Abeilles : de la com’ au lobbying

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La polémique au sujet des abeilles subventionnées par la Région Aquitaine n’a pas empêché l’arrivée de six ruches, vides pour le moment, sur le toit du Conseil régional. Le coût de l’opération, 64000 euros, n’était pas du goût de tous les conseillers régionaux, particulièrement en cette période de crise économique où la responsabilité impose une attention particulière dans la dépense publique.

« Il faut faire refluer cette saloperie ! » a ainsi déclaré Alain Rousset, Président de la Région Aquitaine, lors de l’installation des ruches. Mais de quoi parle-t-il ? Du frelon asiatique. Le journaliste de Sud Ouest nous apprend en effet que cette année « 20% des apiculteurs de la région ont cessé leur activité en raison du frelon asiatique ».

Et les pesticides alors, si chers au cœur militant de l’Unaf et de son président, Henri Clément ? Il en a bien sûr été question lors de la conférence de presse organisée lors de l’installation des ruches. Pour le quotidien, « les causes de la disparition des abeilles tiennent au bouleversement climatique certes, mais aussi à l’utilisation excessive de pesticides non homologués dans les campagnes, ajoutée à la présence du frelon asiatique tueur. » Ainsi donc le problème des pesticides serait leur non homologation ? Confirmation par Alain Rousset qui souhaite « placer l’abeille au cœur des villes, comme sentinelle de l’environnement. À nous de mobiliser les communes le plus tôt possible afin de partir en guerre contre les nids de frelon asiatique, d’organiser des formations de piégeage auprès des citoyens. Obtenir les homologations des pesticides utilisés. Le Sud-Ouest est la région de France la plus touchée. »

Le message anti-phyto de l’Unaf serait-il mal passé auprès des journalistes et des élus qui s’obstinent à pointer du doigt la non homologation des produits ? Une erreur de com’ dans un coup de com’ : c’est le comble. Mais non, Henri Clément nous rassure : « on n’est pas dans une opération de com, bien au-delà du symbole. Il y aura du miel sur la Région Aquitaine, mais surtout ce partenariat va nous permettre d’obtenir les moyens de défendre l’abeille auprès des ministères. »

A 64000 euros l’opération de lobbying, les comptes de l’Unaf seront sans aucun doute au beau fixe à l’heure du bilan comptable.

66 commentaires sur “Abeilles : de la com’ au lobbying

  1. C’est tout ce que vous avez à dire R-G ?

    Et vos arguments scientifiques à vous, ils sont-où ? Sur ce site vous ne cessez de conterdire vos interlocuteurs par des affirmations gratuites et non étayées. Vous n’êtes qu’un pauvre troll.

  2. « Le grand public qui vous lit est-il sensible et favorable à vos méthodes fachos? »

    ==> Le misérable guignol vient de signer sa minable mentalité et attester de son manque total d’arguments et de capacité à discuter. Basta!! A laisser de côté tant il suinte.

  3. @ Laurent Berthod et Cie,

    Donc les apiculteurs sont incompétents (post 33-34) et seul les agriculteurs font bien leur job.

    Quelle vision impartiale, bravo !

  4. @ Bill 54

    @ Laurent Berthod et Cie,

    Donc les apiculteurs sont incompétents (post 33-34) et seul les agriculteurs font bien leur job.

    Quelle vision impartiale, bravo

    ==> Eh! Bill!! De deux choses l’une ou bien vous ne comprenez pas bien ce que vous lisez ou bien vous déformez sciemment les propos des autres.A mon avis, il y a un peu des deux! Ou avez-vous lu que le qualificatif d’incompétent avait été appliqué à « tous » les apiculteurs? Pourquoi tronquez-vous ce qui a été dit? Pourquoi ajoutez-vous une phrase qui n’a pas été écrite ( » et seul les agriculteurs font bien leur job. »).

  5. @ zygomar :

    Dans votre message 38, vous avez commis une coquille. Vous avez écrit :

    « zygomar vous ne savez pas répondre à la question: C’est quoi un apiculteur compétent selon vous?

    ==> C’est un type qui se prend pour un apiculteur et qui fait n’importe quoi pour les raisons qui ont été exposées plus haut.  »

    C’est cette coquille qui est exploitée et surexploitée par Bill -R.G.

    C’est ce qu’en jargon rhétorique, on appelle un strawman.

  6. @ zygomar 55

    Laurent Berthod post33 a bien écrit que les apiculteurs pro + les apiculteurs amateurs sont incompétents et vous avez confirmé post 34. Les pros + les amateurs ça fait bien l’intégralité des apiculteurs !

  7. @ Bill

    Arr^tez d’essayer de finasser et de jouer sur les mots! Vous outrepassez largement vos capacités mon vieux. Contentez vous de lectures à votre portée genre « l’Equipe » par exemple.

  8. A la question: c’est quoi un apiculteur compétent selon vous? il n’y a toujours pas foule pour répondre parmi les pro pesticides.

    A part 2 réponses ci-dessous assez imprécises il n’y a toujours rien.
    «Les apiculteurs compètents n’ont pas de problèmes de ce fait on ne les entends pas»(ME51)
    «D’autres syndicats d’apiculteurs ont des adhérents moins cons…»(René)

    Quand peut-on espérer une réponse précise?

    @zygomar
    Définition autocritique:Une autocritique est le fait de juger son propre comportement en vue de l’améliorer.
    Cette définition universelle ne fait évidemment pas référence à vos maitres à penser «Staline, Mao et Pol Pot». On comprend mieux l’origine de votre vulgarité!!!

  9. Tiens, quand on a réussi à fermer son clapet à Billy the kid, y a José le Chicano qui dégaine !

    Un apiculteur compétent c’est le voisin de ME51, il fait 80 kg de miel par ruche dans une région de grandes cultures hyperpolluée par les pesticides, le Regent et le Cruiser ! Ah ! Ah ! Ah ! (Rire sardonique)

  10. Oui, oui, certes une autocritique est bien ce que dit le bovin José B.

    Mais ce mot est quand même assez connoté « bureau politique totalitaire ».

    Ça a exactement le même sens que confession, mais ce mot là, lui, est plutôt connoté « sacristie ».

    Pour les esprits bovins, ça n’a aucune importance, tout ça c’est la même chose, du moment que c’est pour « s’améliorer ».

    On attendra en vain toute autocritique ou toute confession en vue de « s’améliorer » de la part d’un gros plein de suffisance comme José B.

  11. @jose B

    Apparemment vous avez des difficultés avec la langue française. J’ai dit ce qui d’après moi était un apiculteur incompétent (post 39 : « Un apiculteur incompétent, c’est un gars qui surexploite ses ruches, en ne laissant pas assez de réserves pour l’hiver, qui ne connait pas les principaux parasites que sont Varroa et Nosema, qui traite avec des produits bricolés dans son garage, et qui gueule comme un veau après les insecticides agricoles. »)
    Une personne normalement constitué, avec juste quelques neurones en déduit
    Un apiculteur compétent, c’est un gars qui ne surexploite pas ses ruches, en laissant assez de réserves pour l’hiver, qui connait les principaux parasites que sont Varroa et Nosema, qui traite avec des produits homologués, et qui ne gueule pas comme un veau après les insecticides agricoles… car il n’a pas de problème de dépopulation de rucher.

    Vous y en comprendre ?

    René

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