Le steak échauffe les esprits… et la planète !

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« Manger de la viande va-t-il devenir socialement inacceptable ? » s’interroge très sérieusement le quotidien Les Echos.

Selon Nicholas Stern, l’auteur en 2006 d’un des plus influents rapports sur le changement climatique, « notre tolérance vis-à-vis de ceux qui ne s’orientent pas vers un régime végétarien va diminuer au cours des prochaines années, compte tenu des conséquences pour la planète de l’élevage d’animaux ». Dans une interview accordée au Times de Londres, il ose nous comparer, vous et moi qui mangeons de la viande à… des automobilistes en état d’ivresse !

Délire écologiste

« La viande entraîne un gaspi d’eau et créé beaucoup de gaz à effets de serre. Elle exerce une pression considérable sur les ressources de la planète. Un régime végétarien est bien meilleur » explique sans rire Lord Stern.

Principalement mis en cause par Les Echos, le méthane. Que « le quotidien de l’économie » attribue aux flatulences des vaches alors qu’il provient essentiellement de leurs rots. Laissons Michel Doreau, chercheur à l’INRA Clermont-Ferrand nous expliquer pourquoi :

« Vaches, moutons et chèvres ont une énorme poche (dite rumen ou panse) où les aliments restent vingt-quatre heures et fermentent. Chez l’humain, cette digestion se passe l’intestin grêle et on fabrique du glucose, mais les ruminants, eux, produisent à cette occasion de l’hydrogène que des bactéries transforment en méthane. »

Méthane et dioxyde de carbone

« La panse étant très près de la bouche, la vache rote en permanence : 400 à 600 litres de méthane par jour (l’équivalent de 300 grammes) et 600 à 900 litres de gaz carbonique. Le reste de la nourriture fermente et est pété par des fermentations dans le gros intestin.

On dit généralement que 95% sortent pas l’avant et 5% par l’arrière.« 

Le méthane qui aurait un impact sur l’effet de serre 23 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. De quoi justifier amplement une taxe méthane sur la viande…

Selon la Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), la production de viande serait également responsable de 18 % des émissions de gaz carbonique si l’on inclut les gaz émis par toute la chaîne des fermes d’élevages à la production de nourriture pour les animaux.

Accueil glacial des éleveurs

Les éleveurs britanniques ont accueilli froidement les propos de Lord Stern. Un membre du Syndicat national des paysans (NFU) a estimé que « devenir végétarien n’était pas la solution dont le monde a besoin. » Les paysans veulent des « politiques basées sur des preuves », a-t-il ajouté.

Car le radicalisme dont se fait le porte-voix Lord Stern pourrait conduire, au nom de la lutte contre le méthane, à l’abandon de la riziculture, à l’assainissement des marécage, à la destruction des barrages hydro-électriques ou à l’arrêt de l’extraction des hydrocarbures ! Bref, au grand n’importe quoi.

Pourquoi ne pas plutôt changer l’alimentation des ruminants pour que leurs rots et pets polluent moins ? Une étude de l’Inra réalisée fin 2008 donne à ce sujet des résultats très encourageants : un apport de 6% de lipides issus de la graine de lin a diminué la production de méthane des animaux de 27 à 37%. L’expérience in vitro doit maintenant être réalisée in vivo

Stern Trek et Steak tartare

Bleu Blanc Coeur, une association qui milite depuis 1993 pour « (réintroduire) des sources végétales traditionnelles et riches en Oméga 3 dans l’alimentation des animaux » a signé au 1er trimestre 2009 une charte avec le ministère de l’Agriculture dans le cadre du Programme National Nutrition Santé. Selon Pierre Weil, son co-président, « aujourd’hui, on semble pionniers mais il faut se rappeler qu’au début du XXe siècle, un million d’hectares de lin étaient cultivées en France, contre 20 000 hectares aujourd’hui. Remonter à 250 000 hectares n’est pas irréaliste, c’est 1% des terres cultivées. Il n’y a pas que le lin, mais l’herbe du printemps, la luzerne, le chanvre … plein de graines sont possibles. »

Lors Stern n’aura donc sans doute pas à devenir végétarien, avec les risques que cela aurait comporté pour sa santé.

149 commentaires sur “Le steak échauffe les esprits… et la planète !

  1. MAXENCE

    Vous direz à votre  » Gourou « , que le plus utile pour ceux qui ont faim,serait en premier lieu d’acheter des semences, du matériel,des engrais, etc et d’interdire l’achat d’armes par les pays concernés.

    Vous avez raison mangez vos végétaux tout seul et surtout fichez nous la paix.
    NB: petite recommandation,compostez très bien et très longuement vos rejets fécaux avant de les épandre sur vos légumes.(ce n’est pas du bon sens !!!)

  2. @ME51 : qui est ce mystérieux « gourou » dont vous me parlez ? Il vous paraît donc si étrange que quelqu’un vous parle en son âme et conscience ? Je vous jure que je suis seul chez moi, que je suis extrêment indépendant et que celui qui voudra avoir une emprise sur mes convictions n’est pas encore né ! Pour votre solution contre la famine, il suffira ensuite de couper les forêts et de vider les nappes phréatiques pour manger 30kg de viande par habitant et pas an… Mais vous oubliez quelque chose : les pays concernés achètent déjà des semences puisqu’ils exportent la majeure partie vers les pays riches pour nourrir… leur bétail. Pourquoi voulez-vous que je vous fiche la paix ? Vous avez-donc si mauvaise conscience ? Par contre, votre dernier conseil est le premier qui soit judicieux (peut-être est-ce votre domaine de compétence ?) Les toilettes sèches sont en effet une technique de recyclage à ne pas négliger. Mais voilà, c’est comme quand on a été habitué à manger de la viande depuis des années, il est très difficile de se dire qu’on ne va plus tirer la chasse d’eau…

  3. Ce site est-il la cible de spécistes, de PETAistes et autres membres de l’ALF ?

    Qui a donné mandat à Maxence de lutter au nom des animaux, et contre les hommes ? Qui prendra la défense des plantes, sur lesquelles il exige que se reporte l’intolérable violence humaine qu’on appelle la faim ?
    Les plantes peuvent déjà se plaindre à bon droit qu’on tente de les affamer, elles et leurs descendances, avec les campagnes mondiales pour la réduction des émissions de CO2.

    Le destin du végétal est cruel : alors qu’il joue un rôle fondamental dans la régulation atmosphérique planétaire, on le coupe vivant, on le tranche, on le broie, on en extrait le jus, on en compacte la pulpe, on l’ébouillante, on l’introduit, trépidant de vie, dans sa bouche pour en boire la sève et en mâcher la chair vivante. Qui entendra le cri du poireau qu’on ébouillante ? Qui viendra au secours de la fraise qu’on arrache à sa famille ? qui mettra fin au génocide annuel du blé ?

    Maxence, vous êtes un monstre : même une bête n’est pas traitée ainsi !

    J’exige un moratoire en faveur de la consommation de viande et pour une consommation minimum sanitaire de fruits et légumes.
    Car l’animal est en quelque sorte un symbiote du végétal, leur interaction est un profit mutuel. Le système animal permet au végétal de ne pas s’étouffer lui-même sous le poids de ses cadavres, et de réinjecter des éléments biologiques et minéraux là où il consomme des végétaux.
    Et l’animal est, en plus, un concentré du travail végétal, ce qui permet des économies de temps et de travail.

    Et puis, une bonne côte de boeuf… Miam !

  4. @Jean-Gabriel : soyez gentil, prenez la peine de lire les posts précédents pour ne pas obliger les personnes à se répéter, c’est la moindre des politesses. Vous pourrez ainsi lire ce que je pense de la théorie imbécile sur la souffrance des plantes. Allez, pour votre culture, je vais vous expliquer encore un peu la différence entre un animal et un végétal car vu le contenu effarant de votre message, vous en avez bien besoin. Vous prenez une graine, vous la déposez dans un peu de terre, vous y mettez un peu d’eau et il y a de fortes chances que sa croissance au soleil se passe très bien. Pour l’animal, cela ne se passe pas comme cela. Sa lutte pour survivre est autrement plus compliqué, et c’est pour cela que son organisme a intégré la souffrance en tant que signal de danger. Tous les animaux connaissent la souffrance, non pas pour qu’elle leur soit infligée mais bien pour l’éviter et ainsi protéger leur intégrité physique et leur vie. Je ne sais pas chez vous mais chez moi, les plantes ont très peu de mobilité et donc très peu de moyen d’éviter efficacement la souffrance. Quelques mécanismes physico-chimiques rudimentaires de production de substances censés éloignés quelques prédateurs mais jamais de cris stridents ou de coups de tiges nul part… Donc l’évolution a très bien fait les choses : elle n’a pas doté les végétaux de capacités à souffrir car sinon ces dernières auraient connus les pires souffrances inutiles et inévitables. Elles auraient alors dû vivre ce que vivent les animaux aujourd’hui par la main de l’Homme, et après, on dit que c’est la Nature qui est cruelle…

  5. C:\Documents and Settings\PC\Bureau\naturel-est-souvent-nuisible.htm

    Une petite lecture avant d’aller faire dodo.
    Bonne nuit.

  6. Non, moi, je laisse mes plantes vaquer librement à leurs occupations…

    Mais ce qui passionne en ce moment, c’est de nourrir une espèce animale rare, qu’on ne trouve apparemment que sur le web, et qui – paraît-il – se déguste assez bien en ragoût : le troll.

    Et j’ai par dessus cela un penchant sadique : j’aime faire crier le troll, avant de le mettre dans la casserole. Vos hurlements sur ce site me font bien rire, et me mettent en appétit.

    Tiens, je vais me faire un tartare.

    A bientôt,
    Jean-Gabriel

  7. @Jean-Gabriel : toujours pour votre culture (bio) : le spéciste, c’est vous lol Evitez d’utiliser des termes dont vous ignorez la définition, sauf si c’est pour nous faire rire bien sûr…
    Les animaux (dont l’être humain, il va de soi) sont des concentrés de travail végétal, ce n’est pas faux. Sauf que pour concentrer, nous en gaspillons plus de 80%, il ne faut pas l’oublier. Notre rendement écologique est lamentable, et cela s’aggrave en remontant la chaîne alimentaire. C’est pour cela que nous ne pouvons pas demander à la Terre ce qu’elle n’est pas capable de nous donner.
    Une côte de boeuf (ou plutôt de vache, parce que le boeuf est beuacoup plus souvent de la vache laitière en fin de carrière…) : beurkk ! Plaisir totalement arbitraire qu’un peu de raisonnement suffit à faire oublier au profit d’autres plaisirs… Si nous avions été elevés dans une famille de cannibales, nous aurions adoré la chair de nos ennemis… Bizarre, il y a de moins en moins de cannibales, comme quoi l’être humain doit finalement être capable de changer et d’évoluer.

  8. @Jean-Gabriel : encore un mot dont il vous faudra apprendre la définition : « troll », non, ce n’est absolument pas celle-ci : « Personne dont les paroles me dérangent au point d’utiliser les techniques de dénigrement de base permettant de fuir le fond en arrangeant la forme ». Je vous laisse chercher tout seul.
    PS1 : vous m’entendez hurler sur ce site ? Ne serait-ce pas plutôt l’écho de votre moratoire en faveur de la consommation de viande qui revient dans vos oreilles ?
    PS2 : j’aimerais bien une photo de vos plantes gambadant dans votre jardin.

  9. Comme quoi, l’adage se vérifie :
    Ne nourrissez pas le troll (même si quelquefois c’est drôle)
    Surtout s’il semble écrire sous l’emprise de substances illégales…

    En ce qui concerne l’alimentation, la loi de l’homme, depuis la nuit des temps, c’est la conservation de l’individu. Et dans ce cas, « nécessité fait loi » : qui a des patates mange des patates, qui des poissons, des poissons, et qui des animaux, des animaux. De quel droit interdire ci ou ça ?

    Chez les animaux, l’individu, c’est l’espèce. L’exemple des transhumances géantes de gnous, qui perdent sans broncher des centaines d’individus dans les mâchoires des crocodiles pour pouvoir traverser la rivière, est parlant. L’espèce animale, pour se conserver, sacrifiera des individus, dont la chair fera prospérer une autre partie du biotope. Au fait, faut-il interdire aux crocodiles d’infliger des souffrances aux gnous ?

    De plus, la relation qui existe entre végétaux, animaux et humains est aussi, d’un point de vue biosphérique, symbiotique, en ce que l’homme (je ris déjà) est l’améliorateur, le cultivateur, bref l’avenir de la biosphère.

    Ce que nous ponctionnons dans les règnes animaux et végétaux, dont nous avons multiplié extraordinairement les capacités à prospérer, nous le rendons largement en multipliant la vie sur la Terre, en rendant vivant des sols morts, en guérissant des sols malades et renforçants des sols sains. Nous le rendons largement en sauvant la vie des millions d’individus animaux et végétaux grâce aux soins que nous leurs apportons, en les soignant, en garantissant leur protection, en les nourrissant, en les vaccinant.

    La relation entre l’homme et le reste de la biosphère est à bénéfice mutuel, sauf quand les banques anglaises s’en mêlent, comme c’est le cas aujourd’hui, mais c’est un autre problème.

    Maxence, mâchez votre racine dans votre coin, et arrêtez de raconter des salades, vous prenez les gens pour des navets et vous allez passer pour une courge.

    Bonne nuit,
    Jean-Gabriel

  10. Jean-Gabriel,

    Votre parole est si claire que vous ne pouvez être q’un évangéliste et un archange réunis !

    Sans ironie aucune, sauf à l’encontre de Maxence qui n’a rien compris à ce que j’ai écrit précédemment !

    Bien cordialement à vous.

  11. MON180,

    quel compliment ! C’est bien trop flatteur ! Vous allez me faire enfler la tête comme une pastèque, et Maxence me paraîtra du coup bien plus menaçant ! 😉

    Bien cordialement de même,
    Jean-Gabriel Mahéo

  12. @ MAXENCE

    Depuis plusieurs jours j’ai bien étudié l’agriculture Vegan et je vous livre ma réflexion( de paysan ).
    Premier point:cette méthode agricole est uniquement développé par des agriculteurs en bio.
    Deuxième point:cette agriculture en bio s’interdit toute utilisation d’engrais minéraux(à part certains comme le Patenkali) et azote de synthèse(urée,ammoniac,ammonitrate ,etc).
    Troisiéme point:les rendements des cultures en bio sont en moyenne et toutes confondues au moins 2 fois moins élevées qu’en agriculture conventionnelle.
    Quatrième point:les poudres de roches utilisées pour la fertilisation des cultures bios n’apportent que très peu d’éléments minéraux majeurs tel que le P,le K ,le Magnésium et pratiquement pas d’oligo éléments et ces différents minéraux sont pour la plupart inassimilable par les plantes.
    Cinquième point: l’Europe ne possède pratiquement pas de roches riches en minéraux,à part l’allemagne pour un peu de potasse et la France ne possède aucun gisement d’engrais minéraux,nous sommes totalement tributaire de pays hors de l’Europe pour notre fertilisation( à part un peu l’Allemagne) et la France ne pèse  » que 2.2 % » du marché mondial des engrais.

    Etude des possiblités de fertilisation organique non d’origine animale.
    Pour le département de la Marne et environ 550000 ha en culture et très peu d’élevage et environ autant d’habitants(mi urbains,mi ruraux)
    Premier point:les boues de ville,pas utilisées en bio car je suppose suspectées de contenir métaux lourds et résiduts médicamentaux et en admettant que la méthode Vegan les utilisent après différentes précautions,pourrait au niveau de mon département fertiliser au maximum 3500 ha !!!,incroyable mais pourtant vrai,la ville de Chalons en Champagne et son agglomération de 80000 équivalents habitants possède une station d’épuration très moderne qui deshydrate et granule les déchets solides .C’est une moyenne de 1500 tonnes qui fertilisent 500 ha par an sur un plan d’épandage de 3000 ha .
    Ramener ces chiffres au département et en imaginant que tous les effluents d’origine urbaine et rurale soient ainsi traités ne représente donc que la fertilisation de 3500 ha.
    Deuxiéme point: boues agroalimentaires y comprises vinasses de sucrerie,pratiquement seules usines générant des éffluents organiques non animale,celles ci représentent au maximum 35000 ha de terres fertilisées par an.

    Donc mon cher Maxence,ma petite rélexion s’achève ici et avec une question:
    comment feront les agriculteurs Vegan pour fertilisées les 511500 ha restant ?.

  13. @ MAXENCE

    J’oubliais de vous poser une ultime question:
    Que proposez vous comme alternative ;aux éleveurs de montagne qui n’ont pas d’autres choix vu les pentes et les affleurements de roches,; aux agriculteurs n’ayant que de petites structures les obligeant à développer des élevages hors sol et à tous les éleveurs possédant des prairies pour la plupart incultes car inondables.
    Enfin que proposez vous comme alternative aux nombreux hommes et femmes travaillant en amont et en aval des différents élevages de notre pays.

  14. A Jean Gabriel : n’avez-vous jamais essayé d’intégrer à votre vocabulaire le mot « éthique » ? Seriez-vous prêt à faire quelque chose (de bien) pour les autres (les animaux) ?
    Au lieu d’essayer maladroitement de fuir le problème qu’expose et qu’explique parfaitement Maxence, pourquoi n’essayez-vous pas de devenir humain envers les animaux ?

  15. Encore une fois, Le message précédent n’est pas de moi. Le pseudo Laurent est usurpé.
    Quand es-ce que l’admin du blog sécurisera le site?

  16. Les collégiens ne sont pas plus avancés. Ils sont plus malléables donc plus perméables à la connerie prédicatrice. La compassion, j’en éprouve autant que vous, même sûrement plus, mais je l’accorde en priorité à mes frères humains. Vous ne connaissez rien à la vie d’un animal de boucherie. Pour dire les bêtises que vous en dites c’est que vous n’avez jamais mis les pieds dans un élevage d’animaux de boucherie. Je trouve normal de tuer cinquante milliards de mammifères par ans et même dix fois plus si c’est pour nourrir les hommes. Je méprise la connerie.

  17. Brrr… Bienvenu dans la « Deep Ecology ».
    Le basculement dans le radicalisme des franges fondamentalistes de la nouvelle post-religion anti-humaine – l’écologie – est-il en train de se produire, à proportion que les dogmes malthusiens et catastrophistes perdent du terrain auprès d’un public de plus en plus inquiet pour ses conditions de vie ? Je crois que oui.
    C’est d’ailleurs ce à quoi appelle ce site écolo-malthusien radical – qui bénéficie du soutien du journal Le Monde -, dont l’auteur demeure prudemment dans l’anonymat :
    http://biosphere.blog.lemonde.fr/2009/11/11/connaitre-lecologie-profonde/

    Le Maxence nous montre bien que certains réseaux sont en train de s’activer en France, et que l’écoterrorisme ne va pas tarder a faire ses premier coup d’éclat.
    Les sabotages d’élevage de visons ne sont-ils qu’un prémisse ?
    En tous cas, il y a certains profs, sur certains campus, qui méritent des baffes, et certains groupuscules auxquels le fisc et la DST devraient s’intéresser un peu plus.

    Car le Maxence, outre la zoophilie, est un psychopathe en pleine évolution destructrice. Sa logorrhée délirante cache mal son désir… de tuer un homme ! N’importe lequel ! Vite !

    Y a-t-il un docteur en ligne ?

    Jean-Gabriel Mahéo

  18. @ MAXENCE

    Que mangez vous comme végétaux pour être aussi enragé?
    Vous n’avez pas répandu à mes questions,essentielles: pour ce nourrir il faut commencer par nourrir ce que l’on mange,n’es ce pas logique!.
    Si vous et vos accolites refusent les engrais minéraux et les engrais organiques d’origine animal et vu le peu de ressource autre qui reste,expliquez moi comment vous comptez vous y prendre?

    Les Végans de votre espèce doivent descendre en ligne direct de nos lointains ancêtres cueilleurs et non chasseurs et qui n’étaient en fait que de vulguaire parasite allant de ci de là.C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont disparu suplantés par des cueilleurs mais chasseurs.

    Salut Homovégétalis

  19. @ Maxence

    Vous faites erreur mon cher végétalien,dans la nature il y a plus d’animaux que vous imaginez, qui mangent d’autres animaux.
    Tout cadavre,animal,humain,non végétal,etc est consommé au minimum par des animaux il est vrai de taille microscopique et heureusement sinon nous marcherions sur des montagnes de cadavre.Au fait cela ne vous dérange pas d’utiliser des carburants provenant pour une part d’animaux morts il y a plusieurs millions d’année?

  20. FUKUOKA,posséde quelques poules( et fumier)et ne cultive pas 100 ha,même pas 10 ha.
    Si c’est le seul exemple qui vous vient à l’esprit il est bien maigre.

  21. Le message de Maxence est tout à fait caractéristique des logorrhées délirantes de certains sectaires irréductibles qui ne savent pas la signification des mots et ne font que régurgiter un catéchisme préparé par des gourous manipulateurs.

  22. Pour répondre a ME 51 a propos de l’agriculture végétalienne : comme tu le signales, il est tout a fait possible de récupérer les boues de station d’épuration pour fertiliser les sols et comme tu le notes, c’est déjà pratiqué actuellement.
    Dans une société végétalienne où tous les humains se nourriraient de produits végétaux, les extractions des plantes consommées pourraient très bien être restitués par les boues de station d’épuration, il ne pourrait y avoir qu’un équilibre entre consommation et restitution (mis à part les exportations de produits à l’étanger qui pourraient être compensées par les importations). En théorie, le système est en équilibre.
    Pour l’apport en azote, tu l’évoques et c’est bien de retrouver cette idée ici, il pourrait être imaginé que par OGM, il soit possible de transmettre aux autre plantes les mêmes capacités que les légumineuses a capter l’azote. Ceci permettrait de se passer d’apport en azote.
    Bref, une agriculture végétalienne « a faible impact environnemental » est tout a fait possible. Et si ses rendements pouvaient être plus faibles qu’une agriculture conventionnelle, cela serait largement compensé par le fait qu’une population végétalienne a besoin au niveau alimentaire de bien moins de produits végétaux qu’une population qui consomment de la viande (faible rendement de la transformation de végétaux en viande).
    Voila pour ma contribution a votre débat. Pour info, je suis agriculteur en conventionnel (sans élevage animal), double actif (en plus de mon travail agricole, je suis salarié) et végétalien depuis presque 20 ans, et en bonne santé.
    Je pense que ce n’est pas en vous insultant mutuellement que votre débat sera productif. Bonne continuation a chacun.

  23. @ tomas :

    savez vous que l’utilisation de boues de stations d’épuration est proscrite en agriculture bio ?

    Ce qui prouve bien la stupidité du concept d’agriculture bio, qui se base avant tout sur des paramètres idéologiques.

    Car enfin, s’il est un engrais parfaitement naturel, c’est bien celui-là

  24. @ Tomas et Astre Noir

    A ce jour,l’agriculture bio proscrit effectivement les boues de station d’épuration,mais aussi les effluents organiques provenant d’élevages nourrient avec des denrées non bio et en particulier pour les lisiers et fientes de poule non compostés.
    L’incompréhension entre les consommateurs et les producteurs, subsistera tant que des personnes averties et influentes,n’expliqueront pas au public pourquoi le bio est cher d’une part et que si les prix baissaient à des niveaux proche du conventionnel cela voudrait dire que le bio est produit de manière intensive et de plus hors de l’hexagone d’autre part(ce qui est déjà le cas pour plus d’un tiers des produits bios).
    Ces personnes pourraient également dire que si l’Etat ou autres décideurs voulaient à tout prix augmenter à l’extrème ,voire obliger les agriculteurs a passer en bio par des mesures descriminatoires,les seules effluents autorisés à l’heure actuelle en bio ne pourraient en aucun cas être assez important pour remplacer la fertilisation conventionnelle.

    Et pour finir je reviens sur le fond du débat, pour produire bio sur une large partie des terres agricoles de France, « l’élevage est et serait incontournable ».

    Tomas,tu est végétalien,c’est ton choix et je ne me permettrais pas de le critiquer,mais tu est avant tout agriculteur, sans élevage et tu connais aussi bien que moi le prix des engrais minéraux dont la potasse encore très chère,le double du prix de 2006,avec des prix de nos denrées au raz des paquerettes et l’incertitude sur l’évolution du prix de ces engrais à moyen terme mais aussi sur leur disponibités.
    Je pense que tu est comme les autre agris,à la recherche de fertilisants moins onèreux et efficaces.
    A part les boues de ville,effluents organiques agro industriels,d’ailleurs pas disponibles pour tous,il reste les fumiers,lisiers et fientes de poule belge et hollandaise qui s’arrachent dans ma région depuis 2007,tu n’a donc guère d’autres alternatives et l' »agriculture Vegan encore moins » malgré les réfutations de Maxence qui est trop extrème dans ses choix alimentaires et des autres pour faire la part des choses.

    Bien Cordialement Un agri du 51

  25. @ MAXENCE

    Que mangez vous comme végétaux pour être aussi enragé?

    Cà doit être essentiellement à base de champignons exotiques……..

  26. Les champignons qui produisent des effets bizarres ne sont pas tous exotiques
    Certains poussent dans nos prairies près des bouses de vaches

  27. La semaine derniere ,j’ai participé a un débat sur (la faim dans le monde)
    Il a fallu que j’ouvre ma grande gueulle a un moment,pour venté l’agriculture francaise .
    Je me suis fait linché !
    Si tu parle d’autre choses que ,bio ,agriculture durable …ect ..t’est mort !
    Les CONSsomateurs ,sont plus cons que mes vaches !

  28. @thierry
    Les consommateurs ont la mémoire courte
    Début des années 1900 plus de 10.000 enfants mouraient par ans a Paris a cause du lait de vache ( salmonellose )liés a l’élaboration ,la production et la distribution

  29. Les CONSsomateurs ,sont plus cons que mes vaches !

    Très juste!! Malheureusement ce ne sont pas les vaches qui votent…….

  30. Les gens sont bizards !Dans une salle de 300 personnes,réunie pour débatre ,de l’avenir de l’agriculture :
    il y a les bénévoles des réstos du coeur,qui s’inquiete,de la diminution des stoks de nouriture,(comment se fait il ,qu’il n’y est plus de produits agricole gratuit) ,s’insurge une dame dans la salle !!aplaudissement !!c’est une sainte femme ,qui donne une partie de sa vie de retraitée, pour sauvé les pauvres!
    C’est la, que je me fait remarqué, en éxpliquant a tout ces braves gens ,que la PAC ,en détruisant les paysans,500000 éxploitations de moin en 20 an ,détruit également les stoks de bouffe!
    Mais non ,la dame m’éxplique que le probleme vien du fait que nous produisont des produits de mauvaise qualitée!Que les primes pac ,sont mal répartie !Bla bla,bla bla ..re- aplaudissement pour la sainte !!!
    Un paysan bio ,prend la parole ,est en remet une couche !
    BRAVO!!!
    Lui ,il a tout compris !!il a trouvé une faille dans le systeme ,il vend des produits bio sur les marchés du coin!Il dit ,(bien sen sortir!!)
    Hourra !
    La sainte reprend le micro ,et voudrait bien se faire donné des produits bio pour ces pauvres !Mais non !Que nini ,les produits sont trop cher,est les quantitées insufisante !La faute a qui ?
    Aux paysans ,qui détienne la majoritée des bonnes terres,et qui prive les jeunnes d’instalation !OUHHH!
    Ont m’éxplique ,que ,si il y avait plus de production bio ,les prix de ces produits chuterait de 30 %
    Avant de quitté la salle ,je tente d’éxpliqué a mon confrere paysan bio ,que si les prix du bio chutte de 30% ,IL EST MORT !
    J’ai u du mal a m’endormir ce soir la ,et je me dit que sait bien fait pour ma geulle !
    )

  31. @zygomar : voilà revenus les inquisiteurs qui s’inquiètent des idées différentes des leurs et qui les accusent de ne pas prêcher la bonne religion ! Les manipulés, c’est bien vous, et ils seraient temps de vous en rendre compte. Bien que non vacciné, je vous rassure : je n’ai absolument pas la rage. Je ne fais que défendre quelques convictions face à un mur d’obscurantisme. Entre parenthèses, j’espère que vous êtes à jour pour la grippe A et bravo aux élevages de fournir presque chaque année maintenant de si bons terrains de culture aux microbes qui font les choux gras de l’industrie pharmaceutique (vos futures subventions sont assurées, un partenariat en or massif…) Pour mon alimentation, je mange tout ce que le monde végétal peut apporter de bon : des fruits, des légumes, des légumineuses, des céréales, des graines d’oléagineux, des champignons (en vente libre en épicerie, je précise pour les comiques en mal d’humour…) et parfois des algues (en condiments, tout comme les levures). Ma ration calorique s’élève à environ 2000 kcal/j avec la répartition cible suivante : 10% en protéines, 30% en lipides (dont très peu de gras saturés) et 60% en glucides (les plus complexes possibles).
    Vous regrettez vraiment que les vaches ne votent pas ? Moi aussi : elles ne voteraient sûrement pas pour les exploiteurs qui les tuent.
    @MON810 : Et VOTRE radicalisme, vous n’en avez pas conscience ? Le nombre d’animaux que vous êtes prêts à sacrifier pour rien est à la mesure de votre stupidité : sans limite ! Votre compassion s’arrête très vite, là où se trouvent vos intérêts financiers. Vous êtes bien trop égoïste et fermé d’esprit pour savoir ce que signifie vraiment ce mot. Aucun animal ne mérite de finir à l’abattoir, et le sort que vous leur réservez est complètement inhumain. Vous faîtes précéder mon prénom par un article, vaine tentative de votre égo pour me chosifier et vous sentir supérieur, c’est pathétique. Est-ce être zoophile que de respecter la vie et l’intégrité des êtres qui nous ressemblent tant par leur sensibilité et de ne pas vouloir infliger à un autre être sensible ce que l’on ne voudrait pas que l’on nous fasse ? Vos lacunes en vocabulaire réapparaissent, ce n’est pas étonnant lorsqu’on sait que le contenu de votre dictionnaire est restreint autour des mots « boeuf » et « miam ». Attention de ne pas mettre l’étiquette zoophile à tort et à travers car il est clair que le véritable zoophile ici, c’est vous, vous qui avez besoin de jouir d’un animal dans votre assiette ! Et nécrophile, en plus…. Et non, je n’ai aucune envie de meurtre, je respecte bien trop la vie pour cela (si, si, même la vôtre). D’ailleurs, vous êtes bien plus utile en vie : votre ridicule est un formidable témoignage de ce qu’il ne faut pas être. Bref, vous êtes indécrottable, votre pauvreté intellectuelle me lasse ; dorénavant, je vous répondrai comme on répond aux imbéciles.
    @ME51 : pour la rage, cf. plus haut… Pour nourrir ce que l’on mange, tout dépend d’abord de ce que l’on mange… Si comme vous on considère qu’il faille manger des animaux, c’est sûr que le gaspillage induit laisse peu de choix et que des tombereaux de merdes polluantes sont nécessaires !
    Est-ce que vous faites l’élevage des détritivores ? Non, alors bien sûr, il fallait comprendre : il y a plus d’animaux « supérieurs » (mammifères + oiseaux + poissons) végétaliens que carnivores/omnivores. Vous imaginez 1000 lions pour 100 gazelles ? C’est une question d’équilibre de la chaîne alimentaire, c’est une loi biophysique que toutes nos technologies ne pourront jamais changer et que l’on est en train payer très cher pour ne pas l’avoir respectée. Les détritivores, qui heureusement recyclent la MO, n’ont de fait aucune influence sur l’équilibre des espèces puisqu’ils ne sont en rien les responsables de la mort des individus.
    Non, pour les fossiles, ça va. La mort ne me choque pas en tant que telle (elle est inéluctable, quand même), ce qui me choque par contre, c’est lorsque que des êtres sensibles sont consciemment responsables du malheur et de la mort d’autres êtres sensibles alors qu’ils peuvent agir autrement.
    Pour Fukuoka, dommage que vous n’ayiez pas lu les passages suivants : « His method creates no pollution and does not require fossil fuels. His method requires less labor than any other, yet the yields in his orchard and fields compare favorably with the most productive Japanese farms which use all the technical know-how of modern science » et : « En 1988, il a reçu le Ramon Magsaysay Award, souvent considéré comme équivalent au prix Nobel en Asie pour ses travaux et services rendus à l’Humanité. » Au bout de longues recherches, il a déclaré : »Quand j’ai réussi pour la première fois à faire pousser du riz et des céréales d’hiver par la méthode de la non-culture, je me suis senti aussi heureux que Christophe Colomb a dû I’être quand il découvrit l’Amérique ». Il semble que pour vous, votre Amérique s’arrête au robinet de votre cuve à purin. Son nom est passé à la postérité, le vôtre restera seulement dans les listings informatiques des vendeurs de produits phytosanitaires, d’antibiotiques et autres poisons. Oui, il a quelques poules et canards, et ils vivent en liberté ! Ce sont pour lui de précieux auxillaires qui participent à la maîtrise des ravageurs et des herbes envahissantes. Pour la fertilisation, vous avouerez que quelques poules et canards pour 10 ha, cela ne doit pas faire beaucoup de crottes au m². Il est fort, non ? De plus, il amende ses sols avec la totalité des parties végétales non consommées par l’Homme : pas de fourrage pour les animaux ! Bref, il n’a pas les problèmes insurmontables que vous soutenez, bien au contraire… C’est incroyable tout ce que l’on peut faire avec de l’intelligence, de la volonté et beaucoup d’humilité.
    @Thierry : le changement de paradigme qui nous attend nous fera plier pour vivre ou bien casser pour disparaître… Lorsque les produits et sous-produits animaux devront être payés à leur prix véritable (c’est à dire avec une augmentation de plus de 200%) tout en continuant à dévaster la planète (l’argent ne remplacera jamais notre environnement), c’est vous qui mourrez… et beaucoup de gens avec vous.

    Toutes vos interventions partisannes ne changeront jamais ce fait : l’élevage est une folie alimentaire et une bombe écologique qui va éclater plus durement si on n’agit pas rapidement. La planète ne supportera plus très longtemps de nourrir des dizaines de milliards d’animaux avec les ressources qui s’épuisent aussi vite qu’on les gaspille tout en polluant l’air, l’eau et les sols…Nous avons bâti un système sur des hypothèses qui s’éffondrent complètement aujourd’hui : des ressources infinies et de l’énergie inépuisable et bon marché. Ne soyons pas aveugle : ce système est condamné, reste à décider si l’on veut être condamné avec lui.

  32. @Maxence : vous nous accusez de prêcher une religion, mais c’est VOUS-MÊME qui étalez ici vos « convictions » (sic) !

  33. ce systeme est condamné .
    Peut-être !
    Comment vivront les hommes dans un siecle ou deux ?
    Si les animaux ne sont plus élevés pour être tuer et manger,les humains suporteront ils de les voir dévoré leur champs?
    12 ou 13 milliards d’humain sa bouffe !
    Les animaux seront peut être tuer ,ou stérilisé ,juste pour ne pas nourire des bouches inutile,comme les animaux sauvage ou domestique aujourdhui .
    Le systeme actuel n’est pas parfait ?! bof, c’est une façon de voir les choses!
    ça pourrait être pire !

  34. @ Maxence :

    Et moi, et moi ? Pourquoi je n’ai pas ma tartine de remontrances, comme MON810 ou ME51 ? Moi aussi, j’aime rigoler !

    Allez, Maxence, un p’tit effort, poussez un peu, je suis sûr qu’il en reste.

  35. Le steak bio produit par une ferme durable compensée carbonne bénie par Hulot est il halal pour la planète ?

  36. @Bruno : si vous êtes incapable de faire la différence entre des convictions et une religion, c’est grave. Je n’ai rien à vendre ni à gagner pour moi-même. Seulement l’espoir que demain nous ne regretterons pas aujourd’hui… Les enfants d’aujourd’hui auront une tâche extrêmement ardue ; s’ils empruntent la voie de leurs parents, c’est sûr, c’est foutu… Le dogme et l’immobilisme sont nos pires ennemis.
    @Thierry : et bien ils vivront différemment et considéreront sûrement que les quelques animaux sauvages qui prélèvent un peu sur les champs, c’est sans doute moins grave que l’être humain qui dévorait la Terre… Si l’on veut un écosystème viable, il faudra que nos sociétés acceptent de partager un peu plus, qu’un certain pourcentage de ce que l’on produit collectivement soit consommé par les autres locataires de cette planète (déjà qu’on leur a pris tellement…) En voulant éliminer les « nuisibles », on a aussi éliminé leurs prédateurs naturels, c’est ensuite le cycle infernal de l’extermination sans fin, de la mise à mort de la biodiversité qui est seule capable de maintenir des équilibres perennes. Dans la Nature, tout déséquilibre est rapidement maîtrisé si le milieu est suffisament riche en espèces (animales et végétales), sans intervention humaine. De quels animaux sauvages parlez-vous ? Des millions d’individus qui naissent dans des élevages pour être ensuite relachés en pleine nature pour le plus grand plaisir des chasseurs pendant que les prédateurs sont exterminés car considérés comme nuisibles car ils leur font de la concurrence ? Il n’y a que l’Homme qui est capable et fier d’entretenir des déséquilibres. Mais à quel prix : en vous lisant, il ne faut pas dire « cela pourrait être pire » mais « cela sera pire »… Vous croyez vraiment que l’agriculture productiviste telle qu’on la connait aujourd’hui nourrira 12 milliards d’humains ? Profitons donc encore un peu de ce qui reste des forêts, elles disparaitront bientôt, transformés en champs d’OGM pour nourrir 100 milliards d’animaux qui finiront à la boucherie. Et heureusement qu’on a trouvé de l’eau sur la Lune, elle servira peut-être bientôt…

  37. @Dany : pffff, mais qu’est-ce que la planète en a à battre du hallal… Par contre, pour l’être humain, la meilleure façon de ne pas consommer le sang des animaux, c’est d’être végé !

  38. @Maxence
    Juste 3 petites questions.
    1) Avez-vous des enfants? Pour vous, un nouveau né a-t’il droit au lait maternel ou seulement au jus de carottes ?
    2) Quel régime alimentaire préconisez-vous pour les nourrissons et les jeunes enfants ?
    3) Toutes ces vaches que vous ne voulez pas manger, que doit-on en faire ? Il va bien falloir les nourrir, car, si vous leur rendez leur liberté, il leur faudra sensiblement les mêmes surfaces que celles qu’elles consomment aujourd’hui dans les fermes (et même beaucoup plus, parce que, livrées à elles même, elles gaspilleront). Et vous ne voulez pas les tuer.
    Petite remarque : une automobile qui rencontre une vache cela fait en général un cadavre de vache mais aussi un à plusieurs cadavres humains. Vous me répondrez qu’il ne faut plus de voiture. Mais un « vélib » qui rencontre une vache cela fait aussi très mal, surtout si celle-ci est de mauvaise humeur.

  39. Maxence,si vous ne voulez plus que les chasseurs fassent des lachés de faisans,je suis certain qu’il préferaient faire à laché d’herbivores génétiquement modifiés de votre espèce.

  40. Je crois que seul l’agriculture intensive, peut nourire 12 -13 mld d’humains.
    Les ogm ? ,ils seront incontournable !Car si l’agriculture ne peut plus utilisé de pesticides , de pétrole , d’engrais,de fumier …sa ne pourra pas le faire . Je suis mal a l’aise pour parler de l’agriculture mondial,des grands enjeux planétaire ect…je peut juste afirmé qu’un pay comme la france ,qui sacrifie sont agriculture,pour vendre des rafales et des tgv au bresil,et un pays qui va avoir de gros problemes dans pas longtemp.

  41. @ thierry :

    Une population mondiale de 12 à 13 milliards de personne est très improbable.
    La population mondiale est en train de se stabiliser (comme elle l’a fait depuis plusieurs décennies en Europe et Amérique du Nord)
    Les prévisions de l’ONU maintenant sont d’environ 8 milliards d’habitants en 2025, un pic de 9 milliards en 2050 et ensuite, cela devrait baisser.
    Mais les prévisions au delà de 30 à 40 ans sont très peu fiables.

    De toutes façons, inutile de s’exciter sur des chiffres délirants donnés par les écolos pour affoler le monde

  42. On veut préserver la nature ?

    Le meilleur moyen pour cela n’est-il pas de s’en remettre à elle ? Ça fait 200000 ans que l’Homme existe et mange de la viande, et la planète n’a jamais été en danger à cause de cela.

    Sauf aujourd’hui, parce que petit à petit, on remplace l’équilibre naturel par le contrôle d’ordre industriel. Ce n’est plus la nature qui produit notre alimentation, ce sont des usines, qui consomment de l’eau, de l’électricité, des produits chimiques, du pétrole pour transporter leurs produits, etc.

    Ce sont maintenant des ingénieurs qui produisent la nourriture que l’on trouvait auparavent dans la nature. Et qui ne posait aucun problème, qui était bio à 100%, bien entendu.

    Forcément, avec des changements aussi monumentaux et aussi rapides dans l’ordre des choses, avec l’industrialisation de notre propre vie, on peut se demander si on ne met pas en danger l’équilibre naturel complexe et fragile qui a mis 4 milliards d’années à s’établir.

    La nature est certes sauvage et cruelle, mais elle ne serait pas belle si elle était Disneyland, un monde parfait où personne ne souffre, le meilleur des mondes. À trop vouloir ce monde parfait, nous sommes maintenant 6 milliards sur Terre, avec une tendance de plus en plus grande à considérer que se nourrir, ça veut dire se rendre à l’hypermarché le plus proche pour acheter des produits auxquels le nitrite de sodium, le ferrocyanure de potassium, le guanylate disodique, le néohespéridine dihydrochalcone, et les milliers d’autres additifs, pesticides, sans parler de délices comme la stérilisation par irradiation nucléaire, ont donné de merveilleuses caractéristiques… de rentabilité pour les multinationales de l’alimentaire qui les fabriquent. Vous ne croyiez tout de même pas que tous ces produits, c’est parce que c’est meilleur pour vous et que les industriels sont soucieux de votre bien être, si ?

    Je fais confiance à la nature pour faire perdurer la vie, car elle l’a fait pendant 4 milliards d’années. Je fais beaucoup moins confiance à l’Homme, parce que depuis qu’il a pris le relai, on commence à avoir de sérieux doutes sur la pérénité de ses actes.

    Or dans la nature, les humains mangent de la viande. C’était même de 40 à 80% de l’alimentation humaine (selon les époques et les lieux) contre 30% aujourd’hui. Source: http://www.hominides.com/data/images/illus/alimentation-prehistoire/alimentation.gif

    L’Homme n’a jamais mangé aussi peu de viande de son histoire que de nos jours, et pourtant les problèmes de pollution n’ont jamais existé avant aujourd’hui. Comme quoi la solution n’est peut-être pas de s’éloigner encore plus de la nature en remplacant ce qui faisant de 40 à 80% de notre alimentation par autre chose.

  43.  » ce n’est plus la nature qui produit notre alimentation »
    Ben c’est quoi alors? Nous sommes plusieurs éleveurs de porc réunis dans un GIE(mais pas dans l’ouest de la France!!) et plutôt que d’avoir x élevages à plusieurs endroits,nous avons centralisé un gros élevage pour 7 associés et ce qui a permis d’optimiser l’investissement,les salariés,l’épandage du lisier sur une très grande surface et d’être encore dans le vert malgré la crise.
    L’alimentation est strictement identique à celles que nous donnions auparavant à nos porcs et vient à 90 % de nos exploitations.
    Bien sûr je comprends bien que c’est assez choquant de voir de telles batiments (3 de 100m de long par 36m de large)mais bien être animal oblige pour 2013,nous n’avons pas le choix.
    Il faut arréter de faire l’amalgame entre gros batiments ou du moins élevage industriel et mauvaise alimentation,que ce soit une rang à cochon avec 5 porcs dans une ferme ou 5000 places dans de gros batiments,l’alimentation est strictement identique.(blé,orge,pois,tourteau,luzere,pulpes,maïs,etc),la différence est pour le porte monnaie de la ménagère.
    Bonsoir,je suis de garde cette nuit à l’élevage et un ami m’a fait découvrir ce site.

  44. Youna,

    Pour répondre à votre question : la nourriture est produite (pas encore pour tout le monde mais de plus en plus) par l’Homme, par ses usines, par ses entreprises agro-alimentaires, par des chimistes qui mettent au point des substances permettant de prolonger la conservation, modifier le goût ou faire pousser plus vite, par des ingénieurs qui mettent au point des machines pour automatiser la fabrication de toutes les barquettes, boites, bouteilles disponibles en hypermarché et que l’on achète aujourd’hui pour se nourrir.

    Rien que pour produire des tomates, on va mettre sur pied une usine qui va dépendre de plusieurs autres usines (centrale électrique, laboratoires de chimie, fabrication d’emballages carton et plastique, fabrication des camions pour le transport et raffinerie pétrolière pour le carburant). Il serait intéressant d’établir toute la chaine d’usines mises en oeuvres, de ressources naturelles nécessaires et de déchets produits pour produire de simple tomates selon la méthode moderne. C’est sans doute colossal. Ce n’est pas ce que j’appelle « naturel ».

  45. @ shosho

    ce sont ces mêmes chimistes, ingenieurs qui ont permis de mettre au point des medicaments, des scanners …

    on appelle même cel

  46. @ shosho

    ce sont ces mêmes chimistes, ingenieurs qui ont permis de mettre au point des medicaments, des scanners …

    on appelle même cela le progrés.

    faut parfois revenir à son époque et arrretr de dire que tout etait mieux avant !

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