Invité ce matin de Jean-Claude Bourdin sur RMC, Cécile Duflot a mis en évidence ses divergences avec Daniel Cohn Bendit. Après les propos de Dany expliquant dernièrement qu’il était prêt à soutenir un candidat socialiste dès le permier tour de la présidentielle de 2012 si Europe Ecologie était assuré d’avoir une cinquantaine de députés dans la prochaine législature, Cécile Duflot a pris ses distances en condamnant les propos de Dany ; « ça donne l’impression d’être dans le troc ».
Période difficile pour les écologistes, sans doute grisés par leurs scores aux européennes l’an dernier. Les sondages créditent la liste de Cécile Duflot de 14% d’intentions de vote contre 28% à Jean-Paul Huchon au premier tour. Si le PS espère sortir la tête de l’eau lors du prochain scrutin, les Verts risquent gros.
Cécile Duflot : « Stop ! »
envoyé par bourdinandco. – L’info internationale vidéo.
Je vais être un peu hors sujet, mais c’est à propos de la môme Duflot, qui décidément ne manque pas d’air (chargé en CO2, bien sûr !)
Ne voilà-t-y pas que notre pasionaria du trajet Paris-Copenhague-Les Maldives en pédalo déplore, à propos des grèves actuelles dans les raffineries Total « l’absence de politique industrielle du gouvernement »
Ben oui, faut oser sortir de pareilles çonneries quand on sait, tout d’abord que la seule politique industrielle des Verts, c’est de fermer les usines parce que c’est sale et que ça pollue…
Mais le pire, c’est que la situation actuelle dans les raffineries, c’est un peu de la faute des écolos…
Il y a bien sûr le message martelé depuis maintenant quelques années, que les transports, ça dégage plein de vilain gaz à effet de serre et qu’après, les zentils z’ours polaires, ben y vont se noyer…
Mais il y a aussi une politique largement influencé par les thèses écolos, de favoriser les moteurs qui dégagent le moins de CO2, c’est à dire le diesel (même si ces carburants larguent plus de composés soufrés, azotés ou de particules, tout aussi, voire plus polluants…) grâce aux avantages fiscaux dont bénéficient le gazoil, et au bonus-malus « écologique » qui accordait jusqu’à 1 000 € de prime à l’achat des véhicules diesel.
Le résultat, c’est un déséquilibre total du marché des carburants en France avec 60 ou 70 % pour le gazoil…Alors que lorsqu’on raffine un litre de pétrole brut, on obteint toujours la même quantité de gazoil et d’essence. Et nous avons maintenant des installations de raffinage en France qui surproduisent de l’essence, alors qu’elles sont en sous production pour le gazoil, et que l’origine du problème est bien là