NKM : un air de déjà vu

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Propulsée à la tête du ministère de l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet doit faire face à de nombreuses réactions suite à la relative perte d’influence de son portefeuille. La meilleure défense étant l’attaque, elle n’a pas attendu longtemps avant de passer à l’offensive en accordant une interview au Monde. Elle s’accroche au « Grenelle » devenu un mot magique et même plus « une marque » qui selon elle « reste très forte ». Elle a donc utilisé avec les journalistes du Monde Gaëlle Dupont, Hervé Kempf et Arnaud Leparmentier, la bonne vieille méthode coué. « Avec Benoist Apparu et Thierry Mariani, nous voudrions qu’à l’issue des dix-huit mois qui sont devant nous, on entende, quand on évoque le Grenelle, les mots « espérance », ‘compétitivité », « emploi ». Un air de déjà vu…

NKM joue des effets d’annonce et promet de « mener la métamorphose de notre société ». Bien entendu, elle plaide pour « des actions concrètes : la rénovation thermique des bâtiments, les nouvelles lignes de transport en commun, l’affichage environnemental des produits. » Autant d’exemples qui, pour l’heure, n’incluent pas les politiques agricoles. Ouf… mais restons vigilants.

Un commentaire sur “NKM : un air de déjà vu

  1. Certes, certes mais j’aimerai que l’on nous explique comment le réchauffement climatique entraine des hivers plus rigoureux et surtout plus précoces en Europe, bref plus cela se réchauffe, plus il fait froid.

    Auparavant, chaque mois anormalement chaud était retenu comme une preuve, et maintenant …

    Ce n’est plus de la physique classique mais de la physique paradoxale!!!

    D’ailleurs le mot réchauffement est devenu changement et c’est l’augmentation du CO2 qui prime en terme de communication plutôt que celle du thermomètre.
    Ces changements sonnent comme une forme d’aveu sur l’incapacité à prévoir et expliquer correctement.

    On remarquera que le climat ne « bénit » pas les sommets consacrés à traiter de son réchauffement, les deux derniers dont l’actuel sont marqués par une sacré vague de froid qui rend bien plus difficile la communication journalistique.

    Avec l’arrêt de la bourse carbone de Chicago, cela met un sacré coup de froid sur le sujet.

    Noter que les jourlistes cités, bande de zozos seront les seuls à pouvoir sortir une explication pour ce phénomène.

    Alors il reste le Grenelle…mais le vendre par ces temps de frimats va être diffile surtout dans l’hypothèse, plus vraisemblable, d’un coup de froid sérieux sur l’économie avant de constater, peut-être, le retour du réchauffement climatique …ou l’inverse.

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