« L’imposture climatique »

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« L’imposture climatique ou la fausse écologie », c’est le titre sans détours du dernier livre de Claude Allègre. Interviewé cette semaine dans Valeurs Actuelles, l’ancien ministre n’y va pas par quatre chemin pour dénoncer cette « imposture climatique ». Attaquant les écologistes, Claude Allègre estime que « leur grande imposture, c’est d’avoir fait croire que la priorité numéro un était la lutte contre le réchauffement climatique. » Et selon lui, les conséquences sont dramatiques : « en entraînant les politiques dans cette croyance du réchauffement climatique, on a négligé les vraies priorité : l’eau, la faim dans le monde. Toutes les dix secondes, un enfant meurt de faim dans le monde. Chaque jour, dix mille personnes meurent par manque d’eau potable. C’est terrible. »

A l’heure de la campagne électorale, Claude Allègre revient sur la stratégie de la majorité. Pour lui, l’idéologie des écologistes « ressemble beaucoup au communisme. l’idée de départ était généreuse. Le principe selon lequel il faut s’occuper de la planète est similaire. Qui peut s’élever contre la volonté de sauver la planète? La fin du communisme a laissé un vide idéologique et tous les protestataires se sont reconvertis dans l’écologie. C’est là que Sarkozy a fait une faute politique majeure en pensant qu’il réussirait à les séduire. Il n’y arrivera jamais. En revanche, en les promouvant, il va probablement assurer la défaite de Valérie Pécresse. »

Sur le fond du débat climatique, Claude Allègre entend démonter ce qu’il estime n’être qu’une imposture. Selon Josée Pochat, journaliste à Valeurs Actuelles, « les tenants du réchauffement climatique s’appuient sur le parallélisme de deux courbes mythiques. La première montre l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, plate depuis des millénaires et se redressant brutalement au XXe siècle, et la seconde décrit l’évolution de la température moyenne du globe. (…) Faux, assène Allègre, avec « ses » démonstrations à l’appui. La courbe en question a étonnamment « gommé » des épisodes comme le réchauffement qui s’est produit au Moyen-Age, puis le refroidissement qui a suivi, appelé petit âge glaciaire, et à nouveau le réchauffement qui survient à partir de 1850. Lors de la découverte du Groenland, cette terre était verte, d’où son nom de « Greenland », rappelle Allègre. Epoque où l’Angleterre était un pays viticole… En l’an 1000, il faisait plus chaud qu’aujourd’hui alors qu’aucune activité industrielle ne dégageait du CO2. »

Mais pour Claude Allègre, toute cette « imposture » symbolise une volonté des écologistes qui selon lui « veulent détruire la société dans laquelle nous sommes. (…) Yves Cochet a encore, il y a quelques semaines, milité pour la suppression des allocations familiales après le premier enfant, en expliquant qu’un français, en terme de pollution, vaut dix congolais. Selon lui, le développement de la population africaine n’est pas un problème parce qu’elle ne pollue pas. Mais il faut stopper la progression de la population française. On est tombé sur la tête. »

L’interview de Claude Allègre se termine néanmoins sur une note « positive » : « heureusement, les Français croient de moins en moins à la thèse du réchauffement. C’est un premier pas vers la raison. »

107 commentaires sur “« L’imposture climatique »

  1. Abasourdi devant tant d’âneries…

    « Quand on a des mesures spatialisées à une échelle fine, on s’en cale royalement des flux verticaux et horizontaux ; il suffit d’intégrer spatialement le résultat pour les virer. »
    => argument généraliste… et bidon dans le cas qui nous intéresse… si tu avait fait l’effort de seulement essayer de comprendre, tu aurait vu que quand une mesure est obtenue indirectement à partir d’une autre, il faut bien que le système soit maitrisé…. une mesure de concentration d’un gaz en mouvement ne dit absolument rien sur ce qui se passe à l’une des interfaces du système… il suffit de deux neurones à peines actifs pour comprendre cette évidence.

    « Ce genre de chiffre provient généralement d’une inversion de modèle de transport atmosphérique » – « et l’erreur donnée plus haut n’est pas une erreur statistique dérivée du modèle, mais une erreur observée par comparaison des sorties à des données in situ »
    => Au lieu de supputer… fait donc l’effort de lire la publi (et les publis des biblio, et les publis des blibios des biblios) pour voir d’où les chiffres données par hop sortent réellement, et pas « généralement ».

    « toute la science est un modèle »
    => N’importe quoi… une mesure est une mesure. Et un calcul formel issu d’une théorie de la mesure déterministe n’est pas un modèle…. Tu semble ignorer totalement ce qu’est la physique de la mesure et confondre théorie et modèle…. un travers statisticien classique?? 😉

    « GOSAT que tu mentionnes nous permet d’avoir une précision de 1 à 2 ppmv avec une résolution spatiale de 0.5 km »
    => Merci je sais…. et permet donc de mesurer une concentration en CO2 sur une tranche d’atmosphère ce que j’ai dis dans mon intervention précédente… elle est ou la mesure de flux à l’interface???

    « Et votre rejet inconditionnel et non-argumenté de la littérature »
    => En l’occurrence, c’est toi qui t’es refusé d’aller lire la littérature proposée par Hop…. question aveuglement, tu te pose là…
    La littérature scientifique n’est pas monolithique et uniforme. En faire une lecture critique n’a rien à voir avec un rejet.

    « celui d’un type qui soutient mordicus qu’il est impossible d’envoyer quoi que ce soit sur la lune, les modèles de gravitation ne permettant pas d’être assez précis pour cela »
    => Dénigrement caractéristique du carbocentriste obtu pour qui tout contradicteur est forcément un ignorant et un abruti qui rejète toutes les avancées de la science… 😉

    « Méfiez-vous ; cela évolue vite. »
    => Là je bisse… tout à fait d’accord.
    D’ailleurs la littérature sur les sciences du climat, la physique et la chimie atmosphérique évolue très vite en ce moment. Des dizaines (et même beaucoup de dizaines…) d’articles intéressants sortent chaque année… les obnubilés monomaniaques ne pourront plus en ignorer la diversité et l’avancée très longtemps… 😉

  2. Jean-Gabriel Mahéo : prenez donc un autre exemple ; il y en a à foison ! Toutes les mesures de flux sont indirectes.
    Tient, prenez donc les mesures de vitesses basées sur des tubes de Pitot. C’est indirect, basé sur un modèle…ce qui n’empêche pas les avions de voler et de savoir très précisément à quelle vitesse.

    Laurent : si tu te calmais, et si tu dégonflais un peu les chevilles, tu pourrais sans doute commencer à réfléchir.
    Lorsqu’on cherche un flux à une interface, tout ce qui se passe d’un côté ou de l’autre de l’interface au fond, on s’en contre-fiche. Il suffit d’intégrer le volume d’un côté de l’interface (en l’occurence, l’atmosphère qui est accessible) pour pouvoir calculer des bilans nets.
    Et heureusement que ça marche : sinon on serait incapable de mesurer le moindre flux !!
    On se contrefiche du mouvement du CO2 au sein du compartiment qu’est l’atmosphère tant qu’on peut faire un bilan à un instant t.
    Ta première objection est ridicule. Une mesure peut être indirecte et précise.
    Reprends donc l’exemple des tubes de Pitot.
    Ou renseigne toi sur les mesures de flux par eddy-covariance…
    On ne mesure quasiment jamais un flux directement pour la bonne et simple raison qu’il est difficile de compter les molécules qui traversent une interface…
    Même lorsqu’il s’agit d’eau qui coule dans un conduit, on ne mesure pas un flux ; on mesure une différence de volume qui divisée par un temps nous donne un flux moyen, une vitesse en différents points qui nous donne via un modèle d’écoulement un flux estimé, une différence de pression etc…etc…

    « Au lieu de supputer… »
    Je ne suppute rien : je t’ai cité la publi, et moi, je l’ai lue. Ainsi que d’autres qui corroborent ces résultats via d’autres méthodes.

    « N’importe quoi… une mesure est une mesure. »
    Encore un qui n’a aucune idée de ce qu’est la science faute d’y avoir réfléchis. C’est ça d’être bourré de certitude ; cela empêche de réfléchir.
    Toute mesure découle d’un modèle sous-jacent. Qu’il s’agisse d’une masse, d’une distance, d’une vitesse, d’un flux…il y a toujours un modèle, plus ou moins complexe, plus ou moins précis. Et il y a toujours une incertitude. Je te renvoie à l’exemple d’un flux d’eau dans un conduit.

    « Merci je sais…. et permet donc de mesurer une concentration en CO2 sur une tranche d’atmosphère ce que j’ai dis dans mon intervention précédente… elle est ou la mesure de flux à l’interface??? »

    Quand tu as une mesure du volume d’eau contenu dans un récipient percé toutes les secondes, tu fais comment pour connaitre la quantité d’eau qui entre ou qui sort par ce trou par seconde ?

    « La littérature scientifique n’est pas monolithique et uniforme. En faire une lecture critique n’a rien à voir avec un rejet.  »

    Je ne t’ai pas vu citer le moindre article contradicteur, ni le moindre commentaire de fond, ni même en fait la moindre trace d’une lecture des articles en question. Merci donc de ne pas me faire le coup de la « lecture critique » : les articles en question donnent des mesures indirectes accompagnées d’une mesure d’erreur. Tu affirmes sans l’ombre d’une argumentation que ces mesures et ces erreurs sont fausses. Ce n’est pas de la lecture : c’est du déni.

    « les obnubilés monomaniaques ne pourront plus en ignorer la diversité et l’avancée très longtemps »

    Commencez donc par lire la biblio « ancienne » (tient, vous pourrez commencer par Arrhénius ; vous avez du retard !!!), ensuite, vous pourrez vous mettre à jour, puis chercher « ce qui a changé », puis enfin lancer ce genre d’affirmations.

    Là, très franchement, j’ai surtout l’impression de répondre à quelqu’un qui ne lit rien, sans doute parce qu’il croit tout savoir.

    Si vraiment vous estimez votre position défendable, faites donc l’effort de la défendre correctement, scientifiquement. Vous ne servez pas votre « cause » en jouant les pivots de comptoir, voire les roquets.

  3. @ Hop
    « Il y a des modèles, oui. Mais il y a également des mesures sur lesquelles on calibre les modèles. »

    Garbage in – garbage out……..

  4. Ryuujin3 est comme Ryuujin2 et Ryuujin1… 😉

    Il continue à répondre systématiquement à coté de la plaque en ignorant ce qui est écrit…. soit par incapacité de comprendre… soit par calcul polémiste.
    Il confond volontairement système fermé et système ouvert, procède par analogies simplistes qui n’ont rien à voir avec les propositions… (comme de l’air qui s’écoule dans un tube (tube pitot) soi-disant comparable à un système ouvert avec des échanges dans tous les sens ou on prétendrai sans connaître tous les flux d’échange en déterminer un à l’interface… il s’enfonce…)

    Bref….tous l’arsenal du pseudo-scientifique.

    « Je ne suppute rien : je t’ai cité la publi »
    => menteur… Tu parle de choses « générales » alors que je parle précisément de ce qu’il y a dans la publi.

    « Toute mesure découle d’un modèle sous-jacent »
    => Il persiste à confondre modèle et théorie… à se demander s’il à une connaissance du vocabulaire scientifique de base… 😉

    « Quand tu as une mesure du volume d’eau contenu dans un récipient percé toutes les secondes »
    => Même analogie stupide entre un système fermé (récipient) et un système ouvert (atmosphère)

    « Tu affirmes sans l’ombre d’une argumentation que ces mesures et ces erreurs sont fausses »
    => Bah non… il suffit de relire ce que j’ai dis pour voir que soit tu ne sais pas lire, soit tu ment.
    J’affirme que ces « mesures » n’en sont pas, puisque ce sont des approximations issues d’un couplage de modèle (ce qui est précisément écrit dans l’article… donc pas besoin de trouver d’article contradicteur… vu qu’il n’y a pas de contradiction…)

    « Là, très franchement, j’ai surtout l’impression de répondre à quelqu’un qui ne lit rien, sans doute parce qu’il croit tout savoir »
    => C’est marrant cette manie de projeter ses propres défauts sur les autres… 😉

  5. Hop
    « rageous : vous devriez vous méfier de ce genre de source. »
    Ah, oui pourquoi donc?
    « Jvous conseille de lire des publis »
    Oui comme Laurent vient de nous en faire la critique… Et comme tous les liens et références donnés sur Pensée-unique!
    « plutôt que des sites internets militants. »
    Peut-être estimez-vous les rapports du GIEC comme non-militants?

  6. @ Rageous :

    « « plutôt que des sites internets militants. » »
    « Peut-être estimez-vous les rapports du GIEC comme non-militants? »

    :-))

    +1 !!!

    Cordialement,
    Jean-Gabriel Mahéo

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