Derrière le lobby contre les lobbies, les écolos…

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« Industriels contre Verts : la bataille du lobbying » titre Le Monde du 21 juillet 2009. Dans l’article, le beau rôle est entre autres donné à ALTER-EU qui milite pour « un lobbying responsable ». Mais Le Monde n’apporte pas certaines précisions pourtant essentielles sur ALTER-EU… Alerte-Environnement a mené l’enquête.

logo-altereuL’alliance pour une réglementation de transparence et d’éthique en matière de lobbying (ALTER-EU) se présente sur son site comme « une coalition de plus de 160 groupes de la société civile, syndicats, universitaires et organismes de relations publiques préoccupés par l’influence croissante exercée par les lobbyistes du monde des affaires sur les programmes politiques en Europe ».

Le fondateur d’ALTER-EU, Erik Wesselius s’interrogeait dans Libération du 4 mai 2006 : « comment rendre plus transparent le rôle de ces lobbies si on ne les contraint pas à enregistrer leurs représentants auprès de la Commission ? Si l’on ne leur demande pas des informations sur le financement de leurs activités ? Si l’on se borne à leur demander de se plier à un code de conduite développé par eux-mêmes ? »

ALTER-EU réclame donc que les lobbies se plient à un code de conduite développé… par elle.

Or, Le Monde lui-même constate qu’ALTER-EU est un lobby qui ne dit pas son nom. A la vue de ses sources de financement, nous confirmons. Ô surprise, il s’agit d’un lobby écolo.Le comble : qui pêche par manque de transparence.

Le site internet d’ALTER-EU énumère des noms d’organisations contribuant financièrement à son fonctionnement. Il renvoie à leurs sites internet respectifs pour plus de précisions. C’est en se rendant sur la ficheconsacrée à ALTER-EU du registre des représentants d’intérêts tenu par la Commission européenne qu’on apprend qu’elle a disposé d’un budget de 161 500 euros pour l’année 2008.

Les organisations qui financent ALTER-EU sont une floppée de structures écolo-friendly : Corporate Europe Observatory (65 000 euros en 2008), Friends of the Earth Europe (48 000 euros), Lobby Control (20 000 euros), Greenpeace European Unit (19 500 euros), Spinwatch (7 000 euros) et la European Federation of Journalists (2 000 euros).

A la vue de la provenance des financements d’ALTER-EU, il semble bien que les écologistes aient trouvé un nouveau moyen de faire avancer leurs idées sans afficher la couleur. Verte foncée, en l’espèce.

Passage en revue de ces organisations :

Concernant Greenpeace et Friends of the Earth, nous vous renvoyons à notre dossier consacré à la face cachée des ONG et plus particulièrement aux articles suivants : “La face cachée de Greenpeace” et “Révélations sur les Amis de la Terre”.

Restent :

§ceologoCorporate Europe Observatory. Il affirme que les politiques de l’Union européenne “exacerbent les injustices sociales et accélèrent la destruction de l’environnement ». La faute à la “lobbycratie”. Evidemment, CEO ne se considère pas comme un lobby mais comme un “observatoire” (sous-entendu : neutre) dont l’objectif, louable et ne prêtant pas au débat est “plus de transparence”. Pourtant, ses revendications sont celles d’un lobby écolo : Corporate Europe Observatory qualifie par exemple l’énergie nucléaire de “pseudo-solution”… L’organisation doit plus de la moitié de ses fonds (plus de 295 000 euros en 2007) à Sigrid Rausing Trust (environ 73 000 euros), une fondation connue par exemple pour son activisme en faveur de l’avortement en Pologne et au Chili et à la discrète Isvara Foundation (environ 100 000 euros dont on ne connaît pas la provenance), soutien sans faille des Friends of Earth. C’est sans doute à cause de ce manque de transparence particulièrement malvenu de la part d’une organisation qui n’a que ce mot à la bouche que CEO n’a obtenu que 3/10 au baromètre publié par la fondation Promotheus début 2009… Parmi les donateurs directs, apparaissent en 2007… Friends of the Earth Europe/International (pour une somme certes encore modeste : 3 105 euros). Corporate Europe Observatory déclare également recevoir des fonds du Transnational Institute qui promeut “une approche pragmatique” (id est très complaisante) à l’égard des drogues : elle explique doctement que “sous la législation internationale actuelle sur les drogues”, le pape Paul VI et la Reine d’Espagne sont des “criminels” car ils ont siroté à leur arrivée à La Paz (Bolivie) un thé à la feuille de coca…

§lobbycontrol_lobbyisten_3Lobby Control est entre autres financée par Bewegungsstiftung, une fondation aux engagements très marqués qui « soutient les mouvements sociaux » pour « changer la société » : anti-nucléaire, anti-militariste, favorable aux droits des réfugiés et des migrants, anti-OGM, etc. L’organisation finance également l’association écologiste extrémiste Urgewald.

§ logo-spinwatchQuant à l’organisation Spinwatch, elle prétend « promouvoir une meilleur compréhension des relations publiques, de la propagande et des lobbies ». A la frontière du complotisme, elle pose la question « Who really governs ? » et y répond ! Elle est à l’origine d’un « Wiki » très orienté, SpinProfiles. Il n’y a qu’à consulter les pages consacrées à Bayer (« Bayer : Corporate crimes ») ou à l’énergie nucléaire pour le constater. Spinwatch trouve ses financements auprès de la Isvara Foundation (encore elle !) : respectivement plus de 19 000 livres sterling en 2008, 21 000 en 2009. Mais aussi auprès du Humanitarian Group for Social Development, une « petite ONG indépendante » selon ses propres termes, manifestement liée financièrement à Corporate Europe Observatory. « Petite » mais capable tout de même de verser plus de 12 500 livres sterling à Spinwatch en 2006. Des fonds dont il n’est nulle part sur le site officiel de l’organisation précisé la provenance… Au niveau transparence, on a déjà fait mieux. Le soutien apporté par Greenpeace International en 2007 (plus de 2 700 livres sterling) ou par Greenpeace UK en 2006 (1 500 livres sterling) n’aide pas à distinguer Spinwatch des organisations écologistes…

§La European Federation of Journalists. Son soutien est autant symbolique que malvenu pour une profession qui tient à son indépendance vis-à-vis des lobbies.

En collant l’étiquette de lobby sur les structures qui ne partagent pas leurs opinions, les associations écologistes montrent qu’elles répugnent à permettre un débat pourtant souhaitable dans des démocraties dignes de ce nom. Elles partent de postulats contestables et contestés, créent et financent d’autres organisations (des faux-nez comme ALTER-EU) dont l’objectif affiché est de défendre le caractère démocratique de nos institutions. Difficile de faire plus consensuel… et impossibles à critiquer ! Ces dernières qualifient ensuite de « lobbies » et de « menaces pour la démocratie et pour la transparence » tout ce qui s’oppose aux revendications des associations écologistes. Et bien sûr, elles prennent soin de se placer au-dessus de la mêlée des lobbies dont elles font pourtant partie… ALTER-EU permet aux écologistes de jouer sur les deux tableaux : la défense de l’environnement et la défense de la démocratie évidemment menacée par les écolo-réalistes. Mission accomplie pour ALTER-EU : Le Monde vient de tomber dans le panneau.

21 commentaires sur “Derrière le lobby contre les lobbies, les écolos…

  1. Merci pour cet article. Cependant si les associations écologistes représentent des lobbies, elles ont en face d’elles d’autres à la puissance financière et au savoir-faire en matière de lobbying beaucoup plus poussé. Elles jouent l’influence qu’elles ont médiatiquement sur l’opinion publique contre la technicité du lobbying industriel… ou agricole d’ailleurs 🙂
    http://www.lobbycratie.fr/2009/07/08/lobby-vert-plongee-obscure-dans-l%E2%80%99ecologie-radicale/

  2. « ont en face d’elles d’autres à la puissance financière et au savoir-faire en matière de lobbying beaucoup plus poussé.  »

    Pas si sûr que çà………

  3. Dès l instant ou elle entend intervenir dans les affaires de la cité toutes associations de personnes morales ou physiques semble être désigné comme un groupe de pression:
    Organisations patronales ou syndicales et organisations professionnelles aussi bien qu associations sans but lucratif motivées par des preoccupations diverses et qui peuvent presenter une dimenssion militante à leur activité par ex- droit humains, droit des femmes, ONG actives dans la cooperation avec les peuples du sud, defenses des groupes vulnérables, dénonciations des injustices politiques, economiques et sociales, altermondialismes…etc…
    La notion de société civile veut desormais regrouper de façon indifferenciée tous ces groupes d' »interets » (ou lobbys) sous un même vocable qui ne rend plus compte de la frontière entre ceux qui poursuivent des but lucratifs et les uatres qui en denoncent les effets nuisibles sur les plus faibles.
    De même ce concept ignore leurs capacités respectives d influences.
    qui y a t-ll en effet de commun ( leur de ces rituels dialogues avec la société civile qu’affectionne la commission europééne)entre par exmple le representant d EureupaBio qui regroupe 600 entreprises biotechnologiques, dont les sieges europeens des firmes americaines du secteur, et qui est considéré comme un « interlocuteur naturel » de la commission europeenne, et le representant d Oxfam international qui denonce les liens deleteres de dependances entre paysans et agro-industire induits par les semences GM protegées par des brevets?
    Chaque groupe constitue certes un segment de la société pourvu qu’il s y inscrive dans le respect de la loi son existence ne peut etre contestée et même s il oeuvre dans le champs economique sur des bases politiques son activité reste légitime. MAIS tous les segments de la société peuvent-ils pretendre contribuer egalement a la definition d interet general? AINSI entre une federation des industries chimiques qui d’emploie a restreindre les legislations permettant le contrôle des nuisances et une association de defense de l environnement qui entend proteger la santé de gens LAQUELLE a le plus de l »égitimité démocratique?

  4. Elise, encore une personne qui parle de ce qu’elle ignore. « les liens deleteres de dependances entre paysans et agro-industire induits par les semences GM protegées par des brevets ». Et les semences non GM ne sont pas protégées peut-être ? Elles sont protégées par des certificats d’obtention. Et le paysan qui les sème paye des droits à l’obtenteur lorsqu’il les achète. Pour l’utilisateur de semences, sur le plan pratique, il n’y a guère de différence entre brevet et droit d’obtention. Le breveteur comme l’obtenteur fixe librement le taux de ses royalties. Les durées de protection sont peut-être un peu différentes (de 25 à 30 ans selon les cas pour les droits d’obtention), mais vu la rapidité de l’innovation dans ce secteur, une variété est obsolète avant la fin de la durée pendant laquelle elle est protégée.

  5. @ laurent Berthod

    c’est l’heure de tes gouttes?
    Dans ce cas je vais te ménager avec un post plutôt soft.

    COV: (Certificat d’Obtention Végétale)
    Tout sélectionneur peut utiliser librement la variété protégée pour en créer une autre.
    BREVET: Nécessité d’obtenir l’accord du détenteur du brevet et, dans l’affirmative, d’acquitter des droits pour utiliser la variété à des fins de création variétale.
    COV: Possibilité d’utiliser librement la variété à titre expérimental, sans production
    BREVET: Autorisation nécessaire pour utiliser la variété à titre expérimental, même sans production commerciale
    COV: Possibilité pour l’agriculteur de réutiliser -sous certaines conditions- le produit de sa récolte pour ensemencer la suivante («semences de ferme»)
    BREVET: Pas de principe équivalent dans le système des brevets
    COV: Possibilité d’utiliser librement la variété et de multiplier les semences à des fins non commerciales, ou dans un cadre privé (jardiniers amateurs) ou familial
    BREVET: Nécessité d’obtenir l’accord du détenteur du brevet et, dans l’affirmative, d’acquitter des droits pour utiliser la variété

  6. @Elise

    « qui y a t-ll en effet de commun entre le representant d EureupaBio…/…et le representant d Oxfam international »
    => Tout… dans les deux cas c’est du lobbying.
    On peut trouver l’un plus « moral » que l’autre, cela ne change rien au fait que le fonctionnement est identique.

    « AINSI entre une federation des industries chimiques qui d’emploie a restreindre les legislations permettant le contrôle des nuisances et une association de defense de l environnement qui entend proteger la santé de gens LAQUELLE a le plus de l”égitimité démocratique? »
    => Aucune des deux. La légitimité démocratique, ce sont les élus qui l’ont, et certainement pas les représentent de quelque groupement, fédération ou association que ce soit.
    La encore tu confond légitimité et morale. Le fait qu’on trouve l’un plus moral ne le rend pas plus légitime pour autant.

    D’autre part, les fédérations d’industries chimiques ne s’emploient pas qu’à restreindre les législations sur le contrôle des nuisances… ça c’est une vision manichéenne de l’industrie.
    … il y a même des cas ou elles militent pour des interdiction sur la base de principe de précaution pour des « menaces » environnementale non prouvée… voir le protocole de Montréal par exemple… c’est pas un combre ? 😉

  7. À elise : c’est bien ce que je dis, pour le paysan, celui que vous prétendez défendre, qui achète chaque année ses semences pour vendre sa récolte au négociant ou à sa coopérative, ça ne fait aucune différence.

    Les semences de ferme, c’est un truc de paysans attardés mentaux qui courent droit à la faillite. Enfin, avec les procédures agridif, ils arrivent quelquefois à faire survivre leur exploitation quelques années aux crochets de la société.

    Si les semences OGM rendent les paysans esclaves de leurs semenciers, expliquez nous pourquoi dans les pays ou les GM sont autorisés ils en rachètent chaque année, et toujours plus nombreux. C’est GW Bush, la CIA ou le KGB qui les y oblige, la mitraillette dans le dos ? La bêtise des idéologues comme vous est sans limite. L’observation toute simple de la réalité permet de rester les pieds sur terre.

    Vous prétendez défendre les paysans, mais en réalité vous les méprisez profondément et les prenez pour des cons.

  8. a laurent
    « => Aucune des deux. La légitimité démocratique, ce sont les élus qui l’ont, et certainement pas les représentent de quelque groupement, fédération ou association que ce soit.
    La encore tu confond légitimité et morale. Le fait qu’on trouve l’un plus moral ne le rend pas plus légitime pour autant. »

    La prise de décision par les lobbies met fin a la notion d’égalité entre les citoyens qui vise à réaliser la démocratie. Cette égalité est remplacée par l’inégalité entre les groupes de pressions:: L’influence inégale aupres des institutions europeenes des groupes patronaux et des organisations syndicales en fournit une illustration spectaculaire.
    La gouvernance comme resultante contradictoire des lobbies repond a un systeme qui consacre la primauté de l économique sur le politique; ou l’exercice des pouvoirs executifs et legislatif se limite a des preocupations de gestion, ou l échéance electorale repond a un besoin d alternance jugé suffisant pour creer l’illusion démocratique, ou les partis politiques n expriment plus aucun choix de société, évacuant tout projet alternatifs abandonnant toute idée de rupture avec l’ordre établi.

  9. À elise.

    En France et dans l’Union Européenne, ce ne sont pas les lobbies qui prennent les décisions. Ce sont les responsables politiques. Dans les pays démocratiques, comme le nôtre et comme tous ceux de l’Union Européenne, ils sont élus ou censurés par des élus et par les électeurs. Vous vous croyez sous Brejnev ?

    Si vous n’êtes pas d’accord avec la politique mise en œuvre par nos responsables, n’accusez pas le manque de démocratie. Dans les pays démocratiques, dites-vous bien que les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent. Ce sera le début de la sagesse pour l’idéologue que vous êtes.

    L’idéologie, je sais ce que c’est. J’ai souffert de ce défaut.

  10. @Elise
    Je suis d’accord avec toi (pour une fois… 😉 )
    Mais aucune association, ONG, fédération ou autre ne peut remplacer le jeu démocratique normal, que celui-ci soit en bonne santé ou défaillant.
    Les associations, ONG, fédérations, etc… par essence, ne représentent qu’elles-mêmes.

  11. Elise, s’il est naturel pour la Comission de s’adresser a EuropaBio pour des questions d’OGM il l’est nettement moins pour des associations sans aucun rapport comme Oxfam. Vous devez admettre que vos ONG cheries ne sont que des associations comme il en existe des millions d’autres et que cela ne leur donne pas le droit de se meler de tout et n’importe quoi !!! Le probleme des (pseudo)-ecologistes c’est qu’ils se croient investis d’une mission divine de donner et IMPOSER leur vision du monde quel que soit le sujet. Il faut en finir avec ce proselytisme vert.

  12. @Elise
    Je suis d’accord avec toi (pour une fois… )
    Mais aucune association, ONG, fédération ou autre ne peut remplacer le jeu démocratique normal, que celui-ci soit en bonne santé ou défaillant.
    Les associations, ONG, fédérations, etc… par essence, ne représentent qu’elles-mêmes.

    evidement! mais pour que le democratie l emporte elle doit rejetter les principes de gouvernances et inflechir le modele d unification europeenne qu on lui impose. Il revient au peuple d Europe de faire triompher la democratie.

  13. « pour que le democratie l emporte elle doit rejetter les principes de gouvernances »
    Quoi est-ce « les principes de gouvernance »?
    Les rejeter signifit sans doute ne pas admettre des élections et le vote d’une majorité qui a donné son sufrage, peut-être aussi faire allégeance à ce soit-disant « droit-citoyen » cher à Bové pour aller faucher ce qui était totalement permis de cultiver?
    Depuis il a été nommé vice-président de la Commission agricole du Parlement européen, cela doit vous satisfaire et c’est pourtant le résultat des dernières élections il me semble?
    « le modele d unification europeenne »
    Et pourquoi pas? Sur un sujet comme celui des pesticides tant décriés, comment se fait-il que des molécules interdites en France ne le soient pas en Espagne par ex.?
    Quand le totalitarisme vert sera tout puissant vous chanterez encore, avec triomphalisme, vive la démocratie?

  14. @ rageous: relis ton post! avec un peu de perseverance t’y trouvera les reponses a tes questions.

    Ce qu on appelle la construction europeenne instaure sous couvert de « gouvernance » un systeme politique qui n a plus grand chose de commun avec la democratie representative (parlementaire ou presidentiellle) dans lequel le pouvoir executif est soumis a un controle democratique tres limité et ou la souveraineté n’appartient plus au peuple mais au transnationales. Si t’es bouché au point de ne pas t’en appercevoir alors pour toi tout va bien dans le meilleur des mondes!

  15. Elise regrette que les partis politiques évacuent « tout projet alternatifs abandonnant toute idée de rupture avec l’ordre établi ».

    Les expériences historiques de « projet alternatifs » et de « rupture avec l’ordre établi » se sont toutes soldées par un bain de sang, des massacres de masse, le totalitarisme, le goulag, etc.

    C’est bien ce qu’on peut reprocher aux talibans verts : s’ils prennent le pouvoir ils conduiront le monde à la catstrophe. D’ailleurs ils le disent eux-mêmes. Lire  » Les écologistes n’aiment pas l’humanité » sur http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-33412122.html et « Les anti-OGM montrent leur vrai visage » sur http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-32324024.html.

  16. « dans lequel le pouvoir executif est soumis a un controle democratique tres limité et ou la souveraineté n’appartient plus au peuple »
    Il existe des moyens de contrôle tout à fait démocratique, il suffit de savoir s’en servir… A commencer par la loi que nul n’est censé ignorer!
    Au niveau européen il existe la Commission des Pétitions au Parlement Européen que peu de français connaissent…
    http://www.europarltv.europa.eu/yourVoice.aspx?action=viewVideo&packageId=7dff9478-129b-43f3-84e8-1168b52a35c4

  17. « Au niveau européen il existe la Commission des Pétitions au Parlement Européen que peu de français connaissent… »

    mais la grande rageous elle, elle connait…waou! et pi elle connait bien…replay: « la Commission des Pétitions au Parlement Européen  » gloup!

    les modestes changement apporté au gré des traités successifs ont plus a voir avec l entretien des illusions et des espoirs citoyens quand au fonctionnement et aux buts de l’UE qu avec un hypothetique processus de democratisation de longue haleine. Pour faire croire a des progres démocratiques, artifices de langages, propagandes et procedures sont de plus en plus employés, qui ne remettent jamais en cause la réalité d un pouvoir agissant sans aucune transparence à l abri de toute obligation de rendre des comptes.Il en va ainsi (puisque tu en parles) de la mise en avant du droit inscrit dans le traité constitutionnel d’adresser des pétitions a la Commission europeenne (droit qui existe deja avec l’efficacite que l on sait aupres du parlement europen). Cette nouveaute est presentée sans vergogne comme la consecration de la démocratie participative. Ce droit de petition dont on mesure depuis des decennies le tres faible impact sera bien insuffisant pour inscrire la démocratie au coeur des institutions europeennes comme le pretendent ceux qui sollicitent bcp un teste qu ils veulent voir approuver.

  18. Je savais que la petite video de présentation te plairait Elise…
    Bien évidemment cette Commission n’est pas habilitée pour ceux qui viennent y pleurer leur mère… 1/3 des dossiers ne sont pas retenus…
    Aussi la procédure peut être longue sachant que les dossiers retenus doivent êtres traduit en toutes les langues de l’Union, ça prend du temps…
    Si la Commission diligente une enquête, fait rare, c’est que le dossier en vaut le détour…

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