Nous avons déjà évoqué le soutien des parisiens lors de la manifestation des céréaliers ce matin à Paris. Une vidéo amateur le confirme. Elle est signée d’une jeune femme sans doute un peu bobo, féministe et ravie de voir Paris rendue aux piétons ce matin en raison de la présence de milliers de tracteurs dans l’Est de la capitale. Clin d’oeil amusant, la vidéo se termine sur la chanson de Ridan, « L’agriculteur », elle aussi un brin bobo…
Entre les français et le monde agricole, c’est donc un belle histoire d’amour qui n’empêche pas certains de jouer la contradiction entre la contrainte environnementale excessive et l’image d’Epinal de nos paysans.
J’allume mon poste de télé
Pour admirer ce qu’il s’y passe
Un milliardaire s’envoie en l’air
Quitte l’atmosphère pour voir l’espace
J’troque son bol d’air et sa cuillere
Contre un p’tit verre sur ma terrasse
J’en ai ras l’bol de tout c’ béton
J’ai la folie des grands espaces
« J’en ai ras l’bol de tout c’ béton
J’ai la folie des grands espaces »Mais qu’est ce qui s’passe dans nos p’tites têtes
On s’entasse tous comme des sardines
Dans les grosses boîtes que l’on conserve
Le p’tit poisson doit suivre sa ligne
« Dans les grosses boites que l’on conserve
Le p’tit poisson doit suivre sa ligne »Refrain :
Et puis merde
J’ai décidé de vivre loin sur la colline
Vivre seul dans une maison
Avec la vue sur ma raison
J’préfère vivre pauvre avec mon âme
Que vivre riche avec la leur
Si le blé m’file du bonheur
Je me ferai peut-être agriculteur
« Et si le blé m’file du bonheur
Je me ferai peut-être agriculteur »Y’a trop d’feux rouges dans les grandes villes
J’ai préféré me mettre au vert
J’ai plus de bonheur à vivre en paix
Que m’admirer au fond d’un verre
J’boirai l’eau saine de mon ruisseau
Plutôt que l’eau sale du fond de la Seine
Chargée en plomb et en histoire
Que la surface ne laisse plus voir
« Chargée en plomb et en histoire
Que la surface ne laisse plus voir »J’ferai des bornes pour m’éloigner
Pour me retrouver face au miroir
Juste une seconde de vérité
Pour qu’mon passé coule sous les ponts
J’ferai des bornes pour m’éclipser
Pour me retrouver face à que dalle
Juste une seconde de vérité
Pour contempler ce qu’on est tousRefrain :
Et puis merde
J’ai décidé de vivre loin sur la colline
Vivre seul dans une maison
Avec la vue sur ma raison
J’préfère vivre pauvre avec mon âme
Que vivre riche avec la leur
Si le blé m’file du bonheur
Je me ferai peut-être agriculteurCa fait longtemps que j’n’ai plus vu
Ce coin de soleil à l’horizon
Ca fait longtemps que j’l’attendais
La petite lueur de la raison
Une petite chanson au clair de lune
Pour réchauffer le coeur de pierre
Le grand retour à l’essentiel
Le feu de bois éclaire le ciel
« Le grand retour à l’essentiel
Le feu de bois éclaire le ciel »La mélodie de la nature
Reprend ses droits sur la folie
C’est toute la vie qui nous observe
Que l’on oublie au fil du temps
La mélodie, celle de la vie
Que l’on consume à chaque instant
Tous nos acquis s’écrasent au sol
Et j’ai choisi, la clef des champs
« Tous nos acquis s’écrasent au sol
Et j’ai choisi la clef des champs »Refrain :
Et puis merde
J’ai décidé de vivre loin sur la colline
Vivre seul dans une maison
Avec la vue sur ma raison
J’préfère vivre pauvre avec mon âme
Que vivre riche avec la leur
Si le blé m’file du bonheur
Je me ferai peut-être agriculteurEt puis merde
J’ai décidé de vivre loin sur la colline
Vivre seul dans une maison
Avec la vue sur ma raison
J’préfère vivre pauvre avec mon âme
Que vivre riche avec la leur
Si le blé m’file du bonheur
Je me ferai peut-être agriculteur
« Et si le blé m’file du bonheur
Je me ferai peut-être agriculteur »
J’ai noté dans le discours de Mme Nadeau, à propos des agricultrices qui défilaient dans Paris: « …certaines, même, jolies… ». Comme si le fait d’être agricultrice était incompatible avec le fait d’être jolie!
Je ne pense pas que cette Mme Nadeau soit féministe.
Je ne sais pas qui est Madame Nadeau, mais je ne pense pas qu’elle soit non plus agricultrice !