GQ : la non-pensée donne dans l’écologisme

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GQ (prononcez Dgiquiouuu of course, bande de ringards !), le magazine des hommes bobos-branchouilles, vous connaissez ?

En Une du mensuel sur papier glacé dirigé par des anciens de Libé, ce mois-ci, Nicolas Hulot tout sourire. Très en verve, GQ titre « Nicolas Président ! ». « Hulot peut-il sauver la politique française (et la planète aussi) ? » s’interroge-t-il.

20 Minutes du 3 septembre ironise gentiment sur ce choix éditorial : « Ni-co-las pré-si-dent, Ni-co-las pré-si-dent, Nicolas, ouééééé, ouééééé, rhaaaaaaa (son de cornes de brume, tee-shirt déchiré, sourire extatique). »
Attention, mesdemoiselles, Hulot, le bel übersexuel green du XXIème siècle, est « sorti de sa réserve naturelle » pour présenter son long métrage, « Le Syndrome du Titanic », qui sort en octobre ! Nous aurons l’occasion d’en reparler…

Bon, ce qui fait mal (mâle ?) avec ce type de publications, c’est le niveau des articles. L’écologie est un sujet suffisamment sérieux pour que de tels supports soient priés de ne pas l’aborder. Ou alors, ça donne « Les 10 commandements du parfait Ecolover », « guide pratique » pour devenir « un adepte du bio-sex » (sic) inspiré du guide « Eco sex » de Greenpeace…

Avec des supporters de cette envergure, Nicolas Hulot n’a pas besoin d’adversaires !

En 2008, QG a été diffusé à environ 70 000 exemplaires.