« L’agriculture bio est créatrice d’emplois » selon Elisabeth Mercier, directrice de l’agence bio.
Cela paraît une évidence. Il faut plus de main d’œuvre qu’en conventionnel puisqu’il faut désherber à la main par exemple…
Quel type d’emploi ?
Du sous-prolétariat agricole.
Sur ce dernier point, E. Mercier n’en dit mot.
Caricatural ? Pas tant que ça.
Le « petit personnel » pas cher, on va le trouver plus facilement dans des pays où les salaires sont inférieurs. En France, il y a pléthore de prétendants pour les organismes certificateurs, les administrations contrôleuses, les bureaux d’études, le marketing, les journalistes, les associations de ceci et de cela…
Selon le niveau d’exigence de la législation française par rapport à celle des pays concurrents, ce sera différent. Selon aussi le niveau de subventions: facile de créer des emplois avec l’argent des contribuables, présents ou futurs…
Ou est le problème à travailler dans les champs à la main ?
Ça ne s’appelle pas un « emploi » mais un « métier », avec lequel on ne gagne pas forcement argent ni renommée mais honneur et mérite au prix de durs efforts, monsieur l’étudiant en journalisme tranquille derrière son clavier qui balance des vérités générales après avoir lu 2 ou 3 dépêches
De plus se mettre à badigeonner du chimique est-il censé chanegr la condition de celui qui désherbe à la main ?
signé le sous prolétariat vexé
je pense Grégoire que vous ne savez pas de quoi vous parler.Je vous propose pour commencer de venir biner les betteraves cet été au mois d’août en plein cagnard pour vous permettre de juger sur pièce.
Vous pourrez ainsi parler en connaissance de cause et je serai alors heureux de vous lire.
Mr Grégoire, je vous embauche en vous gratifiant de la légion d’honneur ou du mérite agricole, si ça vous suffit! Quand vous aurez fait le boulot, bien sûr! Je veux d’abord voir si vous en êtes capable, au bon rythme…
Un métier est une qualification qui est reconnue par un diplôme. Les travaux de journalier dans les champs sont sauf exception très peu qualifiés. Le progrès de l’humanité repose sur la libération du travail humain remplacé par la machine qui accroit la puissance de travail. C’est la mécanisation du travail agricole qui a transformé les agriculteurs en ouvriers. L’industrialisation a fait rentrer les pays européens dans l’ère moderne. La réduction du nombre de paysans dans les pays émergents est une condition première, mais non suffisante bien sur, de leur développement. L’agriculture dite biologique par le retour au travail manuel est un recul de civilisation. De ce fait, elle est condamnée à la marginalité. D’autant plus que le recours au travail humain augmente les coûts de production. Or le commerce c’est la mise en concurrence des marchandises suivant leurs coûts de production. Comme les produits issus de l’agriculture biologique n’ont aucun avantage nutritif, ni gustatif, leur prix dissuasifs les condamnent à terme à disparaître.
Grégoire, tu ne t’es jamais posé la question de savoir pourquoi, dans un pays ou le chômage est endémiquement élevé, certaines catégories d’emplois ne trouvent pas preneur?
(hormis au noir en exploitant les personnes en situation irrégulière)
Ecolo en colère et culkilademachin :
Qui êtes vous pour estimer que je doive vous prouver ma bonne fois pour témoigner mon sentiment profond à l’auteur de cette note ?
Je n’ai aucun compte à vous rendre et sait d’autant plus de quoi je parle que cela est mon métier.
Je doute au vu de votre réaction si calibrée que vous fassiez partie de cette même catégorie de travailleurs à laquelle j’appartiens et que j’aime.
Je ne réagirai pas davantage à votre mise en doute de ma parole qui n’a pas plus de fondement que le fait que vous n’appréciez pas mon commentaire.
Cela vaut également pour les réactions à venir.
Concernant les autres qui me parlent chômage, emplois, progrès, sachez je ne réagissais qu’à la considération ou au manque de considération du présent article.
Je ne réagirai donc pas davantage non plus
Fin de la discussion en ce qui me concerne
D’ailleurs à la réflexion, fin de ma venue sur ce site pour quelque temps si pas définitivement.
La mauvaise foi et ce type de commentaires ont fini de me dégoûter de lire le verbiage de ….ploucs qui ne connaissent visiblement rien à ce qu’ils affirment et condamnent à tout va. (j’ai moi même témoigné sur des sujets peu maîtrisés mais ai néanmoins essayé de rester ouvert et de les aborder sous l’angle de l’interrogation sans affirmer)
Au delà de la non réponse c’est donc la non lecture des réactions à venir que j’appliquerai.
On dira « il boude » et « on » n’aura pas forcément tort.
Tant pis.
En pleine période de « cadences infernales » (agnelage, temps de sommeil plus que réduit et besoin de concentration soutenue…) demande une sacrée motivation que l’on retrouve pour chaque type de production quand il s’agit de « récolter » ou d’opérations saisonnières comme la castration du maïs demandant de la MO importante à un moment donné, et diffère peu que ce soit en bio ou en conventionnel.
En même temps les dérapages découverts avec de la MO illégale n’étaient pas dans des structures bio…
Mais le surplus de « brasse » lié à la culture bio va sans doute voir ses limites avec le manque de candidats et le coût de production que cela représente. Les fans du bio et leurs défenseurs, je pense aux jeunes, étudiants, ne sont pas non plus les plus assidus quand il est question de « s’échiner » sur une planche de poireaux ou de carottes…
On comprend aussi l’important développement de la machine à vendanger même si cette saison symbolique de travail familial en équipe était recherché, ils deviennent rares les employeurs à le poursuivre encore, en tout les cas l’ambiance n’est plus la même! Finit les grandes tables et le logement compris…
@Gregoire :
Les ploucs vous saluent 😆
Il faut cependant remercier Grégoire d’avoir parlé en vérité, lorsqu’il dit :
« Ou est le problème à travailler dans les champs à la main ? Ça ne s’appelle pas un “emploi” mais un “métier”, avec lequel on ne gagne pas forcement argent ni renommée mais honneur et mérite au prix de durs efforts, monsieur l’étudiant en journalisme tranquille derrière son clavier qui balance des vérités générales après avoir lu 2 ou 3 dépêches…De plus se mettre à badigeonner du chimique est-il censé changer la condition de celui qui désherbe à la main ? »
Il traduit le fond de la pensée des Bobos-Nimby très décroissante dans le propos, très porté à consommer notamment du voyage au long cours dans les faits. Parfait représentant de ces milieux, on peut l’imaginer de façon assez caricaturale prof du supérieur ou du secondaire. Ce qui serait logique , la vertueuse frugalité, c’est pour les autres: un enseignant a pour métier d’expliquer ce qui convient de faire pas de le pratiquer.
Mon propos caricatural conduit à espérer que si c’est le cas, son enseignement reste extérieur aux disciplines agricoles dont il ignorerait visiblement l’histoire mais étant donné ce que nous donnent à lire quelques profs des agros issus des générations récentes, on ne peut jurer de rien.
On lui rappelera aussi qu’avant la chimie moderne de la seconde moitié du siècle, coexistaient au début du XXème siècle, le désherbage à la main mais aussi l’utilisation assez large de l’acide sulfurique et les colorants nitrés pour augmenter l’efficacité de l’action de l’homme. Les insecticides étaient quant à eux issus de l’arsenic auquel on associait généreusement du plomb et dont de nombreux sols conservent encore la mémoire.
Sous prolétariat dont plus de 70% du revenu était consacré à se nourrir de produits basiques, le poulet c’était au mieux, le dimanche ou plus souvent une fois par mois. Les journaliers dont Grégoire nous vante la noblesse de la tache ne pouvaient rien espèrer de l’avenir, ni perspective, ni liberté.
La tache était peut-être noble, mais l’Homme était, lui, esclave.
C’est le monde où l’Homme vivait soit disant en harmonie avec la nature, tel vanté par Teddy, le « pape » de l’écologie. Non, merci!
allez vous faire foutre bande de vendus et un bon coup de round up dans vos gueules! une écolo fière de l’être.et désolés d’avoir à faire à des concitoyens dans votre genre.
Jules Renard au secours!
la nature est plutôt vert de gris, que verte…Le vert tendre et trop clair, des blés clairsemés, le vert foncé des luzernes et les fleurs pâles des pruneliers. Des violettes, des pensées. La terre pense : elle a des idées de toutes les couleurs.
Avec vous barbares! la nature n’est plus que source de profits. Allez vous faire foutre!
@nella :
« une écolo fière de l’être. ../.. Avec vous barbares! la nature n’est plus que source de profits. Allez vous faire foutre! »
Décidément, la politesse et l’argumentation ne sont pas le fort des écolos que vous représentez. Des écolos analphabètes à vous lire, ce qui explique sans doute l’étroitesse d’esprit. Allez, ouste la tarée!
bah… faut pas taper sur les croyantes bigotes… faut juste les plaindre… 😉
Bientôt plus besoin de ‘sous-prolétariat’, les robots sont la! 😉
http://www.youtube.com/watch?v=9GaGO9LIDEA&hl=fr
Nella: « Avec vous barbares! la nature n’est plus que source de profits. Allez vous faire foutre! »
Les « barbares », mais surtout les peuples civilisés ont de tous temps tiré profit de la nature pour manger, se chauffer, s’abriter, puis pour bien d’autres activités liées à l’évolution des civilisations. Ils l’ont fait de manière plus ou moins durable. Parfois en stérilisant la terre, parfois en la fertilisant (en la rendant plus fertile, durablement). Quand on est un agriculteur, propriétaire, qu’on veut léguer à ses descendants une propriété fertile, c’est à dire source de profits à moyen et long terme, on ne fait pas n’importe quoi. Il en a toujours été ainsi, c’est encore ce qui motive les agriculteurs des pays libéraux.
Nella, si vous ne voulez plus profiter de la nature, ne l’encombrez plus!
Nella:
Jules Renard est mort d’artériosclérose à 46 ans en 1910: sans doute la faute à l’agrochimie, à Monsanto…
« Le vert tendre et trop clair,des blés clairsemés » Ce devait être du bio! Apparemment, il aurait préféré des blés denses et bien verts, laissant espérer une bonne récolte!
Il avait paraît-il peur de trahir la vérité par l’emploi des mauvais mots ou de trop de mots. Employez vous les bons mots pour exprimer une pensée réaliste, sensée? Je croyais que les écolos étaient pacifistes, non-violents!
A la place des points de suspension que vous avez mis dans votre citation de Jules Renard, il avait écrit: « Les feuilles des marronniers se défrisent. » Je suppose que cette phrase vous a défrisé, c’est à dire désappointé…
Cultilandes :
« Je croyais que les écolos étaient pacifistes, non-violents! »
Depuis quand ???
Bon… Disons qu’il y a des exceptions!
Huummm
Il y a probablement autant d’exception pacifistes et non violents chez les écolos que de’exception beaufs et fachos chez les agriculteurs
C’est un tout autre débat, mais il faudrait définir ce qu’est
– un facho (à priori de droite, mais peut être autant de gauche)
– un beauf: Le beauf c’est l’Autre! Comment notre soeur peut elle l’aimer ou l’avoir aimé? Est il si différent d’elle? Est elle si différente de moi?
Les deux « caractères » ne doivent pas être automatiquement associés.
Bien évidemment, comme personne ici, je ne considère être ni l’un ni l’autre!
voilà un débat enfin intéressant sur ce site prétendument journalistique
En même temps « pacifiste » et « non-violent » peuvent ils être dissociés ? La violence des propos peut elle accompagner le pacifisme des actes ?…hmmhmmmm
voilà un sujet marrant
« “pacifiste” et “non-violent” peuvent ils être dissociés ? » A priori non!
Les roquets qui aboient fort ne sont pas violents en actes avec plus puissant qu’eux. Mais malheur aux faibles? Une meute de roquets…
« site prétendument journalistique ». On sait à quoi s’en tenir! Ce site a le mérite d’être une des rares alternatives face à la pléthore (meute) de sites et blogs écolos intégristes ou approximatifs et de journaux et journalistes qui colportent bêtement la vulgate écolo. Et les commentaires sont libres, ici!
A tous à propos de Nella
Oh ne vous excitez pas! ce doit être , sous un autre pseudo, l’allumée hystérique qui est venue il y a deux trois mois et qui nous gratifiait à chaque fois de trois litres de diarrhée verbale. Dans la Grece antique ça s’appelait la Pythie, au moyen age une sorcière (elle aurait certainement été brûlée vive!)
aujourd’hui c’est une écolote et il faut remplacer le bûcher par le compostage!
Ah moins j’y pense d’avertir Hulot ou Bové! car un tel dérèglement mental…. bon dieu mais c’est bien sûr c’est une contamination par les OGM!!! vite ! principe de précaution!!!
MK