De la neige en hiver !

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Selon Le Nouvel Obs, « les hivers sont plus froids… parce qu’il fait plus chaud. Une étude scientifique montre que la hausse du thermomètre est précisément à l’origine des hivers enneigés et particulièrement froids, en raison de la fonte de la calotte glaciaire. »

Rappelons qu’en 2000, dans un article du quotidien britannique The Independent, titré « Les chutes de neige font maintenant partie du passé », on pouvait lire :

« D’après le Dr David Viner, un chercheur de haut rang à l’Unité de Recherche Climatique de l’Université d’East Anglia, dans quelques années les chutes de neige en hiver seront « des événements rares et enthousiasmants ». »Les enfants ne sauront tout simplement plus ce qu’est la neige », a-t-il ajouté. »

Difficile de s’y retrouver. En attendant, la neige tombe et nous rappelle que c’est bientôt Noël…

64 commentaires sur “De la neige en hiver !

  1. « D’après le Dr David Viner, un chercheur de haut rang à l’Unité de Recherche Climatique de l’Université d’East Anglia….

    Le Dr David Viner, encore un visionnaire. C’est à dire quelqu’un qui a des visions.

    L’Université d’East Anglia dorénavant célèbre pour son « climategate »!! On peut effectivement donner foi dans leurs « prédictions » (et non plus « prévisions »)!

  2. PIK scientist Prof. Stephan Rahmstorf also points out that the “cold“ winters have gotten warmer.”

    Stephan Rahmstorf ainsi souligne que les hivers froids sont devenus plus chauds,

    il en est à quel niveau à l’école celui-là …..

  3. En toute logique s’il avait fait doux pour ce Noël, les mêmes nous auraient gavé de la même façon! Medias et autres pimpins qui les alimentent se raccrochent comme ils peuvent, pas besoin de savonner la planche, ça glisse tout seul!
    Joyeux Noël!

  4. Bonsoir.

    à voir sur le journal de france2 ce soir (à 20h00)
    une beau reportage sur l’explication de cet hiver froid:
    « l’arctique fond, donc comme l’eau absorbe plus de lumière elle est plus chaude. Ce qui repousse les masses d’air froid sur l’Europe; même les pingouins sont stressés… ».

    Ce superbe commentaires appelle plusieurs questions (en fait une seule vraie question):
    1) comment l’eau chaude (???) du pôle nord peut repousser des masses d’air froid???
    2) En fait si l’eau est plus chaude, alors comment l’air reste froid (jusqu’à preuve du contraire l’air est chauffé par conduction thermique depuis le sol, donc le sols s’échauffe l’air aussi…CQFD)
    3) depuis quand il y a des manchots (et non des pingouins, regarder bien la vidéo) au pôle nord. Ce sont des oiseaux inféodés à l’hémisphère sud!!!!

    Donc la vraie question est la suivante:
    Ou donc les journalistes ont-ils appris leur métier (et d’ailleurs le connaissance t-il vraiment???)?

    Bonne soirée.

  5. Daniel
    c’est là tout l’art de se raccrocher aux branches, même les + pourries!
    Plus dure sera la chute…

  6. « 1) comment l’eau chaude (???) du pôle nord peut repousser des masses d’air froid??? »
    La réduction des plongés d’eau froide en arctique pourrai ralentir les grands courants qui équilibre le climat (sans ces courants il ferai +80 à l’équateur et -80 aux pôles), et donc réduire notamment les apports d’eau chaudes qui réchauffent l’hiver de l’Europe. La France est à la latitude du Québec et aurait donc un climat bien plus froid l’hiver sans ces apports d’eau chaude venu de l’équateur et qui sont aspiré par l’eau qui « coulent » vers les grands fond au niveau du pôle. Je suppose qu’il a entendu parler de ça mais qu’il rien compris au phénomène.

    2) la réponse du 1) permet de comprendre comment de l’eau plus chaude en arctique peut refroidir l’Europe.

  7. 1. Je suis toujours frappé par le mélange constant des genres entre météorologie et climatologie.

    2. Merci Karg pour le lien. Toutefois, je suppose que pour que l’explication soit crédible, il faille constater un ralentissement ou une déviation du Gulf Stream.

  8. Certes le scénario de la modification de la circulation thermohaline illustrée par le film  » le jour d’après » est assez facile mais rappelons nous aussi l’hiver 2006-2007, le plus chaud depuis un siècle, une modification de la circulation thermohaline ne peut pas être mise en cause l’année N quand la fin de l’automne est exceptionnellement froide et le réchauffement global en N-2, lorsque c’est l’inverse en janvier: il faut choisir!
    Des climatologues péroraient dans Pyérénées magazine, il y a 3 ans, sur la fin du ski sur la poudreuse et d’un avenir proche 2015-2020 du ski sur l’herbe.

    Alors hivers plus chauds ou plus froid.

    Pierre Dac avait une phrase célèbre à propos de l’art de la prévision et la difficulté de maitriser cet art lorsqu’il s’agissait de décrire l’avenir et non point d’expliquer le passé, phrase qu’il aurait empruntée à un physicien atomiste de début du XXème siècle.

    Les diseurs de mauvaise aventure et autres modélisateurs du climat de la fin du XXIème siècle pourraient méditer sur ce sujet pendant la durée des voyages en avion, fort longs, qui les amènent à l’autre bout du monde, pour participer aux congrès du GIEC comme si la téléconférence, c’était pour les péquenots.
    Voyages en avions qui participent au phénomène qu’ils entreprennent de dénoncer d’ailleurs.
    Rien n’est meilleur en outre, dans les magazines d’Air France, que de découvrir les nouveaux clichés, fort beau au demeurant, d’un certain YAB.

  9. @ karg 8:

    La circulation thermohaline permet d’expliquer pourquoi les hivers européens sont tempérés, elle explique aussi pourquoi les hivers de la côte Est américaines sont si froid: présence du courant froid du Labrador. Les masses d’air sont réchauffées ou refroidit au contact des eaux océaniques.
    Mais en aucun cas elle ne peut expliquer les dires de mr Le Treut (et du journaliste) qui, doctement, nous disent que si la banquise font cela « repoussent les masses d’air froid »… Pour repousser des masse d’air froid il faut un anticyclone… encore plus froid (pression plus grande)… MDR.

    L’air ce refroidit au contact des glaces et de la banquise, donc si les glaces fondent et la banquise aussi, il y aura moins d’air froid!!!
    Hors c’est exactement l’inverse qui se produit sur tout l’hémisphère Nord!!!

    Et comme le dis Wackes Seppi (com 10) pour que cela marche il faudrait que le Gulf Stream ralentisse. Hors là aussi le bât blesse, car plusieurs récente études ont montrés une très légère augmentation de la vitesse du courant, ou au mieux un maintient de la vitesse actuelle…

  10. À tous,

    Il n’y a pas d’équivalent du Gulf Stream sur la côte Ouest des États-Unis. Pourtant, à latitude égale, le climat de la côte Ouest est plus chaud l’hiver que celui de la côte est. Le Gulf Stream est pour très peu dans le climat tempéré de l’Europe occidentale, dont la cause principale réside dans le déplacement des masses d’air qui vont d’ouest en est dans cet hémisphère à ces latitudes. Ce sont ces déplacements de masses d’air venant de l’océan qui transportent plus de 90% des calories qui tempèrent le climat continental l’hiver. D’ailleurs, l’été, c’est exactement l’inverse : c’est l’air rafraichi par l’océan qui tempère les chaleurs continentales des façades occidentales des continents américain (du nord) et européen. Tout cela est dû à la chaleur massique de l’eau plus élevée que celle de l’air et à la circulation atmosphérique générale. Le Gulf Stream n’y est à peu près pour rien.

  11. @ Laurent Berthod:
    Sur la côte Ouest il existe deux courant chaud, d’un l’un remonte depuis le Japon jusqu’à Canada (Vancouver, Alaska, Aléoutiennes…) c’est le Kouro-Shivo. Ce courant permet les hivers doux de la Cote Ouest au delà de la Californie.
    Le long de la Californie il y a un courant froid qui descend (Courant de Californie) qui donne des hivers froids mais sec pour cette région (car c’est un petit courant)…
    En outre la taille du Pacifique joue un rôle important sur le climat de toute la région…

    Comme vous le dite, ce sont les masses d’air venant de l’océan qui tempère le climat européen. Mais comme je l’ai écrit avant, la température des masses d’air est liée à la température des masses d’eau. L’air s’échauffe par contact avec ces courants marins. En été la différence de chaleur latente entre les eaux et la terre font que les masses d’eau se réchauffent moins vite que la terre. C’est donc cette dernière qui chauffe l’air remontées du sud (Sahara). Les masses d’air océaniques sont plus fraiches car l’eau est plus froide que le sol terrestre.
    Donc je pense que le Gulf Stream joue un rôle important sur le climat européen.

    Pour expliquer cela il suffit de faire un tour en montagne, proche des glaciers. Vous verrez une très nette différence de température entre l’air au dessus des rochers et celui au dessus des glaciers.
    A l’océan aussi. l’air de la plage est plus frais que celui que vous aurez dans l’arrière pays.

    Cordialement à vous.

  12. Bonjour Daniel,

    Dans le N°361 de février 2003 de La Recherche un article de Richard Seager, intitulé « Gulf Stream la fin d’un mythe », commence ainsi :

    « Pourquoi fait-il en moyenne 15 degrés de plus en hiver sur l’Ouest de l’Europe que sur l’Est de l’Amérique du Nord ? Le Gulf Stream, qui transporte les eaux chaudes des tropiques, est toujours désigné comme responsable. Un réexamen des données météorologiques acquises depuis 1949 et de nouvelles simulations numériques font un sort à cette idée bien ancrée ».

    L’article, très intéressant, est consultable sur http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=11448

    Bien à vous.

  13. @ Laurent Berthod:

    Je vais lire l’article, mais pour le moment:
    « Un réexamen des données météorologiques acquises depuis 1949 et de nouvelles simulations numériques font un sort à cette idée bien ancrée »

    Pour ma part les simulations numériques (= modèles informatiques) sont toujours à prendre avec une grande circonspection. Quelles soient pour le GIEC, pour les océanographes ou les solaristes.
    Certains modèles sont plus aboutis que d’autres, car les connaissances sur le sujet sont plus grandes. Mais en aucun cas une simulation numérique n’est une preuve en soit, et encore moins une source de compréhension du phénomène, pas plus qu’une source de prévision…

    En ce qui concerne la côte Est américaine, comme déjà mentionnée, elle est baignée par le courant froid du Labrador. Donc les masses d’air au dessus sont de plus basse température.
    En outre la géographie est importante. Il n’y a pas de barrière physique à la descente de l’air froid du pôle en hiver. Air qui est froid du fait du faible apport d’énergie au sol par le soleil (le sol ne peut réchauffer l’air, ni la masse d’eau).
    A l’inverse l’air chaud du golf du Mexique (réchauffé par les eaux chaudes) remonte facilement en été. D’où des températures caniculaires sur Québec, New York ou Toronto.
    Le conflit entre ces masses d’air forme la fameuse zone des Tornades dans le middle west.

    Les courants océaniques sont des transporteurs calorifiques de l’énergie de l’équateur vers les pôles plus efficaces que les masses d’air (cellules de Hadley). Il existe un mouvement d’échange de chaleur entre les courants marins montants et les masses d’air descendants.
    Au même titre qu’il existe un mécanisme pour réchauffer l’air que vous inspirez et refroidir l’air que vous expirer (récupération d’énergie) basé sur les muqueuses nasales (et non par la bouche).

    Vouloir approfondir les connaissances sur le Gulf-Stream ok. Mais lui enlever son effet majeur revient à enlever cet effet à tout les courants océaniques. Cela reviendrait à dire que les océans n’ont que peut d’impact sur le climat… Et c’est un peu la position du GIEC, puisqu’il prend peu en compte les échanges océan – air dans ses « modèles ».

    Cordialement.

  14. @Karg (8)

    Ben oui, mais le même wikipedia explique aussi que d’après les mesures récentes le Gulf stream ne semble pas avoir ralenti, ou s’il a ralenti cela n’a pas changé les températures de l’Atlantique.
    Alors comment expliquer que l’absence de changement du Gulf Stream refroidit l’Europe.
    Et comment expliquer que les USA ont connu un épisode neigeux rarement observé (50% des USA ont passé un Noël blanc), alors qu’ils ne sont pas soumis au Gulf Stream.
    Sans parler de l’Australie, qui a connu de la neige de printemps jamais observée avant, et qui est, c’est bien connu, sous l’influence directe de la fonte de la banquise arctique (car si je ne m’abuse, l’Antarctique ne fond pas, au contraire) !
    Je crois qu’il est grand temps que l’on renvoie les pitres de la farce climatique dans leurs asiles d’aliénés !!!

    René

  15. Daniel,

    Vous avez écrit :

    « Vouloir approfondir les connaissances sur le Gulf-Stream ok. Mais lui enlever son effet majeur revient à enlever cet effet à tout les courants océaniques. »

    « Cela reviendrait à dire que les océans n’ont que peut d’impact sur le climat… »

    Non, je ne pense pas que cela reviendrait à dire ce que vous dites. Enlever l’effet majeur des courants océaniques sur le climat ne revient pas à nier l’impact des océans sur le climat mais à attribuer la plus grande part de l’influence sur le climat aux déplacements des masses d’air plutôt qu’à ceux des masses d’eaux. Et c’est bien ce que dit, si je ne me trompe pas, l’article de Richard Seager.

    D’ailleurs je crois que pour la clarté de la discusssion il faudrait distinguer les grandes différences climatiques que l’ont peut constater entre deux contrées de même latitude et les variations interannuelles, de plus faible ampleur, rencontrées dans un même lieu à une même saison.

    Bien à vous.

  16. Bonjour,

    Eh, les septico-septique, il faut vous reveillez, même Allègre ne conteste plus le réchauffement climatique

  17. Tiens voilà un nouveau troll glauque… Il croit au réchauffement climatique anthropique (et oui, il y a encore des croyants naïfs) et il ne comprend pas que l’agriculture bio, c’est la famine garantie !
    Le problème avec les croyants, ce ne sont pas leurs croyances (dont on se fout éperdument) mais leur prosélytisme (qui est proportionnel à la stupidité de leur croyance).

  18. Bonjour,

    Mon pauvre Réné, tout dans la finesse… Il est manifeste que ta capacité d’analyse est à l’image de ton language, tout cela est très grossier… De ce fait tes conclusions sont l’expression de cette qualité qui semble te caractériser… Quand 90% des gens, scientifiques compris arrivent à une conclusion, cela ne veut pas forcément dire qu’ils ont raison; mais cela signifie pour toute personne censée qu’avant de remettre la théorie en vogue en cause, il faut avoir une argumentation et en toute chose garder modération. Autant de subtilités qui a priori vont te dépasser…

  19. Eddy,

    « Quand 90% des gens, scientifiques compris arrivent à une conclusion »

    1° 90 % des non scientifiques se trompent plus d’une fois sur deux.

    2° L’affirmation que « 90 % des scientifiques arrivent à une conclusion » (celle du Giec) est un mensonge de quelques scientifiques politisés qui veulent faire croire qu’ils représentent 90% de la profession. Renseignez-vous mon vieux ! Vous en êtes encore à croire tout ce que vous lisez dans le journal et entendez à la télé ? Vous êtes bien naïf, je vous plains sincèrement de mourir un jour aussi ignorant !

  20. @Eddy,

    Ah bon, car il existe une « théorie » du réchauffement climatique ? Très intéressant, j’apprécierais que vous nous l’expliquiez !
    Personnellement je n’ai entendu parler que d’hypothèses et de modèles informatiques, avec suffisamment de paramètres pour leur faire dire ce qu’on veut. Mais de théorie à ce jour aucune…
    Et ce n’est pas parce qu’il y a 90% de croyants, que dieu existe… La preuve par le nombre fait partie des grands classiques des charlatans.

    Un petit point : glauque est un adjectif décrivant une couleur verte, rien d’autre. Je préfère parler des glauques plutôt que des verts…
    Mais il est vrai que le vert est aussi la couleur de la moisissure…

  21. @René,

    À propos du post # 27, pour lequel votre pseudo apparaît à tort :
    Une manip. de ma part, malencontreuse, involontaire et dont évidemment je n’ai pas eu conscience au préalable, a provoqué la substitution de VOTRE pseudo par LE MIEN… 🙁 🙁

    Veuillez m’en excuser. J’espère ne pas vous avoir importuner outre mesure.

    Je présente aussi mes excuses à l’administrateur pour le désordre que j’ai commis, qui attribue un de mes commentaires à tout autre personne que son auteur réel.

  22. @ Daniel # 17

    Pour ma part les simulations numériques (= modèles informatiques) sont toujours à prendre avec une grande circonspection.

    – « modèles informatiques » : « garbage in, garbage out »…….. C’est bien connu!

  23. @ Eddy 21
    Eh, les septico-septique, il faut vous reveillez, même Allègre ne conteste plus le réchauffement climatique

    – Cette manie des prosélytes convaincus d’avance de faire dire aux autres ce qu’ils souhaitent qu’ils aient dit!

    Allègre n’a jamais nié le réchauffement climatique! Ce qu’il nie c’est son origine anthropique!

  24. L’affirmation que « 90 % des scientifiques arrivent à une conclusion » (celle du Giec) est un mensonge de quelques scientifiques politisés qui veulent faire croire qu’ils représentent 90% de la profession.

    Contrairement à ce que le GIEC a constamment revendiqué, le consensus sur la teneur et les conclusions de ses rapports, n’a pas toujours été réel. Le GIEC a longtemps proclamé que ses 4000 scientifiques tombaient tous d’accord sur les propositions et conclusions présentées aux décideurs politiques et par voie de conséquence au public. Or, il s’avèrerait que le nombre même des « scientifiques » oeuvrant au sein du GIEC soit grossièrement exagéré. En 2009, un climatologue australien, John, McLean, lui-même membre du GIEC, a repris tous les rapports, rapports de synthèse, rapports intermédiaires et rapports complémentaires publiés en 2007 et a compilé les noms et spécialités des auteurs et des re-lecteurs de ces documents. Il s’est ainsi aperçu qu’un certain nombre de noms apparaissaient plusieurs fois soit dans la liste des auteurs collaborateurs, soit dans celle des auteurs principaux, soit dans celle des re-lecteurs soit dans les deux, et ce dans plusieurs documents simultanément, par conséquent « gonflant » artificiellement le nombre des intervenants. En fait, après élimination des « doublons », le nombre des intervenants impliqués dans une catégorie ou une autre a été ramené à 2890, soit nettement moins que les 4000 annoncés par le GIEC. MacLean a en outre tenté de vérifier la véracité de la revendication du GIEC concernant le consensus complet de ses membres sur les analyses, les décisions et les recommandations faites dans les rapports. Après une analyse très fine des données publiées, il s’avère que seulement 2% des membres soit environ une soixantaine de personnes ont effectivement approuvé les rapports tels qu’ils ont été publiés. Le GIEC a « impliqué » que tous les autres membres, aussi bien participants « techniques » qu’auteurs et que simples re-lecteurs puisque ayant participé aux travaux les approuvaient automatiquement. Par ailleurs, MacLean s’est intéressé aux qualifications réelles des membres impliqués. Il a repris en partie les travaux d’un groupe de scientifiques indépendants très critiques des pratiques et des méthodes du GIEC. En reprenant la liste des membres des groupes de travail, ils ont identifié un grand nombre d’individus qualifiés « d’experts en climatologie et en sciences associées ». Ils se sont ainsi aperçus que parmi les anglais et américains membres du groupe de travail II , chargé d’étudier les impacts, la vulnérabilité et l’adaptation au changement climatique, nombre d’entre eux étaient des économistes, épidémiologistes, géographes, spécialistes des sciences sociales. Seuls deux ou trois douzaines étaient réellement qualifiés en sciences du climat. Quant au niveau de qualification, il était également sujet à caution, car peu d’entre les membres en question avaient le niveau de professeurs, la plupart étant des « post doc », c’est à dire des gens sans expérience et sans recul dans le domaine. Plusieurs sont d’ailleurs des « lanceurs d’alarme » adeptes du réchauffement climatique ». Dans le même ordre d’idée, les auteurs de cet travail, ont également mis en évidence des éléments permettant de suspicion de conflits d’intérêts parmi de plusieurs membres des groupes de travail. Des rédacteurs et/ou des re-lecteurs des rapports sont directement associé à des groupes oeuvrant dans l’industrie pétrolière, aéronautique, des énergies renouvelables, la géoséquestration du carbone, mais également des groupes « écologistes » militants tels que le WWF International et le Climate Institute. Une personne est même employée par une société ayant développé un site Internet dont l’activité est le dénigrement systématique des scientifiques ne partageant pas l’orientation « réchauffiste » du GIEC.
    Il apparaît donc clairement que les 4000 « experts scientifiques » unanimes à soutenir les positions du GIEC ne seraient pas 4000 ni tous « experts », ni tous « scientifiques » ni tous « unanimes »

  25. Bonjour,

    En réponse à la longue intervention de M. Zygomar, une citation de M. Allègre (l’express):

    « Je fais partie des membres de la communauté scientifique, certes aujourd’hui très minoritaires, qui contestent cette interprétation, la trouvant simpliste et occultant les dangers véritables. »

    Il est manifeste que c’est par erreur que M. Allègre se considère comme très minoritaire, je propose à M. Zygomar de l’informer qu’il se trompe…

  26. Pour information, je cite :

    Mike Hulme, Pr Science climatique à l’University of East Anglia, Avril 2010 :

    « C’est malhonnête de prétendre que 2500 éminents scientifiques du GIEC ont atteint un consensus sur l’influence significative des activités humaines sur le climat. Ce consensus concerne seulement une petite douzaine d’experts dans les études de détection et d’attribution.»

    N.B. : L’Université East Anglia héberge la CRU (Climate Research Unit), l’Unité de recherche sur le climat « secouée » en novembre 2009 par le scandale du Climategate…

  27. @rareous # 29,

    Non, non… votre supposition n’est pas la bonne : je suis en réalité sobre comme un chameau.

    P.S. 1 : Question de sobriété… j’exagère peut-être un peu ; et, pour ce qui du chameau, seule ma femme le sait ! 🙂

    P.S. 2 : Bonne soirée à vous et vos à vos proches !

  28. Eddy,
    « Très minoritaires » en France et surtout avec le concours des médias!
    La preuve, je suppose que votre phrase « Eh, les septico-septique, il faut vous reveillez, même Allègre ne conteste plus le réchauffement climatique » est directement issue de l’interprétation qu’en a fait les médias, tous sans exceptions, du rapport de l’Académie des Sciences!
    Une autre lecture, mais tout d’abord, lire ce fameux rapport!
    http://www.la-croix.com/illustrations/Multimedia/Actu/2010/10/28/climat-academie.pdf

    http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1963:changement-climatique-lacademie-des-sciences-souligne-les-nombreuses-incertitudes-de-la-science-climatique&catid=82:environnement&Itemid=63

  29. @rageous:

    C’est pas une question de médias, Allègre et Courtillot sont très clairement minoritaire dans la communauté scientifique, ils ne s’en cachent pas.

  30. Bruno
    « C’est pas une question de médias »
    De la façon dont ils sont traités, être sceptique médiatiquement relève quand même d’un certain courage d’opinion!

    JG2433
    « Question de sobriété… j’exagère peut-être un peu »
    Oui parce que déguster des huitres sans ces accompagnements délicieux que sont muscadet ou gros plan…houuuuups 😉
    « P.S. 2 : Bonne soirée à vous et vos à vos proches ! »
    De même! Et à tous ici que je ne cesse d’apprécier pour vos connaissances et votre patience et aussi bien sûr aux auteurs qui font que ce site existe, TCHIN!

  31. Global Warming Grievance

    By Ben Giles | May 22, 2008

    “That is a general principle of logic: correlation does not prove causality,” said Robinson.
    Over 31,000 United States scientists have signed a petition urging the U.S. government “to reject the global warming agreement that was written in Kyoto, Japan in December, 1997, and any other similar proposals.”

    At the National Press Club here, Arthur B. Robinson, who led a team of scientists at the Oregon Institute of Science and Medicine in researching the hypothesis of the Kyoto Protocol, presented the petition and his research on the subject at a time when the United Nations and various political interest groups urge the U.S. government to take actions to curb their greenhouse gas emissions. Robinson claims his research puts to rest the claim that increased emission of carbon dioxide and other gases are causing the simultaneous global rise in temperature.

    “That is a general principle of logic: correlation does not prove causality,” said Robinson. “In this case, hydrocarbons don’t correlate with the temperature; the sun does.”

    Robinson’s research does present solar activity as a possible cause of the rise in temperature. However, he is clear that his research in no way presents a culprit for the cause of rising temperatures; it only rebuts the Kyoto argument.

    “There is nothing in the correlation that leads us to say it’s all the sun,” said Robinson, “but there is everything in the correlations to say that it isn’t hydrocarbons; they have no measurable factor.”

    The petition was, in fact, started 10 years earlier, when the Kyoto agreement was first signed by the U.S. government. Since then, the U.S. has refused to sign a ratification of the agreement that would allow the United Nations to monitor America’s output of greenhouse gas. The U.S. is currently the nation that emits the most greenhouse gases, the U.N. alleges.

    Now Robinson has started the petition once more, at a time when support of the belief of human-caused global warming has increased in the mainstream media. Robinson mentioned Al Gore’s recent Oscar winning documentary, An Inconvenient Truth, as an example of the popular belief that greenhouse gas emissions are at fault for any climate change that has occurred. In presenting the petition, Robinson hopes to prove that a majority of scientists do not agree with the assumption.

    Robinson contends that unlike the United Nations’ discussions in Kyoto, his research has been done in the proper manner dictated by the scientific community. Replies to inquiries of his petition have varied; Robinson would not detail how great the response was, but he noted that negative replies were simply “vulgar.”

    “Not a single person, in email and so forth—including people who wrote me email saying I was crazy—has ever contested one of the facts in this paper,” said Robinson. “And I don’t think they can, because we’re very good at out jobs, we’re excellent scientists, and we have been reviewed carefully by brilliant people, and we reference every fact in the literature.”

    Robinson added that no scientific paper he’s written has been retracted in the last 20 years.

    The petition also argues that increases in atmospheric carbon dioxide have been beneficial to the environment. Robinson’s report outlines sharp increases in growth of forests in the United States and the Amazonian rain forests, arguably due to the increase in carbon dioxide emissions; trees respond well to carbon dioxide fertilization.

    Despite providing alternative evidence to confront the mainstream beliefs about global warming, the petition is grounded in the fact that the hypothesis made in Kyoto, signed over 10 years ago, has failed, and to continue to take government action on the assumptions made at the conference would be irrational.

    La suite ici:

    http://www.aim.org/briefing/global-warming-grievance/

  32. @ Eddy

    En réponse à la longue intervention de M. Zygomar, une citation de M. Allègre (l’express):

    « Je fais partie des membres de la communauté scientifique, certes aujourd’hui très minoritaires, qui contestent cette interprétation, la trouvant simpliste et occultant les dangers véritables.

    ==> A quelle « interprétation » est-il fait allusion ici. Il est utile de préciser.

  33. Bruno 37 :

    C’est pas une question de médias, Allègre et Courtillot sont très clairement minoritaire dans la communauté scientifique, ils ne s’en cachent pas. Le fa

  34. Bruno 37 :

    C’est pas une question de médias, Allègre et Courtillot sont très clairement minoritaire dans la communauté scientifique, ils ne s’en cachent pas.

    Le fait d’être « minoritaire » ne signifie pas ipso facto « avoir tort »…..

  35. « Très minoritaires, en 2006″ « un peu moins maintenant… »

    Beaucoup moins maintenant ! Même peut-être majoritaires, du moins dans la communauté scientifique internationale.

    Il n’y a que les encroûtés à la française qui n’ont pas changé d’avis. Et encore, il ne s’agit que de ceux qu’on nous montre à la télé. Les sceptiques ne sont pas souvent en situation d’affirmer publiquement leur scepticisme sous peine de mesures de rétorsion.

  36. @zygomar:

    « Le fait d’être « minoritaire » ne signifie pas ipso facto « avoir tort »….. »

    Tout comme cela ne signifie pas ipso facto « avoir raison ».

  37. @ Bruno 45 :

    « Le fait d’être « minoritaire » ne signifie pas ipso facto « avoir tort »….. »

    Tout comme cela ne signifie pas ipso facto « avoir raison ».

    *** Ben! Il fait des progrès, il commence à comprendre!

    « Tout comme cela ne signifie pas ipso facto « avoir raison ». »

    *** Ce que je n’ai jamais prétendu…..

  38. @zygomar:

    Je n’ai jamais prétendu qu’ils avaient tort car minoritaires. Seulement, rageous semble croire que les thèses de Courtillot ne sont pas minoritaires, ou ne l’étaient plus, parmi la communauté scientifique, alors qu’il admet lui-même cette situation qu’il n’a pas manqué de rappeler dans sa présentation à l’Académie royale de Belgique, début septembre (http://bit.ly/giL1To).

  39. Quoi quoi quoi?
     » Seulement, rageous semble croire que les thèses de Courtillot ne sont pas minoritaires, ou ne l’étaient plus, parmi la communauté scientifique, »

    Je souligne que le « Très minoritaire » d’Allègre date de 2006 et que depuis de l’eau a coulée sous les ponts! Donc comme le dit Laurent B, de moins en moins auourd’hui en France! Je parle pas des anglo-saxons qui ont une longueur d’avance…
    Et je persiste que les medias y sont pour beaucoup! Qui a envie de s’affronter à la vindicte journalistique que subissent ceux qui tentent de donner au public d’autres réflexions?
    Courtillot a été traité en direct tv de négationniste quand même et cela surenchéris par un Ministre!!!
    Si Courtillot le confirme encore récemment (?) (ton lien à l’Académie royale de Belgique) c’est sans doute vrai, mais cette minorité n’est que française et que la partie visible!

  40. « Et je persiste que les medias y sont pour beaucoup! Qui a envie de s’affronter à la vindicte journalistique que subissent ceux qui tentent de donner au public d’autres réflexions? »

    Il y a aussi et surtout les mesures de rétorsion sur les carrières et les budgets. Les milieux univeristaires sont au moins aussi féroces que ceux de l’entreprise ou de la finance.

  41. @rageous,
    @L. Berthod,

    « Courtillot a été traité en direct tv de négationniste »

    … et aussi, lui-même comme tous ceux qui conteste le RCA à la sauce Giec, de… « terre-platiste » ! 🙁
    Pour l’heure, le nom de cet aigrefin m’échappe. Ne serais-ce un journaliste du New-York Times ?

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