Et si la décroissance était au coeur des prochaines élections régionales (14 et 21 mars 2010) ? Pour Cécile Duflot, la campagne n’est pas l’occasion de baisser pavillon sur cette question sensible. La Miss Verte a ainsi déclarée à I-Télé, « la décroissance sélective n’est pas synonyme de récession ».
Affirmation qui passe (presque) comme une lettre à la poste dans le landerneau politique et médiatique. Mais formulons une proposition pour Cécile Duflot : poser la question de la décroissance sélective avec Pierre Le Mehanes, le syndicaliste devenu célèbre suite à son intervention dans l’émission Paroles de Français face à Nicolas Sarkozy. En voilà un beau débat, malheureusement virtuel…
La « Décroissance sélective »… le terme me fait penser à la « défense élastique » des allemands en 44-45.
Et on la contrôle comment cette « décroissance sélective » pour qu’elle ne vire pas à la « récession » ?
Toujours ce mythe qu’on peut contrôler l’économie à partir d’un bureau parisien. La France a décidément du mal à en finir avec ces vieilles lunes
Eh Einstein, l’économie française ça fait belle lurette qu’on la contrôle depuis un bureau parisien, bruxellois ou même indien. Remember Gandrange ?
Bon, il semble qu’ici, on soit contre la décroissance. Soit.
Faudrait quand même savoir que la décroissance a commencé dans le système capitaliste où nous vivons depuis les 30 dernières années, grâce aux multiples crises que ce système crée de lui-même.
L’appauvrissement programmé de nos sociétés de gaspillages généralisés sous prétexte de croissance économique (la croissance des bénéfices de quelques privilégiés bien sûr) nous y mène bien plus sûrement que le plus intégriste des écolo.
Si la décroissance consiste à déminer une bonne fois pour toute les baudruches ectoplasmiques d’un système a bout de souffle, je ne vois pas où est le problème puisque nous pouvons -peu-être- encore nous y préparer.
A moins que vous ne souhaitiez attendre la dernière seconde, tel un James Bond, avant de sauter dans le précipice.
J’aimerais bien connaître vos solutions, car si le réchauffement climatique est un conte pour enfants, il existe bien d’autres problèmes ne possédant pas l’ombre du début d’une solution.
Non mais je rêve… Je croyais que la croissance des activités industrielles n’avais jamais été aussi forte qu’au cours de ces 30 dernières années. Tous les climatologues sont d’accord sur ce point.
L’homme n’a jamais autant innové qu’au cours de ces 30 dernières années. Et l’espérance de vie ne s’est jamais autant accrue que dans les économies capitalistes au cours de ces 30 dernières années.
Et ce type là dit cela sur Internet ! Je ne suis pas sûr que l’économie de marché – la grande responsable de tous les malheurs du monde, même les miens – ait eu raison de donner à tous la possibilité de s’exprimer sur tous les sujets. Y’a trop d’andouilles sur terre !
J’imagine, Sebastien, que tu as pris une douche chaude ce matin (merci l’industrie de l’eau, merci l’industrie du gaz), et que tu t’es lavé brossé les dents et rasé (merci les industries chimique et plastique), habillé d’un beau teeshirt vert tout propre siglé Greenpeace (merci les industries chimique textile, et de la détergence), avant d’allumer ton ordi pour aller cracher to fiel (merci les industries du plastique, de l’électricité, de l’électronique et des télécommunications), et que tu as trouvé pas loin de chez toi de quoi te faire une bonne bouffe entre potes pour pas trop cher (merci les agriculteurs, merci l’industrie alimentaire et les distributeurs) et que tu pourras donc aller faire un petit billard pour bien finir la journée… Ne restera plus qu’à faire la vaisselle, à la machine ou à la main avec une éponge(merci l’industrie chimique, de l’eau, du gaz, du plastique, de l’électroménager, etc etc).
Chacune de ces actions – ou presque – a eu un impact sur ton espérance de vie. Il y a quarante ans, et même trente, et même dix, c’était davantage un luxe qu’aujourd’hui. Et j’espère bien que demain ca le sera encore moins.
Si tu crois vraiment qu’il y a trop d’êtres humains sur terre, je te suggère de te considérer comme un polluant à éliminer. Balayer devant sa porte, c’est important !
Pourri-gâté !
Le problème c’est que Seb s’exprime par slogan… il ne cherche pas vraiment à décrire ce qu’il ne connait de toute façon pas… 😉
« il existe bien d’autres problèmes ne possédant pas l’ombre du début d’une solution »
=> Bon exemple… un bon petit slogan qui ne veut rien dire et sans la moindre attache à quoi que ce soit de réel.
Un problème est soit mal décrit (et dans ce cas, il est un fantasme de problème plus qu’un problème réel), soit bien décrit, et dans ce dernier cas, il a toujours une solution (ou tout au moins des pistes de solutions à explorer si le problème n’est que partiellement identifié).
Ben oui Sebastien:*
D’abord, il ne faut pas confondre décroissance (qui repose sur une politique volontariste d’appauvrissement proposée par quelques cinglés irresponsables) et déclin économique, lequel est le produit conjugué de la mondialisation, de la mise en pière de l’état Providence et de son remplacement par l’Etat abstinence ( voir les dernières élucubrations de la mere Bachelot)
Ensuite, le problème avec les écolos décroissants ou de luxe c’est qu’il y a toujours un probleme: que le réchauffement climatique fasse long feu et que s’écroulent d’autres délires fantasmagoriques, on trouvera toujours quelque chose!
Et toujours, si possible sur la base d’affirmations sorties de la science diafoiresque dont ces ânes ont inventé le mouvement perpétuel
Une seule concession : comme a dit Levy Strauss le monde a commencé sans les hommes et terminera sans les hommes: c’est fort probable: souhaitons simplement que l’épisode « Humanité » ne soit pas abrégé par des crétins!!!
MK
ET UNE PETITE INVITE QD même sur mon site
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