Mais quelle abeille a bien pu piquer le député Martial Saddier. Ce dernier avait été chargé début 2008 par le premier ministre François Fillon de rédiger un rapport sur la filière apicole française qui traverse une importante crise. Remis en octobre dernier, ce rapport était attendu par l’ensemble des professionnels de l’apiculture. Il reprenait quelques constats issus d’observations, d’auditions de Martial Saddier et de conclusions des principales études scientifiques. En résumé, la mortalité des abeilles est incontestable et peut être estimée à environ 35% chaque année. Les causes de cette surmortalité sont multiples (d’où l’expression « multifactorielle ») et les principales sont les parasites, les maladies et virus, les pratiques apicoles et les pratiques agricoles. Pour Martial Saddier, c’est le varroa qui est « l’ennemi N°1 des abeilles ». Quant aux désormais célèbres pesticides, ils ne seraient pas clairement responsables en tant que tels des mortalités. Pour Martial Saddier, c’est avant tout les bonnes pratiques apicoles et agricoles qu’il est nécessaire de remettre au goût du jour. Par exemple, les agriculteurs doivent absolument respecter les mentions « abeilles » (pas de traitement en période de floraison, pas de traitement en journée…) figurant sur les notices de certains produits.
Oui mais voilà, ce rapport insiste aussi sur les pratiques apicoles. Nombreux sont par exemple les apiculteurs qui ne traitent pas leurs ruches contre les parasites comme le Varroa. Ou alors, ils le font mais avec leur propre recette d’apprentis chimistes, avec parfois des intoxications directement issues des traitements de l’apiculteur, et non de l’agriculteur qui ne serait donc pas responsable de tous les maux.
Ce discours n’a évidemment pas plu à certains apiculteurs qui ont fait de la lutte anti pesticides leur fond de commerce aussi bien médiatique que mercantile. C’est le cas par exemple de l’Unaf (Union Nationale de l’Apiculture Française) dont le président, Henri Clément, passe plus de temps à courir dans les couloirs des ministères et des rédactions plutôt qu’à s’occuper des abeilles. Loin des préoccupations et des observations du terrain, sa parole continue néanmoins de porter, en particulier grâce à son opération « Abeille, sentinelle de l’environnement ». Le principe : occuper l’espace médiatique en transformant son association syndicale (Unaf) en agence événementielle de communication. Il démarche des partenaires (en grande majorité, des collectivités locales gérées par une majorité socialiste), et installe quelques ruches en ville (entre 3 et 6 ruches) moyennant une subvention. En contrepartie, il leur offre le miel et assure la campagne de communication. Voilà un commerce bien juteux qui brasse des dizaines de milliers d’euros, voire plus, chaque année. A Montpellier, l’Unaf a su tisser des liens étroits avec le président du Conseil Régional, Georges Frêche, pour obtenir de larges subventions (pour la seule année 2005 : 180 000 euros). Et l’Unaf va même jusqu’à prétendre démontrer que l’avenir de l’apiculture est en ville plutôt qu’à la campagne car les abeilles s’y portent mieux en échappant aux pesticides. Là encore, l’effet d’annonce fonctionne à merveille. Il est en effet possible de faire d’importantes récoltes de miel en ville puisque la ressource en pollen et en nectar y est plus importante que dans certains zones rurales. Impossible pourtant d’imaginer une installation de ruchers d’apiculteurs professionnels (des centaines de ruches) en ville. La production ne serait pas la même. Bref, si l’Unaf semble se démener pour les apiculteurs des villes, que fait réellement ce syndicat pour les apiculteurs des champs, qui eux sont sur le terrain, dans le réel.
D’autres structures se sont fait une spécialité dans la contestation et la lutte contre « les lobbies des multinationales de l’agrochimie », comme l’association Terre d’Abeilles. Cette petite structure locale sans militant est un véritable lobby. Elle dispose de puissants relais à Bruxelles mais aussi au Parlement français et au Ministère de l’Agriculture. Sa présidente, Béatrice Robrolle Mary, vient pourtant de connaitre une période difficile ces dernières semaines. Elle qui cherche à promouvoir dans les médias et auprès des pouvoirs publics une apiculture dite propre, sans produits chimiques, vient d’être condamnée pour pratiques commerciales trompeuses. En cause, un business juteux d’importation de gelée royale en provenance de Chine, qui assure de bonnes marges (en savoir plus). Il serait intéressant, au passage, d’avoir connaissance des normes sanitaires en vigueur concernant le miel dans ces pays.
Une question demeure : que devient Martial Saddier ? Hier mis au banc par certains apiculteurs-militants anti pesticides pour ne pas avoir condamné explicitement les pesticides dans son rapport, il leur court après. Il était ce matin l’invité d’un petit déjeuner débat à la questure de l’assemblée nationale sur le thème « la disparition des abeilles : pourquoi et comment agir? » Cette action de lobbying est organisée par l’Unaf d’Henri Clément mais aussi la LPO, Agir pour l’Environnement et le MDRGF de l’inévitable François Veillerette. Les parlementaires partenaires de cette opération de com’ ? Martial Saddier (!), le président du conseil régional Rhône-Alpes Jean-Jacques Queyranne (partenaire de l’Unaf via une subvention de la Région gérée par le PS) et Yves Cochet, le député Vert de Paris. Ce dernier prônait récemment “la grève du troisième ventre” pour les mères (voir ici) qui a provoqué l’indignation de beaucoup.
Alors, que vient faire Martial Saddier ce matin à l’Assemblée Nationale à côté d’Yves Cochet et de Jean-Jacques Queyranne ? En servant de caution UMP à la mouvance écologiste, ne court-il pas après les voix des écolos radicaux ?
L’histoire ne s’arrête pas là. Martial Saddier va prochainement (le 10 juin) inaugurer la Maison de l’Abeille. Une initiative de… Béatrice Robrolle Mary, président de la très active association Terre d’Abeilles. Martial Saddier, en charge de remettre la filière apicole sur de bons rails n’hésite donc pas à se montrer à tous les écolos.
Des fois qu’il y aurait des postes ministériels à prendre… on ne sait jamais.
Bonjour
Pourquoi ne vous vous intéressez si peu à la façon dont les protocoles d’autorisation des pesticides sont rédigés et par qui ? Pourquoi souligner que Henri Clément occupe « l’espace médiatique » : avez-vous si peu d’intérêt pour ce qu’il représente et son action et le cynisme est-il votre règle de conduite ? Comment justifier vous votre initulé « Alerte environnement » au delà de polémiques vaines et pour tout dire guère utiles ? De personnes senibles au sujet écolo, on attendrait plus de conviction, de sincérité et d’exigence.
Cordialement
« De personnes sensibles au sujet écolo, on attendrait plus de conviction, de sincérité et d’exigence. »
… mais de purs représentants du lobby des pesticides, on n’attend rien d’autre que ce qui vient de nous êtes servi. Les productions de ce site seront toujours sans surprise.
Bonjour.
« Et l’Unaf va même jusqu’à prétendre démontrer que l’avenir de l’apiculture est en ville plutôt qu’à la campagne car les abeilles s’y portent mieux en échappant aux pesticides. » Tient, je croyais que l’air des villes était super pollué. C’est pas ce que dis Air-parif, le wwf, et consort. Sans compter les ondes téléphoniques et autres wifi…
Il faudrait quand même que les assoc écolo se mettent d’accord entres – elles. l’air des villes est pollué ou non, l’air des champs est pollué ou non???? les citoyens commencent à trouver cela très grotesque.
@ Raveneau :
« Pourquoi ne vous vous intéressez si peu à la façon dont les protocoles d’autorisation des pesticides sont rédigés et par qui? » Ben justement nous savons comment et par qui. Les tests sont élaborés par mes collègues chercheurs en fonction de leurs travaux de recherche. Ils sont réalisés par les industriels qui doivent respecter les protocoles. Et que personne ne viennent me dire qu’ils ne le font pas. Car des tests en aveugles sont réalisés régulièrement sur des produits phytosanitaires par les afsa, efsa et laboratoires d’état. Et si les résultats ne sont pas conluants, le produit est ipso-facto retirer du commerce. Et tout nouveau produit sera scrupuleusemnt examiné. Mais cela peut-être que vous l’ignoriez?
@ Luc Meystre: vos propos sont purement calomnieux et diffamatoires. Ce site écrit se qu’il veut, car nous ommes (encore) dans une démocratie.
Et je pense que de dénigrer les gens comme cela est purement odieux et dignes de personne n’ayant rien à dire.
Il est bizarre encore une fois que des écolo usent de cet artifice alors que les mêmes écolo encensent les « études » du greenpeace payé par auchan, ou les industriels du secteur du solaire vantant les méritents de tel ou tel produit bio ou de telle ou telle énergie renouvelable. Dans ce cas de figure les industriels deviennent des saint?
Belle hypocrisie que voila.
Globalement la contestation radicale apicole manque de discernement. Nous connaisson maintenant les raisons objectives qui conduisent aux mortalités d’abeilles. Voir les publi de Higes et Cox Foster qui montrent les effondrements de défenses immunitaires sous l’action de 2 parasites importés (peut être pour l’un par une exploitation française productrice de gelée royale dans les années 80).Varroa et Nosema ceranae.
Toute cette action médiatique n’a qu’une visée: le pouvoir de representation des apiculteurs devant les pouvoirs publiques, au détriment complet de la comprehension et. de la diffusion des connaissance scientifiques.
Ces gens font baigner toute cette communauté dans l’obscurantisme le plus total.
Après lyssenko mis en valeur par le PC en URSS, Clément Mary et consort mis au haut de l’affiche par les médias vendeurs de sensations et d’émotions.
Parlerons nous un jour de cette dictature des émotions et des médias qui en vivent, comme nous avons parlé antérieurement de celle de Staline qui su si bien instfrumentaliser Lysernko en son temps…….
signéesprit est tu là?
Je suis Expert Honoraire inscrit sur les listes de la Cour d’Appel de Nîmes et spécialisé pour les dossiers traitant des problèmes posés aux cultures et à l’environnement par les produits agro pharamacuetiques.
Cette course à la réduction de 50% des intrants est un objectif louable. Déjà elle démontre ses limites et j’appuie mon affirmation sur des exemples :
Comment maintenant peut-on lutter contre la mouche qui endomage certaines cultures dont les légumes racines ( caroote, navet, radis). Les produits insecticides ayant un effet sur ce parasite ont été rayés des listes !
Lorsqu »une attaque parasitaire violente se déclenche (mildiou de la pomme de terre)la technocratie a prévu sur décision préfectorale de réautoriser pour une durée déterminée des produits qui avaient été rayé des listes. Est-ce sérieux quant on sait le temps qu’il faut pour remettre en fabrication des spécialités phytosanitaires alorqs que la molécule de base a été rayée des listes.
Récemment un fumigant du sol dont je dois taire le nom a fait l’objet d’une réintroduction sur le marché et pour une période limitée; Les commerciaux de la distribution ont battu la campagne pour enregistrer des commandes qu’il fallait transmette d’urgence au fabricant. Des achats ont été effectués dans l’urgence souvent sans relation avec les besoins réels.
a la fin de la période de réintroduction les stocks deviendront des déchets et ne pourront pas être conservés par les agriculteurs lesquels seraient verbalisés par l’administration en cas de contrôle pour détention de marchandise non autorisée.
Ne serait-il ^pas temps de se poser et d’arrêter cette course aux résultats. Il faut des personnes qui ont les « ^pieds dans les bottes » et non pas qui trtaitent les dossiers dans le confort de leur bureau européen ou français.
Enfin, il serait temps de donner la parole aux spécialistes afin qu’ils expliquent comment les produits agropharmaceutiques sont mis sur le marché, les régles qui sont mises en oeuvre, les contrôles quui sont effectués. Le consommateur pense qu’un produit est vendu directement sans travaux spécifiques pour la protection du consommateur. il serait temps que ceux qui imposent technocratiquemlent l’élimination de tel iou tel produit des catalogues expliquent en même temps ce qu’est un dossier de toxicologie d’un produit , quels sont les contrôles effectués , les tests r&alisés etc…
Enfin, je voudrais répondre à ce correspondant qui souhaite savoir comment les effets des produits sont contrôlés sur les abeilles.
Il pourra se rendre sur le site de l’AFPP ( AFPP.com)il y trouvera les contacts avec lesquels, il pourra discourir. Plus directement je lui donne les référence d’un copnfrère Expert spécialisé dans ce domaine et qui dispose d’un laboratoire dans lequel il effectue les travaux imposés par l’administration pour obtenir le label « abeille » Hervé GIFFARD Sté TESTAPI 0241526894.
BOLLINGER,
merci pour votre intervention, j’aurais qq questions sur l’efficacité biocide des produits utilisés contre les moucherons cullicoides vecteur de FCO.
Aux dires de certains les produits actuels sont inefficaces, ne possèdent pas d’AMM pour cet insecte et seraient nuisibles pour les abeilles.
En effet à l’arrivée du serotype 1 dans l’Ariège et l’Aude en fin d’été dernier et de la désinsectisation des batiments d’élevage, cette dernière serait la cause probable des mortalités de ruchers sur le secteur d’après les analyses du CNRS, la permethrine serait visée.
Alertés, des inspecteurs de la Brigade Nationale d’Enquête Vétérinaire et Phytosanitaire sont sur ce dossier. (info presse ici http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/11/546492-La-molecule-qui-sauve-les-bovins-tue-les-abeilles.html )
Voilà, si vous savez quelque chose sur ce sujet?…
Bonjour,
Il n’y a pas de rapport entre les masses de pyretroides déclarées avoir ete utilisés et les mortalités d’abeilles en Ariege. On peut trouver un résidu sans qu’il soit responsable des mortaltés….Dans cette affaire les conclusions sont tombées dans le milieu api sans qu’il ait été fait le bilan sanitaire. Or de l’autre coté de la frontiere, ce qui est mis en cause dans le phénomene est le Nosema ceranae et le Cbpv (maladie noire).
Dans la situation nouvelle que represente la presence de 2 parasites exotiques non combatus ou non maitrisés, élever des abeilles a pour conséquence de multiplier le parasitisme.
Il faut impérativement aumenter le contrôleantiparisitaire dans des ruches devenues pour cause incapables de se défendre.
Ph L
Bonjour,
Il n’y a pas de rapport entre les masses de pyretroides déclarées avoir ete utilisés et les mortalités d’abeilles en Ariege. On peut trouver un résidu sans qu’il soit responsable des mortaltés….Dans cette affaire les conclusions sont tombées dans le milieu api sans qu’il ait été fait le bilan sanitaire. Or de l’autre coté de la frontiere, ce qui est mis en cause dans le phénomene est le Nosema ceranae et le Cbpv (maladie noire).
Dans la situation nouvelle que represente la presence de 2 parasites exotiques non combatus ou non maitrisés, élever des abeilles a pour conséquence de multiplier le parasitisme.
Il faut impérativement aumenter le contrôleantiparisitaire dans des ruches devenues pour cause incapables de se défendre.
Ph L
« Il n’y a pas de rapport entre les masses de pyretroides déclarées avoir ete utilisés et les mortalités d’abeilles en Ariege. »
Est-ce la conclusion de la BNEVP? Et peut-on y avoir accès?
Entre les éleveurs en AB et les apis la désinformation irait donc bon train, les uns refusant la vaccination obligatoire souhaitant que leur soit accordé une dérogation proposent avec ce dernier « constat » sur les abeilles que soit adopté par les éleveurs conventionnels leurs alternatives « douces » (homeopathie, aromathérapie, sélection naturelle, etc.)
BNEVP Je ne sais pas ce que recouvre ce sigle.
J’ai été témoin d’une position syndicale qui mériterait publicité.
Lors d’une réunion ministérielle , le représentant des apiculteurs de la conf réclamait à la fois l’interdiction des insecticides pour lutter contre le vecteur de la FCO, et la non-obligation vaccinale. J’ignore si l’alternative homéo ou autre est efficace. Si tel n’est pas le cas, cette position serait une belle expression de contradiction menant au statut quo: les agri et les apis en situation de difficulté et de conflit, ce qui au moins presente un avantage: nourrir la contestation syndicale……..les angoisses sociétales et continuer à faire des phytos et de leurs fabricants des bouc-emissaires;ce qui est le meilleur moyen pour faire l’économie de la pensée….
lecompte,
Brigade Nationale d’Enquête Vétérinaire et Phytosanitaire
Sur le site GIE Zone Verte tout y est de la fronde anti-insecticide, anti-vaccin.
La désinsectisation est depuis longtemps utilisée contre les mouches! Ce sont les mêmes produits pas nécessairement reconnus comme efficaces contre ces moucherons http://www.fcoinfo.fr/spip.php?rubrique17
Même s’il est vrai que les conclusions (causes, probabillités, recommandations…) des labos sont contestées ou volontairement mal interprétées, c’est important qu’elles soient au moins consultables que pas du tout, cela entretient le doute.
C’est en interrogeant les vétos, qu’on apprend que les élevages qui ont le plus « dégustés » n’étaient pas les mieux « armés » d’un point de vue sanitaire (parasités) et état corporel (fin d’été), la jugulation maladie-vaccin les ont plombés. Ou encore la mise en cause de la vaccination sur la fécondité alors que la FCO rend stérile les béliers…
Les mêmes reprochent aux vétos de ne pas faire remonter les infos et bilans de ces vaccinations (pharmacovigilance), peut-être n’accepteraient-ils pas leurs considérations.
Entre les éleveurs en AB et les apis la désinformation irait donc bon train, les uns refusant la vaccination obligatoire souhaitant que leur soit accordé une dérogation proposent avec ce dernier “constat” sur les abeilles que soit adopté par les éleveurs conventionnels leurs alternatives “douces” (homeopathie, aromathérapie, sélection naturelle, etc.)
En réponse,
Veuillez m’autoriser à un peu d’humour:
je suis étonné qu’aucun bobo n’ait proposé l’introduction du loup pour réguler les populations de moutons malades………Dans le même genre je n’ai pas encore entendu dire que les ours pourrait aussi faire le même boulot vis à vis des ruches parasitées.
Au moins cela aurait le mérite de faire remonter les revenus des éleveurs!!
Jusqu’en décembre 2008, pour prétendre à l’indemnisation des pertes dues à la FCO, le loup (ou l’ours) n’étaient pas désignés à cette décision… Seuls les vétos et la destination équarissage ont été choisis!
Les prélèvement « sélectionnés », les bêtes les plus « faibles » (mais ce n’est pas toujours le cas…) qui ne veut pas forcément dire malades, les femelles pleines sont elles aussi moins alertes…
Effectivement depuis l’obligation faite aux éleveurs de faire appel au service d’équarissage, les cadavres laissés dans la nature nourrissaient bon nombre d' »équarisseurs naturels » comme le vautour fauve qui n’hésite plus maintenant à viser le garde-manger bien vivant qui se présente…
Quant à l’ours je ne pense pas qu’il soit assez bête pour aller piller une ruche maladive…tant qu’à faire!