Radicalisation des faucheurs volontaires

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Les faucheurs volontaires qui n’avaient plus rien à faucher depuis quelques temps, faute de champs OGM à détruire en France, ont saccagé dimanche dernier 70 pieds de vigne transgénique à Colmar. En s’en prenant à nouveau à ces essais, les militants anti-OGM choisissent la radicalisation. Marion Guillou, directrice de l’INRA a rappelé dans une interview au journal les Echos le 18 août que pour conduire ces recherches sur la vigne, un comité de suivi local avait été créé intégrant les associations écologistes et même la Confédération paysanne. Résultat : la destruction opérée par les faucheurs est unanimement condamnée. Les Ministères de l’écologie, de la Recherche et  de l’agriculture ont envoyé un communiqué de presse commun dénonçant un «acte de dégradation scandaleux contre un essai exemplaire». Du côté des associations écologistes modérées, on est consterné. A l’image de l’Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique en Alsace (OPABA) qui ne cautionne pas ces destructions. C’est une « forme de violence ». Il est plus « judicieux de maintenir le dialogue pour permettre à la recherche publique de travailler pour le plus grand nombre » affirme l’OPABA. Ce saccage permet au moins de montrer le vrai visage des militants anti-OGM. Le recours à la violence, le refus du dialogue, la volonté d’imposer ses vues aux débats publiques par des méthodes anti-démocratiques. Un regret cependant : la réaction de l’INRA. Marion Guillou s’exprime seulement trois jours après les actes de vandalisme alors que l’INRA est le premier concerné dans l’affaire. Même si les propos de sa directrice sont très clairs dans son interview aux Echos, on aurait aimé plus de rapidité. Car elle-même le dit : « je suis surprise par la faiblesse des réactions à cet événement ».  Il me semble, chère Marion Guillou, que vous avez attendu de voir la réaction du gouvernement pour prendre la parole… Petit détail également : vous vous exprimez dans un journal de décideurs économiques et vous savez que vous serez entendu. Prendre la parole dans un journal populaire comme le Parisien aurait été  un vrai signe de courage. Enfin, dernier point. La réaction à chaud du directeur de l’INRA est incompréhensible : les militants anti-OGM « se prétendent bio mais ils ouvrent tout grand la porte à ce qu’ils rejettent, aux grandes multinationales qui imposent l’utilisation des OGM » s’exprime-t-il dans une dépêche AFP. Soit le journal a mal retranscrit ses propos, soit ce directeur mélange les débats. A moins qu’il n’ait paniqué.  En tout cas, cela mérite plus de clarté. Marion Guillou a néanmoins raison lorsqu’elle affirme : « sans réponse ferme de la justice, rien n’empêchera de nouvelle destruction d’OGM. De vraies amendes lourdes sont la seule solution pour mettre fin à ce déni de démocratie !

21 commentaires sur “Radicalisation des faucheurs volontaires

  1. « Ce saccage permet au moins de montrer le vrai visage des militants anti-OGM. Le recours à la violence, le refus du dialogue, la volonté d’imposer ses vues aux débats publiques par des méthodes anti-démocratiques. »

    Est-ce que cela ne s’appelle pas aussi du TERRORISME??

  2. Chaque plant d’OGM qui est arraché est un peu de notre liberté qui est saccagée et de la démocratie qui est piétinée.
    Les saccageurs me font surtout penser aux SA qui semaient la terreur dans l’Allemagne d’Hitler dans les années 30. Et ceux qui laissent faire sont leurs complices.
    B Brecht disait : il y a pire que le bruit des bottes, c’est le silence des pantoufles…

    René

  3. « ils ouvrent tout grand la porte à ce qu’ils rejettent, aux grandes multinationales qui imposent l’utilisation des OGM » Ils a pas tord, même si Monsanto est en train de quitter le marché européen (fermeture des sites de Sauzet et St Amant, revente de l’activité tournesol à Syngenta, réduction problable de l’activité colza uniquement sur la canola OGM) mais en même temps ils s’assurent de la mise hors jeux de leurs concurrents européens (notamment des français Limagrain et RAGT)et un retour triomphal d’ici une petite décennie quand l’agriculture européenne devra adopter les OGM en catastrophe ou mourir.

  4. « …mais en même temps ils s’assurent de la mise hors jeux de leurs concurrents européens (notamment des français Limagrain et RAGT)et un retour triomphal d’ici une petite décennie quand l’agriculture européenne devra adopter les OGM en catastrophe ou mourir. »

    Et on dit merci qui?

  5. Merci José Bové, et Monsanto a fermé deux usines l’an dernier (Sauzet et St Amant), pour vous dire à quelle point ils s’en cognent de la France et de l’Europe. L’usine de Sauzet n’a même pas été revendu alors que Syngenta était prêt à sortir les gros sous.

  6. « Les saccageurs me font surtout penser aux SA qui semaient la terreur dans l’Allemagne d’Hitler »

    Oh oh oh, y a personne pour noter le point Godwin ?
    Vous devriez avoir honte, Rene, d’agiter aussi legerement les epouvantails de l’histoire. Au cas ou vous n’auriez pas remarque, nous vivons en democratie. Le pouvoir en place, democratiquement elu, n’est pas specialement favorable aux agissements des arracheurs, a la difference de l’Allemagne des annees 30 envers les SA. Mais surtout, trouvez une justification raciale derriere les agissements des arracheurs et on en reparlera.

  7. « pour vous dire à quel point ils s’en cognent de la France et de l’Europe »

    vous ne croyez pas si bien dire ….
    on en reparlera ds quelques mois

  8. @Gérard
    C’est vous qui devriez avoir honte de ne pas voir en ces fascistes que sont les arracheurs des dangers pour la démocratie. Leur mode d’action, leurs motivations leur rhétorique sont ceux du fascisme, dans lequel les idées passent avant les Hommes.
    Donc je confirme, persiste et signe, les arracheurs sont des fascistes comparables aux SA d’Hitler. Même si leur organisation ne leur fait pas prendre le pouvoir encore. Mais leurs agissements sont clairs : imposer, fût-il par la force, leurs idées, leurs dogmes.
    De plus, vous vous trompez historiquement. C’est parce que les SA (et autres groupuscules activistes) ont terrorisé la population allemande que toute velléité d’opposition a peu à peu disparu et qu’Hitler a pu prendre le pouvoir (tout en étant minoritaire).
    C’est en cela que tout discours, tout comportement anti-démocratique est à dénoncer.
    Je crois qu’on voit assez (en particulier sur ce site, merci et bravo) les motivations anti-humanistes de ces vendeurs de peur pour les classer dans les ennemis de l’Homme. Personnellement, je ne fais pas de différence entre les exploiteurs de la peur, qu’ils utilisent la peur du Juif, comme Hitler, de l’étranger, comme Le Pen, ou du progrès, comme Bové. Et je ne vois pas beaucoup de différence entre un Le Pen et un Mamère, tous deux adeptes du marketing du populisme, de la peur et de la provocation.

    René

  9. Si après 40 ans d’éclipse comme préoccupation première des nations en tête de la production de richesse, l’industrie et bien davantage les services, l’agriculture et l’appui à la production agricole ( activité de service) redevient une priorité absolue y compris pour ces nations comme de nombreux indices ou témoignages, principalement ou de façon plus unanime hors Europe, permettent de l’envisager, l’activité des groupuscules anti productivité, anti efficacité de l’agriculture, anti OGM, anti pesticides ne seraient que des instruments d’une politique d’influence et d’intelligence économique.
    Un grand complot, organisé, structuré? probablement pas, mais toute grande entreprise ou nation sérieuse peu envisager avec sérieux un soutien modéré mais suffisant à des organisations non gouvernementales qui servent leurs intérêts. Surtout si les motifs qui les guident sont en apparence nobles, comme la préservation des ressources naturelles, la lutte contre les sources de « pollutions d’origine anthropiques » ou la transmission d’un patrimoine naturel le moins dégradé possible aux générations futures.
    Quelle finalité?
    La course à la maitrise technologique a déterminé la victoire, temporaire, des tribus, Etats et Nations, mais aussi des sociétés humaine au sein des Etats, guildes d’artisans puis entreprises en compétition depuis la nuit des temps, la science étant souvent non pas une activité abstraite mais un moyens pour accéder à cette maitrise technologique.
    A coté et dans le prolongement de l’acquisition d’informations confidentielles permettant de reproduire ce que l’autre sait ou sait faire , avant soi-même, la technique d’intoxication qui freine l’entreprise ou le pays concurrent dans la recherche de la performance peut-être encore plus efficace.
    Si l’agriculture , la production de biomasse et de ressources renouvelables qu’elle permet n’était pas un sujet éminemment stratégique, on peut postuler qu’elle ne serait pas l’objet de toutes ces attaque, qu’un Bové, Serralini, Nicolino ou un Veillerette seraient renvoyé au Néant d’où sort leur argumentaire ou auraient fait carrière en stigmatisant l’homophobie ou l’homophilie, la zoophobie ou la zoophilie, toute chose ou son contraire, pourvu qu’ils existent face aux médias, médias dont cependant on peut douter de la toute puissance, vu la situation difficile sur le plan économique de la presse française.

    Les journaux, papiers ou télévisés, sont des entreprises qui ont de plus en plus de difficultés à vivre, danseuses pour des financiers de tous poils, avides de publicités, pleines pages grassement payées pour vanter les mérites environnementaux ou économiques d’ un pétrolier, d’une entreprise de service qui comme nombre d’entreprises a des zones d’ombres.
    Il est des danseuses qui, pour arrondir les fins de mois, se prostituent dans quelques cercles ad hoc. Une forme de pudeur est cependant respectée ,pour les meilleurs d’entre eux, avec des journalistes qui restent d’excellents professionnels qui maintienne la tradition du journalisme d’investigation , et d’autres plus limités dont le rôle sera de satisfaire aux bases besognes de désinformation, en répondant aux attentes , on peut supposer et espérer, seulement implicites, des actionnaires des journaux, des fournisseurs de publicité, ou simplement d’un public avide de sensationnel.
    Ce dernier aspect me parait insuffisant car la mise sur la place publique, avec des chiffres précis, des liens qui unissent ONG , milieux financiers et fondations force de frappe de nation étrangères serait un scoop qui ne laisserait pas indifférent pas de lecteurs ou téléspectateurs, informations vérifiables et tellement évidentes .

    Alors, en conclusion, si EDF ou AREVA avec leurs publicités chèrement payées comme soutien à l’électricité nucléaire ont participé à empêcher le soutien de la presse française aux ONG qui s’y opposaient la publicité calamiteuse de Monsanto pour le développement des OGM en Europe, communication décidée dans sa forme outre atlantique, a très certainement contribué au succès des ONG anti OGM par la suite.

    Deux sentiments par rapport à cela :
    1- Monsanto par son approche américaine du dossier à l’origine, communication et publicité, a plus fait pour le succès des mouvements hostiles que ces mouvements eux-mêmes, en retour le caractère incontournable et d’importance primordiale de la production agricole rendant plus stratégique que tout autre cette activité pour un pays les biotechs et les OGM comme un facteur essentiel de production richesse .
    Cette prise de conscience ne date pour de nombreux politiques que de la période 2007-2008, certains, très impliqués dans l’agriculture plurifonctionnelle, nient encore les faits.
    Les ONG en donnant une avance difficilement irrattrapable aux américains sur ce domaine assurent les succès actuels et surtout futur des USA et des entreprises impliquées dans ces technologies .
    On a renoncé à la théorie du grand complot structuré pour aboutir à ce résultat mais quand même ; le résultat est joliment tricoté du coté de l’industrie semencière américaine pour brider la concurrence mais aussi la production agricole en Europe, même si toute les mailles ne sont pas calculées.
    On en restera donc au niveau de l’intelligence économique basique, basique mais très intelligemment conduite, du point de vue américain, vu le résultat.
    On lira avec intérêt au sujet du financement des ONG le dernier article d’alerte environnement qui repose sur différents ouvrage et des chiffres rendus publics par obligation.

    2- Cela tendrait à prouver que la production agricole, alimentation et biomasse à finalité industrielle , est bien plus stratégique que l’énergie nucléaire, dont plus difficile à défendre vis-à-vis d’intérêts extérieurs s’y attaquant pour le principe, vu que nous sommes, de loin, les principaux producteurs d’électricité nucléaire en proportion de nos besoins et sur la maitrise des technologies, et que nous nous sommes faits larguer pour les outils fondamentaux de production de biomasse.

    Nous avons quelques « beaux restes » et certainement le pays parmi le mieux adapté à la recherche et à la production de semences, en sus de la production, sauf pour les coûts liés à la main d’œuvre et à l’accompagnement de la production de richesse par l’encadrement règlementaire (principe de précaution ou mauvaise interprétation qui en est faite oblige !). Si tout est compromis , rien n’est définitivement perdu puisqu’il ne s’agit que de volonté politique, de stratégie « industrielle » …et désormais aussi de formation des Hommes, mais c’est un autre sujet.

  10. Je n’aime pas mais alors vraiment pas mes vandales volontaire, mais je trouve qu’il y a un écart entre leurs agissements et les SA.
    Les uns tuer, terrorisés les juifs, les communistes et tous les opposants de l’autre des casseurs qui ont décider de détruire toutes notre recherche (publique et privée) en France sur le futur de notre agriculture.

    Je suis plus d’accord avec Alzine, je considère que la production agricole, alimentation et biomasse à finalité industrielle , est bien plus stratégique que l’énergie nucléaire …

    Je suis aussi d’accord sur le « cadeau » qu’ont fait les ONG à Monsanto en détruisant notre recherche aussi que l’attitude américaine de Monsanto qui a « braquer » l’opinion contre cette avancée et qui a permit aux associations anti de prospérer.
    Pour les journalistes, je ne sais pas mais ce que j’ai compris, c’est qu’il est difficile de « survivre » dans les médias.
    Les scoop », même fabriqués, permettent de « survivre médiatiquement », la vérité …

  11. @ Alzine
    « Si tout est compromis , rien n’est définitivement perdu puisqu’il ne s’agit que de volonté politique, de stratégie « industrielle »

    Le temps perdu ne se rattrape pas…..

  12. Et bien là on a eu une belle démonstration de débilité des anti-OGM.
    Plus stupide, grotesque et débile, il y a peut-être les robins des toits mais ils se tiennent dans un mouchoir de poche.

    Les faucheurs volontaires sont des malfrats dont la place est en prison.

    René

  13. @ pas d’accord avec René:
    Un malfrat accompli un acte en conscience et pour son profit, il est logique. Un faucheur volontaire agit désormais de plus en plus clairement pour des intérêts étrangers, qu’ils soient entreprises ou Etats, même s’il ne s’agit pas d’une stratégie totalement concertée par ces pays et entreprises et surtout même si le faucheur à l’impression de faire l’inverse: c’est donc un débile.

    Les sources de financement des ONG anti OGM rappelées par un article précédent illustrent des flux financiers qui justifient des services en retour, pas formels mais néanmoins réels. Seuls les responsables de ces ONG en ont une claire conscience.

    Un malfrat, on l’enferme pour éviter qu’il ne recommence, étant donné le degré de débilité du faucheur volontaire qui détruit surtout des emplois dès aujourd’hui et beaucoup de production de richesse dans le futur, il faut envisager l’internement, c’est à l’asile d’aliénés qu’est leur place, pas en prison.

    Pour ceux se poseraient des questions sur la sélection classique comme moyen de passer outre les OGM, il n’existe pas d’opposition entre sélection classique et OGM mais certains caractères ( propriétés de certaines variétés) ne peuvent être obtenues, obtenues à des niveaux d’efficacité donné, obtenues sans autres gène aux conséquences négatives pour la plante ou sa production, qu’avec la transgénèse, souvent plus rapidement d’ailleurs avec cette méthode.

    Ce n’est pas une substitution mais une méthode supplémentaire en sus du croisement avec des parents éloignés, l’hybridation, la fusion de protoplastes, de la mutation induite … une étape supplémentaire pour sécuriser et augmenter la production mondiale de biomasse, dont il est démontré un nouvelle fois en 2010 qu’elle peut s’avérer insuffisante.

    D’où le caractère stratégique des technologies, de toutes les technologies qui y contribuent, d’où le bénéfice tellement évident des Nations et entreprises qui bloqueront la recherche de « petits copains » avec l’aide des faucheurs.

    Pour la vigne OGM, Australiens et Neo Zélandais travaillent, pas seuls, des variétés résistantes aux maladies qui permettront quasiment 0 résidus de pesticides dans les vins.

    Même si le danger liés à ces produits n’est pas avéré pour le consommateur, leur emploi est un problème économique, avec une nouvelle dimension si des vins garantis 0 résidus étaient produits dans l’hémisphère sud et parfois de santé pour les viticulteurs vu le nombre de traitements à réaliser, la résistance au court noué? une étape certainement pour aller dans cette direction et réduire fortement la dépendance de la viticulture aux pesticides, on reviendra sur le cuivre dans les sols et l’eau. C’est aussi ce progrès là qui est compromis, enfin, en France seulement ou pour la recherche publique et les entreprises françaises, les autres foncent…

  14. « En déplaçant deux Ministres sur la station de recherche de Colmar, le gouvernement démontre à nouveau que le développement des OGM en France est pour lui un objectif politique et non une question scientifique pour résoudre le problème du court-noué, maladie de la vigne. »

    Tout à fait d’accord !!
    Cessez donc d’envoyer des ministres aux inaugurations de projets scientifiques !!
    Bon, ne nous envoyez pas non plus des scientifiques ; on en a déjà sur place.
    Envoyez-nous donc des CRS tient ; cela serait visiblement beaucoup plus utile !!

    « Le gouvernement est prêt pour cela à faire prendre aux vignerons français les risques d’une nouvelle crise commerciale résultant de l’introduction des OGM dans le vin »

    Quand on a pas pris la peine de se renseigner, on la ferme.
    Cette expérience avait pour but d’étudier les mécanismes de transmission et de la virulence du court-noué. C’était de la recherche fondamentale, et absolument pas appliquée : l’INRA ne vend pas de porte-greffe.

    « ainsi que d’une crise sanitaire pouvant résulter de la dissémination par les insectes de produits du transgène installé en milieu ouvert à Colmar »

    La dissémination de « produits du transgène » ?!?
    Mais quels « produits du transgène » ?!?
    Tu sais ce que c’est au moins le transgène en question ? C’est une partie du génome du virus !!
    Le produit du transgène, c’était une séquence d’ARN semblable à une partie de celles que le virus fait produire aux plantes contaminées !!

    Vous vous fichez du monde. Depuis quand les insectes véhiculent des fragments d’ARN présents dans les cellules de portes-greffes ? Et quand bien même cela serait possible, comment vous voudriez qu’un insecte provoque une « crise sanitaire » en refilant à une plante un fragment d’ARN qu’elle aurait déjà si elle était infectée ?!?

    Ronan : comme tous les anti-OGM qu’il m’a été donné de croiser, vous êtes un ignorant qui se prends pour un spécialiste. Un charlatan prétentieux quoi.
    Vous ne savez rien sur rien, mais vous avez un avis sur tout et êtes persuadé qu’il est meilleurs que celui des autres.

    Concernant les faucheurs volontaires, il viennent de détruire sans aucune raison autre que leurs croyances personnelles pour plus d’un million d’euros de matériel, sans compter la main d’œuvre et les conséquences à long terme de cet acte (gel de la recherche dans le secteur ; notamment, le chef de ce projet a déjà émigré aux USA pour pouvoir continuer son travail dans de meilleurs conditions).

    Vous diriez quoi Ronan si je venait détruire votre lieu de travail en arguant que « j’ai pas de preuves, mais je suis sûr que vous faites des trucs dangereux ! Et de toute façon, ça ne sert à rien ce que vous faites : on survivra très bien sans !! ».

  15. Vous diriez quoi Ronan si je venait détruire votre lieu de travail en arguant que « j’ai pas de preuves, mais je suis sûr que vous faites des trucs dangereux ! Et de toute façon, ça ne sert à rien ce que vous faites : on survivra très bien sans !! ».

    ca se tente …
    (si jamais il travaille !!) 🙂

  16. Yep, c’est surtout tentant pour les locaux de certaines associations tient !
    Mais bon, on est moins cons qu’eux, malheureusement.

  17. « « En déplaçant deux Ministres sur la station de recherche de Colmar, le gouvernement démontre à nouveau que le développement des OGM en France est pour lui un objectif politique et non une question scientifique pour résoudre le problème du court-noué, maladie de la vigne. »
    « Tout à fait d’accord !! »
    Pas moi, cette recherche là est publique, elle a fait l’obet d’accords gouvernementaux, de consultation du public et est FINANCEE aussi par ce même public, alors oui, la moindre des choses est que ces ministres de tutelles viennent soutenir ce labo et les scientifiques qui y bossent. Y voir un obectif purement politique c’est une vision à 2 balles, la volonté politique aurait été de s’assoir dessus après le premier sabotage pour faire plaisir aux escrolos de ton espèce Rôôôôônan! C’est vraiment chez nous qu’on a les meilleures enclumes quand même!

  18. La cour d’appel de Colmar a rendu son arrêt ce matin17 Janvier 2011 peu après 9h. Pierre Azelvandre a été condamné à un mois de prison avec sursis, 2000 euros d’amende ainsi qu’à verser un peu plus de 50 000 euros de dommages et intérêts à l’Inra, l’Institut national pour la recherche agronomique, pour avoir sectionné en septembre 2009, à Colmar, 70 porte-greffes de vigne OGM issue d’un champ expérimental.

    Le parquet et l’Inra avaient fait appel de la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Colmar le 19 novembre 2009: une amende de 2000 euros et un euro symbolique pour l’Inra.

    Présent ce matin à l’audience, Pierre Azelvandre ne s’est pas dit surpris par la décision de la cour: « Je m’y attendais. Quand je me suis lancé là-dedans, je m’attendais à devoir payer beaucoup plus », indique le quadragénaire, tout en se disant « déçu » de la non-réaction provoquée par son geste dans le monde viticole et politique.

    De son côté, l’Inra a obtenu le montant demandé. « Mais le coût de l’essai était de plus d’un million d’euros, on a demandé le strict minimum », explique Jean-Marc Dadian, le responsable juridique.

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