Sans surprise, la conclusion du COP 15 de Copenhague a provoqué la réaction des militants écologistes. Des réactions pas toujours sereines ni apaisées. Non contents d’avoir attisé les peurs et contribué au développement d’un climat catastrophiste, les écologistes ne semblent pas avoir retenu la leçon et poursuivent leur stratégie de propagation de l’inquiétude.
Pour Nicolas Hulot, le résultat de Copenhague est «affligeant» et «consternant». Selon lui, «Garder l’espoir, ça va devenir un acte de bravoure», alors que le monde a «manqué une occasion historique». «C’est de l’improvisation, cela faisait deux ans qu’on travaillait pour arriver à ce résultat», a-t-il déclaré.
Pascal Husting, directeur de Greenpeace France, c’est tout simplement un «désastre», et un «recul» par rapport à Kyoto, avec un projet d’accord ayant «la substance d’une brochure touristique». Selon lui, «il n’y a plus aucune référence scientifique, pas de vision à long terme, et il n’y a qu’une série d’annonces de mesures nationales, totalement volontaires et que personne ne contrôlera, et qui ne seront de toutes manières pas à la hauteur des recommandations de la science». Lui aussi estime que «les coupables le savent bien, qui se sont vite enfuis en avion, chez eux, la honte au front», une allusion directe aux présidents américain et français, qui ont quitté Copenhague vendredi soir.
José Bové dénonce une «situation parfaitement catastrophique», «tout à fait tragique». Il a regretté qu’»on renvoie tout une fois de plus à un an» à Mexico. Les pays riches «n’ont pas assumé leurs responsabilités», et l’Europe a été «parfaitement inexistante».
Yannick Jadot, au nom des députés européens Europe Ecologie présents à Copenhague, raille également l’attitude des dirigeants des grands pays. «Plutôt que d’assumer leur échec devant les pays les plus vulnérables qui n’ont pas pris part aux discussions finales, ils sont partis par la petite porte», écrit-il dans un communiqué.
Tabos, les pollutions agricoles vous n’en connaissez que ce que vous en lisez dans le journal ou entendez à la radio-télé, alors vous feriez mieux de la fermer.
Et puisque ça vous emmerde, avec toute mon estime !
http://www.alpages38.org/spip.php?article
Première formation de bergers en 2004…
« Lisez la partie du rapport consacrée à l’apparition du loup dans le Mercantour, elle est très instructive sur les pratiques antidémocratiques de certaines administrations, qui préfèrent s’entendre avec les associations écolos que de rendre des comptes à leur Ministre ! »
Je suis tout à fait d’accord avec vous, d’autant plus que j’ai déjà eu à faire à ces gens là aux cours de mes recherches… Et pas en bien, je vous l’assure.
« La méthodologie de l’étude est présentée, explicitée et discutée »
Justement elle pêche largement : choix des territoires, taille des troupeaux, nombre trop importants d’exploitant, faiblesse du peuplement humain, pression et dérangement des troupeaux… Elle n’est absolument pas représentative des zones d’estives.
@ ME51:
vous avez raison. Mais un débat est toujours intéressant mdr
Daniel, les chroniques judiciaires j’en ai lu, j’en ai même fait la moitié du contenu d’un article de mon blog. Les articles de la chroniques judiciaire que j’ai dépouillé y sont référencées et il y a un lien vers chacun d’eux.
http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-35681780.html
« Elle n’est absolument pas représentative des zones d’estives ». Oui et les auteurs le disent bien.
Mais pour les dégats comparés entre loups et chiens dans les zones d’estives ils se livrent à un examenn spécifique des statistiques propres à ces zones, avant et après apparition du loup. C’est assez parlant.
Cher daniel,
Si pour vous coût du travail et coût de revient c’est la même chose, vous vous trompez encore.
Et surtout votre erreur est de croire qu’en détaxant la production (travail et autres facteurs de production), l’agriculture européenne serait compétitive avec celle des USA, de l’Australie et de la Nouvelle Zélande, avec qui nous sommes en concurrence sur les céréales, le maïs, le lait, la viande ovine, la viande bovine.
« Depuis août 2004, les services pastoraux de la région Rhône alpes en partenariat avec les CFPPA de Die (26), de la Côte St André (38) et de la Motte Servolex (73) proposent une formation qualifiante pour les femmes et les hommes souhaitant s’orienter vers le métier de berger ».
ça ne veut en rien dire qu’avant 2004 il n’y avait pas de formations au métier de berger dans un autre cadre institutionnel, par d’autres organismes, dans d’autres départements, ou des formations non « qualifiantes », autrement dit sans parchemin au bout !
« …23500 moutons (brebis et agneaux) tués par des chiens errants en FRANCE.”
On reste très loin des 2000 brebis tuées par les loups (réellement 800 à 900 ) !!! »
Je me tue à vous dire que ça n’a pas de sens de comparer un nombre absolu national à un nombre absolu local ! Combien d’ovins en alpage pour combien d’ovins en France ? Et en plus en alpage ils n’y sont qu’une petite partie de l’année.
« 2000 brebis tuées par les loups (réellement 800 à 900 ) !!!”
Toujours le même mépris et la même méfaince, ceux des écolos, pour les éleveurs et les bergers. Lisez l’étude que vous contestez, vous comprendrez que cette méfiance et ce mépris sont un des facteurs de radicalisation des éleveurs et des bergers.
« Tabos, les pollutions agricoles vous n’en connaissez que ce que vous en lisez dans le journal ou entendez à la radio-télé, alors vous feriez mieux de la fermer.
Et puisque ça vous emmerde, avec toute mon estime ! »
Toujours le mépris des autres et l’invective, on voit quel personnage se tapit sous le vernis culturel.
Bien entendu je ne vais pas la fermer…
Je ne vous ai pas dit de la fermer en général mais j’ai dit que vous feriez mieux de la fermer sur le sujet des pollutions agricoles. Vous n’avez évidemment pas dit que vous aviez sur ce sujet d’autres sources que les journaux et la radio-télé. Si vous en aviez eu d’autres vous l’auriez dit. Vous feriez mieux d’écouter ce que les professionnels ont à dire à ce sujet, de leur poser des questions, puis d’essayer de vous faire votre opinion en consultant des sources scientifiques sérieuses et variées plutôt que de croire à tout ce que la pensée unique médiatique colporte.
Bien à vous.
Sous le vernis de votre pseudo-politesse ce n’est guère mieux que sous mon vernis culturel. Moi, au moins, je dis franchement ce que je pense, je ne le cache pas derrière des circonlocutions faussement respectueuses de l’interlocuteur.
Vous voyez, mon cher Tabos, j’accepte la contradiction, même vive. L’exemple de ma discussion avec Daniel est là pour le prouver (Vous vous trompez, je ne suis pas d’accord, je ne vous comprends plus, etc. ont ponctué ces échanges). Mais je suis chatouilleux, peut être trop, et comme vous avez commencé par mettre en doute mon intégrité intellectuelle, me qualifiant d’idéologue,je n’ai pas supporté.
Daniel,
« Le rapport est tronqué car les expertises d’ADN, et le radio tracking ont montrés que les loups de l’arc alpin sont bien tous originaire d’Italie ».
Ce rapport ne s’est pas trompé, il dit cela-même, que les loups français ont tous une ascendance italienne. Ce qui n’exclut pas une introduction volontaire.
Vous devriez lire le rapport de la commission d’enquête parlementaire et l’étude « Lubéron » intégralement, ce n’est pas si long pour votre esprit rigoureux, avant de répondre à rageous et à moi-même, qui ne pouvons qu’en citer de courts extraits.
Bien à vous.
DSL ME51 pour le HS… Mais le fil me tient à coeur!
Daniel,
je ne vois nulle part quoique ce soit qui contredise ma conception sur l’éducation du patou? De même que je n’ai pas dit qu’il « se dressait tout seul »!!! Si un patou a une propention à mordre, même en présence d’un berger dans les parages, il se foutera totalement de ses ordres! Le patou est là pour dissuader l’intrus qu’il soit sur 2 ou 4 pattes, peu lui importe! Il faut le savoir en tant qu’utilisateur de la montagne, c’est un animal, pas une machine de précision…
On est bien d’accord qu’il faut parler d’aides bergers et non d’éleveurs-bergers, pour l’un c’est une activité saisonnière rémunérée (ou non pour certains bénévoles dont je les salue d’aller « au charbon ») pour les autres une nécessité pour leur activité et c’est leur capital entreprise qui est en jeu…
« Par contre elles sont “parquées” dans des parcs mobiles électrifiés faisant plusieurs centaines d’hectares dans lequel elles se déplacent librement. »
Plusieurs centaines d’ha???
L’obligation de parquer la nuit se fait sur des surfaces exigües, pour qui a connu la conduite en estive avant le loup cette obligation amène que des inconvénients; zones fumées en excès, érosion, maladies (on retrouve un système bergerie « concentré » favorable au piétin entre autres), contraintes de travail supplémentaire et il ne préserve en rien d’attaques! Certe il a permis de diminuer le nombre de victimes mais à quel prix?
Je ne suis pas en zone loup mais nous avons tjs un lot de brebis en liberté (parcours, landes, maquis) surveillé à distance, ne serait-ce que pour les situer à plusieurs moments de la journée. Je verrais mal mon système pastoral en présence de prédateurs, les jours de chasse elles sont parquées pour la tranquilité des uns et des autres…
Le chien à la différence du loup est qu’il est mieux repérable, on peut + facilement le chopper et faire marcher l’assurance. En ça l’étude du CERPAM colle à mon expérience, en 30 ans d’activité, 2 attaques de chiens dont une en parc (comme quoi la clôture…), à chaque fois des chiens de voisinages!
Je ne parle pas des chiens de passage non tenus en laisse (touristes), qui à plusieurs reprises par notre assiduité n’ont pu mener leur forfaiture.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait rougir de la composition du CERPAM, et en l’absence d’autres études aussi sérieuses, comme vous l’admettez, je préfère prendre celle-ci en considération plutôt que les chiffres du WWF relayé par les pros-loups!
» Et que personne n’aime admettre que sa profession traverse une crise. »
Boh, pour ma part ça fait 30 ans que ça dure cette crise!!! On s’est fait une raison, maintenant je crains qu’elle ne se renforce par la baisse de consommation, les contraintes d’élevage ne seront plus le véritable problème.
Pour finir, au sujet de la Fede et leur barème d’indemnisation je pense que vous vous fourvoyez quant aux petits « malins » qui « cultiveraient » que pour êtres indemnisés! C’est un non sens, je ne le crois pas une seconde et encore moins que certains fassent un coup de fric! Ou bien vous ne connaissez pas les barèmes, les expertises et le déroulement de ces dossiers (jusqu’à la récolte).
Les cultures dédiées aux gibiers me paraissent mieux satisfaire la dissuasion que l’agrainage c’est tout, là encore je n’ai pas fait mine de mélanger les genres. Nous sommes les derniers agris de la commune et sur le canton moins d’une dizaine, la déprise est forte d’où mon insistance en ce sens…
Pour changer la Suède s’y met aussi, visiblement dans un même cas de figure qu’en France; loup disparut depuis les années 70, puis réintroduit. En l’absence de « prédateurs » du loup, eux aussi font de l’intervention radicale…
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jPQ1bs-0EaOHeyo6WiZ8Nq6EMKYA
J’oubliais à la suite de la flambée des céréales, la Fédé de mon département a dû emprunter pour indemniser les dégats, ça m’étonerait qu’elle se fasse rouler dans la farine par vos « tricheurs »…
« Vous feriez mieux d’écouter ce que les professionnels ont à dire à ce sujet, de leur poser des questions, puis d’essayer de vous faire votre opinion en consultant des sources scientifiques sérieuses et variées plutôt que de croire à tout ce que la pensée unique médiatique colporte. »
Mon cher LB,
C’est curieux comme vous êtes plein de préjugés vis à vis de vos contradicteurs en général et de moi en particulier.
Que savez vous de moi pour porter un tel jugement ?
Que vous emportiez facilement ne me gêne vraiment pas, ce qui me gêne c’est le mépris dont vous traiter sur ce site ceux avec qui vous n’êtes pas d’accord, vous êtes convaincu de détenir la vérité, ceux qui s’opposent à vous ne peuvent être que des imbéciles mal informés et incapables de réfléchir par eux mêmes,et au final vous donnez l’apparence de quelqu’un qui ne supporte pas la contradiction, c’est pour cela qu’effectivement je vous ai traité d’idéologue.
, ce que vous n’êtes peut-être pas, mais c’est l’image que vous donnez.
Pour ce qui est des justifications scientifiques je ne vais pas passer mon temps à faire des copier coller, mais sachez que j’exerce en milieu universitaire, que j’ai accès gratuitement en ligne à toutes les publications nationales et internationales, quelquesoit leur domaine et que j’y puisse une partie de mes sources. Je m’informe également régulièrement sur le site de l’INRA et du CNRS, les sites des chambres d’agricultures, etc… pour ce qui est des pollutions agricoles et des moyens d’y remédier. Et on peut dire que le site de l’INRA ne manque pas de références sur les rechercehs qui sont faites pour maitriser les pollutions agricoles.J’assiste à des colloques universitaires, des réunions, etc…
Quand aux professionnels, je vous l’ai dit j’en fréquente également, le mois dernier j’étais invité par la chambre d’agriculture et les responsables de l’élevages porcins de mon département à une réunion sur la maitrise de la pollution des eaux par l’élevage intensif. Ce n’est pas moi qui ait choisit le thème ! J’ai rencontré des éleveurs, des agriculteurs, des techniciens, des ingénieurs agronomes qui à mon avis seraient les premiers surpris d’apprendre que l’agriculture ne pollue pas.L’industrie pollue, les villes et les villages polluent (de gros efforts sont faits dans ces domaines) je pollue quand je suis dans mon village sans station d’épuration,l’agriculture pollue, en particulier l’eau, ce n’est pas une insulte, ce n’est pas être un « khmer vert » que faire sans parti pris ni agressivité ce constat, fait par de nombreux scientifiques, et ensuite d’y apporter une réponse, et la plupart des agriculteurs n’ayant pas les moyens financiers de le faire c’est à la société de les aider car au final c’est eux qui la nourrissent.
Quand à la télévision sachez que je n’ai que 3 chaines, dont une que je capte très mal, et que je ne regarde que des films, et quasiment jamais d’émissions, reportages, débats sur la pollution, car ils ne m’apportent rien.
je vous salue bien, il fait -5°C et la vipère va peut-être aller hiberner.
C’est quoi les pollutions dues à l’élevage, allez, on y va. Il y en a de réelles, il y en a d’imaginaires.
Cher Daniel,
Vous avez écrit : « Comment peut-on faire la morale aux pays en voie de développement pour les obliger à protéger leurs éléphants , lions, tigres, ou panda et être incapable chez nous de protéger quelques loups et ours!!! »
Personnellemnt je n’ai jamais reproché à qui que ce soit de ne pas protéger sa faune sauvage. C’est plutôt les aristocrates britanniques amateurs de safaris et fondateurs du WWF qui ont cette attitude. Et voulez vous que je vous dise, si le tigre sauvage mangeur d’enfants fini pas disparaître de la jungle, chassé par les villageois, ça ne me fait ni chaud ni froid. Et s’il advenait que des territoires consacrés aux éléphants viennent en contradiction avec les besoins d’une population pour assurer son alimentation, je ne verrais aucun inconvénient à ce que des réserves soient rétrécies voire supprimées. Les zoos sont très efficaces pour la conservation de la biodiveristé de la plupart des mammifères (pas tous cependant, je le reconnais). Sinon les esthètes qui admirent la faune sauvage dans ces réserves n’ont qu’à payer le prix fort pour continuer à jouir de leurs plaisirs égoïstes, qu’ils essayent de justifier par la conservation de la biodiversité, par la déesse Gaïa et par toutes sortes de mauvais prétextes.
Avis à ceux qui aiment taxer ceux qui ne pensent pas comme eux d’idéologues. Ce post est une prise de position morale, donc idéologique, qui n’a aucun fondement technique ni scientifique, pas plus que la position opposée, genre WWF.
@ TABOS
Sans agressivité de ma part,vous qui avez accès à de nombreuses études qui ne peuvent pas toujours être consultables par le commun des mortels,connaissez vous l’impact des grandes cultures du département de la Marne(où je suis agriculteur),sur la qualité des eaux de surface et souterraines de ce département qui compte plus de 500000 ha de cultures et est un des premiers du pays pour les productions céréaliéres,betteraviéres,oléoprotéagineux,et de ce fait » grand pollueur » par l’épandage important de produits phytos?
J’adhère depuis de nombreuses années à un GEDA(groupe d’études et de développement agricole) faisant parti de la Chambre d’Agriculture de la Marne,moyennant une cotisation annuelle.
J’ai participé dernièrement à un stage prototype »Certiphyto »,certificat obligatoire pour tous les agris à partir de 2014.
En ce qui concerne l’état et la qualité des eaux de la Marne,93 % des habitants marnais consomment une eau potable dont la teneur en phyto n’éxcéde pas o,1ug/litre,sachant que en dessous de ce seuil la détection devient pratiquement impossible.
Les rares captages présentant des problèmes de qualité dûs au résidus phytosanitaire sont pour la plupart situés dans le vignole(souvent par ruisselement à cause des fortes pentes) à l’est du département,un traitement de l’eau est obligatoire dans ces rares cas.
Bien sûr des molécules (même des traces)sont toujours retrouvées,mais celle ci ne sont plus utilisées ni fabriquées depuis plus de 10 ans,parfois 20 ans,tel l’atrazine et les colorants nitrés.
Pour ce qui est du glyphosate utilisé par les agris mais aussi par la Sncf,la DDE et les particuliers ont le retrouve surtout dans les eaux superficielles ainsi que sa métabolite Ampa et que trouve t’on le long des cours d’eaux?,des villes,villages, »jardins », et parfois voies ferrées!!!
Ces mêmes glyphosates et ampa ne sont que rarement détectés dans les eaux soutteraines marnaises à part à l’est du département,vignoble et aux endroits ou le sous sol présentent naturellement des exsutoires ce qui n’est pas le cas dans le reste du département et en particulier dans les sols de craie.
Pour résumer,nous sommes accusés de pollueurs(en grandes cultures)alors que des eaux de surface et souteraines sont de très bonnes qualités et ne méritent aucuns traitements particulier.
Les phytos assez récents sont jusqu’à aujourd’hui introuvables dans les eaux et d’ici 2018 l’ensemble des professionels agricoles vont devoir réduire l’usage des phytos par deux.
Je ne prétend pas qu’il n’y ai pas de problèmes à certains endroits ou dans dans des régions n’ayant pas le même sous sol que la Marne mais il y en a ras le bol de nous mettre constamment la pression,il serait grand temps que la profession agricole disent ce qui est et ce qui n’est pas.
J’ai participé à une réunion de la FRAB Marnaise suivi d’une visite d’exploitation bio ( 28 ha bio sur les 160 ha de cette ferme),un animateur nous a présenté les mêmes résultats sur les eaux,bien sûr son discours n’était pas le même que le mien et je me suis tu pour ne pas mettre une mauvaise ambiance(surtout que je connais l’agri en bio depuis 25 ans et qui commence d’ailleurs à déchanter!!)
PS:je n’ai pas évoqué la problèmatique nitrate,bien que sur ma commune nous avoisiniant les 25 mgs par litre,je reconnait que n’est pas toujours le cas partout mais les pratiques évoluant rapidement ce problème est en passe de se réglé.
Sans compter que la norme nitrates de 50 mg/l est absolument infondée. Voir : http://blog-nitrates.perso.sfr.fr/ (Ce n’est pas mon blog !)
C’est ça que j’appelle une pollution imaginaire.
Et aussi celle par les pesticides, dont je ne nie pas qu’elle existe, mais dont l’accusation qu’elle est généralisée est imaginaire, comme nous l’explique très bien ME51.
J’ai dit que la plupart des pollutions dont on accuse l’agriculture sont imaginaires. Je n’ai pas dit « toutes ».
@ ME51
Je n’ai pas sous la main d’études sur la marne mais je trouvre votre intervention frappée du coin du bon sens et de la connaissance de la situation de votre région. Des produits phytosanitaires reconnus comme dangereux et ayant une grande rémanence (atrazine) ont été utilisés, des années après on les retrouve toujours, d’autres produits plus sur sont sortis, mieux utilisés et en moins grande quantité et la qualité des eaux s’améliore.
Cela illustre bien ce que je disais plus haut, la pollution est un problème en agriculture (comme pour toutes les activité humaines), à ce problème on apporte une réponse qui améliore la situation sans montrer du doigt personne.
pour ce qui est des phytosanitaires je suis d’accord avec vous beaucoup de particuliers font n’importe quoi, et les DDE et la SNCF aussi.
Quand aux normes elles ne sont qu’un compromis entre intérêt économiques, efficacité et sécurité sanitaire, elles ne sont pas toujours pertinentes et régulièrement révisées. le problème des produits phytosanitaires est qu’on ne connait pas l’ impact cumulatif à long terme sur la santé humaine de plusieurs substance dont on respecte la norme.
Quand aux nitrates, sans danger pour l’homme jusqu’à des doses élevées, il speuvent être toxiques pour les nourrisson. Le bruit de fond naturel en nitrate se situe entre 0 et 5 mg/l. Lorsqu’il dépassent cette concentration et en présence de phosphore ils entrainent (il y a une assez bonne plaquette sur le site de l’INRA sur la maitrise des nitrates d’origine agricole) une eutrophisation qui colmate les fonds, font disparaitre les insectes aquatiques, puis les salmonidés (et bien avant les écrevisses), provoquent des proliférations microbiennes,rendant la baignade impossible, puis l’eau non ppotbale (mais on peut toujous potabiliser l’eau, mais c’est la collectivité qui paye).
On peut considérer cela sans importance, comme la disparition de la faune africaine, comme pour les loups, mon cher LB, mais il se trouve que ce n’est pas l’avis de tout le monde, surtout quand on peut faire autrement.
Mais votre point de vue se défend, si on considère les conséquences de la pollution (quelqu’en soit la source) comme mineures, effectivement il n’y a plus lieu de parler de pollution ni de lutter contre. C’est effectivement un point de vue moral et idéologique, que je ne partage pas. Et je ne pense pas que nous puissions trouver un terrain d’entente, quelquesoit le nombre te la valeur des publications scientifiques que nous nous mettrons dans la tête.
La norme nitrate de 50 g/ml est infondée également pour les nourrissons.
La nocivité de l’atrazine reste à démontrer. On l’a interdite parce que, universellement utilisée, elle était visible dans les prélèvements et pour des raisons purement électorales. Avant la présidentielle de 2002, Monsieur Cochet a convaincu Monsieur Jospin que pour gagner l’élection, il fallait « verdir » son bilan. Monsieur Glavany a alors interdit l’atrazine en faisant des grandes déclarations de matamore, absolument méprisantes pour les agriculteurs. On a vu le résultat le 21 avril ! Ah ! Ah ! Ah ! Prenez Monsieur Cochet comme conseiller en campagne électorale et Monsieur Glavany comme communicant, vous êtes sûr de gagner ! Tout ça avec la complicité des professionnels des pesticides car l’atrazine était tombée dans le domaine public et rapportait moins que les désherbants par lesquels les agriculteurs ont dû la remplacer. On a remplacé l’atrazine par divers autres désherbants, dont les traces sont moins visibles, puisque divers, donc chacun moins concentré dans les prélèvements !
« Mais votre point de vue se défend, si on considère les conséquences de la pollution (quelqu’en soit la source) comme mineures, effectivement il n’y a plus lieu de parler de pollution ni de lutter contre. C’est effectivement un point de vue moral et idéologique, que je ne partage pas ».
Ce n’est absolument pas un point de vue moral. C’est un point de vue d’efficacité. Quel prix la société met-elle à lutter contre des pollutions ayant des effets mineurs, qu’elle pourrait mettre à combattre des phénomènes beaucoup plus nocifs (pollutions ou autres) ?
Mais en France on se refuse à raisonner de façon utilitariste sur les questions pour lesquelles l’utilitarisme est la méthode la plus intelligente. La santé n’a pas de prix, certes mais elle à un coût. Les moyens n’étant pas illimités, ils devraient être affectés à ce qui rapporte le plus en diminution de morbidité et de mortalité.
Je prétends que l’opinion française se polarise de façon exagérée sur les pollutions agricoles pour des raisons sociologiques et historiques que j’ai déjà expliquées mais que je pourrai réexposer.
« Le bruit de fond naturel en nitrate se situe entre 0 et 5 mg/l. Lorsqu’il dépassent cette concentration et en présence de phosphore ils entrainent (il y a une assez bonne plaquette sur le site de l’INRA sur la maitrise des nitrates d’origine agricole) une eutrophisation qui colmate les fonds, font disparaitre les insectes aquatiques, puis les salmonidés (et bien avant les écrevisses), provoquent des proliférations microbiennes,rendant la baignade impossible, puis l’eau non ppotbale (mais on peut toujous potabiliser l’eau, mais c’est la collectivité qui paye) ».
De votre propre point de vue la question devrait donc être : qu’est-ce qui est le plus facile à combattre, la présence de nitrates au delà de 5mg/litre ou la présence de phosphates. Posez la questions aux professionnels du sol et des milieux aquatiques. Vous verrez bien les réponses.
Guy Barroin, INRA, Gestion des risques. Santé et environnement : le cas des nitrates. Phosphore, azote et prolifération des végétaux aquatiques : http://www.inra.fr/dpenv/barroc48.htm
Oui, la norme nitrate, bien sûr n’est pas 50 g/ml mais 50 mg/l ! Avec toutes mes excuses pour ce lapsus !
@ TABOS
Ce que j’ai raporté prédemment ne vient pas de l’INRA,qui n’a d’ailleurs pas inventé l’eau chaude mais de la DRASS.
Dans mon village,il y avait autrefois une porcherie(au cul d’une petite laiterie),le lisier et jus de fumier de ces cochons coulait jusqu’à la rivière et pourtant et malgré cette « pollution » d’azote et de phosphore,les truites Fario étaient nombreuses et la pêche miraculeuse.Donc pas d’eutrophisation et pourtant!!!
Il y a 30 ans une entreprise a déversé par accident de l’ammoniac et en aval sur plus de 10 KM pratiquement aucunes truites n’a survécu et les quelques bancs d’écrevisses non plus.
Cette rivière a été réempoissoné et depuis plus de 10 ans,la Fario est de nouveau pêchée avec quelques spécimens dépassant parfois les 45 cm.
Malheureusement les écrevisses n’ont pas été réhabilité,je crois savoir qu’il existe quelque part en France un élevage du même type d’écrevisses d’alors et je pense en remettre aux endroits qu’elles fréquentaient à l’époque.
Ah j’oubliais malgré l’étendu de terres agricoles (non bio),plus de 10000ha,qui bordent cette rivière de fond de vallée(tout de même séparée des champs par des bandes enherbées et des bois de rivière),les gardes pêches estiment que c’est une ou la meilleur rivière du département par sa qualité d’eau ,sa faune et sa flore.
Le seul problème est que les riverains n’entretiennent pas du tout ou suffisament les bordures,avec donc des arbres et branches tombant à l’eau et un manque de lumière par l’ombre des trop nombreux arbres.
Avec 50mg/l de nitrate,combien de litre d’eau ,faut il boire ,pour être en (danger)?
Comme je l’ai dit plus haut les nitrates (molécule tout à fait naturelle) sont sans danger pour l’homme jusqu’à des doses élevées, il n’y a pas d’études (à ma connaissance)liant une pathologie humaine et les nitrates de l’eau, parcontre ce que l’on sait c’est que les nitrates et les nitrites contenus dans la viande, en particulier les salaisons, consommés régulièrement au cours d’une vie, entrainent une surmortalité par cancer gastrique et colique. Personnellement je ne consommerai pas une vie durant une eau à plus de 25-30 mg/l de nitrates sans crainte pour ma santé.Je vois déjà arriver l’objection de LB : »ce n’est pas scientifique, ce n’est pas prouvé… » Il aura raison, mais l’inverse n’étant pas prouvé non plus mieux vaut prévenir que guérir.
@ME 51, tout à fait d’accord avec vous, j’aurais pu l’écrire ! je connais des rivières gravement polluées par des vignobles, des petites villes ou des villages, des petites industries là ou il n’y a pas d’agriculteurs; Je ne suis pas là pour montrer du doigt tel ou tel, mais nos activités mail contrôlées polluent, c’est un fait; quand aux écrevisses, ne gaspillez pas votre argent ! Cet animal est tellement sensible que sa réintroduction et sa survie sont très problématiques, l’ecrevisse « patte blanche » ne supporte pas des concentrations supérieures à 10 mg/ml de nitrates, ce qui n’est vraiment pas beaucoup et ne traduit pas une pollution majeure, et des traces très faibles de pesticides ne sont pas supportées non plus. Il faudrait vous entourer des conseils de scientifiques.
@tabos:
« Il aura raison, mais l’inverse n’étant pas prouvé non plus mieux vaut prévenir que guérir. »
Depuis quand on prouve une innocuité ? La charge de la preuve revient à celui qui accuse !
Non seulement l’inverse n’est pas prouvé, mais les recherches de ces dernières années tendent à réhabiliter les nitrates comme n’étant pas nocifs pour la santé humaine et même comme lui étant favorables, sur le plan des maladies cardiovasculaires et du cancer.
Pour ceux que ctet question intéresse je ne saurais trop recommander la lecture du remarquable ouvrage : « Les Nitrates et l’Homme – Toxiques, inoffensifs ou bénéfiques ? » de Jean et Jean-Louis L’Hirondel (deuxième édition) Edition de l’institut de l’environnement. On peut le commander en allant sur http://www.institut-environnement.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=62:lesnitratesetlhommelelivrehirondelbusonnitrates&catid=35:lesnitratesno3&Itemid=2
Par ailleurs les dernières publications scientifiques sur ce sujet sont recensées au fur et à mesure sur : http://blog-nitrates.perso.sfr.fr/
Merci à rageous pour le lien vers l’artcle de l’AFP à propos de la chasse au loup en Suède. Il est très instructif. Pour rappel : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jPQ1bs-0EaOHeyo6WiZ8Nq6EMKYA
@ TABOS
Que l’on soit pour ou contre l’azote et de surcroît,les nitrates,seules forment azotés consommés et consommables par les plantes,la vie sur notre planète serait impossible sans ,au même titre que l’oxygéne,l’hydrogène et le carbone.
PS:vous savez aussi bien que moi que les plantes que nous consommant tous les jours ont contiennent beaucoup,tant en bio qu’en conventionel,alors boire de l’eau avec 10mg/litre ou plus de 50 mg/litre ni changera pas grand chose.Je vous conseille d’ailleurs d’éviter les petits pois,lentilles,pois chiches et autres légumineuses qui en sont la principale source.
Si je comprend bien ,les nitrates présent dans l’eau ne sont pas plus dangereux que ceux contenus dans certain légumes.
Ils ne sont pas( plus) résponsable de l’eutrophisation des rivieres que le phosphore(lessive)
Je ne dit pas que l’agriculture doit utilisé l’N sans regles ,mais les bénéfices en therme de rdt qx/ha ,en fait un engrais incontournable.
Concernant le loup ,je croyait que la suede était un vaste pays tres boisé.
comment se fait il que(seul) 200 loups soit le quota a ne pas dépasser ?
thierry,
Le territoire de la Suède représente un peu plus de 2/3 de celui de la France avec + de 80% de la population citadine, la densité sur près de la moitié du territoire est inférieure à 10 et qu’au niveau national elle est à 22 hab/km2, en France c’est relativement mieux réparti et nettement supérieur, près de 113 au dernier recensement.
S’ils considèrent que 200 est la limite à ne pas dépasser, c’est que le loup devient un peu trop familier (présence aux abords des villes) et problématique pour les élevages.
C’est une mesure acceptable à peu près par tous, limiter la prolifération de façon artificielle puisque le loup n’a pas de prédateurs naturels et permettre de conserver un effectif pour satisfaire les écolos.
En France dès qu’il sagit de prélever 1 ou 2 individus sur un secteur où les carnages sont manifestes, c’est haro aux « exterminateurs »!
Les pros-loups n’hésitant pas à comparer ces prélèvements aux génocides arméniens ou tutsis… Tu vois le niveau!
De plus ces autorisations se font par les seuls lieutenants de louveterie et non pas par des groupes de chasseurs comme en Suède…
Pour en revenir à nos moutons et reprendre le fil, Amaury sur son site serum de liberté rapporte un article de Paris-Match sur les coulisses du COP15, c’est édifiant! On apprend que Borloo s’est tapé 4 AR en avion en 10 jours pour mener à bien ces négociations, pas mal!
http://serumdeliberte.blogspot.com/2010/01/copenhague-petites-histoires-et-coups.html
Le gouvernement veut baisser le prix d’achat de l’éléctrécité,produite par les instalations photovoltaïque.
De 0.60 /kw a 0.45/kw la rentabilitée est quasi nul .
Dommage ,je devait bénéficié d’un hangar gratuit.
Autre mauvaise nouvelle ,si mon dossier de césassion laitiere n’est pas retenu,je ne pourait pas labourré mes prairies .
D’un coté, il y a des politiques qui craque du fric pour faire du blabla,et d’un autre ,il y a des agris qui doivent se plier a toute sorte de contraintes,soit disant ,environnementale!
Le fait d’augmenté régulierment le prix de l’eau d’irrigation,et de diminuer la prime irriguer,est un éxemple parmis d’autres .
La greve du lait ,a chamboullée les abitudes de nos syndicats.Il faut reconquerire notre liberté! Si ont peut aréter de livré du lait ,(produit perissable)ont peut tres bien stopé les sillos de blé !
0,83 cts du kw pour l’éolien garanti pdt 15 ans, à ce rythme comment EDF va pouvoir tenir? Je ne connais pas beaucoup d’entreprises qui achètent à perte, il apparait plus aisé de rabaisser les tarif du PV que de s’en prendre au lobby éolien… Les panneaux intégrés aux toitures pas de mal , par contre les surfaces dédiées aux zones de développement photovoltaiques au sol, une belle connerie en perspective, en ça la baisse du tarif de rachat va freiner ce nouvel engouement, ce qui est plutôt bien.
Avec leur HQE des batiments agricoles, accorder un autre tarif serait moins con qu’une taxe carbone, ça vaut aussi pour les particuliers qui ont une installation fuel, un brin couteux à transformer…
Si tu as contracté un dossier PHAE (2?), effectivement la durée du contrat doit être respectée (5 ans), à moins de cas de force majeur (départ en retraite, maladie), la reconversion peut être aussi étudiée c’est ce que tu évoques sans doute?
Les grèves « alimentaires » sont délicates à mener, celle du lait était superbement organisée et en a choqué plus d’un, le but a été atteint auprès de l’opinion publique. Mais malgré la durée pas l’ombre d’une pénurie, qq ruptures de stocks et licenciments momentannés.
Pour d’autres denrées je doute d’un aussi bon effet, à moins de bloquer toutes les coop et entreprises agro-alimentaires, vaste programme!
Il va bien falloire trouvé un moyen de se defendre .Au rytme actuel ,dans dix ans il n’y aura plus de paysans a temp plein,dans ma région .Si je regarde mes voisins ,il ya :des double actif (routier,maçon,mécanicien ..)qui cultive leur terres , les week-end et les vacances !persso, je trouve sa débile ! mais bon ,si ça les ammuses !Les autres sont entrepeneurs de TP ,élagage,moissoneuse ,ensileuse ,ils bosses jour et nuit pour payer le matosse .Je me suis instalé en 1987 ,sur 9ha30 .4.30 que j’ai acheté,et 5 en location .A l’époque ma femme ne travaillait pas,mais avec 1 ha ,puis 2 ha de tabac ,nous vivions corectement.Aujourdhui,j’éxploite une centainnes d’ha,je produit 200000 litres de lait de vaches ,ma femme travail a l’exterieur,et je n’arrive plus a me sortir un salaire,fait chier!
Thierry vos problèmes sont les mêmes que ceux de tous « petits » agriculteurs, c’est le résultat de 40 ans de politique agricole co-dirigée par l’état, FNSEA, (qu’on a pas vu en pointe pour défendre les producteurs de lait…) et l’europe,qui vous a plongé dans une spirale infernale de dettes, alors que vous ne contrôlez ni le prix des céréales, ni celui de la viande, ni celui du lait…mais vous êtes ici sur un site plutôt favorable à cette politique…
Mais on peut travailler autrement,
Exemples pris autour de moi :
– j’ai un ami agriculteur, en zone de montagne, depuis 6 mois il a gagné 0 centimes par mois avec sa production laitière. Sa femme produit des fromages de chèvre qu’elle écoule localement, elle fourni les garndes surfaces de la région, son revenu est régulier, coorect,non dépendant des fluctuations internationales.
– Les producteurs de lait pour le comté, dont le lait est payé 400 euros la tonne ne souffrent pas de la crise
– je discutais en Décembre avec le président de l’interprofession des éleveurs de porc comtois : les éleveurs « industriels » sur lisier ont perdus 6 euros par porc cette année, les seuls à avoir fait du bénéfice sont les éleveurs label rouge ou bio…Ils ne font pas fortune pour autant.
C’est une honte d’avoir exposé les petits producteurs à une concurrence mondiale sur des marchés qu’ils ne peuvent maitriser avec des intermédiaires qui les plument. Il faut revenir à une production locale et nationale de qualité et laisser la concurrence aux grands groupes qui sont financièrement assez solides pour encaisser des fluctuations.
Et ne pas se tromper de cible, les problèmes actuels de l’agriculture ne sont pas dus aux écologistes…même s’ils y en a qui exagèrent un peu. Mais pendant qu’on s’en prends aux écologistes cela permets d’oublier les causes structurelles de la faiblesse des revenus agricoles.
je suis de tout coeur avec vous et vous souhaite bon courage.
Les producteurs ,bio,les (petits)producteurs,de lait ,volailles fermiere,..ect..font ,partie, des agriculteur français .Tout comme les doubles actifs ,que j’égratigne volontairement au passage,car ils fausses les calculs.
Tout le monde a sa place dans ce métier ,moi je parle de mes productions ,et de mes problemes ,a mon échelle .
Le monde agricole français,est en train de vivre une mutation ,aussi importante,que celle vécu par les agris de 1960 .
Dans la Drôme, le loup est aux portes des villes (Lire http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-dans-la-drome-le-loup-arrive-aux-portes-des-villes-45160497.html )