’augmenter (tout simplement parce que la démographie ne dépend pas que de la natalité, mais aussi de la mortalité ET de la forme de la pyramide des ages; une population très jeune, dont la pyramide des ages est en forme de triangle, voit sa population augmenter pendant une bonne génération, même avec une natalité baissant en dessous du seuil de fécondité).
    Les projections du bureau des populations de l’ONU montrent que la population devrait atteindre un optimum vers 2070-2100 (à moins bien sur que les tendances s’inversent et que la natalité se remette à augmenter), aux alentours de 9 milliards d’individus.

    Le taux de fécondité très bas des pays développés (même pour la France) est lui extrêmement préoccupant…. tu le comprendra le jours ou tu prendra ta retraite…
    Les pays dont le taux de fécondité naviguent entre 1 et 1,5 ont de très gros soucis à se faire (à moins de favoriser rapidement une immigration massive)

  3. Je voulais dire « taux de fécondité baissant au dessous du seuil de renouvèlement des générations », au lieu de « natalité baissant en dessous du seuil de fécondité »
    soyons précis… désolé…

  4. Laurent
    Lis mon commentaire avant d’écrire des conneries mon grand !!
    Où ai-je écrit que la natalité était en hausse ??
    Nulle part.

    Je pose JUSTEMENT la question en soulignant que c’est ce point précis qu’il aurait été intéressant de mettre en avant dans l’article !

    Si l’article avait tenu tes propos et conservé sa conclusion je n’aurais rien eu à dire.

    alors tu te calmes, tu respires, tu lis ce que les gens écrivent et ça ira mieux.

  5. Grégoire, tu te fous du monde.

    Première phrase de ton « intervention »: « Qu’en est il de la HAUSSE de la natalité MONDIALE, et des pays émergent »
    Ce n’est pas une question, mais une affirmation sous forme de question. La question d’après ne sert qu’à faire passer la pilule après avoir essayé d’instiller le doute (en bon polémiste que tu es…)
    Comme tu vois, je lis ce que tu écris… mais toi par contre, tu n’es pas capable de l’assumer…

  6. « Ce n’est pas une question, mais une affirmation sous forme de question »

    alors là pas mieux…

    Si je te dis que la phrase « tu me fatigues » est une question sous forme d’affirmation ça passe ?

  7. sauf si j’essaye de faire passer le doute en instillant la pilule, c’est possible aussi.

    vous avez tous des actions dans la gestion de ce site ou quoi pour ne pas supporter qu’on remette en cause son soit disant « décryptage d’actualité » en argumentant sur la FORME des articles et analyses en laissant de côté le contenu et vos dogmes et propagandes (pro et anti écolos) aux uns et aux autres ?

  8. “Ce n’est pas une question, mais une affirmation sous forme de question”

    pardon de ce 3ème commentaire mais j’en ris encore !!! Quelle argumentation !!

  9. Tu n’es même pas capable de voir que quand on affirme que la natalité mondiale est en HAUSSE dans une question, ce n’est plus une question???
    La vraie question (si tu avais été adroit) aurait été « qu’en est-il de la natalité mondiale? », ou « qu’en est-il de la variation de la natalité mondiale? »

    Tes intentions sont visibles comme le nez au milieu de la figure.
    Tu te présente comme étant la pour argumenter sur la FORME des articles (comme si cela intéressait qui que ce soit…), simplement parce qu’étant incapable d’argumenter sur le fond (sans doute par manque de connaissances sur les questions soulevées) tu délaisse le message pour t’attaquer au messager.
    C’est une posture classique de polémiste… ce que par ailleurs tu reproche aux autres.
    Le problème, c’est que tes interventions ne sont pas assez adroites pour cacher tes opinions…. ta posture ne fonctionne donc pas.

  10. « Ce n’est pas une question, mais une affirmation sous forme de question »
    En fait, le terme technique exacte est question rhétorique.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Question_rh%C3%A9torique

    Désolé, Grégoire, mais il va falloir apprendre soit à vous exprimer, soit à reconnaître vos erreurs(très honnêtemment, au vu de la structure de votre premier post, je pencherais davantage pour le second point).
    En effet, la manière dont votre question est tournée implique que la natalité augmente. Pour preuve, si je vous demande ce que pense le locuteur de Georges dans la phrase suivante :

    Qu’en est il des actes criminels de Georges ?

    vous n’hésiterez pas je pense, à dire que le locuteur pense que George a commis des actes criminels. Or, la structure de cette phrase est la même que celle de votre question rhétorique.

    Enfin, Laurent vous a répondu sur le fond de votre question en vous rappellant que contrairemment à ce que vous avez écris la natalité est en baisse dans le monde. Il n’a pas écrit trois post sur la FORME de la réponse que vous lui avez apporté.

    C’est dommage, car cetains de vos posts m’ont semblé pertinent et en tout cas, vous n’avez pas commencé ces derniers par des insultes gratuites, ce dont je vous remercie.

  11. bon bon ok
    d’accord
    admettons
    mea culpa s’il le faut

    Toujours est-il qu’après tous ces échanges, en prenant en considération la correction rhétorique de Laurent, l’éclairage aimable d’Antonin et l’intention initiale et sincèrement non polémique de mon commentaire, ce que je disais (toujours sur la forme du présent article) n’en reste pas moins véridique sur le plan journalistique et le plan d’un raisonnement objectif et global ? Non ?

    en même temps à la question « Qu’en est il de la hausse de la natalité mondiale, et des pays émergent qui approchent notre niveau de vie ?? » je vous dirais qu’on peut répondre « la hausse mondiale n’est pas d’actualité, au contraire ça baisse partout etc ». Mais bon passons

  12. L’autre question intéressante (parce qu’on va pas y passer 3 ans) c’est « Peut on se contenter de l’hypothèse comme quoi nous serons 9 milliards vers 2100 ? »

    Outre le fait que cela reste du domaine des prédictions (aussi légitimement discutables que celles concernant le réchauffement climatique), le corollaire est simple :

    La Terre pourra-t-elle supporter 9 milliards de personnes dont le niveau de vie s’approcherait (ou devrait logiquement aller en s’approchant) du nôtre ?

    (je n’ai pas la réponse)

  13. Je n’ai pas la réponse non plus, et personne ne l’a… car elle dépend de beaucoup de facteurs, le principal étant le montant de l’investissement qui sera fait dans les pratiques agricoles et dans l’agriculture en général au niveau mondial.
    Vu le niveau des pratiques culturales aujourd’hui dans de nombreux PVD (pas d’irrigation, pas d’engrais, pas de pesticides, rendements dérisoires), vu le « gaspillage » de nombreuses ressources (25% de la production céréalières aux US utilisées pour produire de l’éthanol, bien plus encore au Brésil, etc…), vu que des pays beaucoup plus densément peuplés que nous arrivent à peu prêt à assurer leur sécurité alimentaire (et exportent par ailleurs de nombreuses denrées agricoles), la marge de progression est énorme, et il y a peu de doutes que la Terre pourrait nourrir 9 milliards de personnes, avec des standards « occidentaux ».
    Les alarmistes oublient toujours de regarder en arrière et de voir la progression qui a été faite. en 1965 (soit il y a à peine plus de 40 ans), la population mondiale était de 3 milliards d’individus, et la malnutrition en touchait plus de 30% (environ 1 milliard), et certaines famines sévères touchaient certaines parties du mondes.
    Aujourd’hui la malnutrition touche à peu prêt autant de personne (environ 1 milliard suivant la FAO), sans famine importante (les situations sévères sont beaucoup plus localisées et réduites que dans les années 60)…. on pourrait donc se dire qu’il n’y a eu aucun progrès…
    … mais on peut aussi être plus rationnel et voir que le pourcentage de la population mondiale touché par la malnutrition est passé en dessous de 15%, et que l’agriculture mondiale arrive aujourd’hui à nourrir 5,5 milliards d’individus à peu prêt correctement, pour 2 milliards en 1965… soit presque un triplement en à peine plus de 40 ans.
    Ce progrès est bien sur du en grande partie à l’amélioration des pratiques culturales, à l’irrigation, à l’utilisation d’engrais et de produits phyto-sanitaires.

    Bien sur, si on refuse le progrès, qu’on rejette les OGM (dont les perspectives pour l’agriculture sont énormes, et laisse entrevoir la possibilité d’une nouvelle révolution verte… voir le rapport commandé par le sénat sur la question…) pour sacrifier à la peur irrationnelle du progrès…. alors…

  14. Intéressant, merci

    la question logique qui suit serait :

    « Si la terre peut nous supporter à 9 milliards au niveau nourriture, la nature pourra-t-elle supporter les surfaces et techniques agricoles développées en conséquences ? »

    (désolé je ne fais que poser des questions mais c’est justement pour m’aider à « décrypter l’actualité »)

  15. Quant à assimiler les OGM à un progrès ou à une peur irrationnelle je me garderai bien d’aller vers l’un ou l’autre.

    Développement providentiel en Roumanie
    Hécatombe et famine en Inde

    2 exemples de conséquences concrètes des OGM, à la fois en faveur de l’option « progrès » et de l’option « peur » (malheureusement pas irrationnelle dans ce cas)

  16. Pourrais je vous demander vos sources concernant l’hécatombe en Inde ?
    Si vous parlez des suicides, je vous propose de jeter un coup d’oiel à cette étude et à deux commentaires écris sur le blog Imposteurs.
    Certains mythes sont devenus des lieux communs des anti OGMs, mais n’ont jamais été fondé.

    l’étude
    http://www.ifpri.org/pubs/dp/IFPRIDP00808.pdf

    une analyse de l’étude
    http://imposteurs.over-blog.com/article-25655180.html
    http://imposteurs.over-blog.com/article-26582952.html

  17. @Grégoire

    “Si la terre peut nous supporter à 9 milliards au niveau nourriture, la nature pourra-t-elle supporter les surfaces et techniques agricoles développées en conséquences ?”

    Qui parle d’augmenter les surfaces?… pas moi en tout cas. Il n’y aura pas d’augmentation significative des surfaces agricoles (excepté de façon assez anecdotique, comme par exemple le maraichage japonais en indoor et multi-étage)
    Quand les rendements actuels céréaliers dans les PVD sont 10 fois inférieurs (et parfois encore plus) à ceux constatés en Europe, il est évident qu’il y a de la marge.

    Quand aux techniques agricoles modernes, elles progressent tous les ans vers des utilisations moins intensives d’engrais et de produits phytosanitaires, tout en utilisant des produits plus ciblés et moins dangereux pour l’environnement…. les OGM permettraient bien sur d’aller encore beaucoup plus loin vers une utilisation plus réduite et plus rationnelle d’engrais, de produits phyto-sanitaires ET d’eau (ce qui se passera partout dans le monde… sauf malheureusement en France, ou l’agriculture va prendre un tel retard qu’elle sera bientôt trop chère, et par la suite complètement à la merci des innovations des grands multinationales en matière de semences).
    Il ne faut pas se leurrer, les biotechnologies constituent le « buzz » technologique de demain, la locomotive qui tirera tout le reste derrière… ceux qui vont rater ce virage (comme la France, qui n’a plus de recherche dans le domaine), vont se retrouver dans le pelotons des pays à la traine…

    En ce qui concerne ce qui se passe en Inde, Antonin a répondu.

  18. Navré je n’ai aucune source à vous donner concernant l’Inde (pas plus que pour la Roumanie d’ailleurs), ce sont des infos qui m’ont été relayées via je ne sais plus quelle lecture ou reportage. Chercher d’autres sources serait malhonnête, je ne les avais pas au moement de mon post.
    Votre étude est par ailleurs très intéressante, merci.

    Laurent, effectivement en pensant « rendement » et non « surface » comme je l’ai fait, la chose semble se tenir. Mais c’est placer une grande confiance en la biotechnologie non ? (sans parler de l’utilisation et de la répartition des récoltes entre les céréales qui servent au bétail et les chinois qui cultivent le Sahara…mais ce sont d’autres sujets)
    Je viens d’ailleurs de trouver par hasard ce reportage qui me laisse toutefois perplexe, la locomotive de demain si elle l’est bel et bien, n’avance pas sans casser d’oeufs…(vous m’aurez compris) : http://www.youtube.com/watch?v=Bp_purHm7GI

    Finalement, le débat sur les OGM ne peut il se résumer à deux positions : une grande prudence ou un excès de prudence vis à vis des manipulations du vivant, de leurs applications et conséquences (sociales, sanitaires, économiques etc) qui s’oppose à une grande confiance ou un excès de confiance dans les progrès technologiques ?…
    Avec de part et d’autres des intérêts (à peine) masqués qui en profitent pour faire leur beurre, certains acteurs ancrés dur comme fer dans leur tradition sans plus de réflexion, et comme seul et unique juge final de ces polémiques l’Histoire ?

  19. Le problème c’est de voir la biotechnologie comme un but… alors que ce n’est qu’un ensemble de techniques (d’outils)…
    Les défrichages massifs et incontrôlés sont certes un problème. J’en ai vu les effets à Bornéo pour le projet rizicole présidentiel d’un million d’hectare initié en 1996. Ce fut un désastre complet qui s’est soldé par la disparition de la tourbe et la quasi stérilisation des sols… et il ne s’agissait aucunement d’OGM.. et même pas de produits phytosanitaire, c’était le défrichage sans contrôle et le drainage qui ont lessivés les sols.
    Il y a des milliers de façon de faire des dégats importants (ayant un impact sur le long terme) en utilisant mal des pratiques culturales… il y a aussi toujours la possibilité de pratiquer une agriculture raisonnée en utilisant les mêmes pratiques et les mêmes techniques.

    La technique n’est jamais la cause, la cause est toujours politique (ou souvent l’absence de politique… et la liberté laissée à quelques groupes de prédateurs financièrement puissant dans des espaces non règlementés)
    La préoccupation de l’environnement doit être un élément important des politiques d’aménagement du territoire, c’est évident.
    … mais ce n’est pas en rejetant des techniques et en campant sur des pratiques peu performantes (mais ayant les vertus et le romantisme du « bon vieux temps ») qu’on fait avancer les choses… bien au contraire… on le voit bien aujourd’hui.
    C’est en accompagnant les nouvelles techniques, en expérimentant, en trouvant les meilleures utilisations, à la fois rentables et « durables » (bien que je n’aime pas du tout ce terme… je préfère dire qu’un bon agriculteur à toujours intérêt à investir sur le long terme), qu’on avance et qu’on améliore à la fois les pratiques culturales et la qualité de l’environnement.

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