Le Titanic sombre

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Avec 45.619 entrée pour sa deuxième semaine à l’affiche, le film « événement » de Nicolas Hulot prend du plomb dans l’aile. La première semaine n’avait déjà pas été un succès populaire (125.018 entrées en 5ème position). Mais le Titanic prend donc l’eau en tombant à la 12ème place et en enregistrant un net recul.

Tout en restant prudent, osons en tirer quelques enseignements. Tout d’abord, les français semblent atteindre un degré de saturation vis-à-vis de l’écologie et de l’environnement. Même les 850.000 « compagnons de route » revendiqués par la Fondation Nicolas Hulot ne se sont pas déplacés en masse pour voir sombrer le Titanic. Signe aussi que le business de la peur a peut-être atteint ses limites. En période de crise, les français sont moroses et cherchent plutôt des éléments positifs auxquels se raccrocher.

Enfin, le tournant radical, voire extrémiste, pris par l’animateur vedette de TF1 ne se révèle pas populaire. Appelons un chat un chat, c’est un échec commercial autant que populaire. Et il pourrait coûter cher à Nicolas Hulot sur le plan politique personnel.

47 commentaires sur “Le Titanic sombre

  1. Si votre analyse est exacte, tant mieux. Quand on connait l’opportunisme hyper-réactif de Sarko, on peut espérer un revirement de ses affichages écologistes. Malheureusemnt sans doute pas jusqu’au renoncement à cette stupidité de taxe carbone. Il s’est trop avancé.

  2. Les 850.000 “compagnons de route” m’ont toujours semblé très suspect. A l’époque ou le site internet de sa fondation contenait encore un forum, celui ci était quasiment vide.

  3. Le Titanic sombre c’est vrai mais c’est le Titanic Agricole. En ce début de période de refroidissement global, c’est une raison de plus de jeter dans la poubelle de l’histoire toutes les variétés agronomiques modernes que l’INRA manipule pour être résistantes au « réchauffement climatique », à la mode Monsanto.

    Les grands farceurs de l’INRA qui pleurnichent qu’ils sont en train de perdre les vignobles à cause du réchauffement alors que la température a augmenté de 2/100 ème de degré en 10 ans.

    C’est cela la science agronomique! Et Berthod qui pense que cette science est miraculeuse. Berthod choisis ton camp: celui des farceurs ou des pratico-pratiques, les bios, qui font avancer le débat tout en régénérant les sols pourris par les inra-thermistes.

    Depuis 60 ans, l’INRA n’aura fait que des conneries. Et maintenant, ils ont rejoint les rangs des écolos-thermistes. Quelle farce immonde. Virez les incompétents. Et Roselyne Bachelot en même temps. Démission de la vaccinaliste!

  4. « Les 850.000 “compagnons de route” m’ont toujours semblé très suspect. »

    Rien de suspect, tout est virtuel dans le réchauffement climatique anthropique. Réfléchissez avant de causer.

    Les écolo-thermistes sont des écolos-virtualistes.

    La science du GIEC vaut ce que vaut la science agronomique, la science médicale et la science pharmaceutique: tout du virtuel.

    La science climatique à façon du GIEC: du vent, des taxes, des chiffres bling-blang, et, en loterie, une pléthore de courbes de croissance négative et de décroissance positive.

    Comme Monsanto, des chiffres bling blanc, pourris de virtuel, et quand 200 000 hectares de maïs OGM ne porte pas de grains comme en Afrique du sud cet hiver, on accuse de pauvres laborantins qui ont mal bidouillé leur boulot virtuel aux USA dans les labos frankestein de Mon/santo.

    Les paysans qui sont ruinés, ce n’est pas du virtuel, mais bon, après tout, ce ne sont que de pauvres Africains. Ils n’en sont pas encore à se suicider comme en Inde donc tout va bien

  5. Il est trop mou ce forum!! Jamais personne qui ne réagit à mes commentaires. Dormez, dormez les internautes: Nicolas et Pimprenelle et le marchand de sable sont là pour vous bercer d’illusions. Ecoutez le petit pipeau: les pôvres paysans vont être sauvés in extrémis par Sarko le Costaud.

  6. @ xochipelli
    « Il est trop mou ce forum!! Jamais personne qui ne réagit à mes commentaires. Dormez, dormez les internautes  »
    Vos « commentaires » ???
    Comme a dit Audiard:  » vous osez tout, et c’est à ça qu’on vous reconnait… »

  7. xochipelli, on dirait l’escroc Dominique Guillet de Kokopelli tout craché http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article296 .
    Son même délire anti-OGM, ses mensonges et exagérations, sa paranoïna de la conspiration, son vitriol contre le big business… Bref, ça ressemble fort au style de l’excité sur Liberterre.fr.

    Et puis le coup du « personne ne réagit à mes commentaires, dormez internautes » posté à 3h du matin, warf, warffff. Non content d’être parano, c’est en plus un crétin.

  8. C’est pas « on dirait », c’est bien lui et comme il vit aux States, le décalage horaire le fait délirer pour nous en pleine nuit… Là il doit encore roupiller enfin si son délire ne l’y empêche pas!

    « Ecoutez le petit pipeau » Celui de Koko?????

  9. Près de 200 000 entrées ce n’est pas un échec pour un documentaire, au contraire.
    Pour répondre à Floyd qui doute des « 850 000 », c’était le nombre de personnes qui ont soit signé le Pacte Ecologiquen soit se sont engagés dans le Défi pour la Planète. C’est un compteur informatique, sans interprêtation ni contestation possible. Les 3/4 sont toujours en contact avec la Fondation Hulot depuis ces dernières années, et d’autres sont venus s’ajouter, principalement des jeunes, signe que l’écologie n’est pas une mode, qu’elle en lasse pas l’opinion, mais au contraire qu’elle fait partie du comportement d’un nombre croissant de citoyens.
    Cirtoyens de tous ages, de tous milieux, de toute tendance politique.
    Regarder la réalité en face pour mieux l’affronter et la corriger ce n’est ni du pessimisme ni du renoncement, c’est au contraire de l’optimisme et de la volonté de ne pas baisser les bras.

  10. « xochipelli, on dirait l’escroc Dominique Guillet de Kokopelli tout craché http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article296 .
    Son même délire anti-OGM, ses mensonges et exagérations, sa paranoïna de la conspiration, son vitriol contre le big business… Bref, ça ressemble fort au style de l’excité sur Liberterre.fr. »

    Ha ! Ha ! elle est bien bonne celle là !
    J’approuve xochipelli (Dominique Guillet) à 100%, la vraie catastrophe planétaire n’est pas le réchauffement climatique mais bien l’agrochimie !
    Le réchauffement planétaire est une farce, comme la « pauvreté des céréaliers » (sauf s’il s’agit de la pauvreté intellectuelle, là, il n’y a pas photo)
    Je n’arrive pas à comprendre ce que craignent les agriculteurs quand on leur demande d’arrêter de polluer !
    A écouter les agriculteurs, il est impossible de produire sans farcir nos sol de pesticides !
    Soit ! c’est peut-être vrai en Beauce ou les terres sont maintenant dépourvues de toute matière organique,… de vie … D’où un maintien sous perfusion à grand renfort d’engrais chimiques…
    Alors continuez à empoisonner le monde ! On voit ce que cela donne déjà sur les côtes bretonnes ..
    Mais qui a bien pu appeler ces destructeurs : « les jardiniers de la nature » ? Sûrement un incompétent notoire assis dans un bureau parisien !

  11. 200 000 entrées ce n’est pas un échec pour un documentaire « normal ».
    Pour « l’œuvre » d’une star de la télé, qui a bénéficié d’une couverture médiatique ahurissante, c’est bel et bien un rude échec !
    Et c’est vrai que s’il ne déplace même pas ses fidèles…..

  12. « Soit ! c’est peut-être vrai en Beauce ou les terres sont maintenant dépourvues de toute matière organique,… de vie … D’où un maintien sous perfusion à grand renfort d’engrais chimiques… »
    ————————————
    @Barbatruc
    Visiblement, l’IFEN qui, au lieu de crier à tort et à travers au meurtre du sol, a mesuré l’évolution du taux de matières organiques en France n’est pas d’accord avec vous : http://www.ifen.fr/donnees-essentielles/sol/le-sol/la-matiere-organique-des-sols-et-le-stockage-du-carbone.html
    Le rendement à l’hectare dans la Beauce, qui n’a cessé d’augmenter depuis des décennies alors que le tonnage en engrais et en pesticides sont en baisse, eux aussi, ont le mauvais goût de vous contredire.
    C’est sans doute encore une conspiration de la réalité.

  13. @ ecomar :

    Joli Speech bien empreint de toute l’idéologie écologiste et d’une bonne dose de méthode Coué.

    « Près de 200 000 entrées ce n’est pas un échec pour un documentaire, au contraire. » Près de 2 millions pour La Marche de l’Empereur. Home plusieurs millions dans de nombreux pays. Un jour sur Terre 1,5 millions. Les film de Moore, plusieurs millions aussi, Le peuple Migrateur près de 3 millions d’entrées… Donc 200 000 reste un gros ratage!!!

    Les 3/4 sont des 850000 sympathisants de Mr Hulot sont encore en contact avec la fondation. Rien ne peut étayer ce chiffre. Ni sur le site de la fondation (qui de doute manière n’aurait aucun crédit) ni dans aucun site officiel!!!

    L’écologie n’est pas une mode, c’est une idéologie, qui comme les autres idéologies s’effondrera d’elle-même quand les grands « prédicateurs » commencerons à vouloir imposer leurs idées.
    Mr Hulot en est l’exemple type. Son radicalisme affiché depuis quelques mois dérange largement les « sympathisants » écologistes (même Cohn-Bendit c’est exprimé sur ce sujet). Ce qui détournent les gens de l’idéologie.
    Les penseurs de l’écologie politique croyaeint que les citoyens étaient près pour le « grand saut de la décroissance ». Et bien non. Le refus de la taxe carbone en est la preuve, le ratage du film de Hulot, le tassement (voir la diminution) des agriculteurs biologiques (11500 en 2008), tous ceci montre bien que l’écologie politique à du plomb dans l’aile.

    Et le plomb c’est très toxique!!!
    La raison est simple. Les penseurs de l’écologie veulent obliger les gens à changer leur mode de vie. Mais les gens NE VEULENT PAS CHANGER DE MODE DE VIE. Ils aiment leur confort, les facilités de déplacement, les vacances, la vie moins dure etc etc. L’écologie politique leur promet un retour en arrière, retour au 19 siècle voir au moyen age.

    Les gens ne sont pas dupes. A part les écolo-bobos des villes bien sur, bien payés, avec transports en commun et facilités dans le travail qui voient l’écologie comme une « arme pour sauver la planète » (qui d’ailleurs n’a nullement besoin d’être sauvée). Les petites gens eux, ceux des usines, qui se lèvent à 4-5h, triment comme des malades pour un salaire de misère, eux savent ce qu’est le vrai confort. Une maison, un toit, de la chaleur, de quoi se nourrir bien pour pas trop cher, un peu de calme… Tout cela les vrais ouvriers ne veulent pas l’abandonner. Et ils ont totalement raison!!!

    http://www.ifen.fr/acces-thematique/activites-et-environnement/agriculture/agriculture-et-environnement/l-agriculture-biologique.html

  14. @daniel
    Et puis l’histoire du « compteur informatique, sans interprêtation ni contestation possible » d’ecomar, c’est à mourir de rire quoi.
    Faut croire que la crédulité et la naïveté sont des tares congénitales chez les pastèques. Pas étonnant que des charlatans comme Hulot ou Guillet trouvent toujours autant de pigeons prêts à l’enfumage.

  15. @ Barbatruc:

    Je suis chercheur en environnement, spécialiste des sols.

    Et je ne peux que m’inscrire en faux , totalement en faux, avec ce que vous écrivez.

    Les sols de France ne sont pas polluer comme vous semblez le croire… La perte de carbone oragnique, cet état de fait, qui date des années 70, est depuis longtemps dernière nous. Les engrais actuels et les méthodes de fertilisations raisonnées mise au points par l’INRA dans les années 80 (quand je faisais mon bac D’) ont permis de reconstituer une grande partie des stocks de carbones perdus aux cours des 30 glorieuses.
    MiniTax le montre très bien sur le site de l’IFEN, je vous invite à consulter aussi le site du GISSOL (http://www.gissol.fr ).

    Pour le reste de votre prose, comme pour celle de Mr Guillet, je vous invite désormais à donner des références scientifiques et ou officielles pour appuyer vos « démonstrations ». Sinon taisez vous!!!
    Il y a sur se sites des agriculteurs qui connaissent très bien leur métier et les impacts qu’il peut avoir sur l’environnement. Il y a des ingénieurs et des chercheurs en environnement qui connaissent très bien les recherches actuelles et passées. Ainsi que les résultats des applications de ces recherches. Si vous n’étayez pas vos « délire » de références sérieuses, vous continuerez de passer pour des incompétents, faiseurs de peur et manipulateurs.

    « Soit ! c’est peut-être vrai en Beauce ou les terres sont maintenant dépourvues de toute matière organique,… de vie »
    C’est quand même marrant!!! Bouché a énormément travaillé sur la drilosphère et les communautés lombriciennes en Beauce (et en France). Ses successeurs (Lavelle, Robin, Bertrand, Cluzeau…) n’ont jamais montrés que les sols étaient vide de MO et de vie…

    « Alors continuez à empoisonner le monde ! On voit ce que cela donne déjà sur les côtes bretonnes .. ». Si vous parlez des « marées vertes » sachez qu’elles existent aussi en Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Grèce, Portugal… Tous des pays reconnus pour l’épandage intensif d’engrais et de lisiers de porcs (surtout dans les pays du Maghreb). Mais aussi les grands lacs alpins dans les années 70-80. Pourtant le relief n’est vraiment propice à l’agriculture intensive. L’ancien directeur de l’INRA de Thonon (Mr Barroin) avait démontré que la source de ces invasions était les sulfates. La littérature scientifique regorge de travaux montrant que les sulfates sont le facteur limitant. En ce basant sur ces travaux les pouvoirs publics ont réussi à stopper et éliminer la dystrophie des lacs alpins (Bourget, Annecy, Léman). Pourquoi cela ne marche pas en Bretagne, simplement parce que les écolo tapent sur le mauvais candidat, les nitrates… Par contre cherchez d’où viennent les sulfates!!!
    http://1.bp.blogspot.com/_rEqLpFma6-o/SrzXwpDgt4I/AAAAAAAABns/HF_1tieUGn4/s1600-h/France+Bretagne+Nitrate.jpg
    vous verrez sur cette cartes que les flux max de nitrates sont dans le sud et l’ouest de la Bretagne. Zone qui ne sont où peu touchées par les marées vertes!!!

    « Mais qui a bien pu appeler ces destructeurs : “les jardiniers de la nature” ? Sûrement un incompétent notoire assis dans un bureau parisien ! ».
    Ca c’est une idée des écolos. Transformer les « méchants agriculteurs  » en « gentils jardiniers de la nature »….

    Comme l’écrit MiniTax vos données ne sont pas vraiment à jours, elles sont carrément erronées.
    Le site de l’Ifen montre que les régions qui perdent le plus de carbone organique sont les Pays de la Loire et Poitou-Charente. Hors une autre carte de l’IFEn (2004; http://www.ifen.fr/donnees-essentielles/activites-humaines/agriculture-et-environnement/l-agriculture-biologique.html) montre que ce sont ces zones qui ont eux le plus de conversions à l’agriculture bio ces dernières années… Delà à dire que l’agri-bio détruit les sols, il y a un pas que je ne saurais franchir en dehors de toutes autres informations sérieuses.
    Mais c’est pourtant cette technique foireuse (en dépit du principe qu’une corrélation ne veut pas dire forcément relation cause-effet ) que Mr Guillet et ses acolytes et tous les écolos usent et abusent pour tenter de porter atteinte à l’agri-conventionnelle.

    Allez j’attends votre réponse sérieuse et argumentée avec des références scientifiques.

    ps: les écolos confondent eutrophisation avec dystrophisation…

    http://www.inra.fr/dpenv/barroc48.htm
    http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6V78-4NYBM9G-1&_user=10&_coverDate=10%2F01%2F2007&_alid=1061208714&_rdoc=5&_fmt=high&_orig=search&_cdi=5836&_sort=r&_docanchor=&view=c&_ct=22462&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=0a691134bd4a8a86f65ea6f6ecddd1a8
    Le taux d’azote à 20 m est plus faible qu’en surface, mais c’est la zone de croissance des algues vertes!!!

    http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6T4D-4T26314-1&_user=10&_coverDate=11%2F01%2F2008&_alid=1061208714&_rdoc=6&_fmt=high&_orig=search&_cdi=4972&_sort=r&_docanchor=&view=c&_ct=22462&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=71ed14b3cb6e230184a6e252fc4b26a4
    Article montrant que la croissance des Ulva (entre 14 – 25%/jours) nécessitent plus de 70 µmol l− 1 d’ammonium avec une concentration élevée (> 36 pour 1000) en sels. Les autres algues vertes constituants les « marées vertes » sont carrément inhibées par des fortes concentrations d’azote…

    http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B757R-48PN6GM-5&_user=10&_coverDate=03%2F31%2F1995&_alid=1061208714&_rdoc=8&_fmt=high&_orig=search&_cdi=12905&_sort=r&_docanchor=&view=c&_ct=22462&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=258f15122a73d04b41a1921e3dbc2d53
    Marées Rouges sur les côtes hollandaise, dès 1991… Pas de Nitrates en causes…

    Occurrence and potential risks of harmful algal blooms in the East China Sea
    Science of The Total Environment, Volume 407, Issue 13, 15 June 2009, Pages 4012-4021; Jinhui Wang, Jianyong Wu

    http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B73D7-4TB187B-7&_user=10&_coverDate=12%2F31%2F2008&_alid=1061229238&_rdoc=3&_fmt=high&_orig=search&_cdi=11463&_docanchor=&view=c&_ct=13530&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=af48c12994eeb10ae345f7873f771431
    Article de synthèse montrant que le pool (diversités) des nutriments est plus important que la quantité d’un seul….

  16. @ Laurent.

    Oui, merci d’avoir corrigé.
    Comme vous l’écrivez sur votre site, l’utilisation de l’azote est liée à sa préalable fixation par des cyanobactéries. Pour ce faire ces organismes ont besoin de phosphores:
    Schindler, D.W., 1977. Evolution of phosphorus limitation in lakes. Science 196,260–262.
    Burkholder, J.M., 2002. Cyanobacteria. In: Bitton, G. (Ed.), Encyclopedia of Environmental Microbiology. Wiley Publishers, New York, pp. 952–982.
    mais aussi Smayda, 1990, 1997; Anderson et al., 2002; Glibert et al., 2005a,b;
    Glibert and Burkholder, 2006.

    D’autres études montrent que certaines algues (dinoflagellées, cyanobactéries et pelagophytes = algues brunes) sont même capable d’utiliser les éléments organiques dissous ou en suspension.
    Seitzinger, S.P., Sanders, R.W., Styles, R.V., 2002. Bioavailability of DON from natural and anthropogenic sources to estuarine plankton. Limnol. Oceanogr. 47 (2), 353–366.
    Berman, T., 2001. The role of DON and the effect of N:P ratios on occurrence of cyanobacterial blooms: implications from the outgrowth of Aphanizomenon in
    Lake Kinneret. Limnol. Oceanogr. 46, 443–447.
    Berman, T., Bronk, D.A., 2003. Dissolved organic nitrogen: a dynamic participant in aquatic ecosystems. Aquat. Microb. Ecol. 31, 79–305.

    Paerl, 1988; Burkholder and Glasgow, 1997; Grane´ li et al., 1997, 1999; Berg et al., 1997, 2002; Lewitus et al., 1999; Stoecker, 1999; Kudela and Cochlan, 2000; Berman, 2001; Glibert et al., 2001, 2006a,b, 2007; Lomas et al., 2001, 2004; Mulholland et al., 2002, 2004; Gobler et al., 2005; Glibert and
    Legrand, 2006; Lewitus, 2006; Herndon and Cochlan, 2007; Kudela et al., 2008; Cochlan et al., 2008

    D’autres études montrent que le rapport N/Si (silicium) est prépondérant pour certaines espèces. Pour d’autres c’est le rapport N/P (quand P augmente il y a l’explosion des algues, P étant corrélé avec l’augmentation de la population et de l’urbanisation du bassin versant):
    Radach et al., 1990; Smayda et al., 2004; (odgkiss and Ho, 1997; Hodgkiss, 2001; Trainer et al., 2003.

    Pour Ecomar et Barbatruc:
    En conclusion:
    Les marées vertes sont multifactorielles. La géographie du bassin maritime joue un rôle important, ainsi que la présence de phosphore. Le nitrate n’étant qu’un corrélaire du phosphore (fixation par les cyanobactéries).
    Accuser le nitrate, et donc l’agriculture est inutile et en totale contradiction avec les faits scientifiques.
    Mais nous savons tous que les écolo-idiots ne sont pas un mensonge près pour diffuser leur propagande anti-progrès!!!

  17. Restons cependant prudent sur la responsabilité respective des nitrates et des phosphates, ce qui a été prouvé pour les lacs concernés par l’eutorphisation avec un rôle majeur des phosphates incontestable, comme facteur limitant selon la fameuse loi de Liebig ou du minimum ne l’est pas de façon aussi flagrante pour les eaux cotières de Bretagne. Nitrates et/ou phosphates le débat reste ouvert et on ne peut exclure selon les cas, les deux, l’un ou l’autre, les phosphaes urbains, mais pas partout ou un phénomène naturel.

    Il en est de même pour l’agriculture, si une pratique normale de l’agriculture moderne que certains appellent souvent à tort « intensive », ne doit pas poser probléme, l’accumulation d’élevages hors sols dans certains bassins versants, transformant des issus de céréales et du tourteau de soja importés d’outre atlantique en protéines animales, ne peut constituer un système satisfaisant du point de vue environnemental, les agriculteurs n’ayant pas assez de terre pour « valoriser » les déjections animales.

    Cela n’a rien à voir avec le type d’agriculture mais avec la surface susceptible de recevoir les effluents, le type de sol et le relief. Dans un autre contexte, les Neerlandais ont eu les même soucis.

    Le modèle breton, très satisfaisant sur le plan social, permettant de faire vivre au pays des familles sur de petites exploitations et maintenir un tissu rural grace à l’agriculture trouve là ses limites. L’environnemental et le social du développement durable s’opposent dans ce cas précis.

    Alors que faire?

    1 – inciter les agriculteurs bretons en surnombre à aller développer leur savoir faire dans des zones à faible densité d’élevage, en s’appyant sur une production locale et non sur des aliments importés qui deviendront de toute façon rapidement hors de prix?

    2 – passer à des modes de production plus extensifs sans être forcement bio, à conditions d’avoir des clients en face prêts à payer près de deux fois plus cher? , mais de grace sans importer les aliments pour animaux de Chine, le coup de la mélamine devrait avoir suffit.

    3 – Jouer sur l’inovation pour valoriser les effluents sous forme de méthane, évaporer l’eau, concentrer et exporter l’azote/les phosphates des effluents au lieu de l’épandre à l’excès sur place, bref repenser le système de production de protéine bretonne en lui adjoignant d’autres finalité dont le biogaz et un fertilisant organique.

    Certainement un mix des 3 à conditions que les agriculteurs concernés aient l’envie et les moyens pour bouger. Le pétrole cher pourrait de ce point de vue être un formidable levier pour faire évoluer l’ensemble du système.

    En revanche la position de la préfecture des cotes d’Armor est un peu lapidaire, il aurait été nécessaire d’expliquer pourquoi le système est bloqué et surtout faire des propositions constructives pour en sortir.

  18. Tunisie, Algérie, Maroc, Libye….

    Tous des pays bien connus pour leurs élevages porcins intensifs bien entendu…..

  19. Delà à dire que l’agri-bio détruit les sols, il y a un pas que je ne saurais franchir en dehors de toutes autres informations sérieuses.

    On pourrait regarder un peu du côté de l’utilisation « intensive » et relativement récente des sels de cuivre par l’agricultuure « biologique », sels de cuivre qui comme chacun le sait (sauf semble-t-il les écolobios) ne sont pas très favorables à la qualité des sols au-delà de certaines doses à l’hectare et d’un certain nombre de traitements annuels… Juste une suggestion!!!

  20. @ Laurent Berthod

    Pas les sulfates, les phosphates! Lapsus plumae…

    Il s’agit d’un « lapsus calami » et non pas « plumae »….

  21. Alzine,

    Je ne suis absolument pas d’accord avec votre analyse de l’agriculture bretonne.

    1° La Bretagne est sortie de sa misère ancestrale, liée notamment à la minceur et à la pauvreté de ses sols, en intensifiant par l’utilisation de moyens modernes de culture : engrais et remembrement, notamment.

    2° La Bretagne fournit le quart de la production française de lait et la moitié de sa production de porc. Il est aujourd’hui très difficile de développer la production de porcs dans d’autres régions que la Bretagne. C’est d’abord une question culturelle chez les paysans. En Bretagne c’était une vieille tradition qui consistait à utiliser la crème pour le beurre et à nourrir le cochon avec le lait écrémé. Cette tradition a été revivifiée par la nécessité pour beaucoup de fils de paysans bretons de s’installer sur de toutes petites surface, voire sur rien, juste celle nécessaire au bâtiment. Dans les autres régions de France la production de porc, qui est pourtant extrêmement technique, est aujourd’hui assez méprisée. Et de toute façon si vous trouvez un paysan volontaire, c’est ses voisins qui s’y opposent, alors qu’aujourd’hui on fait des porcheries sans odeurs. Tout ça pour dire que si on ne veut pas se nourrir de cochon importé, il faut maintenir l’élevage porcin en Bretagne.

    3° La Bretagne a une SAU largement suffisante pour épandre tous ses lisiers de bovins et de porcs. Il lui manque même encore de l’azote pour compenser les exportations des cultures, c’est pourquoi les agriculteurs bretons recourent aux engrais minéraux notamment azotés. Depuis que les éleveurs de porcs sont tenus d’avoir des contrats d’épandage, ils étaient soupçonnés par leurs collègues agriculteurs d’être des cumulards potentiels, car chacun sait qu’un paysan veut toujours devenir propriétaire des terres dont il a besoin pour travailler. Aussi pour sécuriser leur système, éviter les frictions avec les voisins et les querelles dans les organisations professionnelles, les éleveurs de porcs se sont lancer dans la construction de stations d’épuration qui relarguent l’azote des lisiers dans l’air. Pour l’agroéconomiste que je suis cela me choque profondément car cet azote perdu pour rien dans l’atmosphère, les voisins de l’’éleveurs de porc doivent se le procurer maintenant sous forme d’engrais minéraux dont la majeure partie par l’industrie des engrais est produite à partir de l’azote de l’air à grand coût énergétique ! Un vrai miracle économique et écologique !

    4° Le bassin versant de la plage qui fait la une des journaux ces temps derniers, vous me dispenserez de rechercher son nom, est une zone de faible concentration d’élevages et d’agriculture peu intensive.

    5° Arrêtons de colporter cette image d’une agriculture bretonne qui est dans le mur. C’est complètement faux.

    6° Il n’y a aucun doute quand au rôle des phosphates dans les marées vertes. L’Ifremer passe son temps à vendre ses modèles aux collectivités territoriales ou locales. C’est normal qu’en bons commerciaux ils ne démordent pas de leur position sur le rôle de l’azote. Résultat de l’action : les rejets d’azote dans les zones marines diminuent et les marées vertes sont toujours là. Et quand on aura supprimé l’agriculture bretonne pour la remplacer par la sylviculture comme le propose le préfet des Côtes d’Armor, les marées vertes seront toujours là.

  22. Oui, mais je trouve plumae marrant parce que ça rime avec linguae !

    On n’est pas là pour rire!!!!!

    PS. C’est juste pour rire un peu……

  23. La question n’est pas de supprimer l’élevage de la région Bretagne mais d’accompagner la réduction progressive , jusqu’à un niveau raisonnable des systèmes basés sur des ateliers hors sol alimentés par des produits importés.

    Sans terre pour épandre on assiste effectivement à ce qui est décrit à savoir
    le « relargage » d’azote dans l’atmosphère , s’agissant de NH3 pour lequel l’élevage et ses effluents mal gérés constituent la principale en France, c’est devenue de facto une de principale source d’acidification des sols et des plans d’eau depuis la forte réduction du SO2 d’origine industrielle ( réduction qui au passage elle peut expliquer en partie la progression de la température à partir des années 80, période de mise en place de filtres efficaces en Europe).

    On peut douter toutefois que tout l’azote puisse être volatilisé et même s’il l’est, il retombe sous forme de pluie dont certaines légèrement acides généralement plus à l’ouest du point d’émission dans le sens des vents dominants, pour les phosphates, faute d’épandage donc de valorisation au niveau des sols, ils ne peuvent aller qu’à la rivière puis à la mer.

    Je ne suis pas d’accord pour minimiser la difficulté à laquelle est confrontée la Bretagne pour gérer les effluents issus de l’agriculture et notamment des élevages, notamment les nitrates et les phosphates. Les pesticides de mon point de vue étant paradoxalement secondaires, car pour la plupart d’entre eux gérables par des aménagements des bordures de cours d’eau.

    Il existe en Bretagne à coté de la concertration de l’élevage, une difficulté qui tient effectivement à la nature des sols, quasiment pas de sols argileux en raison de la nature du massif amoricain, c’est pas idéal pour fixer des éléments minéraux, reste la matière organique mais c’est pas suffisant.

    Ces difficultés de la région Bretagne à la fois en raison de la spécialisation de nombreuses exploitations sur la transformation de produits végétaux importés en protéines animales, sans disposer des surfaces d’épandage suffisantes et de sols peu performants pour retenir les éléments minéraux en ont fait une région critique en matière de contamination des eaux par minéraux issus des effluents d’origine agricole avec des normes de pratiques nécessaires, bien évidemment généralisées à l’ensemble du territoire qui empoisonnent la vie des agriculteurs dans toutes les autres régions. Le dernier programme d’action nitrate est un exemple parfait avec un cortège de mesures qui n’ont vraiment de sens que dans le contexte breton.

    J’en reviens à mon propos de départ, sans remettre en question le fond de la technicité des bretons pour produire des protéines animales, une consolidation de l’existant, qui comme en bourse ne pourra s’accompagner que par une réduction de ce type d’activité peut parait nécessaire pour faire que les autres mesures correctives des pollutions soient efficaces.

    Cela dit si les matières premières agricoles flambent à nouveau comme début 2008, et de façon plus durable, le modèle breton connaîtra les même difficultés et la régulation dans une logique libérale.

    Je suis désolé, Laurent Berthod, je ne peux concevoir une production de produits animaux dans un cadre durable qui se passe d’une surface significative de terre à proximité immédiate de l’exploitation pour transformer les éléments minéraux produits dans les déjections des animaux en biomasse végétale. L’augmentation obligatoire (bis) et désormais très proche du prix des fertilisants, pas seulement des engrais azotés, impose cette organisation. Au delà du cycle naturel des fertilisants, dont la finalité est de retourner au sol, pas à la rivière ou à la mer, ou sur des échelles de temps humaines..

    Si un reproche légitime peut être fait à la l’agriculture moderne, ce n’est certes pas l’utilisation des pesticides, à l’exception peut -être du cuivre, le plus abominable des pesticides et le moins « sustanaible », ce n’est certes pas d’avoir utilisé la fixation de l’azote de l’air en vu de son épandage pour lever ce facteur limitant,

    c’est bien d’avoir conduit à une forte spécialisation des exploitations et surtout des régions, ne permettant pas le retour optimisé des effluents dans les sols et boucler le cycle des éléments minéraux. Des zones à élevage séparées des zones à grandes cultures est un non sens à la fois agronomique et écologique même si économiquement cela a marché depuis 1960 et continue encore, mais pour combien de temps.

    Cette approche relève d’une logique de type industriel, voire d’une vision stalinienne des système de production.

    Une meilleure dispersion des élevages bovins et porcins sur le territoire tout en conservant la spécialisation des exploitations, on ne reviendra pas à la polyculture élevage au niveau de l’exploitation familiale, et la facilitation des échanges de terres entre éleveurs et « grands culteurs » voisins constituent les principales pistes pour sortir des paradoxes actuels et pour les « fans » de la fertilité des sols, faire remonter significativement le taux de MO des sols.

    Les obstacles sont certes psychologiques mais aussi administratifs, comment gérer des primes attachées à une parcelle dans un tel système. De ce point de vue une réforme significative du système d’aide à l’agriculture pourrait faire bouger les choses.

    Autre piste, qui ne me plait pas d’un point de vue éthique mais ‘environnementalement’ performante: le retour de l’agro- business avec des fermes propriétés de fonds de pension ou de groupes de l’agroalimentaire pour garantir leur approvisionnement ou de groupe de l’énergie pour produire en direct des biocarburants vecteurs d’énergie propres .

    La dimension des exploitations permettrait l’optimisation théorique décrite précédemment sur 2 000 ou 5 000 ha, avec quelques salariés et du matériel, on peut reproduire un système de polyculture élevage moderne et à court terme économiquement très rentable.
    Le volet social de l’agriculture serait alors foulé au pied mais c’est ensuite une question de hiérarchie entre le social et l’environnemental.

    Pour l’économique, pas de soucis à moyen et long terme à se faire pour la valorisation des terres non dégradées situées dans des zones à climat à peu près stable telles que celles des grandes plaines françaises. C’est de l’or, c’est redevenu de l’or, retour au temps des physiocrates: de l’or vert. C’est pt’être bien là tout le problème!

  24. Il y a assez de terres. Pour qu’ils ne procèdent pas à l’épuration des lisiers il suffit d’arrêter de faire chier les éleveurs avec l’obligation d’avoir des contrats d’épandage. La séparation des zones d’élevage des zones de grand eculture : ça pose plus de problèmes aux zones spécialisées en grandes cultures qu’au zones d’élevage, car dans les zones d’élevage il y a toujours les surfaces en herbe et les surfaces en maïs ensilage pour épandre les lisiers. Il y a assez de SAU dans toutes les zones bretonnes. Et puis, arrêtez de vous prendre pour le Gosplan.

  25. Au fait, dans le même style de film catastrophe, devait sortir au mois de septembre
    « The age of stupid »

    Le pitch : en 2050, le dernier survivant de l’espèce humaine se remémore le passé (2008) et se demande pourquoi l’humanité n’a rien fait pour empêcher la catastrophe…

    Est ce quelqu’un sait ce qu’est devenu ce film, s’il a réellement été diffusé, ses chiffres de fréquentation…

  26. Astre Noir, tu tapes « The age of stupid » et tous les sites ecolos ont des nouvelles dessus, enfin pas très récentes non plus. Ils n’ont pas voulu faire de l’ombre ou se prendre le même bide? On dirait que ça devient risqué ce genre de sujet….
    Sur Autour du bio par exemple, on apprend que sa sortie date du 22 septembre mais uniquement dans 5 villes en France: Henin-Beaumont, La-Roche-sur-Yon, Paris (La géode), St-Sébastien-sur-Loire et Vannes.
    Y’en a qui doivent se les mordre d’avoir raté l’occase!!!

  27. sa sortie date du 22 septembre mais uniquement dans 5 villes en France: Henin-Beaumont, La-Roche-sur-Yon, Paris (La géode), St-Sébastien-sur-Loire et Vannes.

    Ben dis donc, rien que des mégalopoles…
    Et ils n’ont pas prévu de sortie à Rouperroux-le-Coquet ou à La-Trinité-des-Laitiers ?
    (On ne rigole pas, ce sont des communes qui existent vraiment !)

  28. Bonjour à tous,

    Sur mon blog, j’ai développé mon commentaire n°26 ci-dessus en un article plus charpenté. On y trouvera le lien vers la note du préfet des Côtes d’Armor. Alzine consatera que le préfet envisage la suppression de l’agriculture sur le bassin versant de son département, soit 2190 exploitations.

  29. Alzine
    « La dimension des exploitations permettrait l’optimisation théorique décrite précédemment sur 2 000 ou 5 000 ha, avec quelques salariés et du matériel, on peut reproduire un système de polyculture élevage moderne et à court terme économiquement très rentable.
    Le volet social de l’agriculture serait alors foulé au pied mais c’est ensuite une question de hiérarchie entre le social et l’environnemental. »
    Tout plutôt que l’Homme, cet infâme destructeur !
    Je suis Breton, et je préfère l’Homme à vos Kolkozes!

  30. A Morpheus,

    Ce ne sont pas mes Kolkozes, c’est une hypothèse noire pour le futur mais une hypothèse qui concerne près de 10 millions d’ha par le monde proie de l’accaparement de terre ( landgrabbing).

    Il y a ce que l’on veut et il y a ce qui se profile à l’horizon, mais n’est jamais certain, je fais la différence entre les deux et faisait allusion au second cas.

    L’Homme est certes prioritaire à mes yeux, l’Homme bien dans son milieu, mais il ne peut se passer d’un environnement correctement préservé, ce qui est le cas des nations européenes, plutot modèle du genre malgré ou plutot grace à leur agriculture, qui a répondu à leurs besoins successifs, puis envies enfin « fantasmes » ( le bio parfois).

    Le modèle breton est le fruit d’une géographie, d’un potentiel humain et d’un choix politique aussi des années 60, n’oublions pas le rôle de la DATAR à l’époque donc d’une logique de plan que dénonce nos amis bretons aujourd’hui.

    Nos décideurs peuvent quand même revoir un plan, excellent en 1965, mais à corriger sur la marge, enfin une grosse marge, aujourd’hui.

    Sans tout détruire mais en tenant compte des évidences du moment.

    Désolé si je choque, mais c’est aussi l’intérêt des agriculteurs bretons, enfin l’intérêt collectif;

  31. @ alzine post du 23 10
    Un tel concentré de conneries prouve votre ignorance des problèmes bretons
    Relisez donc ce lien sur les contraintes de l’élevage breton et sur l’avenir réservé à chaque unité d’azote en excédent (programme de résorption)
    http://bretagne.synagri.com/ca1/synagri.nsf/TECHDOCPARCLEF/00015289?OpenDocument&P1=00015289&P2=&P3=&P4=NOU&SOURCE=I
    de plus comment peut on écrire à propos du phosphore
    « pour les phosphates, faute d’épandage donc de valorisation au niveau des sols, ils ne peuvent aller qu’à la rivière puis à la mer »
    Depuis quand le phosphore est un élément lessivable du sol ?
    Seule l’érosion peut transférer le phosphore à la rivière.
    Pour y remédier depuis longtemps en Bretagne les paysans gardent des bandes en herbe exempte de toutes fertilisations et pesticides au bord des cours d’eau.
    Mais encore vous écrivez
    « Ces difficultés de la région Bretagne à la fois en raison de la spécialisation de nombreuses exploitations sur la transformation de produits végétaux importés en protéines animales, sans disposer des surfaces d’épandage suffisantes et de sols peu performants pour retenir les éléments minéraux en ont fait une région critique en matière de contamination des eaux par minéraux issus des effluents d’origine agricole avec des normes de pratiques nécessaires, bien évidemment généralisées à l’ensemble du territoire qui empoisonnent la vie des agriculteurs dans toutes les autres régions. »
    Sachez que les matières organiques en excédent des élevages bretons sont justement traitées et exportées vers toutes ces autres régions déficitaires en MO.
    Trouvez mois un début de preuve d’une sur fertilisation des terres bretonnes par rapport aux plaines céréalières.
    Je vous promets bien des surprises

  32. Je suis bien d’accord avec l’autre pierre.

    J’ajoute que les choix des années soixante pour le développement économique de la Bretagne, ce n’est pas la DATAR, c’est la volonté des Bretons, de leurs forces vives et de leurs élus. La Datar et les autres grands services de l’État, comme le Commissariat au Plan ou, pour l’Agriculture, le Forma et le Cnasea, n’en ont été que l’instrument exécutif.

  33. à laurent
    sans oublier l’ influence du CELIB de cette époque (Le Comité d’étude et de liaisons des intérêts bretons )
    et de personnalité comme Alexis Gourvenec qui ont bataillé souvent contre Paris pour desenclaver la bretagne.(au prix d’emprisonnement pour ce dernier)

  34. Hé oui, un bide enfin pour un film « écolo ». A la limite, je préfère un bon vieux film de SF comme Soleil Vert (qui parlait de la surpopulation) ou Quintet (qui parlait du refroidissement global) qu’à cette industrie de la peur !! Quand à hulot, qu’il aille cirer les pompes de Besancenot et qu’il nous foute la paix.

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