« Sentinelle de l’environnement » ?

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On parle beaucoup des abeilles ces derniers jours suite à la pétition en ligne lancée par une ONG outre-Atlantique qui demande l’interdiction des pesticides accusés, encore et toujours, de tuer les pauvres butineuses. Quels pesticides sont visés ? Difficile à dire puisque le texte de la pétition est on ne peut plus flou. Le site annonce des centaines de milliers de signatures… Précisons qu’ils s’agit d’une pétition mondiale lancée par une ONG auto-proclamée de tendance plus ou moins anarchiste et ayant une vision très personnelle de la démocratie. Pour Avaaz, l’objectif est de recruter des militants on-line et de les inviter à signer toutes les pétitions lancées (de Wikileaks au changement climatique en passant par le Tibet !). Il n’y a donc pas de réveil des conscience sur le dossier abeilles. Mais en revanche, la communauté scientifique poursuit son travail. Yves Miserey a d’ailleurs relayé la semaine dernière dans les colonnes du Figaro la dernière étude américaine sur la transmission des virus chez les abeilles. Selon le journaliste, « En France et en Europe, les apiculteurs continuent de perdre des colonies. Le phénomène est apparu dans notre pays au début des années 1990. Nombre d’apiculteurs l’avaient attribué à l’époque à une nouvelle famille d’insecticides (les néonicotinoïdes). Depuis, la piste d’une cause unique a été abandonnée. Aujourd’hui toute une série de facteurs potentiels sont retenus parmi lesquels les pesticides (insecticides, fongicides et même herbicides), les maladies (virus et champignons), les parasites, comme le varroa, mais aussi l’uniformisation des paysages qui prive les abeilles de nombreuses plantes à fleurs et donc de nourriture. Le dossier est complexe. »

Mais surtout, ce qu’on mis en évidence les chercheurs américains, c’est « que le pollen via les fleurs constitue un foyer de transmission de virus pour les abeilles entre elles mais aussi pour les autres pollinisateurs. Les ouvrières diffusent les virus en déféquant sur les fleurs qu’elles butinent. Ils se déposent sur les grains de pollen qui peuvent ensuite contaminer d’autres pollinisateurs quand ils les malaxent pour en faire une pelote. »

Conclusion d’Yves Miserey : « on ne peut plus considérer les abeilles comme des «sentinelles de l’environnement», car elles peuvent aussi être des vecteurs de maladie à longue distance. On pensait jusqu’alors que les infections se transmettaient avant tout par contact entre individus. » Voilà qui va faire mal à l’Unaf et à son président, Henri Clément. Ce « syndicat » apicole devenu une association anti-pesticides est en effet à l’origine de la campagne de communication « Abeilles, sentinelles de l’environnement » qui lui permet d’arrondir ses fins de mois…

141 commentaires sur “« Sentinelle de l’environnement » ?

  1. Bonjour

    Pour l’information ne soit pas de la déinformation, pouvez vous indiquer pour qui travail M. Miserez et qui finance ses recherches ?

    Cordialement

    Intérêt général

  2. Bonjour,

    Il suffit de bien lire : il travaille pour Le Figaro. Il fait de l’information, pas de la désinformation. Et il a écrit un article sur la base d’un article scientifique publié dans PloS ONE, mais il me semble en se trompant de lien.

    Pour le lien qu’il donne (reproduit ci-dessous), il y une flopée de chercheurs d’une flopée d’institutions, pas moins de 14 petites notes accompagnent les noms des auteurs. Les auteurs ont détaillé les sources de financement ainsi que leurs intérêts. Pas de méchante multinationale des pesticides abhorrés, mais on y trouve entre autres l’Armée (!) et des associations d’apiculteurs.

    http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0013181

    Pour le lien qui me semble correct (idem), il y en a moins, des noms et des notes. L’auteur principal, Diana L. Cox-Foster est professeur d’entomologie à la Pennsylvania State University. Le financement a été sur fonds publics pour autant que je puisse en juger et aucun conflit d’intérêt n’a été déclaré.

    http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0014357#aff1

  3. Faisons un rêve (malheureusement non réalisable) : interdisons tout pesticide dans un grand pays agricole (pas dans le monde entier, il ne faut quand même pas affamer l’humanité). Mettons, les Etats-Unis. Quand les américains se rendront compte de la division par deux de la production agricole de leur pays la première année, sans doute encore plus la seconde, et qu’ils verront ce que devient le prix de leur pop-corn, de leur big-mac et de leur ice-cream, le phantasme de l’interdition des pesticides disparaitra pour longtemps.

    Si c’est la France, on verra le prix de la bouteille de beaujolais ! Ah ! Ah ! Ah ! Le champagne ce ne sera même plus la peine d’y penser, sauf les patrons du CAC 40 !

  4. Bonsoir à tous.

    La question d’Eau pure est typique des écolos, elle met immédiatement en doute toute les nouvelles et les personnes qui vont à l’encontre de la pensée unique des écolos.

    Sa question sous-entend que M. Miserey est financé par les « lobbies » de la chimie.
    Toute à sa rhétorique écologiste, elle ne s’est même pas rendu compte que la personne qu’elle attaquait ad hominem n’était pas un chercheur mais un simple journaliste qui relayait une étude scientifique.

    Ce matraquage et ce formatage idéologique montre là la puissance de leurs effets et aussi la limite de la capacité de discussion et de connaissance des écolos.

    Bonsoir.

    1. Non, je viens juste de lire un livre passionnant : Pesticide : révélations sur un scandale Français 2007 !!!!

      Je vous le recommande à vous et vos mis.

  5. @Eau pure

    Un petit conseil,

    faites attention lorsque vous faites vos besoins,vous pourriez souiller l »eau pure ».

      1. Comme moi,mes enfants boivent de l’eau du robinet et bien que le périmètre de captage de cette eau soit cultivé et traité par les méchants pesticides depuis qu’ils existent(année 60), les pesticides mesurés ne dépassent pas 0.1 ug/litre et sont en trop faible concentration pour être mesurés( pour être honnête,les seules traces de pesticides proviennent de l’atrazine épandue à l’époque sur le champs surplombant le puit,qui était pratiquement en monoculture de Maïs).
        Désolé mais il m’en faudrait beaucoup plus pour me faire peur,d’ailleurs bien que le taux de nitrate soit en augmentation depuis 20 ans( 15 mg/litre à l’époque),il navigue entre 26 mg de moyenne sur l’année 2009 pour 19 mg en 2010.
        Dernière remarque sur vos affirmations, des statistiques récentes indiquent que les agriculteurs auraient moins de cancers que le reste de la population( exemple: – 21 % dans la Calvados) et pourtant ces personnes dont je fais parti,non pas besoin de boire » votre eau pleine de pesticides » quotidiennement, pour avoir leur « dose ».Bien sûr il existe des exceptions,certains agriculteurs emploient(et ou emploiaient) les pesticides de la même manière que mon arrière grand mère lorsqu’elle faisait de la confiture,et en toute logique certains en deviennent malades et après vont pleurer pour faire passer leur maladie en maladie professionnelle.

        Faut arrèter de prendre les gens pour des cons, faire le plein d’essence de sa voiture(respirer du benzène) est encore plus dangereux que le pécore des fins fond de la campagne qui rempli son tonneau sans gants,sans masques et qui fume une clope au même moment. Faudrait peut être lire les étiquettes avant de se servir des produits phytosanitaires.
        Lors des voeux du Maire voici une semaine,tous les anciens agris du village étaient présents, de 65 ans à 86 ans,personnes ne manquait à l’appel et pourtant je peux vous assurer qu’ils en ont bouffé une quantité astronomique de vos méchants pesticides.

        Au lieu de lire des bouquins écrits par des crétins qui ont eux même écouté des conneries d’autres crétins , allez dans les cimetières des villages et regardez l’âge des agris défunts sur les pierres tombales,cela vous remontera le moral.

        1. Votre captage fait’ il parti des 500 captages prioritaires découlant du grenelle de l’environnement ou alors la politique de votre syndicat ne serait pas celle de la fuite en avant avec l’argent des contribuables bien surs (pollué – payeur) en interconnections ou demande de dérogation et bien sûrs sans informations des usagers ou comité de pilotage en présence d’association de consommateurs et de protection de l’environnement ?

          Concernant l’espérance de vie, c’est sur que l’air, l’alimentation, l’eau des années 1900 n’a plus rien à voir avec aujourd’hui à moins que le profit ne rendre aveugle !

          Concernant ma lecture de crétin, je vous recommande de lire 2 livres très pédagogique pour le monde agricole afin de retrouver le bon sens paysan !

          http://livre.fnac.com/a2465928/Andre-Pochon-Le-scandale-de-l-agriculture-folle
          http://www.albin-michel.fr/Les-Saigneurs-de-la-terre-EAN=9782226093134

          D’ailleurs de quel syndicat agricole êtes-vous adhérent car j’entame un nouveau livre qui boucle la boucle !!!!
          http://livre.fnac.com/a1392424/G-Luneau-La-forteresse-agricole

          1. Pochon est un rêveur qui pense ne faire de mal à personne mais qui n’est qu’un nostalgique un peu cinglé du bon vieux temps.

            Gilles Luneau se prétend journaliste. Mais, comme 90 % des journalistes français, ce n’est pas un journaliste, c’est un idéologue militant.

            Bon, si vous voulez voir la réalité avec des lunettes déformantes, celles qui satisfont vos préjugés, continuez dans ce genre de littérature engagée.

            Vous connaissez la différence entre militant et objectif ?

            Il est vrai qu’à l’heure du grand succès de « Indignez-vous », si l’on ne milite pas, si l’on ne s’indigne pas, si l’on ne s’insurge pas, quelle que soit la cause, peu importe, on ne peut guère se regarder dans la glace sans se sentir honteux. Continuez à vous donner bonne conscience. La bonne conscience est pavée de sottise comme l’enfer de bonnes intentions.

      2. Je suis allé contrôler vos informations sur le site de l’invs, et je n’y ai rien trouvé, alors à l’avenir donner des liens plus précis. Merci.

  6. @ Daniel

     » La question d’Eau pure est typique des écolos, elle met immédiatement en doute toute les nouvelles et les personnes qui vont à l’encontre de la pensée unique des écolos. » Je dirais que ça consiste surtout à mettre en doute les personnes faute de pouvoir mettre en doute les nouvelles.
    Tout contradicteur ne peut être qu’un lobbyiste.

  7. « qu’ils verront ce que devient le prix de leur pop-corn, de leur big-mac et de leur ice-cream » ils verront surtout la couleur de ticket de rationnement, et les pays qui mangent les céréales américaines verront la couleur de la famine.

    1. Flambée des prix alimentaires : mêmes causes, mêmes effets 14/01/2011

      Extrait :
      La part des spéculateurs sur les marchés alimentaires explique en partie la hausse continue des prix depuis l’été 2010. Les produits alimentaires sont devenus des actifs financiers comme les autres. Par Aurélie Trouvé, co-présidente d’Attac France.

      http://www.mediapart.fr/club/edition/les-invites-de-mediapart/article/140111/flambee-des-prix-alimentaires-memes-causes-meme

      Bizarre y’a personne de condamné pour crime contre l’humanité ? Vous allez peut-être pouvoir me dire pourquoi !!!!

  8. ce que devient le prix …bien daccord avec vous LB .
    cependant je m’apercois que les prix des cereales ont beau flambé ,personne en france ne semble inquiet d’une probable pénurie .
    C’est maintenant qu’il faut metre la pression sur les politiques et les casses-pieds.
    La france a encore des paysans,ce qui lui permet de ne pas crever de faim,
    L’europe a encore une politique agricole ,ce qui lui permet de maintenir des prix abordable.
    Je souhaite voir le blé a 400 eur

  9. @ Thierry

    400 € , c’est à peu près le prix de la tonne de blé meunier bio , à partir de là pourquoi s’emmerder à faire du bio à 30 qx ha face au conventionnel à + de 75 qx ha !!!!
    Mais bon,soyons logique,les pays de l’Est ne vont pas faire que des mauvaises récoltes et sont même capable dans un avenir très proche de produire le double de ces dernières années.

    Les pays de l’Est ne vont pas se contenter de nous engloutir avec leur production agricole conventionnelle, ils le feront également avec la production biologique.

    Moralité, il ne faut pas rêver,les coullions seront toujours des coullions

  10. « Les pays de l’Est ne vont pas se contenter de nous engloutir avec leur production agricole conventionnelle, ils le feront également avec la production biologique. » Concernant le bio la plupart des céréales bio viennent déjà de ces pays. Énorme surface, peu de temps à consacrer, de toute façon ils traitent déjà peu.

  11. Réduire de moitié la production américaine, vous n’y pensez pas!, ce sont les stocks américains qui actuellement nourrissent en partie les pays qui manquent de grain, pour des raisons climatiques ou de désorganisation interne, comme en Afrique subsaharienne , réduire de moitié cette production serait restreindre les américains et réduire à la famine plusieurs milliards d’individus. D’ailleurs aucun risque, le complexe agricole américain est de même nature que le complexe militaro industriel. Les américains fabriquent et exportent des missiles, des avions de combat, du maïs, du blé et du soja. L’ensemble relève d’une logique de sécurité nationale.

    Les sites bobos verts d’outre atlantique sont là pour témoigner de l’altérité, et faire un peu d’intox, comme leurs déclarations en matière de réchauffement climatique. Mais ce n’est pas un reproche de ma part juste un constat.

    Pour les futurs excédents des pays de l’est, lorsque les infrastructures et l’organisation seront opérationnelles, les besoins en biomasse pour les biocarburants seront tels que la concurence ne sera plus notable, la phase la plus dure pour notre agriculture va de ce jour à 2015 après pente douce ascendente. Production bio et production de biomasse sont les cibles de prédilection des tchernozioms; notamment en raison d’une qualité fluctuante, d’une main d’oeuvre bon marché et d’une faible utilisation d’intrants actuellement.

    Pour finir avec le pouvoir du blé, le prix du quintal de blé vient de renverser le pouvoir en place en Tunisie. Dans notre histoire cela a été le cas en 1789, la révolution française est la fille certes du travail des philosophes et de la volonté d’émancipation de la bourgeoisie, c’est aussi celle et surtout des mauvaises récoltes de froment et de la disette des deux années qui ont précédé le mouvement.
    Avec 10% du revenu utilisé pour se nourrir chez un bobo post 68 ard et écolo de surcroit et 20% pour les ménages les moins aisés, il est clair que cela ne se sent pas. Dans les classes les moins favorisées, en France , les dépenses de teléphone portable l’emportent parfois sur celles consacrées à la nourriture. La nourriture est considérée comme un droit, belle invention de nos sociétés modernes, mais invention dangereuse dans ce qu’elle contient en terme de perte de repère sur l’essentiel et l’accesoire.

    L’agriculteur a en fait, il ne le sait pas, il ne s’en sert pas, plus de pouvoir que le blogueur et le journalise de ce point de vue. 40 ans d’excédents relatifs en terme de production agricole nous l’ont fait oublier, l’ère des biocarburants pour l’automobile et l’aviation va nous renvoyer à cette réalité.
    Bonjour le bordel pour l’expliquer aux français !

  12. On ne pas connait l’avenir des biocarburants avec certitude.Ceux de première génération(peu rentable pour les agris) sont déjà dans le collimateur des écolos et si ceux de deuxième génération avec la biomasse paraîssent faire l’unanimité, les coûts de production par litre de biocarburants s’élèveraient à un minimum d’1€ par litre(diesel) . Par comparaison,l’ethanol de betteraves sucrières se négocie actuellement sortie usine à environ 0.70 cts par litre(essence).

  13. Il y a un an ,un technicien agricole me ventait les atouts de la tunisie!
    Main d’oeuvre abondante et peut chere,chaleur toute l’année ,foncier accesible ….
    Meme les espagoles ont des couts de production (en fruits et legumes)superieur a la tunisie et au maroc .
    Que va t’il se passé maintenant ?
    Il n’y a pas que la méteo qui influence les prix .

  14. Si le caractère essentiel des biocarburants ,et au delà de la biomasse couplés avec les potentialités du territoire français pour en poduire de façon régulière n’étaient pas ce qu’ils sont, La pression négative sur la productivité en Europe de l’ouest en général et en France en particulier ( pesticides, OGM, fertilisants, outils facilitant la production ) n’aurait pas de sens.
    En revanche si comme l’indique des « requins » pragmatiques et malins comme G Soros ou son compère J Rogers , ces prouits sont stratégiques donc potentiellement rares dans les années à venir, tout à un sens et devient parfaitement clair. On admirera l’honnéteté du propos de nos 2 financiers, en revanche je ne garantie pas qu’il ne financent pas en sous main, Greenpeace, le WWF et bové, ce serait assez logique et presue une marque de fabrique. M

  15. « production de biomasse sont les cibles de prédilection des tchernozioms » ce qui est un vrai gâchis quand on peut planter de la biomasse sur des terres de mauvaise qualité et avoir des rendements économiquement viable… mais bon les ukrainiens ont le droit de se chauffer et n’ont pas l’obligation de nourrir les yéménites qui font 7 enfants par femmes.

  16. Eau pure 17 janvier 2011 à 14:34

    Arrêtez de diffuser de la propagande mensongère.

    « D’ailleur pourquoi de l’eau potable (sois disant) pour les WC. A qui profite encore ce crime !!!! »

    Parce que un double réseau d’adduction ça coûte la peau des fesses, bien plus que le traitement pendant plusieurs siècles de quelques malheureux litres d’eau par jour. Vous êtes une andouille finie mon vieux, ça vous rend crédule et perméable à toutes les conneries de l’écologisme.

  17. Eau pure 17 janvier 2011 à 14:17

    Un livre passionnant ? Vous vouliez dire un livre à sensation et à pseudo scandales, ce qui fait vendre, votre plume a certainement dérapé.

  18. Quand on connaît un peu Miserey, on sait qu’il est de tendance plutôt écolo. Si les journalistes écolos ne croient plus guère à la légende de l’abeille et des pesticides, cette légende n’est pas loin de mourir.

  19. Eau pure dit :
    17 janvier 2011 à 14:44
    Flambée des prix alimentaires : mêmes causes, mêmes effets 14/01/2011

    Extrait :
    La part des spéculateurs sur les marchés alimentaires explique en partie la hausse continue des prix depuis l’été 2010. Les produits alimentaires sont devenus des actifs financiers comme les autres. Par Aurélie Trouvé, co-présidente d’Attac France.

    http://www.mediapart.fr/club/edition/les-invites-de-mediapart/article/140111/flambee-des-prix-alimentaires-memes-causes-meme

    Bizarre y’a personne de condamné pour crime contre l’humanité ? Vous allez peut-être pouvoir me dire pourquoi !!!!

    En réponse à Eau pure

    Avant de vouloir réguler les prix,il faudrait déjà que les consommateurs achètent « Francais  » et donc « local » et n’aient plus l’habitude de chercher moins cher que le moins cher.Ceci est valable pour les produits agricoles et devrait l’être pour tout.

    Les antipesticides tels que vous ,n’ont encore pas compri qu’ avant les pesticides,grosso modo 1960,alors que la production agricole était « bio », sur un salaire de 1000 frs,les ménages dépensaient environ 400 frs pour manger alors qu’en 2010 et avec les méchants pesticides ,ils n’en dépensent que 150 et apparemment c’est de trop car la spéculation fait grimper les prix etc ,etc.
    Vous êtes vraiment à côté de la plaque, le niveau de vie des occidentaux n’a pas cesser d’augmenter depuis la fin de la dernière guerre mondial et même si « c’est la crise » pour nous,les pays pauvres qui n’ont pas progresser depuis plus de 60 ans,peinent à se nourrir, à qui la faute? aux agriculteurs qui touchent les aides PAC,sachant qu’en 1980 la tonne de blé nous était payée plus de 1300 frs aux spéculateurs bien sûr, qui gérent l’argent de nos retraités eux mëme consommateurs!!!

    Bien sûr, votre retraite ou votre future n’ est ou ne sera pas gérée de cette manière….

  20. Je réponds ici à Eau pure (17 janvier 2011 à 14:34) et ME51 (17 janvier 2011 à 17:13).

    Le lien complet est :

    http://www.invs.sante.fr/actualite/index.htm

    Et voici le résumé complet :

    « La surveillance des cancers de l’enfant en France est assurée depuis 1990 par le Registre national des hémopathies malignes de l’enfant (RNHE) et, depuis 2000, par le Registre national des tumeurs solides de l’enfant (RNTSE).
    Sur la période 2000-2004, ces registres ont recensé 8 473 nouveaux cas de cancers chez les enfants de moins de 15 ans domiciliés en France métropolitaine. La qualité des données est attestée par le nombre moyen élevé de sources par cas (2,7) et par une confirmation histologique ou cytologique de 94% des diagnostics. L’incidence annuelle standardisée est de 156,6 cas par million avec un sex-ratio H/F de 1,2. Ainsi en France, un enfant sur 440 va développer un cancer avant l’âge de 15 ans. Les cancers les plus fréquents sont les leucémies (29%), les tumeurs du système nerveux central (23%), les lymphomes (12%) et les neuroblastomes (8%). Les taux d’incidence sont proches de ceux des autres pays industrialisés mais un peu plus élevés que ceux observés précédemment par les registres régionaux pédiatriques.
    Bien qu’on ne puisse pas éliminer formellement une réelle augmentation de l’incidence de certains types de cancers, l’explication la plus probable est une amélioration de la méthodologie d’enregistrement, voire une amélioration des techniques diagnostiques pour les tumeurs cérébrales notamment. »

    M. ME51 saura lire. Quant à M./Mme Eau pure, l’hystérie à propos des pesticides et du cancer vous empêche de tout lire :

    « Les taux d’incidence sont proches de ceux des autres pays industrialisés… » Où est le « scandale français » ?

    « …mais un peu plus élevés que ceux observés précédemment par les registres régionaux pédiatriques » ? Mais « …l’explication la plus probable est une amélioration de la méthodologie d’enregistrement… »

    J’espère que votre phobie des pesticides ne vous a pas incité à suivre votre propre conseil :« …ne faites pas boire d’eau à vos enfants » !

    Et n’utilisez pas de bombe contre les petites bêtes qui font « grr, grr, grr » et celles qui font « bzz, bzz, bzz ». Et pas d’antimites dans vos placards. Pas de meubles en bois aggloméré non plus, que du brut et, à la rigueur, juste ciré.

  21. @Eau pure

    La raison de l’extrême vulnérabilité des enfants face à l’environnement est leur susceptibilité accrue aux cancers. Un cancer est provoqué par des mutations. Chez l’enfant, un nombre limité de mutations suffit car leurs cellules se divisent fréquemment. Par ailleurs, l’enfant présente une fragilité constitutive face à l’environnement.

    Dans nombre de cas, les cancers et leucémies de l’enfant apparaissent être liés au benzène, à certains autres Composés Organiques Volatils (COV) ou encore à d’autres produits, tels que certains pesticides à usage domestique (biocides), comme le montrent plusieurs études épidémiologiques récentes. Dans d’autres cas ils pourraient être liés à des virus.

    Avant d’accusez qui que ce soit, renseignez vous.Concernant les cancers des enfants de moins de 15 ans,voici l’avis d’un de vos maîtres à penser le Pr Belpomme .

    Où voyez vous l’eau du robinet dans ces queques lignes?

  22. Donc de cette phrase « ce qu’on mis en évidence les chercheurs américains, c’est « que le pollen via les fleurs constitue un foyer de transmission de virus pour les abeilles entre elles mais aussi pour les autres pollinisateurs… » certains en déduisent que c’est (aussi ? surtout ?) la faute aux abeilles (et pourquoi pas aussi aux « écolos » !) si elles disparaissent ?
    Pourtant cette découverte ne prouve rien puisque ce mode de transmission des virus existe depuis sans doute des millions d’années. Donc pourquoi MAINTENANT disparaissent-elles pas colonies entières ? Cela ne l’explique en rien.
    Par contre tous les scientifiques s’accordent effectivement sur des causes multi-factorielles donc pas seulement pesticides mais aussi d’autres causes où l’agriculture intensive semble tout de même, directement ou indirectement jouer un rôle. Enfin, personnellement, si j’étais agriculteur aujourd’hui, je vivrais très mal le fait que les abeilles se portent mieux en ville qu’à la campagne, ce qui est quand même un comble !

  23. @ Louis

    Ce qui a changé n’est pas le mode de transmission des virus mais bien les virus eux même , transportès par des reines,elles même importées par des apiculteurs.
    Les pesticides étaient déjà utilisés bien avant que ces problèmes de parasitismes n’explosent.

    1. Donc pourquoi pas de soucis dans les colonies en milieu urbain ?
      Personne n’a l’explication définitive sur cette question mais si chacun passe son temps en « dégager en touche » les abeilles ont le temps de disparaitre 10 fois avant qu’on trouve l’explication. Pourquoi refuser absolument que la disparition de tant de colonies d’abeilles partout dans le monde soit un alerte à l’état de notre environnement ? N’ y a t-il pas un juste milieu à trouver pour tempérer des propos qu’on a tout à fait le droit de juger excessif sans pour autant tout rejeter en bloc en usant et abusant de l’ironie de l’invective ou du mépris.

      1. @ Louis

        « Personne n’a l’explication définitive sur cette question  »

        === Si!! Les abrutis d’apiculteurs industriels radicaux de l’UNAF! Ce sont bien les euls d’ailleurs…..

  24. Bonjour Louis,

    « Donc pourquoi pas de soucis dans les colonies en milieu urbain ? »

    La première réponse est, je le crains, que nous n’en savons pas grand chose ; ça m’étonnerait que la disparition d’une colonie urbaine sur une dizaine soit aussi médiatisée que celle d’une dizaine de colonies campagnardes sur cent. La deuxième est que la comparaison entre abeilles de ville et abeilles de campagne est forcément biaisée, non seulement par l’agitation médiatique fondée sur des positions idéologiques, mais aussi par des faits objectifs. Par exemple, les abeilles de ville sont sans nul doute mieux bichonnées que les abeilles de campagne, même normalement exploitées pour la production de miel et/ou la pollinisation.

    « Personne n’a l’explication définitive sur cette question… »

    Les commentateurs qui expriment les mêmes opinions que moi et (forcément) moi-même (ci-après : « nous »), n’en disconvenons pas. Il y a débat – enfin si l’on ose dire – avec des gens pour qui la réponse est invariablement : « pesticide ». Nous ne nions pas que « les pesticides » jouent un rôle dans les équilibres biologiques et plus particulièrement dans la vie des abeilles et autres butineurs, mais constatons, avec la vraie science (celle qui n’est pas teintée idéologiquement), qu’on n’a jamais mis en evidence aucune relation de cause à effet – attention : une relation de cause à effet capable d’expliquer le phénomène global de déclin des colonies, pas d’expliquer la perte d’une ruche voire d’une rucher.

    « …mais si chacun passe son temps en ‘dégageant en touche’ les abeilles ont le temps de disparaitre 10 fois avant qu’on trouve l’explication . »

    C’est là une reproduction du discours catastrophiste médiatiquement porteur. L’abeille aura vraiment disparu quand le dernier essaim aura disparu. Elle sera condamnée quand le nombre d’essaims sera tellement limité que la variabilité génétique ne sera plus suffisante. On en est encore – très – loin.

    « Pourquoi refuser absolument que la disparition de tant de colonies d’abeilles partout dans le monde soit une alerte à l’état de notre environnement ? »

    Parce que les causes du déclin sont multifactorielles, avec une incidence importantes des parasites et maladies (Varroa, Nosemia, virus) et des comportements humains. Parce que pour les idéologues « environnement » se limite à « gaucho » ou « régent », voire « néonicotinides » pour ceux qui sont un peu plus avertis, voire même « pesticides » pour les plus acharnés. Les idéologues, bien évidemment, occultent le fait que les pesticides ne sont pas utilisés par les agriculteurs pour leur plaisir ou pour engraisser les fabricants de pesticides ou de pulvérisateurs (voire de tracteurs), mais pour répondre à un problème phytosanitaire ; pour l’exprimer, voici deux chiffres : rendement moyen du blé ‘conventionnel’ en France : plus de 70 quintaux à l’hectare ; blé dit ‘biologique’ : autour de 30 quintaux. Parce que les données dont nous disposons indiquent clairement que la proposition est fausse.

    « N’ y a t-il pas un juste milieu à trouver pour tempérer des propos… »

    La science n’est pas affaire de juste milieu. Il n’y a pas de compromis possible dans la poursuite de la connaissance.

    1. premier paragraphe : non ce n’est pas un problème de médiatisation, car aucun cas de disparition de colonies entières. Vous continuez à botter en touche. comme pour vos autres réponses : pour les cancers aussi on entend ce discours : pas de cause à effet..; sous-entendu individuellement établi ! (comme si un médecin allait pouvoir dire à son malade : votre cancer c’est déclenché tel jour à telle heure pour telle raison !) . Il n’y a effectivement que des présomption, des faisceaux d’indices, établis par des scientifiques (la « Vraie science » ? mot inventé par des courants de pensée très anti-science justement tel que ceux allergiques à la théorie de l’évolution. A éviter non ?)
      Quand au soit-disant catastrophisme : « L’abeille aura vraiment disparu quand le dernier essaim aura disparu. » d’accord, même lorsque nous serons à 99% de disparition, il faudra juste dire « légère baisse » sinon c’est exagéré…. j’en prends bonne note.

      1. « … car aucun cas de disparition de colonies entières » ? Qu’en savez-vous ?

        « Vous continuez à botter en touche » ? C’est vous qui le faites… et encore mal. Il y a des médecins capables de dire à leur malade que leur cancer s’est déclenché tel jour à telle heure pour avoir « humé » un pesticide. Tiens, sur ce site, mais pour une affection moins grave : http://www.alerte-environnement.fr/?p=3250. Et il y a des apiculteurs qui sont capables de diagnostiquer une intoxication aux néonicotinoïdes – voir par exemple : http://www.apiservices.com/spmf/2009_03_06_peyrehorade_dive.pdf. Résultat des analyses : ce n’était pas ça.

        Quant à l’ironie finale, c’est le sophisme de l’exagération. Classique mais inefficace.

  25. « Donc pourquoi pas de soucis dans les colonies en milieu urbain ? »

    On ne peut pas comparer une ville d’une surface de 2000 ha comportant au maximum 10 rûches avec dans certains secteurs plus de 500 rûches pour la même surface.

    La pression parasitaire n’est plus la même et on peut facilement supposer que les abeilles s’en portent mieux.

    Cette une idée et non une affirmation.

  26. >>>Délire de wackes seppi ===>« les pesticides ne sont pas utilisés pour engraisser les fabricants de pesticides, mais pour répondre à un problème phytosanitaire»

    >>> Voici ce que l’on trouve sur le site de l’Institut National de Médecine Agricole qui prouve le contraire:

    « Le comble, c’est que certains chercheurs estiment que sur les 2,5 millions de tonnes de pesticides répandues chaque année dans le monde, seulement 0,3% atteignent effectivement leur cible. Le reste (99,7%) touche toutes les autres espèces vivantes avec des conséquences multiples :
    affaiblissement des défenses immunitaires
    baisse de la fertilité
    modification des comportements
    malformations
    raréfaction des sources de nourriture souillées
    empoisonnement direct
    Notons que des insecticides nuisent à l’activité d’organismes essentiels pour la fertilité des sols comme les bactéries, champignons, algues, verts de Terre, insectes…

    Pour autant, certaines espèces deviennent de plus en plus résistantes encourageant l’application de produits plus concentrés, plus toxiques et/ou en plus grande quantité… « 

    1. Oui, les agriculteurs sont presque tous des imbéciles et ils dépensent inutilement leur pognon à exterminer des espèces qui ne s’attaquent pas à leurs cultures. Vous rendez-vous compte, je ne dirai pas de votre connerie, mais de celle que vous propagez ?

  27. @ Louis

    « (comme si un médecin allait pouvoir dire à son malade : votre cancer c’est déclenché tel jour à telle heure pour telle raison !)  »

    Ne rigolez pas mon vieux! Les charlantans çà existe! En général çà se termine par une recommandation de cesser le traitement prescrit et le remplacer par des plantes, un jeûne, l’imposition des mains, la prière, la gemmothérapie, la magnétothérapie, etc….

    1. Jean Paul Jaud, lui en est capable…

      Voici ce qu’il déclarait à Libé le 14 avril 2009 :

      En 2004, j’ai eu un cancer du colon. Je suis persuadé que c’est mon alimentation qui l’a déclenché. Pendant des années, pensant bien faire, j’avais pris l’habitude de manger un oignon cru par jour, comme les bergers pyrénéens que j’avais filmés pour la série Quatre Saisons en France. Or, l’oignon fait partie des aliments qui captent le plus les pesticides, avec le persil et les pommes de terre.

      Chapeau bas devant ce grand spécialiste !

      http://www.liberation.fr/culture/0101561880-sous-la-beaute-il-peut-y-avoir-des-poisons

  28. @ Stanislas :
    18 janvier 2011 à 18:40

    >>> Voici ce que l’on trouve sur le site de l’Institut National de Médecine Agricole qui prouve le contraire

    >< Eh! Stan! Vous avez omis de donner l'adresse exacte du site de l'INMA sur lequel vous avez trouvé cette "citation". En ngénéral, je préfère lire moi-même les articles plutôt que de me fier à des citations peut-être tronquées, peut-être interprétées d'une manière ou d'une autre, ou encore "édulcorées"….

  29. Louis, le mec qui en sait plus sur le problème des abeilles que tous les spécialistes du monde entier………Bravo mon gars!! T’as de l’avenir dans le journalisme écologiste!

  30. Cela m’étonnerai fort que l’on trouve la citation de Stanislas sur le site de l’INMA. En revanche, je l’ai trouvé sur un site de Prêcheurs d’Apocalypse :

    http://www.notre-planete.info/ecologie/alimentation/pesticides_1.php

    Auteurs : « Christophe MAGDELAINE, responsable du site avec l’aimable collaboration de F. VEILLERETTE ».

    Le lien avec l’INMA pourrait provenir d’un commentaire sur un autre blog (http://forum.doctissimo.fr/nutrition/ogm/propos-pesticides-sujet_114369_1.htm), où un commentateur a fourni des liens, mais Stanislas a dû se tromper sur le sens du rattachement, vers le dessus ou le dessous.

    Le document pertinent l’INMA (celui sur lequel le commentateur susvisé a dégoisé) est le compte rendu d’un Colloque sur les effets à long terme des pesticides :

    http://www.inma.fr/files/file/evenements/even_2006_phytosanitaires_actes.pdf

    Ça vaut quand même mieux que de copier le commentaire d’un inconnu qui visiblement juge le message à l’identité du messager.

  31. @wackes seppi
    « Et il y a des apiculteurs qui sont capables de diagnostiquer une intoxication aux néonicotinoïdes – voir par exemple : http://www.apiservices.com/spmf/2009_03_06_peyrehorade_dive.pdf. Résultat des analyses : ce n’était pas ça. »

    L’ AFSSA a réalisé un travail d’amateur indigne d’un organisme qui a les moyens de réaliser des études à la hauteur de ses compétences!!!

    La conclusion montre clairement les limites de cette étude:

    «En l’absence d’informations recueillies sur le terrain relatives à l’environnement des ruches concernées, aux traitements phytopharmaceutiques des cultures environnantes et à la conduite apicole de ces ruches, il n’est pas possible de répondre à la question de l’origine des mortalités observées, ni d’expliquer la présence de résidus de néonicotinoïdes dans les échantillons de pollens et d’abeilles analysés.»

    wackes seppi vous etes vraiment naïf pour croire que l’on peut dédouaner la clothianidine et le thiaméthoxam en se basant sur des incertitudes comme l’a fait l’AFFSA de l’époque!!!

    http://www.apiculture.com/_menus_fr/index.htm?accueil.htm&1
    «Dans l’intoxication de Peyrehorade 2008, l’AFSSA a trouvé du pollen contaminé par du Thiaméthoxan. Vous avez conclu que les quantités décelées ne pouvaient expliquer les mortalités et, une fois de plus, fait porter la responsabilité sur la maladie noire. Une telle affirmation ne mériterait elle pas d’être validée par une publication scientifique qui reproduirait les conditions du terrain ?»

  32. @ José B

    Vous continuez à menti.Sans rentrer dans le détail, si effectivement des traces de thiméthoxan ont bien été retrouvé dans le pollen, les abeilles mortes n’en contenaient pas où à des doses qui ne peuvent pas expliquer ces phénomènes de mortalité soudaine.

    Je propose donc aux lecteurs de lire le résultat de l’étude de L’AFSSA et d’en faire sa propre opinion.

    Afssa-saisine n°2009-SA-0040-Mortalités d’abeilles en Pyrénées Atlantiques

  33. Vous n’y êtes pas, M. ME51 ! Puisqu’on vous dit que :

    « L’ AFSSA a réalisé un travail d’amateur indigne d’un organisme qui a les moyens de réaliser des études à la hauteur de ses compétences!!! »

    C’est la faute de l’AFSSA qu’il « «n’est pas possible de répondre à la question …, ni d’expliquer… »
    Mais voyons : « …l’absence d’informations recueillies sur le terrain relatives à l’environnement des ruches concernées, aux traitements phytopharmaceutiques des cultures environnantes et à la conduite apicole de ces ruches » est aussi une faute imputable à l’AFSSA.

    Remarquez, il y un progrès : on reconnaît à l’AFSSA des compétences allant au-delà de l’amateurisme.

    Pour les gens pressés, voici les conclusions de l’AFSSA dans leur intégralité :

    « Les résultats des investigations réalisées au plan sanitaire et toxicologique afin d’identifier l’origine des mortalités observées dans 4 ruches des Pyrénées-Atlantiques ne sont pas concluants. Les examens pathologiques révèlent de façon assez régulière la présence du virus de la paralysie chronique dans les abeilles mortes, associé ou non à Nosema cereanae. Des travaux sont actuellement en cours qui visent à déterminer la charge virale du virus de la paralysie chronique associée à un état pathologique20, 21.

    « Les résidus de clothianidine quantifiés dans des abeilles mortes pour deux des ruches, à hauteur de 0,337 et 0,473 ng/abeille, sont très inférieurs à la dose sans effet de cette substance (2 ng/abeille après administration réitérée) et ne permettent pas d’attribuer une origine chimique aux mortalités observées. Les résidus de thiaméthoxam quantifiés dans des pollens de trappes sur le site de Peyrehorade semblent indiquer la présence à proximité de ce site de parcelles ayant été semées avec du maïs traité avec la préparation Cruiser. Un descriptif précis, incluant la nature des cultures dans cette zone ainsi que les programmes phytosanitaires associés, n’étant pas disponible, il n’est pas possible d’attester cette hypothèse. Aucune trace de thiaméthoxam n’a cependant été relevée dans les abeilles mortes ou vivantes. L’hypothèse de la consommation de pollen contenant des résidus de thiaméthoxam comme pouvant être à l’origine des mortalités observées n’est donc pas retenue.

    En conséquence, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments estime que :
    – les mortalités observées ne peuvent être imputées à la consommation par les abeilles de pollen présentant des résidus de thiaméthoxam ;
    – les mortalités observées ne peuvent être imputées aux résidus de clothianidine retrouvés dans les échantillons d’abeilles analysées.

    En l’absence d’informations recueillies sur le terrain relatives à l’environnement des ruches concernées, aux traitements phytopharmaceutiques des cultures environnantes et à la conduite apicole de ces ruches, il n’est pas possible de répondre à la question de l’origine des mortalités observées, ni d’expliquer la présence de résidus de néonicotinoïdes dans les échantillons de pollens et d’abeilles analysés.

  34. @wackes seppi
    «Remarquez, il y un progrès : on reconnaît à l’AFSSA des compétences allant au-delà de l’amateurisme.»

    L’avis de l’AFSSA reste quand meme de l’amateurisme car cet organisme se permet de dédouaner les néonicotinoïdes «en dépit d’incertitudes liées aux modalités de prélèvement et à la représentativité des prises d’essai»

    Par ailleurs il faut mettre en évidence que l’examen pathologique ( virus et Nosema cereanae) a été réalisé quelques jours seulement après réception des prélèvements, alors que la recherche de résidus de néonicotinoïdes a été réalisé plusieurs mois après la réception des abeilles.
    Pouvez-vous démontrer que la quantité de résidus de néonicotinoïdes présente au moment des mortalité reste exactement la meme dans les abeilles plusieurs mois après leur mort?
    Compte-tenu de la dégradation du produit dans le temps on ne peut répondre que non!!!
    On peut donc légitimement en déduire que les quantités absorbées par les abeilles le jour de leur mort était largement supérieures à celles retrouvées plusieurs mois après lors des ananlyses!!!
    On peut en déduire aussi que ce report de plusieurs semaines a été calculé afin de faire dire aux analyses de néonicotinoïdes ce que l’on attendait d’elles!!!

    « Les résidus de clothianidine quantifiés dans des abeilles mortes pour deux des ruches, à hauteur de 0,337 et 0,473 ng/abeille, sont très inférieurs à la dose sans effet de cette substance (2 ng/abeille après administration réitérée) et ne permettent pas d’attribuer une origine chimique aux mortalités observées.»

    wackes seppi vous n’avez pas compris la supercherie manifeste de cette conclusion!!!
    La dose sans effet de 2 ng/abeille après administration réitérée veut dire que cette dose n’a pas été administrée aux abeilles en une seule fois mais en 10 jours soit 0,2 ng/abeille/jour et dans des conditions de laboratoire!!!
    Facteur aggravant cette dose sans effet a été déterminé dans UNE seule étude donc sans autre étude de confirmation. C’est de l’amateurisme scientifique!!!

    « NOEL : No observed effect level (dose sans effet), dose obtenue dans une étude après administration réitérée pendant 10 jours.» (Afssa – saisine n° 2009-SA-0116)

    Et puis comment peut-on affirmer qu’une dose de 2 ng/abeille qui représente tout de meme 40% de la DL50=5ng/abeille soit sans effet sur les abeilles?
    Surtout quand on sait les néonicotinoïdes thiaméthoxam et clothianidine sont des neurotoxiques qui ciblent les insectes avec une toxicité aiguë mais aussi sub-létale!!!

  35. Décidément…

    Voici l’extrait cité, mais dans son contexte :

    « La pertinence des données analytiques produites par l’Unité Pathologie de l’abeille du laboratoire de Sophia-Antipolis de l’Afssa a été évaluée par un expert rapporteur. L’examen des méthodes utilisées et de l’ensemble des données brutes permet de conclure qu’en dépit d’incertitudes liées aux modalités de prélèvement et à la représentativité des prises d’essai, les résultats analytiques transmis par ce laboratoire à la Direction des services vétérinaires des Pyrénées-Atlantiques sont acceptables et peuvent faire l’objet d’une interprétation dans le cadre de cette saisine. »

    Quand on lit le rapport, on s’aperçoit que « cet organisme se permet de dédouaner les néonicotinoïdes » – je cite JoséB. – sur la base d’une argumentation solide et convaincante. Tiens, pour le site de Pau-Nord :

    « Les rapports d’analyse indiquent l’absence de résidus quantifiables de néonicotinoïdes. »

    Mais comme les conclusions ne sont pas conformes à la conviction, on cherche d’autres objections.

    « Supercherie manifeste », voire conspiration (« …la recherche de résidus de néonicotinoïdes a été réalisé plusieurs mois après la réception des abeilles » et « On peut en déduire aussi que ce report de plusieurs semaines a été calculé afin de faire dire aux analyses de néonicotinoïdes ce que l’on attendait d’elles!!! » ?

    Ben voyons ! Les prélèvements d’abeilles, vivantes et mortes, et de couvain, ont été effectués les 4 et 13 mai 2008. Les échantillons ont été réceptionnés au laboratoire d’Études et de Recherches sur les Ruminants de Sophia Antipolis le 21 mai 2008, puis congelés.

    Donc, on me met au défi de « démontrer que la quantité de résidus de néonicotinoïdes présente au moment des mortalité reste exactement la meme dans les abeilles plusieurs mois après leur mort ». Et on affirme péremptoirement que « Compte-tenu de la dégradation du produit dans le temps on ne peut répondre que non!!! »

    Qu’allez-vous encore sortir de votre chapeau ?

  36. Le clone de Maya l’Abeille, vient de nous en apprendre une bonne, les néonicotinoïdes,se dégradent dans le temps après plusieurs mois, ce qui me paraît être assez rapide et un avantage pour l’environnement.

    En voici la preuve ci dessous:

    « Pouvez-vous démontrer que la quantité de résidus de néonicotinoïdes présente au moment des mortalité reste exactement la meme dans les abeilles plusieurs mois après leur mort?
    Compte-tenu de la dégradation du produit dans le temps on ne peut répondre que non!!! »

    Au nom de tous les » pesticidiens » de ce site,je vous remercie pour cette précieuse information, décidément l’AFSSA devrait vous embaucher.

  37. @wackes seppi
    « La pertinence des données analytiques produites par l’Unité Pathologie de l’abeille du laboratoire de Sophia-Antipolis de l’Afssa a été évaluée par un expert rapporteur.»

    Qui est l’expert rapporteur? Mystère complet!!!
    Quelle compétence a-t-il pour «conclure qu’en dépit d’incertitudes liées aux modalités de prélèvement et à la représentativité des prises d’essai….»?
    Impossible de savoir à cause de l’opacité et l’amateurisme volontaire de l’Afssa dans cette affaire!!!

    «Les échantillons ont été réceptionnés au laboratoire d’Études et de Recherches sur les Ruminants de Sophia Antipolis le 21 mai 2008, puis congelés.»

    La congélation peut-elle garantir la non dégradation des néonicotinoïdes dans les abeilles?
    Vous ne savez pas répondre à cette question!!!
    Dans le cas de la clothianidine, la durée de demi-vie moyenne de la substance dans le sol mesurée au champ est de 120 jours.
    Pour la plupart des échantillons, et ce n’est pas un hasard, la recherche de résidus de néonicotinoïdes a été réalisée 4 mois après le prélevement, soit un délai suffisant pour faire baisser significativement le taux de pesticide dans les abeilles!!!

    @le phytopsychopathe ME51
    «…les néonicotinoïdes,se dégradent dans le temps après plusieurs mois, ce qui me paraît être assez rapide.»

    http://taste.versailles.inra.fr/inapg/aphidsmania/agriculture/imidaclopride.htm
    «Au niveau de graines de maïs traitée à l’IMI, on observe que 27 jours après avoir semé, environ 95% de la molécule mère ont été métabolisés !»

    1. Merci pour ce lien très intéressant, si vous n’aimez pas les pesticides,essyez les OGM:
      http://taste.versailles.inra.fr/inapg/aphidsmania/agriculture/ogm.htm

      Vous avez raison de prendre vos informations sur des sites aussi sérieux,cela permet d’en faire profiter tout le monde,voici ci dessous l’avis de l’Inra sur la question qui nous fache depuis plusieurs semaines:

      Or, le risque des insecticides systémiques (c’est-à-dire les insecticides qui pénètrent la plante et sont véhiculés par la sève) pour l’abeille est lié essentiellement aux pulvérisations sur les parties aériennes de la plante. Les risques principaux seraient en particulier ceux d’une intoxication par contact lors de la pulvérisation, ou encore par ingestion du nectar ou des pollens contaminés. En revanche, dans le cas de traitements du sol ou des semences, l’exposition semble très inférieure et le risque est donc jugé faible. Pour l’Imidaclopride, administrée par enrobage des semences, le risque d’intoxication par voie systémique est donc faible. En outre, une intoxication à l’Imidaclopride n’a jamais été prouvée : on ne retrouve pas de cadavres d’abeilles intoxiquées car les faits observés sont des dépopulations de ruches. Le seul cas où une intoxication d’abeilles a été prouvée mettait en cause un accident dans le processus de synthèse d’un insecticide à base de Fipronil, lequel aurait causé la mort effective de milliers d’individus en raison d’un mode d’administration inhabituel. De plus, si des tests de toxicité aiguë sur insectes adultes sont en cours, aucune étude ne concerne les jeunes, non plus que la toxicité chronique de l’Imidaclopride. En outre, les expérimentations de plein champ ne donnent aucun résultat et sont d’ailleurs très difficiles à mener. D’autres causes pourraient éventuellement expliquer la crise des ruches françaises, mais très peu d’études concernent ces sujets, car elles pourraient remettre en cause les certitudes de la profession apicole et sont donc encore assez peu encouragées. Parmi les pistes pouvant être envisagées :

      •de nouvelles variétés de tournesol, dont certaines produiraient des terpènes insecticides ou des substances collantes qui perturberaient l’activité de butinage des abeilles ;
      •de nouvelles races d’abeilles, mal adaptées aux conditions locales, qui seraient plus sensibles ;
      •des pathogènes divers, anciens ou nouvellement introduits ;
      •différents produits de traitement des pathogènes, autorisés ou non, pourraient enfin se révéler néfastes sur les populations d’abeilles.

      Très médiatisé et politique, le débat manque d’objectivité dans la mesure où même si rien n’est prouvé à ce jour, l’opinion publique tend à rejoindre la thèse des apiculteurs qui, eux, diabolisent le Gaucho sans condition et demandent son retrait à la vente. Mais il semble que des décisions aussi radicales seraient problématiques : si le Gaucho est interdit, on devra utiliser en remplacement d’autres produits qui poseront encore d’autres problèmes. Une décision hâtive est à bannir absolument sous peine de conséquences catastrophiques.

      Gaucho=Cruiser=Néonicotiniïdes

  38. @ José.B

    La congélation peut-elle garantir la non dégradation des néonicotinoïdes dans les abeilles?
    Vous ne savez pas répondre à cette question!!!

    — La congélation d’échantillons biologiques est utilisée par TOUS les chimistes analystes depuis des décennies. Ils n’ont pas attendu les élucubrations d’un pauvre con ignare et prétentieux. pour codifier cette procédure et vérifier qu’elle était fiable.

  39. @zygomar
    On peut comprendre votre souci de montrer que votre culture de l’insulte est plus vaste que votre culture scientifique, mais cela ne donne pas de réponse à la question posée.
    On peut en conclure que vous etes incapable de nous sortir une petite étude qui prouverait la non dégradation des néonicotinoïdes dans les abeilles pendant la congélation!!!

    1. @ José.B

      Bougre de con bouché à l’émeri, je n’ai pas de données particulières concernant les néonicotinoïdes mais si les chimistes utilisent cette méthodes de congélation de puis des décennies c’est que 1. ‘ils considèrent qu’elle est acceptable, 2. que dans le cas de cette famille chimique ils ont des données montrant qu’elle est applicable, c’est à dire montrant que les résidus sont stables dans les conditions données. 3. Dans un dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché, il est obligatoire de montrer que les résidus sont stables au stockage sous congélation quelle que soit la matrice concernée (résidus dans les tissus végétaux, animaux, sols, eaux. En cas de non stabilité significative avérée, il est obligatoire d’établir une courbe de dégradation dans le temps. Si bien que l’on sait au temps Tx du stockage quel est le pourcentage de dégradation par rapport à la concentration initiale.
      La police scientifique utilise le même raisonnement en ce qui concerne l’alcoolémie. Un conducteur en état d’ébriété arrêté X heures après un délit de fuite n’ a pas évidemment le même taux d’alcoolémie que s’il avait été arrêté au moment même de l’infraction. On gait la même chose sur les cadavres ( pour l’alcoll et des tas d’autres substances toxiques) . A partir d’abaques, on peut déduire le taux initial.

      Cesser de discuter de sujets qui vous sont totalement étrangers uniquement pour vous donner le plaisir de semer votre merde.

    2. @Jose.B
      Vous êtes visiblement aussi nul en chimie que dans toutes les autres disciplines où vous étalez votre bêtises crasse. Bien que votre stupidité ne mérite pas qu’on y réponde, je vais quand même vous expliquez quelques notions de base de cinétique chimique.
      Effectivement, la cinétique chimique des réactions dépend fortement de la température. En général on estime que l’on double la vitesse de dégradation pour toute augmentation de 10°C, et donc qu’on la divise par 2 pour toute diminution de 10°C. (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C3%A9tique_chimique)
      Vous nous indiquez une demi-vie de 120 jours (post du 21 janvier 2011 à 11:21) pour la clothianidine en conditions de terrain. Si on suppose que c’est à température ambiante, soit 20°C, on a donc une différence de 40°C avec le cas d’une congélation à -20°C. La demi-vie de cette molécule est donc multipliée par 16, soit 1920 jours à -20°C, soit plus de 5 ans. Après 4 mois la baisse de titre est donc très faible.
      Pour vous permettre de calculer la perte à 4 mois, je vous recommande de faire l’hypothèse d’une réaction d’ordre 1 (puisque vous parlez de temps de demi-vie, cela doit être une bonne approximation) et de vous rappeler qu’alors on a kt = ln (A/A0)… et kt1/2 = ln(2)…

  40. @zygomar
    Votre culture de l’insulte est vraiment remarquable!!!

    « je n’ai pas de données particulières concernant les néonicotinoïdes»

    Mais vous donnez quand-meme une bonne piste pour comprendre la stratégie de l’Afssa dans cette affaire !!!

    « En cas de non stabilité significative avérée, il est obligatoire d’établir une courbe de dégradation dans le temps. Si bien que l’on sait au temps Tx du stockage quel est le pourcentage de dégradation par rapport à la concentration initiale.»

    Grace à vous on comprend mieux pourquoi l’Afssa a attendu en moyenne 4 mois pour analyser les échantillons congelés. Ceux-ci présentent une « non stabilité significative avérée » opportune pour minimiser l’impact toxique des néonicotinoïdes!!!
    Cette démarche est tout à fait en cohérence avec la volonté de conclure « en dépit d’incertitudes liées aux modalités de prélèvement et à la représentativité des prises d’essai »

  41. Mais vous donnez quand-meme une bonne piste pour comprendre la stratégie de l’Afssa dans cette affaire !!!

    Grace à vous on comprend mieux pourquoi l’Afssa a attendu en moyenne 4 mois pour analyser les échantillons congelés. Ceux-ci présentent une « non stabilité significative avérée » opportune pour minimiser l’impact toxique des néonicotinoïdes!!!

    Espèce de con abruti!! Cà n’est pas possible d’être stupide à ce point. J’ai pris la précaution de préciser que JE N’AVAIS PAS DE DONNEES PARTICULIERES SUR CETTE FAMILLE DE PRODUITS. Par conséquent, je ne sais pas quelle est lastabilité des résidus, peut être qu’ils sont stables, peut être que non. Alors n’en tirez pas des conclusions hâtives. Contactez l’AFSSA (qui s’a

    Cette démarche est tout à fait en cohérence avec la volonté de conclure « en dépit d’incertitudes liées aux modalités de prélèvement et à la représentativité des prises d’essai »

  42. Mais vous donnez quand-meme une bonne piste pour comprendre la stratégie de l’Afssa dans cette affaire !!!

    Grace à vous on comprend mieux pourquoi l’Afssa a attendu en moyenne 4 mois pour analyser les échantillons congelés. Ceux-ci présentent une « non stabilité significative avérée » opportune pour minimiser l’impact toxique des néonicotinoïdes!!!

    Espèce de con abruti!! Cà n’est pas possible d’être stupide à ce point. J’ai pris la précaution de préciser que JE N’AVAIS PAS DE DONNEES PARTICULIERES SUR CETTE FAMILLE DE PRODUITS. Par conséquent, je ne sais pas quelle est la stabilité des résidus, peut être qu’ils sont stables, peut être que non. Alors n’en tirez pas des conclusions hâtives. Contactez l’AFSSA (qui s’appelle maintenant l’ANSES , pour votre information parce que vous n’avez pas l’air d’être bien au courant pour quelqu’un qui prétend suivre cette affaire de près ) pour leur demander la stabilité sous congélation, vous verrez bien. Avec votre niveau scientifique en matière de chimie analytique, ils ne pourront pas refuser de vous communiquer ce détail.

  43. Zygomar,

    José B. n’est pa un con d’abruti, c’est un TROLL. La technique du troll est de faire semblant de ne pas comprendre et de relancer indéfiniment la discussion pour la pourrir.

    Les précisions sur les techniques analytiques que vous nous avez apportées sont très intéressantes pour ceux de vos lecteurs qui ne sont pas des trolls. C’est pourquoi les trolls, en vérité, n’aboutissent aux résultats qu’ils recherchent que face à des contradicteurs qui n’ont pas la réponse à leurs arguments de cons d’abrutis de trolls. Donc, sauf à nous apporter des informations supplémentaires, dont nous sommes friands, inutile de continuer à vous escrimer à répondre à cette petite crapule intellectuelle, on a tous compris sa parfaite mauvaise foi.

    Bien à vous.

  44. @ Laurent Berthod

    « inutile de continuer à vous escrimer à répondre à cette petite crapule intellectuelle »

    Je crois que c’est vous qui avez raison! Inutile de perdre son temps avec un aliéné de cette sorte!

  45. @zygomar
    «Contactez l’AFSSA (qui s’appelle maintenant l’ANSES , pour votre information parce que vous n’avez pas l’air d’être bien au courant»

    Si si je suis bien au courant, j’ai écrit « l’AFFSA de l’époque » le 19 janvier 2011 à 18:20!!!
    Par ailleurs, votre mauvaise foi et votre inattention vous font oublier que ME51 et wackes seppi ont fait référence à l’AFFSA et non à l’ANSES dans leurs écrits!!!
    Et puis mis à part les insultes et beaucoup d’ignorance vous n’avez rien apporter à la discussion!!!

    @Laurent Berthod
    « José B. n’est pa un con d’abruti, c’est un TROLL »
    « C’est pourquoi les trolls, en vérité,… leurs arguments de cons d’abrutis de trolls. »

    Mis à part cette contradiction révélatrice de votre énervement, vous n’apportez rien non plus à la discussion

    1. C’est une contradiction certes, mais pas du tout signe d’énervement. J’étais très calme quand j’ai écrit ce post. Je me marrais, c’est tout. Mais évidemment la marrade n’est pas accessible à un fanatique extrémiste qui ne connait, comme tous les fanatiques extrémistes, que « l’esprit de sérieux » et la bêtise !

    2. J’apporte à la discusssion mes remerciemenst à Zygomar pour les informations de chimie analytique fort intéressantes qu’il nous donne à lire.

      Les remerciements, ça m’étonnerait que vous en ayez jamais exprimés dans votre vie de fanatique.

  46. Je remets mon post ici, car je ne suis pas sûr qu’il soit lu dans ma réponse à Jose.B. Désolé pour le doublon pour les lecteurs assidus.

    @Jose.B
    Vous êtes visiblement aussi nul en chimie que dans toutes les autres disciplines où vous étalez votre bêtises crasse. Bien que votre stupidité ne mérite pas qu’on y réponde, je vais quand même vous expliquez quelques notions de base de cinétique chimique.
    Effectivement, la cinétique chimique des réactions dépend fortement de la température. En général on estime que l’on double la vitesse de dégradation pour toute augmentation de 10°C, et donc qu’on la divise par 2 pour toute diminution de 10°C. (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C3%A9tique_chimique)
    Vous nous indiquez une demi-vie de 120 jours (post du 21 janvier 2011 à 11:21) pour la clothianidine en conditions de terrain. Si on suppose que c’est à température ambiante, soit 20°C, on a donc une différence de 40°C avec le cas d’une congélation à -20°C. La demi-vie de cette molécule est donc multipliée par 16, soit 1920 jours à -20°C, soit plus de 5 ans. Après 4 mois la baisse de titre est donc très faible.
    Pour vous permettre de calculer la perte à 4 mois, je vous recommande de faire l’hypothèse d’une réaction d’ordre 1 (puisque vous parlez de temps de demi-vie, cela doit être une bonne approximation) et de vous rappeler qu’alors on a kt = ln (A/A0)… et kt1/2 = ln(2)…

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