Barjac et ses électeurs

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Barjac est devenu la ville symbole du bio depuis le film de Jean-Paul Jaud, « Nos enfants nous accuseront ». Officiellement, toute la population est enthousiaste. Mais on peut se demander quel est l’ampleur du cooup de tonnerre qui a frappé cette petite commune du Gard au soir des élections européennes.

Les citoyens modèles, puisque supporters officiels du bio, se sont un peu plus rendus aux urnes que la moyenne nationale (50.31%) mais ils sont bien loin d’avoir plébiscité le candidat d’Europe Ecologie qui n’était autre que le très médiatique José Bové. ce dernier n’a obtenu que 12.24% des suffrages, soit 4 points de moins que le score national de la coalition verte. Qui sont donc ces 76 électeurs de Barjac qui ont glissé le bullettin d’Europe Ecologie dans l’urne ? Sont-ils représentatifs de cette commune ?

Voilà une des plus belles surprises de cette élection, malheureusement passée sous silence…

19 commentaires sur “Barjac et ses électeurs

  1. Effectivement, l’info est passée hier matin au JT de france2. Mais ils se sont bien gardés de dire que les organochlorés etaient interdits depuis déjà pas mal de temps …
    A noter aussi que les conditions d’utilisations de ces produits ont bien évolué aussi depuis, j’ai des souvenirs de mon grand père débouchant les buses de son pulvé en soufflant dedans, n’utilisant ni masque, ni gants, …
    Maintenant, cela ne nous viendrait même pas a l’idée de faire de même.
    A mon sens, cette étude porte essentiellement sur des pratiques, et des substances du passé. Les pratiques ont fort heureusement évolué depuis, et cela bien avant d’entendre les « conseils » de nos lanceurs d’alerte favoris (mdrgf et consorts …)
    De là à vouloir la généraliser et proclamer haut et fort que les pratiques actuelles conduiront à la même symptomatique comme on voudrait bien nous le faire croire, rien ne nous le prouve et je me permets même d’avoir des doutes !
    Quand à l’exposition du consommateur via les résidus que l’on peut trouver dans la nourriture, je me re répète, les produits incriminés ne sont plus d’actualité, l’homologation des nouvelles substance est beaucoup plus stricte que par le passé, et n’oublions pas que les insecticides (visé essentiellement dans cette étude) utilisés maintenant sont essentiellement des pyrèthres que l’on retrouve egalement dans les bombes à mouches et autres diffuseurs anti insectes de Mr tout le monde.

  2. oh la la la la quelle référence Douar!!!! alors ca c’est une référence scientifique sérieuse… M. Wekstein utilise un terme inconnu (mitochondriome au lieu de mitochondrie) et cite un spécialiste du ver à soie pour s »exprimer sur les impacts sur la santé de la roténone… alors ca ça fait sérieux. Bref, sur dans notre environnement c’est vrai qu’il y a un paquet de plantes ou autre qui sont vénéneuse, même des champignons. Pour autant, contaminent elles l’environnement de leur poison? non… heureusement nous bénéficions de dizaines de milliers d’années d’observation humaine pour reconnaitre ces plantes pour ne pas les ingérer… la roténone a peut être un impact fort sur la santé humaine mais n’est occunement responsable de contamination environnementale.. c’est bizarre comme vous niez certaines études sur la santé sur les pesticides synthétiques et que vous faites référence à ceci… 2 poids 2 mesures chez vous, ou c’est quand vous voulez ce que vous voulez? C’est sur que l’on ne peut incriminer que ce sur quoi il y a un certain recul… on verra dans 15 ans pour les molécules actuellement sur la marché. Vous même Douar ètes assez cynique dans votre commentaire « quand aux relations ce n’est pas nouveau » et ainsi être responsable de personnes qui sont malades (ce qui en suspend a un coût social) ne vous inquiète pas?

    Yann02… dans la nouvelle législation les troubles neurologiques ne sont pas pris en compte dans l’actuelle et future procédure d’autorisation, tout comme la toxicité sur le système immunitaire… alors soyons sérieux.

  3. @Whatever

    Une mitochondrie, un mitochondriome, terme très rarement utilisé mais pas inconnu.

    « dans notre environnement c’est vrai qu’il y a un paquet de plantes ou autre qui sont vénéneuses, même des champignons. Pour autant, contaminent elles l’environnement de leur poison? non… »

    Certaines oui, elle en deviennent même envahissantes. Aux USA ils ont comme ça une mauvaises herbes qui produit son propre herbicide:
    http://www.sciencedaily.com/releases/2007/10/071012084128.htm

    « heureusement nous bénéficions de dizaines de milliers d’années d’observation humaine pour reconnaitre ces plantes pour ne pas les ingérer… »

    Et pourtant l’on mange du chou, du céleri et l’on boit du café ou du jus d’orange… Toutes les plantes sécrètent des pesticides, certaines molécules sont même cancérigènes. Vous trouverez une liste non exhaustive dans le tableau 2 ici
    http://www.pnas.org/content/87/19/7777.full.pdf+html

  4. ahhh GFP ce bon vieux Bruce Ames… et le sujet des pesticides naturels que j’appellerai dans ce cas des mécanismes de défenses naturels des plantes avec lesquelles nous avons évolué dans un écosystème commun et qui n’engendre pas une contamination et la perturbation des écosystèmes me semble t’il… Nous même avons un système de défense qui n’est pas pris en compte dans les autorisations, je le répète et qui est certainmenent adapté à l’ingestion des protéines de défenses naturelles des plantes. C’est un élément que vous semblez sous estimer. Et c’est donc certainement ces produits qui sont à incriminer dans l’augmentation des cancers, puisqu’il s’agit ici que de cancérogènes… Si c’était un réel enjeux de santé public ne pensez vous pas que les autorités s’en seraient emparées plus sérieusement que juste quelques scientifiques? Au delà de cela un certain nombre d’acteurs fustigent le fait qu’il n’y a rien de prouvé chez l’homme et que les études sur les pesticides sont faites sur des animaux… ici encore 2 poids 2 mesures comme pour Douar pusique cette étude ne se penche que sur les rongeurs…
    et ces mêmes plantes « acides » dans leur environnemnt naturel ne sont certainement pas un problème pour leurs voisines. Les plantes invasives et leurs impacts n’ont rien à voir dans ce débat. L’ingénierie environnementale peut être une bonne chose mais un peu de précaution et d’humilité fait du bien de temps en temps…

    pour la mitochondie je ne connaissais pas la double appélation, ce qui ne remet nullement en cause ma critique de l’article sur cet avis d’un spécialiste du ver à soie ou sur mon commentaire que l’on ne connait que ce sur quoi on a du recul sur lesquesl vous ne vous exprimez pas tout en noyant le poisson avec d’autres considérations. Répondre à tout fait de longs messages il est vrai. Alors épargnez vos petits paragraphes scientifiques préformatés…

  5. Alors épargnez vos petits paragraphes scientifiques préformatés…

    A lire votre prose, ce serait plutôt votre propre raisonnement tout entier qui serait préformaté….

  6. et vos commentaires Zygomar toujours aussi développés… bravo et merci!!!!

  7. @ Whatever

    Les cancers ont toujours existé ,et vous le savez bien ,et cela bien avant le développement de la chimie.
    Votre raisonnement n’est pas forcément faux,pour ce qui de l’autodéfense humaine aux pesticides naturels( toxines naturelles, serait plus approprié et tout de même génotoxiques),mais de quel côté rangez vous le tabac,plante naturelle,et mortelle (par la fumée mais tout de même!),
    Où classez vous la roténone avec un DL 50,400 fois plus élévé que l’insecticide de synthèse et donc chimique,DECIS et une mycotoxine(aflatoxine B1) 2 fois plus mortelle que le cyanure de potassuim)
    C’est trop facile d’incriminer les produits phytos alors que les plus exposés sont les agriculteurs et qui ont moins de maladies graves que le reste de la population.( à part certains témoignages qui sentent plus l’escroquerie à l’assurance qu’un réel problème de santé,d’ailleurs ,je ne connais pas grand monde allant mettre le nez dans son pulvé ou qui remplace le Ricard par du Roundup).
    Une dilution de vinaigre à 5 % détruit(d’après ce que l’on m’a dit)des chardons,alors que ce vinaigre est plutôt bon pour notre santé.

  8. Erreur
    Il faut lire roténone avec un DL 50 400 fois moins élevé que le Décis(je pense avoir été compris)

  9. ME 51, ne rencherissez pas sur mes propos puisque je n’ai pas nié la toxicité de la roténone mais en indiquant que ses impacts environnementaux étaient quasi nuls. La cigue (ou sa molécule toxique) a certainement aussi une DL50 bien inférieur à beaucoup de substances synthétiques et elle est mortelle… selon l’usage que l’on en fait, tout comme le tabac qui lui non plus ne pose pas de problème de contamination de l’environnement per se. Nous le savons, Socrate aurait été assassiné avec la cigue. Voyons les choses globalement santé et environnement, ce dernier si il est contaminé nous expose à nouveau à des doses infimes de substances une par une ou en cocktail avec quelles impacts santé?

    Sur la sous représentativité des maladies graves je en sais auxqelles vous faites allusion. on ne va pas revenir sur la sous représentativité des cancers qui si on ventile ceux-ci par site de cancer on voit que pour certains cancers il y a une sur-représentativité, bizarrement ceux qui pourraient être associés aux pesticides… (étude de l’Institut nationale de Médecine Agricole et pas d’une ONG) en attendant les conclusions de l’étude AGRICAN qui doit elle avoir une meilleure sélection en fonction des substances manipulées.

    Sur le vinaigre, on vous dit des choses certes mais si effectivement on arrose une plante avec du vinaigre toutes les 5 minutes y a risque qu’elle crève… quel argument encore!!!

    Quant aux mycotoxines une étude intéressante menée en Belgique sur les différences de niveaux…http://www.uclouvain.be/9810.html
    il en ressort: « Qu’en est-il de la comparaison des résultats entre produits bio et conventionnels ? On pense habituellement que l’usage de pesticides lors de la production et du stockage de céréales diminue ou évite la propagation des moisissures et donc la production de mycotoxines dans les produits de consommation. Inversement, on imagine aisément que le fait de produire et de stocker sans l’aide de pesticides peut se traduire par une quantité plus élevée de mycotoxines dans les produits alimentaires. La présente recherche indique clairement que ces affirmations simplistes doivent être nuancées. Pour certaines matrices, l’avantage va aux produits conventionnels alors que pour d’autres, il va aux produits bio. L’apparition des mycotoxines dépend en effet d’un nombre important de facteurs parmi lesquels les pesticides ne jouent qu’un rôle partiel. L’étude menée par l’UCL, l’UGent et le CODA/CERVA montre en tout cas que les mycotoxines ne sont pas systématiquement davantage présentes dans les produits de culture biologique. ». Alors arrêtons les généralisations…

  10. Whatever

    Je suis étonné d’une réponse aussi rapide et aussi bien développé.
    Vous avez ,je pense,compris que je suis agriculteur non bio,quel métier faites vous?.Sur les forums qui débatent d’environnement et de pesticides,on trouve plus facilement des membres d’associations écologistes(c’est l’impression que j’ai)que des professionels agricoles ,qu’ils soient bio ou non!
    Concernant les mycotoxines,il est vrai que les bio n’en n’ont pas forcément plus,mais toujours est t’il que suivant l’année climatique et d’autres facteurs qui sont indépendants de notre volonté,ces dernières peuvent apparaitre plus ou moins fortement et dans ce cas,la chimie sera nécessaire.
    Que pensez vous de la Carie des céréales,présente le plus souvent en bio et qui contamine une parcelle pour plusieurs années et enfin que dites vous de l’absence de diversité en grande culture biologique,arrèt de la culture de la betteraves sucrières(alors que ces vinasses sont largement utilisés par ces mêmes agris bio),pas ou très peu de colza (car les problèmes de grosses attaques de charancons et méligèthes sont insurmontables sans insecticides chimiques),ne parlons pas des pommes de terre de consommation où la récolte peut passer de 50t à pratiquement rien,de l’oeillette(pavot) que je produis sur ma ferme et qui est impossible en bio(les capsules récoltées servent à la fabrication de la morphine et ne supporte donc aucune ou très peu d’adventices),des pois protéagineux,de plus en plus vendus à l’étranger en alimentaire et dont les acheteurs refusent les grains bruchés ou pourris.
    Je peux continuer,la liste est longue de cultures impossible en bio.
    Je regrette beaucoup mais à part le bio en légumes et en céréales,les autres cultures ne se développeront pas ou très peu,cela n’est pas pour moi.
    J’ai 10 cultures différentes sur mon exploitation et je compte bien continuer ainsi,la diversité des cultures améliore les rendements,permet de diminuer les phytos et facilite le desherbage.
    Si vous avez une solution à tout ces problèmes,donnez la ou vendez la,je pense que vous deviendrez milliardaire.

  11. @Whatever a écrit « M. Wekstein utilise un terme inconnu (mitochondriome au lieu de mitochondrie) et cite un spécialiste du ver à soie pour s”exprimer sur les impacts sur la santé de la roténone… alors ca ça fait sérieux.  »

    Réponse de M. Wekstein :

    mitochondriome : nom masculin singulier ; (biologie) organite cytoplasmique cellulaire qui a un rôle essentiel dans les phénomènes respiratoires et énergétiques.
    (ref. http://dictionnaire.reverso.net/francais-definitions/mitochondriome)

    Mitochondriome est donc un terme inconnu… pour Whatever !

    Et pour le sérieux des études sur le lien entre la maladie de Parkinson et la roténone :

    1- Chronic systemic pesticide exposure reproduces features of Parkinson’s disease, Nature Neuroscience 3:1301-1306, 2000, Betarbet, R, Sherer, TB, MacKenzie, G, Garcia-Osuna, M, Panov, AV and Greenamyre, JT,
    ref : http://wikiwix.com/cache/url=http://www.ninds.nih.gov/funding/research/parkinsonsweb/greenamyre_summary.htm

    2-Mechanism of Toxicity in Rotenone Models of Parkinson’s Disease
    ref : http://www.jneurosci.org/cgi/content/short/23/34/10756

    3- Ou plus simplement (mais moins scientifique ):
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Roténone :

    « L’administration par injection 4 chronique à de faible dose répétée de roténone provoque chez les rats la maladie de Parkinson5. A la différence de la plupart des substances neurotoxiques, la roténone possède une toxicité sélective pour les neurones producteurs de dopamine6. Sa toxicité proviendrait de son effet inhibiteur du complexe I de la chaîne respiratoire mitochondriale7. Elle est donc particulièrement utilisé pour comprendre les mécanismes de la maladie de Parkinson. Dans sa phase initiale, la neurotoxicité de la roténone n’entraîne aucun symptôme. Quand les premiers symptômes apparaissent, les dégâts sont déjà irrémédiables. »

    Bonne lecture !

  12. M. Wekstein vous ne répondez à rien… puisque j’ai déjà reconnu que je ne connaissais pas la double appellation pour mitochondrie. En fait, vous faites bien de commenter car c’est une honte terrible que de ne savoir cela…!!!
    quand à la roténone j’ai aussi indiqué que je ne niais pas les effets toxicologiques ajoutant que tant d’autres végétaux naturels avaient de tels effets que nous avons appris à connaitre implicitement par l’observation quand nos ancêtres s’empoisonnaient avec. Le chimiste n’a pas inventé grand chose mis à part des réactions pour aboutir à ce qu’il désire.

    un petit extrait de l’article de Bertabet (dont le lien que vous donnez ne fonctionne pas malheureusement et celui-ci est mieux: http://www.nature.com/neuro/journal/v3/n12/full/nn1200_1301.html): « Rotenone seems to have little toxicity when administered orally (T. B. S. and J. T. G., unpublished results); however, our results highlight the possibility that environmental toxins, including pesticides that inhibit mitochondrial function, may contribute to the pathogenesis of PD. Many other naturally occurring compounds and synthetic pesticides are potent inhibitors of complex I ». Oralement donc rien ne se passe en ce qui concerne la roténone, cela ne voudrait’il donc pas dire alors que nos système de défense saurait s’en débarrasser? et pourquoi cela? peut être par évolution, co-évolution? Ainsi l’article sur la mécanistique biochimique sur ces cellules est certainement valide mais comme dirait l’industrie, « en condition d’exposition réelle il ne se passerait rien »… à nouveau cela montre le 2 poids 2 mesures de vos arguments. Et dans la citation ci-dessus il est dit « many synthetic pesticides » alors que vous ne ciblez qu’une molécule naturelle… ainsi en exposition réelle que se passe t’il?

  13. @ Whatever

    Vous avez réagi au message de Mr Gil Rivière-wekstein pour des questions « scientifiques et très techniques » mais concernant des questions réelles et plus pratiques(d’agriculteur),plus personne.
    En fait vous êtes comme vos nombreux petits copains,complètement vides de l’intérieur,seule la théorie vous guide.Vous ne connaissez strictement rien à l’agriculture et apparemment pas grand chose à la nature.

  14. ME 51, vous aviez conclut votre article de façon relativement « sage » sans attaque…ainsi, j’ai omis de vous répondre même si je n’ai jamais prétendu avoir la science infuse.

    Concernant le bio, de quelle époque parle t’on. De celle d’aujourd’hui où les fonctions agro-écosystémiques et les sols tellement perturbés (alors qu’ils peuvent être considérés comme des ressources quasi non renouvelables) sont tellement entamées qu’elles ne peuvent effectivement plus assurer une culture sans intrants synthétiques lors de la conversion, ou celle d’avant cette période? La référence actuelle pour faire une comparaison aussi précise me semble biaisée. Cela expliquerait il le problème de la carie? De même avoir favorisé des semences de rendement maximum n’a t’il pas eu un effet sur la capacité même des plantes à se défendre? Les résistances développées par les nuisibles n’aurait elle pas une influence ici aussi? A nouveau quelle référence prend t’on?
    Pour les mycotoxines, l’etude pré-citée a été faite sur 3 années, dont les conditions variaient certainement d’une année sur l’autre… la bio n’a pas eu plus besoin de chimie synthétique alors. Et qu’on ne vienne pas me sortir l’argument éculé du bio qui utilise des pesticides synthétiques car comme partout il peut y avoir des filous (au delà d’une contamination inter-parcelle quand le bio est à proximité immédiate d’un champ conventionnel).

    Après tout effectivement je ne suis pas un agriculteur, juste petit fils, neveu et cousin d’agriculteur qui faisaient et font surtout de l’élevage et faisait leur propre fourrage… mais peu importe puisque je ne le suis pas moi même.

    A mon avis le pavot pousse bien mieux en Afghanistan. Et la morphine peut tout à fait être synthétique et donner un boulot intéressant aux chimistes. Quand aux critères que l’on vous impose sur les calibres alors défendez vous donc pour faire changer cela car cela ne relève pas de l’agronomie. Ces deux éléments nous ramènent à une thématique plus globale qui me semble t’il ne sera pas réglée par des interventions de l’OMC… à vous de ne pas vous tromper de combat peut être. Ce n’est pas en n’intervenant qu’ici que vous trouverez des réponses car toute question complexe nécessite une approche pluri-disciplinaire et les bonnes hypothèses de travail.

    Avant que vous ne me mettiez au pilori encore je vous annonce que je ne serai pas en mesure de vous répondre avant un bout de temps mais lirait peut être votre commentaire suivant, ainsi que ceux des autres.

  15. @ Whatever

    Vos réponses deviennent aussi évasives que je l’avais prévu.C’est tout à fait normal puisque vous ne maitrisez pas bien le sujet.Ce n’est pas en vous référant à des études trouvées sur internet que vous pourrez me convaicre ou du moins convaicre les agriculteurs à passer en bio.

    Je connais une exploitation en bio depuis 30 ans,avec un environnement idéal,bois,bandes enherbées,etc,le réve en quelques sortes et pourtant cet agriculteur ne cultive plus de betteraves sucrières(pourtant une grosse sucrerie est à moins de 10 km de sa ferme et depuis plus de 50 ans),il ne
    cultive pas non plus de colza(aucuns moyens de luttes contre les insectes réduisant parfois le rendement à 0 quintaux,les blés qu’il cultive sont tous juste bons à l’alimentation animale car pas assez riches en protéines.(ce Monsieur m’a dit que s’il était resté en conventionel,aujourd’hui il serait rentier.
    J’en connais un autre en bio depuis 20 ans et en Demeter depuis 10 ans,lui par contre ,il fabrique de la farine de blé lui même mais ne fait pas de colza non plus ni de pois protéagineux et enfin j’ai contacté un vigneron champenois Demeter,rendement 3 fois moins,vente de la bouteille de Champagne 3 fois plus cher que le conventionel,a des clients étrangers fortunés,avec la crise je ne sais pas où il en est,sa technique contre les maladies:sulfate de cuivre à répétition,allez voir si ces vers de terre et micro organismes peuplant théoriquement son sol sont nombreux et heureux
    Concernant la Carie,l’Ergot du Seigle,les mycotoxines et autres maladies,elles n’ont pas attendu pour apparaitre que « la chimie bouleverse les écosystèmes ».
    Concernant votre réponse au Pavot,cela reflète parfaitement bien la mentalité des gens tel que vous ,c’est à dire » irrésponsables ».
    A partir de ce principe,autant tout importer de l’étranger à pas cher(les danois le font pour une bonne part et en particulier pour le blé panifiable,depuis que le leur ne l’est plus suite à la réduction drastique de leur produits phytos et engrais).
    Prenez votre temps pour répondre cela vous évitera de dire des bétises.

  16. aller une dernière avant la route alors…
    « n’ont pas attendu pour apparaitre… » je n’ai jamais indiqué que ceux ci sont venus après l’utilisation de la chimie, mais que la stérilisation des supports de cultures et des variétés moins résistantes a peut etre fait qu’elles se défendent moins bien… et vous oubliez d’intervenir sur le calibrage..

    quid de la production synthétique de morphine sans avoir à importer? vous ne le prenez même pas en compte et j’ai pris un exemple non alimentaire ce qui ne me fait pas dire que cela doit s’appliquer à tout.
    si j’avais cité des références précises j’en aurais indiqué la source et d’ailleurs je suis essentiellement parti de questionnement et votre expérience locale ne reflète t’elle peut être pas la globalité. Globalité qui peut inclure le fait qu’on jetterait 20% de la production agricole par des systèmes économiques de distribution complètement aberrants.. mais je dois divaguer et comme l’aime indiquer je ne sais quel intervenant régulier ici j’ai du absorber des OGM à mon insu..

    Mais comme d’habitude ici cela semble être un dialogue de sourd… ah puisque vous souhaitiez en savoir plus sur moi, je suis aussi fils d’ingénieur en techniques agricoles, ce qui ne fait pas de moi son équivalent mais peut être une bonne source d’information.
    en vous saluant cordialement

  17. @ Whatever

    Etre le fils d’un ingénieur en techniques agricoles n’est pas une référence,les ingénieurs de l’Inra ne sont plus indépendants et avec peu d’argent on peut leur faire dire ce que l’on veut (je suis en train de mon rendre compte).
    A part cela,vous vous engluez de plus en plus puisque vous n’avez aucune connaissance des pratiques agricoles.
    Alors je vous conseille de ne plus nous faire perdre notre temps.

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