« Exclusif : nous avons traqué les pesticides dans le vin ». C’est ce qu’annonce fièrement La Gazette de Montpellier. L’entrée en matière est caractéristique des articles sur le sujet, voire caricaturale : « Le divin nectar est-il souillé par des produits chimiques dangereux pour la santé ? À l’instar de certains vignerons gravement touchés par les pesticides, le consommateur peut-il s’empoisonner ? Pour le savoir, La Gazette a fait analyser quinze bouteilles de vin d’ici et d’ailleurs par un laboratoire spécialisé. Résultat : six d’entre elles présentent des traces de pesticide. Mais pour leur part, les vins bio ne sont contaminés par aucun résidu chimique. »
On commence à trembler. « Il y a deux manières de voir notre enquête » poursuit le magazine. « D’abord à la manière pessimiste d’une bouteille à moitié vide: 50 % des vins conventionnels testés par La Gazette présentent des traces de pesticide. Certes, sans jamais dépasser les limites réglementaires de résidus phytosanitaires autorisés. » Nous y voilà. Malgré le respect à 100% des LMR, les journalistes préfèrent s’attarder sur la présence de « résidus ».
Pire, ils s’en prennent au LMR et relaient le business de la peur. « Le non-franchissement de la LMR, quelle qu’elle soit, ne garantit pas l’innocuité du produit. Parce que les effets de chaque pesticide sur la santé humaine sont encore mal connus – les « limites maximales » sont d’ailleurs régulièrement revues à la hausse. Et parce que l’association entre plusieurs pesticides, encore plus méconnue, inquiète nombre de chercheurs – leurs effets toxiques s’additionnent- ils ou se potentialisent- ils? »
Vous avez dit article à charge ?
Sachant que le produit le plus dangereux du vin, c’est de loin l’alcool.
Mais qui en petite quantité peut aussi s’avérer aussi bénéfique pour les maladies cardio vasculaires.
Le cocktail tabac alcool serait en revanche explosif;
On attend des réactions des écolos bobo 68ards qui ont milité pour la clope à 12 ans dans les cours des collèges et lycées face à la terrible réalité:
http://www.20minutes.fr/article/603700/societe-la-fertilite-femmes-part-fumee
cela va dans le sens de rapports de l’académie de médecine qui dès la fin des années 90, rapports plus ou moins enterrés par un chef de l’Etat qui au comble de l’hypocrisie porta le principe de précaution.
On relevera ceux qui hommes et femmes de bonne volonté, à gauche comme à droite ont fait la chasse au tabac, dans les lieux publics et dans les publicités. Avant 2008 cela semblait vraiment difficile.
Mon cher Alzine,
En bon malthusiens qu’ils sont, les écolos ne peuvent que se réjouir de la baisse de la fertilité féminine. Ils sont donc logiques avec eux-mêmes en préconisant la clope à 12 ans dans les cours d’école. Evidemment ils ne crient pas le résultat sur les toits, mais ils ricannent sournoisement.
Les écolos sont les pires des sournois qu’on puisse connaître. Ils prétendent tous (enfin, presque tous) qu’ils militent pour le bien de l’humanité, alors que 99,99 % de leurs préconisations ne font que plonger les populations dans la misère et la maladie, ET ILS LE SAVENT. Exemple au prochain numéro.
» les « limites maximales » sont d’ailleurs régulièrement revues à la hausse » C’est plutôt l’inverse, les LMR baissent, que ce soit pour les pesticides, métaux lourd, mycotoxines, bactéries. Ils connaissent bien le sujet…
Pour les LMR pesticides il peut arriver qu’elles soient revues à la hausse, c’est le cas pour l’harmonisation des LMR au niveau européen afin de disposer de valeurs comparables et d’éviter les distorsions de concurence.
Cela dit, la LMR est la quantité de résidus pour laquelle le risque, suite à l’ingestion globale du produit est identifié comme non démontrable ou négligeable, je reviendrai sur ce qui sépare le risque non démontrable ou négligeable et le risque nul, quantité sécurisée par un facteur de réduction supplémentaire au moins égal à 100.
Mieux, il n’y a que l’homéopathie, mais dans ce cas il n’y plus rien, et si j’ai une bonne mémoire mieux que celle de l’eau, pas d’effet direct, à supposer qu’il y ait un effet autre que psychologique ou d’autopersuasion, ce qui pour beaucoup de pathologies est déjà considérable.
Face à cette approche rationnelle de la LMR, les tenant du 0 pesticides souvent adeptes de l’homéopathie et du risque 0 effet revendiquent les cumuls d’effets.
Le principe de l’additivité et de la potentialisation est bien connu et peut être invoqué ou évoqué; selon :
Alcool + Tabac sur les cancers et la maladies cardiovasculaires: Mon coeur fait boom, enfin pas que le coeur, le mélange est particulièrement détonnant.
Tabac + pilule sur le cancer du sein et les problémes circulatoires chez la femme.
Médicaments entre eux, nombreuses contreindication découvertes au fil de l’eau et dans ce cas le système des LMR et du concept sans effet avec facteur 100 ne fonctionne pas; car l’objet est bien d’avoir un effet physiologique .
Indépendamment de tout cela le concept de LMR basé sur un non risque identifié ou probable auquel on rajoute un facteur de sécurité de 100 n’existe que pour les pesticides, pour les autres contaminants, mycotoxines, métaux lourds, dioxines, PCB ensemble de contaminants environnementaux, liés à l’activité de l’homme ou non, c’est le principe de la plus basse dose possible qui prévaut.
Choisir ou ne pas choisir d’utiliser une substance chimique sur un végétal ou un animal est possible dans les pays développés bien nourris en revanche l’exposition environnementale suppose d’accepter un risque plus élévé.
A la base de tous les risques on retrouve de plus en plus le tabac, seul ou en cocktail, avec des effets variés, presque kaléidoscopiques , tabac qui au vu des risques divers, utilisé seul ou pire associé, devrait logiquement de fait être interdit mais la limite est ici qu’il s’agit aussi d’un produit de contrebande , au sens propre comme figuré , c’est d’ailleurs écrit sur les paquets.
De là à penser que les bobos paradoxalement la plupart fumeurs sont des impuissants en puissance, las aussi au sens propre comme au sens figuré, il n’y a qu’un pas que l’on ne franchira cependant pas.
Pour en finir avec la différence entre le risque peu probable et le risque nul:
Je ne peux pas dire que sortant de chez moi je ne recevrai pas un météorite sur la tête, c’est déjà arrivé à quelques uns durant l’histoire de l’humanité, mais considérant l’évènement suffisamment improbable je ne mettrai pas un casque lourd sur la tête, ce risque est peu probable mais pas nul. Le danger associé au météorite est en revanche signicatif, même s’il s’agissait de pierre ponce.