FNE se paye les paysans

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A la veille du salon de l’agriculture, l’association écologiste France nature Environnement (FNE) lance une grande campagne d’affichage 4X3 (s’il vous plait !) dans le métro parisien. FNE précise : « il ne s’agit pas de s’attaquer au monde paysan, mais de dénoncer des pratiques néfastes pour notre environnement ». Merci de la précision que l’on a du mal à croire. On sait que FNE a particulièrement mal vécu la dernière campagne de publicité de Sofiproteol, le groupe agroalimentaire de la filière oléagineuse et protéagineux présidé par Xavier Beulin, également tout nouveau président de la FNSEA

L’association écologiste l’a même vécu comme une « provocation ».

 

La campagne est-elle une réplique à celle de Sofiproteol ? On peut légitimement se poser la question même si les délais entre les deux campagnes nous semblent courts. Ce qui est certain en revanche, c’est la radicalisation de FNE. La nouvelle équipe dirigeante de l’association écologiste veut marquer son empreinte (pas écologiste cette fois) et gagner en notoriété à travers des visuels agressifs (voire violents et sur le dos des agriculteurs). L’association qui restait un interlocuteur à l’image modérée a choisi la voie de la surenchère. Dans l’univers hyper concurrentiel des ONG (Greenpeace, WWF et la bande sont là !), il faut bien exister médiatiquement donc être tranché et tranchant (et malheureusement outrancier).

Rappelons au passage qu’une des affiches affirme : « certains pesticides présentent un danger mortel pour les abeilles et ce n’est pas du cinéma ». Sauf que la Justice a accordé un non lieu à l’insecticide Regent TS dans les mortalités d’abeilles alors que FNE s’était porté partie civile). Bref, rattrapons sur le terrain de la com’ ce que l’on ne peut gagner dans les tribunaux…

Le 35e Congrès national de FNE le 31 mars et le 1er avril prochain à Marseille est consacré à l’agriculture et à la réforme de la PAC. Si seulement, tout le monde agricole pouvait boycotter une tel événement. Comment peut-on dialoguer avec un interlocuteur qui ne vous respecte pas ? Jean-Claude Bevillard, en charge des question agricoles à FNE va avoir bien du mal à nous expliquer que son association est dans une optique constructive !

La campagne de pub de FNE sera visible du 15 au 21 février aux stations de métro Odéon (10 panneaux), Saint Lazare (4) et Montparnasse (7) à Paris.

Campagne FNE


Rappel de la campagne de Sofiproteol

133 commentaires sur “FNE se paye les paysans

  1. Pas mal du tout la campagne SOFIPROTEOL !
    Humour et message percutant !

    par contre je crois que vous rêvez :
    « c’est la radicalisation de FNE. »

    FNE était le fer de lance de la campagne anti-traitements de semences, même s’ils étaient un peu en retrait sur les autres sujet. Je peux vous assuré pour avoir un peu « pourri » leur blog à l’époque du procès Régent TS /Gaucho, que ces gens-là étaient tout sauf modérés. D’ailleurs voyez qui est Mr Gossement (leur ancien directeur) ..

  2. Le Diester de SOFIPROTEOL ? Une gigantesque escroquerie qui met toute la société en péril
    Communiqué de presse – 3 fév 2011

    La société SOFIPROTEOL, présidée par Xavier Beulin, a lancé une vaste campagne de communication à la gloire de son Diester. Selon cette campagne, l’utilisation du Diester aurait permis de réduire, en 2010, les émissions de cinq millions de tonnes d’équivalent CO².
    La Confédération paysanne dénonce cette lecture tronquée de l’étude ADEME – Bio IS publiée le 8 avril 2010. Cette estimation de SOFIPROTEOL ne tient pas compte de l’impact sur les émissions de CO² du changement d’affectation des sols consécutif au développement considérable des cultures à vocation énergétique. Les résultats de l’étude ADEME Bio -IS montrent qu’après prise en compte de cet effet, les émissions de gaz à effet de serre sont au contraire augmentées d’une valeur avoisinant les 8 millions de tonnes d’équivalent CO² !
    La Confédération paysanne dénonce également le coût exorbitant de cette filière, pourtant dépourvu du moindre intérêt en terme énergétique ou environnemental. Ce coût est supporté pour l’essentiel par l’automobiliste qui paye à la pompe le Diester? beaucoup plus cher que le gasoil, pour une densité énergétique pourtant plus faible, donc une consommation de carburant plus forte à kilométrage parcouru identique.
    Le développement des agrocarburants en France et dans le monde est une des causes majeures de la flambée des prix des matières premières agricoles, il met en péril le revenu des éleveurs ici et met en péril l’accès à la nourriture pour des millions d’être humains dans le monde.
    Cette campagne de promotion de Sofiprotéol est un scandale.

    1. La conf à raison d’attaquer le Diester de Sofiprotéol. Elle est associée avec la filière de production d’éthanol à partir de betterave…
      Ce qui est de loin une plus groooosssse escroquerie!!!!

      Les ACV de l’ADEME sont toutes bidonnées. Les pires sont celles sur les éoliennes. Elles ne prennent même pas en compte la fabrication des aciers, ni la création de l’embase en béton.

      En ce qui concerne l’attaque de FNE, cela ne me surprend pas du tout.
      Actuellement je travaille sur des dossiers environnementaux, et les assoc rechignent et tire dans les pattes de tout le monde pour planter le projet….

      Je conseille à ceux qui vivent sur Paris de barbouiller ces affiches (après tout les anti-pub devraient intervenir…. ah ben non, ils sont dans le même mouvance).
      Ou mieux, de coller dessus des affiche annonçant les jugements sur les Régents, ou sur les OGM…. Que les gens puissent lire une contre-vérité.

  3. @stanislas
    Manifestement, vous maitrisez le copier coller.
    Bon, si vous pensez que la campagne de Sofiproteol est un scandale, comment classez vous celle de FNE? Cool, constructive, scandaleuse…?

    1. Dans l’air du temps, il faut rétablir la vérité face au lobby industriel des pesticides

      1. « Dans l’air du temps » c’est sûr !
        Maintenant pour ce qui est de la vérité …..

        Les OGM qui tuent …. On attend encore le premier cadavre !

        Les abeilles décimées par les traitements de semences du maïs ….. J’ai débattu 4 mois avec le FNE là-dessus. Tout ce que j’ai eu comme début d’explication : « il est en effet difficile de démontrer les relations de cause à effets en matière de pollution environnementale » …..

        Une bande de beaux menteurs OUI !

  4. @Stanislas

    Il y a un peu plus de 10000 ans,nos ancêtres premiers agriculteurs semaient une graine et en récoltaient 1,5.
    Actuellement on sème une graine et on en récolte 100.
    Il a fallu en moyenne 10 générations pour gagner un grain supplémentaire récolté pour un grain semé
    A votre avis,la fertilité des sols a t’elle été multiplié comme les rendements par 100/1,5 = 66 ? Bien sûr que non!!!!
    Les rendements du Blé ont été augmenté par 8 entre 1810 et 2010 et ceci grace en tout premier lieu à la mécanisation dans les années 1930 et aux engrais et produits phytosanitaies par la suite.

    La mécanisation, les intrants,ce n’est que de l’énergie et sans celle ci pas de nourriture.

    Ce n’est pas une histoire de lobby, l’agriculture a un grand besoin d’énergie et il est tout a fait logique que les agrocarburants et bientôt la chimie du végétal se développent, ce n’est pas à la dernière goutte de pétrole qu’il faudra se gratter la tête.

    Sans production d’ agrocarburants sur notre planète , le pétrole serait certainement encore plus cher.

  5. « Dans l’air du temps, il faut rétablir la vérité face au lobby industriel des pesticides »

    Et voilà donc que, par un impressionnant tour de passe-passe, SOFIPROTEOL devient un «  lobby industriel des pesticides » ! Faut consulter un ophtalmo !

    1. Ou voyez-vous un tour de passe passe?
      Quand je parle de rétablir la vérité face au lobby industriel des pesticides c’est en réponse à douar qui me demandait comment je classe la campagne de FNE.
      Une des affiches de la campagne de FNE porte la mention « certains pesticides présentent un danger mortel pour les abeilles et ce n’est pas du cinéma », donc aucune allusion à SOFIPROTEOL
      De toute évidence on ne peut que vous recommander une visite chez un bon ophtalmo.

      1. « Quand je parle de rétablir la vérité face au lobby industriel des pesticides c’est en réponse à douar qui me demandait comment je classe la campagne de FNE. »

        Mais la question commençait par : « Bon, si vous pensez que la campagne de Sofiproteol est un scandale… ». Vous avez répondu par rapport à SOFIPROTEOL, pas une affiche particulière.

        1. Non la question se termine par :«comment classez vous celle de FNE?» par conséquent, j’ai bien répondu par rapport à FNE et son affiche concernant les pesticides, meme si cela vous déplait de constater votre erreur de lecture.
          Pensez à dépoussiérer vos neurones s’il vous en reste encore.

      2. « Une des affiches de la campagne de FNE porte la mention « certains pesticides présentent un danger mortel pour les abeilles et ce n’est pas du cinéma  »

        Qu’ils (vous) montrent les preuves de cette implication et nomme les pesticides en cause!!!

        Des faits , rien que des faits. Car les faits sont têtus!!!

        1. Tu veux des faits et bien en voilà:

          L’AFPP composée de : ACTA, ARVALIS-Institut du végétal, CETIOM, ITSAP-Institut de l’abeille,
          DGAl, Groupama, INRA, UIPP. déclare dans une plaquette destinée aux agri productivstes:
          «Utiliser des produits phytosanitaires sans un maximum de précautions
          peut s’avérer néfaste pour l’abeille et les autres pollinisateurs.
          Chaque année, de nombreuses intoxications d’abeilles se produisent suite à une mauvaise utilisation de produits phytosanitaires.»

          1. Une plaquette éditée par un groupement d’industriels (avec une banque????) n’est pas une référence scientifique.
            En outre comme vous le dites  » sans un maximum de précautions peut s’avérer néfaste ».

            Comme tout produit, il y a des règles d’utilisation, ce que l’on nomme « Mode d’emploi ».
            « Peut s’avérer » est au conditionnel. Ce qui se traduit par « on n’en sais rien, mais dans le doute on fait attention ».

            Donc même votre « super » référence scientifique n’en est pas une, et reste très vague sur les effets et produits incriminés et le cadre de leurs utilisations.

            Que de la connerie.
            C’est typique des gens qui sortent un parapluie judiciaire…

        2. Il est évident que si vous vaporisez certains insecticides, comme les carbamates (mais en reste-t-il autorisés en France) ou ne nombreuses pyréthènoïdes de synthèse (Deltaméthrine, cyperméthrine) directement sur des abeilles, il va y avoir du dégât…

          Donc dire que :
          « certains pesticides présentent un danger mortel pour les abeilles »

          ce n’est pas faux…

          …juste incomplet, car il faudrait dire aussi que de grands nombres de mesures sont prises (interdiction de traiter pendant les périodes de floraison, par exemple) sont prises pour éviter de nuire aux abeilles

          1. Daniel voulez-vous dire que les AMM des produits phyto sont délivrées sur examen des conneries contenues dans les dossiers présentés par l’industrie phyto?

  6. Cette campagne publicitaire de FNE est scandaleuse! Et à mon avis, tout cela va très mal finir. Il n’y a pas une profession plus dénigrée que l’agriculture. Tous ces gens si prompts à taper sur leurs claviers des mensonges sont des extrémistes qui n’ont jamais rien cultivé de leur vie, qui ne connaissent pas le travail que cela demande. Tout en sachant que le résultat n’est pas garanti car la nature si bonne peut tout anéantir du jour au lendemain. Tout cela le plus souvent pour joindre les deux bouts et essayer de pérenniser ce que nous ont donné nos parents.
    Pitoyables les interventions de Stanislas ou de José b entre autres. Sachez que si vous êtes confortablement assis devant votre ordinateur, c’est grâce à l’agriculture intensive. Vous n’avez pas à vous crever le cul pour vous nourrir. Le jour où ça arrivera, vous aurez d’autres préoccupations que de faire des copié-collés sur Google. Google qui vous sert d’ailleurs de cerveau car vous n’êtes pas capables d’avoir le moindre esprit critique.
    J’encourage les agriculteurs à produire des biocarburants et j’espère que le prix des matières premières agricoles montera encore. Certains comprendrons alors les mérites du monde agricole.

    1. « j’espère que le prix des matières premières agricoles montera encore »

      => oui très bonne idée Christel, bravo ! comme ça les émeutes de la faim se multiplieront, ça sera vraiment génial !

      Christel = criminelle

      1. @Bill

        En voyant vos propos face à ceux de Christel et connaissant vos idées anti pesticides,j’en conclu que vous devez être un partisant du bio.
        Hors un bon moyen de provoquer des émeutes dans le monde du au manque ou au prix élevé de la nourriture est bien l’agriculture biologique qui produit de 2 à 3 fois moins.

        C’est simple il faut interdire cette agriculture du passé le plus rapidement possible qui ne profite qu’à quelques riches consommateurs égoistes qui ne se soucient pas de ceux qui ne mangent pas à leur faim tout les jours.
        Tout les 5 secopndes un enfant meurt de sous nutrition.

        1. Vous avez tiré toutes ces infos de votre« botin téléphonique? »
          La vérité c’est que lorsque «Tout les 5 secopndes un enfant meurt de sous nutrition. » l’industrie semencière et phyto, «riches consommateurs égoistes», s’enrichit un peu plus!!!

      2. Je réponds tardivement car je ne suis pas (heureusement) plantée constamment devant un ordinateur comme certains.
        Pour avoir une critique constructive, il faut connaitre le sujet autrement que par Google. Sans aucunes connaissances sur les plantes, leur culture, leurs différents parasites et maladies, on ne peut pas avoir un avis objectif sur l’utilisation des pesticides, sur l’intérêt de certains OGM ou autres sujets polémiques.
        Mais aujourd’hui, il faut « s’indigner » même si on n’y connait rien. Il faut « s’indigner » et se révolter derrière son écran en restant anonyme. Et quel sujet plus facile que l’agriculture? Vous pensez bien, ces » bouseux » sachant à peine lire et écrire, ils déversent forcément des tonnes de pesticides parce que les multinationales leur ont dit de le faire. Ces « ploucs » ils préfèrent même acheter leurs semences chaque année plutôt que ressemer les bonnes semences de ferme de leurs grands-parents…
        CONDESCENDANCE et il serait temps que les agriculteurs prennent conscience qu’ils valent beaucoup mieux que tous ces donneurs de leçons intoxiqués par Google et Facebook. Rester devant un ordinateur et filtrer que ce qui va dans la direction de ses convictions n’est pas un signe d’intelligence. D’ ailleurs pour me mettre au même niveau, je dirais
        BILL=IMBÉCILE

        1. Christel,

          Ne vous faites pas de « bill », les pourris qui sont à la tête de FNE ne sont pas constamment devant leur ordinateur. Ils mènent une vie active, ils savent faire du chantage aux subventions et avec celles qu’ils obtiennent ils conduisent ce genre de campagne ignominieuse qui fait monter leur notoriété et le tirage de leurs canards torche-cul et de leurs bouquins qui puent la merde.

  7. « Le développement des agrocarburants en France et dans le monde est une des causes majeures de la flambée des prix des matières premières agricoles » Mais pas le développement des cultures bio deux à trois fois moins productive?

  8. « Cette estimation de SOFIPROTEOL ne tient pas compte de l’impact sur les émissions de CO² du changement d’affectation des sols consécutif au développement considérable des cultures à vocation énergétique. Les résultats de l’étude ADEME Bio -IS montrent qu’après prise en compte de cet effet, les émissions de gaz à effet de serre sont au contraire augmentées d’une valeur avoisinant les 8 millions de tonnes d’équivalent CO² ! »
    Changement d’affectation des sols? vous croyez vraiment que les agrocarburants sont la seule raison? Vous parlez de l’étude qui explique qu’il faut 280 unité d’azote pour produire 2t d’huile de colza? Super vous avez réussit a faire sauter la prime de culture énergétique, c’est con ça pouvait aussi servir pour le développement de production non alimentaire dans des terres ingrates ou pollués.

  9. Vous avez absolument raison, Christel ! Je n’ai rien à ajouter de plus à votre commentaire. Des gens comme vous, comme Laurent Berthod, Zygomar, et tous les intervenants réguliers de ce site ( sauf les trolls et autres escrolos-bobo-biobio ), sont beaucoup trop rares de nos jours.

  10. Greenpeace, WWF , FNE, info OGM, MRGDF sont des officines de guerre économique, quelques pilotes qui savent , tirent les ficelles et les bénéfices et une masse de militants qui ont du temps à perdre et veulent donner un sens à leur existence. Derrière ces officines des cercles financiers, de gros industriels ou des groupes de la distribution qui définissent les cibles, récupérer l’image des ONG pour faire davantage de fric via le « greenwashing » ou lancer ces hordes vertes contre des concurrents avérés ou potentiels, fussent-ils agriculteurs.

    Dans les années 80-90, pour être « IN » il s’agissait de faire du sport ou se passionner pour le Paris Dakar, c’était à l’époque bling bling, course dans les sables, où Thierry SABINE, et Daniel BALAVOINE ont trouvé la mort à 200 à l’heure à travers l’Afrique, à l’époque on faisait dans l’aventure mécanique, polluante, raid Camel, ça fumait de tous les cotés, et dans les justifications vaguement humanitaires, YAB et N Hulot en étaient.

    Pour des raisons de moins en moins obscures à partir de 1990, changement de ton, on invente le mot biodiversité, de fait néologisme de la fin des années 80, on refonde un autre monde à la conférence de Rio, on prend peur face à l’augmentation du CO2 (avant c’était les CFC qui étaient à bannir), Thierry SABINE, et Daniel BALAVOINE morts trop tôt, paix à leur âme, ne peuvent se reconvertir, mais YAB et N Hulot changent de religion, fini l’aventure pour l’aventure, l’aventure devient verte, nous y sommes encore .

    Le 3ème acte sera celui du « Land Grabbing », il commence par plus de 10 millions de morts de faim, pas souffrant de la faim mais qui en mourront, la FAO a pourtant prôné l’adoption de l’agriculture biologique quelques années plus tôt en mai 2007 comme pouvant nourrir le monde mais deux crises alimentaire dont la seconde plus sérieuse avec un cumul d’accidents climatiques sans rémissions….

  11. alzine,

    Ce que vous avez écrit à propos de la FAO n’est pas entièrement vrai.

    En mai 2007, la FAO a organisé avec une série de partenaires, dont l’IFOAM, une Conférence internationale sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire. Ce fut essentiellement une conférence d’adeptes et de prosélytes. Il faudrait relire l’ensemble de la documentation pour voir quelles sont réellement les conclusions de la conférence.

    Toujours est-il que le service de presse de la FAO a ‘sorti’ un communiqué qui faisait largement état du potentiel de l’agriculture biologique pour nourrir le monde :

    « Le rapport cite des modèles récents sur l’approvisionnement mondial qui montrent que l’agriculture biologique peut produire assez par tête d’habitant pour nourrir la population actuelle de la planète.

    « “Ces modèles suggèrent que l’agriculture biologique a le potentiel de satisfaire la demande alimentaire mondiale, tout comme l’agriculture conventionnelle d’aujourd’hui, mais avec un impact mineur sur l’environnement”, selon la FAO.

    « Le rapport invite les gouvernements à “allouer des ressources à l’agriculture biologique et à intégrer ses objectifs et ses actions dans leurs stratégies nationales de développement agricole et de réduction de la pauvreté, en mettant l’accent sur les besoins des groupes vulnérables”. »

    La propagande a ensuite fait son chemin, et Jacques Diouf, DG de la FAO, a dû y mettre le holà par un communiqué de presse alambiqué ménageant la chèvre et le chou. En titre : « L’agriculture biologique peut contribuer à la lutte contre la faim » (ça ne veut rien dire…) et en sous-titre : « Mais il faut utiliser des engrais chimiques pour nourrir le monde ».

    Il y avait toutefois ce qu’il faut, une déclaration sans ambages :

    « Il n’empêche que, selon la FAO, compte tenu des données et des modèles concernant la productivité de l’agriculture biologique par comparaison à l’agriculture traditionnelle, le potentiel de l’agriculture biologique n’est pas suffisant, loin s’en faut, pour nourrir le monde. »

    Le Centre d’actualités de l’ONU a repris le communiqué de la FAO en plus direct : « FAO : il est impossible de se passer des engrais chimiques pour nourrir la planète ».

    Évidemment, la propagande pro-bio s’est remise en route : M. Diouf serait intervenu sous la pression des lobbies… Et, évidemment, ignorant superbement la mise au point, elle continue de nous seriner que, selon la FAO, l’agriculture biologique peut nourrir le monde.

    ______________

    http://www.fao.org/organicag/ofs/index_en.htm

    http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000550/index.html

    http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2007/1000726/index.html

    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15402&Cr=FAO&Cr1=bio

  12. @Christel

    tout a fait d’accord avec vous … j’aurais pas dit mieux.

    J’espere que des syndicats agricoles (au moins un) reagiront face a cette campagne scandaleuse.

  13. @ wackes seppi ,

    Mon assertion sur la FAO était volontairement provoc, certes le DG de la FAO a fait une déclaration pour les engrais en particulier l’azote mais en décembre 2007 alors que le communiqué sur la conférence avait eu lieu en mai 2007. Entre temps la première crise alimentaire mondiale était en cours et on ne savait pas en décembre 2007 comment cela allait finir, de fait les bonnes récoltes de 2008 et 2009 ( après l’excellente récolte de maïs 2007), ont atténué le phénomène, mais le monde pouvait aussi sombrer dans le chaos alimentaire en cas de pépin dans l’hémisphère sud ou en Chine .

    Il manquait quand même le mot pesticides à coté du mot engrais, pesticides qui comptent autant que les engrais azotés, on l’a vu en éthiopie à l’automne 2010 sans fongicide face à la rouille noire, pas de récolte de blé.
    Quand le DG de la FAO fait dans le politiquement correct, sa déclaration était effectivement très tardive et très alambiquée , pour satisfaire le bobo européen au lieu de dire le vrai qui permet de nourrir les populations africaines, il y a problème et il ne faut pas s’étonner de ce qui se passe actuellement.

    Donc sa déclaration de décembre 2007 c’était avec une belle famine dans le dos qui le poussait à dire au cas où ça tourne très mal.

    1. @Alzine

      « Entre temps la première crise alimentaire mondiale était en cours et on ne savait pas en décembre 2007 comment cela allait finir, de fait les bonnes récoltes de 2008 et 2009  »

      Toujours est-il que l’agri-BIO est toute aussi incapable « de nourrir le monde » … en 2011 qu’en 2005 !

      Ce que Wackes Seppi à évité de rappeler c’est que :
      1/ le Symposium sur l’agriculture BIO qui se tenait à Rome dans les locaux de la FAO n’avait pas pour but de déterminer si oui ou non l’agri-BIO pouvait nourrir le monde. Il s’agissait de « rassembler et échanger » les connaissances.

      2/ Cette « légende » de l’agri-BIO qui nourri la planète est née à cette occasion. Mais du fait d’un rapport de 14 pages émanent d’une militante Américaine, qui avait compilé des données d’origine douteuses …. Certains chiffres, notamment en Afrique, donnaient l’agri-BIO 300% plus productive que le conventionnel. Mais contrairement à ce que veut la « légende » ce n’est pas le fruit de la réflexion de la centaines de « spécialistes » présents au Symposium de 2007 !

      Hors le temps passe, mais Biodynamie, intégration, double cultures, permaculture, Fukuoka, Zéro traitements, NO synthèses …. rien n’y fait, la productivité du BIO, peu importe la chapelle, ne décolle pas !
      Les techniques de mon grand-père ne sont pas beaucoup plus productives aujourd’hui qu’en 1950 !
      Ce que les Agri-BIO ont du mal à intégrer est aussi le fait que nous sommes en 2011, plus de 7 MILLIARDS d’humains, contre la moitié au début du 20° siècle !

      Produire de la nourriture en quantité, de l’énergie renouvelable, des matières biodégradables, tels sont tous les enjeux de la ferme mondiale du 21° siècle.

      Amis paysans l’heure de la mise au jour de notre force est arrivée !
      Ce siècle ne pourra se faire sans nous !

      Quand je pense que durant toute ma scolarité on m’a bassiné avec les excédants agricoles, les subventions inutiles, l’échec économique de vouloir produire des matières premières ….

      1. « Amis paysans l’heure de la mise au jour de notre force est arrivée !
        Ce siècle ne pourra se faire sans nous ! »

        Avec qui La Coupe Est Pleine? Le nombre d’agriculteurs sur la planète diminue constamment!!!
        Combien en restera t-il à la fin de ce siecle?

        1. « Le nombre d’agriculteurs sur la planète diminue constamment!!! »
          ———————–
          Le nombre de cochers aussi diminue constamment, petit génie ! Ca s’appelle le progrès.

        2. Là ou dans les années 1900 il fallait 100 ha et 5 agriculteurs pour nourrir 1000 français, en 2010 il ne faut plus que 10 ha et 1 agriculteurs.

          Les agriculteurs sont moins nombreux certes, mais il produisent plus et sur de plus petites surfaces et avec moins de difficultés. Ce qui au final est bien meilleur pour l’environnement.

          La forêt a doublée de taille en France en un siècle, tandis que la population augmentait de 42% (38 à 65 millions).
          Qui peut dire que c’est une mauvaise chose???

          Les écolo, incompétents et ignares!!!!

    1. Si le copier coller n’existait pas le blog de Laurent Berthod n’existerait pas!!!
      Dire «que les grandes famines ont disparu de la surface du globe» et cela «Malgré la malnutrition persistante d’un peu plus de 10 % de la population mondiale» c’est une belle contradiction de plus dans le discours de Laurent Berthod !!!

      1. Vous ignorez les famines qui ont frappé la Chine dans la première moitié du XXème siècle, celle qui a frappé l’Irlande au milieu du XIXème siècle, celles qui frappaient partout en Europe jusqu’au XVIIIème, la grande famine intervenue en Chine sous les Ming (je ne sais plus si c’est au XVII ou au XVIIIème siècle), celles qui ont frappé l’Inde de façon immémoriale, l’Inde sauvée des famines à répétition par la révolution verte de Norman Borlaug. Vous n’en avez jamais lu une description. En un mot vous ne savez pas ce qu’est une famine. Vous êtes inculte, vous êtes d’une ignorance crasse.

      2. J’ajoute que sur le milliard d’êtres humains qui ne mangent pas à leur faim, au moins 80 % sont des paysans pauvres qui ne souhaitent qu’une chose, pouvoir enfin accéder aux moyens de production leur permettant de se livrer à une agriculture moderne, productive, intensive et rentable.

        1. Les phantasmes de Laurent Berthod ne peuvent pas correspondre aux attentes du milliard d’êtres humains qui ne mangent pas à leur faim!!!
          Si Laurent Berthod, un parfait inconnu pour les paysans pauvres, était compétent pour solutionner le problème cela se saurait!!!
          Pour faire réfléchir les 80% de paysans pauvres sur leur devenir avec l’agriculture intensive, il faut absolument leur montrer les coups de colère des paysans français qui attaquent les magasins de la grande distribution, déversent du lait dans les champs, vident des remorques de fruits et légumes devant les préfectures, vident sur la chaussée les camions de denrées importées,etc.

          1. Oui, en attendant les paysans pauvres du tiers monde, c’est tous les jours qu’ils ne mangent pas à leur faim. Les paysans français qui manifestent leur colère, en comparaison, c’est vraiment épisodique, dans des situations de crise exclusivement. José. B est un sophiste, une sale petite crevure intellectuelle qui détourne tout ce qu’on écrit pour essayer pathétiquement de justifier son idéologie irréaliste et merdique. Et en plus il croit que le lecteur moyen va s’y laisser prendre. Non seulement c’est une crevure, mais en plus c’est un con. Tant mieux, il est d’autant moins dangereux.

        2. Écologisation des politiques publiques et des pratiques agricoles, 16-18 mars 2011, Avignon.

          Colloque national organisé par l’unité de recherche Écodéveloppement (Inra PACA). Dans le jeu croisé entre volonté politique et réalités de terrain, ce colloque réunissant chercheurs et praticiens a pour ambition de faire l’état des connaissances et des enjeux qui renvoient à l’objectif d’écologisation des politiques publiques et des pratiques agricoles.

          Thèmes du colloque :

          * Les moteurs de l’écologisation : les processus qui tendent aujourd’hui à faire entrer les objectifs environnementaux dans l’action publique en faveur de l’agriculture. L’accent sera mis sur les interactions réciproques entre politiques et pratiques ;
          * Les connaissances scientifiques dans l’écologisation des politiques publiques : production de connaissances scientifiques permettant l’intégration de l’écologie aux activités agricoles ; place de ces connaissances dans la construction des politiques publiques ;
          * La mise en oeuvre et l’évaluation de modèles candidats : modes d’évaluation des politiques et des modèles de production en agriculture (aspects méthodologiques ou résultats des évaluations

      3. En 1970 il y avait 1 milliard d’être humains souffrant de la faim dans le monde.
        En 2010 il sont 890 millions.
        Certes le recul est faible en apparence. et cela les écolo ignares le font bien savoir.
        Mais ce faisant ils cachent d’autres chiffres:
        en 1970 il y avait 3,5 milliards d’être humains sur terre.
        En 2010 c’est 7 milliards.

        Donc en 1970 Un humain sur trois avait faim.
        En 2010 c’est 1/8.

        Qui peut encore dire que rien n’a été fait, qui peut encore dire que l’agriculture moderne n’a pas rempli sont rôle de nourrir l’humanité?

        Les escrolo ignares et incompétents

        1. Vous avez oublié de parler du succès croissant chaque année des restos du coeur et autres organisations, qui s’occupent de maintenir en vie les millions de gens heureux de voir les progrès de l’agriculture moderne!!!

        2. A quel prix Daniel ? La qualité de l’eau ? La qualité de vie ? Quelle corrélation entre l’utilisation de pesticides et l’augmentation des cancers chez les agriculteurs ? Quels conflits d’intérêts entre les coopératives et l’utilisation d’intrants ?

          1. Qu’es ce vous allez chercher, les agris ont moins de maladies graves que le reste de la population et ce sont pourtant ceux qui sont en contact direct avec les molécules phytosanitaires accusées de tout les maux.
            Dans tous les cas les agris ont une qualité de vie largement supérieur à bon nombre de nos concitoyens,et la qualité de l’eau est largement meilleure qu’elle ne l’était voici plus de 100 ans.

            Bon sang,un peu de bon sens !!!

  14. « certains pesticides présentent un danger mortel pour les abeilles »

    Sans blague. Les écolos apprennent maintenant que les insecticides sont dangereux pour les insectes, ‘sont des flèches les mecs !

  15. @ Tous

    Il ne faut plus répondre à José B,qui est là uniquement pour pourrir ce site.

  16. Cher ME51,

    Les trolls on un inconvénient et un avantage.

    – L’inconvénient : nous excéder tellement que ça nous fait sortir de nos gonds et sortir toutes les insultes que nous avons en réserve dans notre musette.

    – L’avantage : quand ils ne nous exaspèrent pas, nous répondons avec nos connaisances. Comme nous sommes des professionnels d’origines diverses, nous nous enseignons les uns les autres. J’ai beaucoup appris de vos interventions.

    Bien à vous.

    1. C’est vrai que le botin téléphonique de ME51 est riche d’enseignements!!!
      Comme vous dites toutes vos connaissances sont dans votre musette, et c’est pas très valorisant pour vous!!!

  17. Christel (10 février 2011 à 19:09) a écrit :

    « J’encourage les agriculteurs à produire des biocarburants et j’espère que le prix des matières premières agricoles montera encore. Certains comprendrons alors les mérites du monde agricole. »

    Sur quoi, Bill (11 février 2011 à 8:55), se référant aux émeutes de la faim, l’a traitée de criminelle… rien que ça.

    Christel a raison sur ce point, et sur tout le reste. Beaucoup de pays ont négligé leur agriculture et leur population rurale, et, malgré les grandes déclarations à l’ONU, à la FAO, etc., se sont félicité des prix mondiaux bas. Quand on est accroché au pouvoir, il faut impérativement nourrir les habitants de la capitale… ce sont eux qui font les émeutes les plus violentes et font tomber – certes rarement – les potentats. Des prix élevés permettront aux ruraux de vivre, de sortir de leur misère et de retrouver une place dans l’approvisionnement de leur pays.

    José.B (11 février 2011 à 10:25) a écrit :

    « La vérité c’est que lorsque ‘Tout les 5 secondes un enfant meurt de sous nutrition’ l’industrie semencière et phyto, ‘riches consommateurs égoistes’, s’enrichit un peu plus!!! »

    ME51 (11 février 2011 à 12:53) a répondu :

    « &@#§ç »

    Entièrement d’accord, ME51.

    De fait, l’industrie semencière et phyto (José.B a oublié les engrais, les fabricants de tracteurs, etc…) ne sont pas des ‘consommateurs’, mais des fournisseurs. Et, franchement, pour devenir riche, il y a meilleurs créneaux que l’agrofourniture.

  18. Pour revenir sur cet échange intéressant, en 1960 les financiers ont abandonné aux exploitations familiales le soin de nourrir les populations pour investir dans l’amont avec les engrais ( pétroliers et gaziers ) et les les pesticides avec l’industrie chimique, et dans l’aval, l’agroalimentaire et la distribution, mais aussi l’industrie, les services…l’objectif étant de produire le moins cher possible au niveau de l’agriculteur pour réduire la part du budget dans l’alimentation . et permettre de consommer des produits dégageant plus de plus value.

    Depuis les années 90 on voit les financiers réinvestir la production directe outre atlantique d’abord timidement avec à l’origine des fonds comme quantum ( nez creux de Soros et Rogers, et presque honnêtes dans leurs déclarations) suivis par d’autres aussi significatifs par le nom des financiers mais plus discrets, plus récemment dans les pays d’Europe de l’Est.
    En parallèle après la conférence de Rio la chasse était lancée à la productivité en Europe, avec un risque (ou un objectif ) de ruiner le monde agricole européen.et un rêve pour les groupes financiers américains de voir l’agriculture européenne passer au bio.
    Avec un commerce extérieur français qu doit autant à l’agriculture et à l’agro alimentaire qu’à l’aéronautique de ne pas sombrer complètement et avec une deuxième crise alimentaire mondiale qui met la production agricole bien au dessus d’une simple activité économique mais bien géo-stratégique, ce qui était hypothèse devient évidence:
    Bien joué les américains!
    Nuls les hommes politiques français et européens , pas tous, qui n’ont pas vu le coup venir!

    Alors « FNE se paye le paysans » oui mais TOTAL et peut -être DANONE payent FNE pour qu’ils se payent les paysans et que les biocarburants ne soient pas produits en europe, mais aussi TOTAL et DANONE ne payent pas leur impots en France ce qui permet filer quelques miettes (grosses)à FNE.
    Donc les agriculteurs pourront en se rendant au salon de l’agriculture se munir de marqueurs rouge bleu et noir à pointe large et apposer sur les affiches à la con de FNE sur les unes : payé par TOTAL et sur d’autres payé par DANONE, à coté de la signature de FNE et on verra que ce type de pub à la con ne recommencera pas de sitot.

    Une campagne contre deepwater et la pollution du golfe du mexique aurait eu plus de sens de la part de FNE'(mais bien sûr pas financée voire l’inverse), idem pour les sables bitumineux de l’Alberta; donc ils n’ont rien fait, quasiment rien dit, même pas le minimum syndical, navrant!

  19. La jeune Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), issue de la fusion entre l’Afssa et l’Afsset en juillet 2010, a présenté jeudi 10 février son programme pour 2011. Au menu, notamment, les risques liés aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens. Un comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêt sera mis en place d’ici fin avril.

    « L’Anses est avant tout une agence indépendante», a tenu à rappeler son directeur et ex-directeur de l’Afssa [1], Marc Mortureux. Une manière de répondre par anticipation aux suspicions qui pèsent plus lourdement encore aujourd’hui sur les agences sanitaires, suite à l’affaire du Mediator qui a mis en lumière de graves dysfonctionnements et des conflits d’intérêt au sein de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) (voir le JDLE). « Cette remise en cause nous a bousculé et nous amène à nous poser des questions», avoue Marc Mortureux.

    Un comité de déontologie

    Néanmoins, « les crises antérieures qu’ont connues l’ex-Afsset [2] et l’ex-Afssa, ainsi que leur fusion, ont déjà permis une évolution des règles de déontologie», explique-t-il. C’est notamment le cas de la création d’un comité de déontologie et de prévention des conflits d’intérêt, prévue depuis la fusion, qui sera opérationnel « fin avril au plus tard». Ce conseil de Sages, composé de 5 à 8 membres nommés pour 5 ans par arrêté ministériel et sur proposition du CA, sera chargé de veiller au respect des règles fixées par le code de déontologie et les principes de l’expertise collective (voir le site de l’agence). Il pourra également être saisi par un membre du CA, à l’instar d’une association environnementale.

    Suite à son rapport sur le Mediator, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) examinera « les points forts et les faiblesses» de l’Anses dans le domaine du médicament vétérinaire.

    Conflits d’intérêt

    Le directeur de l’Anses tient toutefois à souligner la complexité de la question des conflits d’intérêt: « Le risque serait de réduire la diversité d’horizon des experts et le caractère contradictoire de l’expertise qui est également un gage d’indépendance».

    A l’heure actuelle, aucun conflit d’intérêt n’est toléré dans les groupes de travail. En revanche, la question est plus complexe dans les comités d’expertise spécialisés (CES) qui couvrent de nombreux sujets sur une durée de trois ans. Théoriquement, pour chaque nouveau sujet, les experts ayant des liens d’intérêt doivent s’abstenir de participer.

    L’Anses a également fait le choix de mettre en ligne les déclarations publiques d’intérêt (DPI) de ses 350 salariés internes, comme gage de transparence. Elles devront désormais être mises à jour tous les ans et non plus tous les 3 ans.

    Marc Mortureux a enfin rappelé que la gouvernance de l’agence était construite sur le modèle «grenellien» avec une participation au CA des différentes parties prenantes (ONG, syndicats, pouvoirs publics, entreprises). « Cette intégration de la société civile est essentielle pour nous permettre de capter les signaux d’alerte», avance-t-il.

    Pesticides et phtalates

    L’Anses va engager un travail d’évaluation des impacts réels des expositions aux pesticides pour les agriculteurs en s’appuyant notamment sur les données scientifiques les plus récentes. Un groupe d’experts sera mis en place en 2011 sur la base d’un appel à candidatures et les premiers résultats sont attendus d’ici fin 2012.

    Une étude sur 12 perturbateurs endocriniens «prioritaires» sera conduite afin d’estimer l’exposition de l’homme aussi bien en milieu professionnel que via l’alimentation et l’environnement. Un premier point d’étape sur le bisphénol-A (BPA) sera présenté fin mars, puis un autre à la fin de l’année. Une coopération internationale, notamment avec les Etats-Unis et l’Allemagne, visera à développer de nouvelles méthodologies d’évaluation des risques, reconnues mondialement.

    Les résultats d’une enquête sur l’exposition à 300 contaminants potentiels (pesticides, métaux lourds, toxines…) dans plus de 250 aliments seront publiés d’ici l’été 2011.

    Parallèlement, une meilleure connaissance des effets «cocktail» d’une exposition à de multiples pesticides à faibles doses (projet Pericles) devrait être apportée par la publication d’une étude en 2012.

    En matière de radiofréquences, un groupe d’expertise permanent sera mis place cette année. Dans le cadre de la reprise des missions de la fondation Santé et radiofréquences, l’Anses va par ailleurs créer un programme de recherche ad hoc qui lancera un appel à projets de recherche de 2 millions euros par an.

    Le laboratoire Anses de Sophia-Antipolis a enfin été sélectionné par la Commission européenne pour devenir le laboratoire de référence sur l’étude des abeilles et la surveillance de leur mortalité.

    Médicaments dans l’eau

    Les résultats de la campagne nationale d’analyse des résidus de médicaments dans l’eau ont été également présentés ce matin. Sur les 45 substances analysées dans l’eau potable,19 ont été détectées dans au moins un échantillon. 25% des échantillons étaient positifs avec en général 1 à 4 molécules. Hormis la caféine (utilisée comme marqueur de l’activité humaine), les molécules les plus fréquentes sont la carbamazépine (anti-épileptique) et l’oxazépam (anxiolytique). 90% des échantillons ont présenté une concentration maximale cumulée inférieure à 25 nanogrammes par litre (ng/l), soit « 1.000 à un million de fois inférieures aux doses thérapeutiques» mais pour 5% d’entre eux, elle était supérieure à 100 ng/l.

  20. Non mais alors lui il est Gratiné!!!
    Vous n’êtes pas sans savoir que l’agriculture biologique( je sens que vous êtes un adepte) utilise des pesticides. Et par qui sont vendus ces pesticides? Par les mêmes « salopards » qui fournissent l’agriculture conventionnelle!
    Allez quelques exemples qui concernent la vigne puisque c’est mon domaine( c’est bien de connaitre son sujet). Contre le mildiou, sulfate de cuivre, hydroxyde de cuivre ou oxychlorure de cuivre(tout ça évidemment très bio). Alors là, on a l’embarras du choix, toutes les firmes ont ces produits dans leur catalogue. Le plus utilisé est sans doute Champ Flo produit par Nufarm(petite recherche Google sur Nufarm…).
    Contre l’oidium, même topo, toutes les firmes vendent du soufre. Très utilisés: Thiovit(Bayer) et Soufre kumulus(BASF).
    Là où on rigole, c’est contre le ver de la grappe. Phéromones sexuelles(de synthèse, c’est là où on voit toute les contradictions du bio qui refuse les molécules de synthèse même celles moins toxiques que le cuivre et qui utilise des phéromones de synthèse) RAK1 et RAK2 un seul fournisseur: BASF.
    Insecticide(il est bio mais il tue quand même les abeilles) SUCCESS4 produit par(roulement de tambour…) DOW AGROSCIENCES anciennement appelé UNION CARBIDE mais ils ont préféré changé de nom après la catastrophe de Bhopal… Tous mes voisins bios font ce produit au moins 2 fois en juin- juillet… Et ils n’ont aucun problème de conscience.
    Tout ça pour dire que si vous pensez qu’en consommant bio vous préservez la planète et vous luttez contre les multinationales de la chimie, vous vous mettez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude…

  21. France nature environnement

    Budget 2009 : 2 700 000 €

    Dont :
    Subvention MEEDM : 1 048 500 € soit 39 %
    Subvention ADEME : 219 630 € soit 8 %
    Autres subventions publiques : 239 080 € soit 9 %
    Mécénat d’entreprises privées : 475 523 € soit 17 %
    S/S Total 74 %

    Cotisations : 41 189 € soit 2 %

    C’est sur : http://www.fne.asso.fr/documents/budget-2009.pdf

    Nombre de permanents : 33
    C’est sur : http://www.fne.asso.fr/fr/federation/Lequipe/les-permanents.html

    Apparemment ni Danone ni Total ne font partie des mécènes ou des partenaires. Mais le Crédit agricole, caisse nationale et caisse Ile-de-France, oui.

    C’est là : http://www.fne.asso.fr/fr/federation/Partenariats/devenir-partenaire.html
    Et là : http://www.fne.asso.fr/fr/federation/Partenariats/ils-nous-soutiennent.html

  22. Merci pour cette info.
    Je vais la faire remonter auprès des responsables syndicaux de mon département ainsi qu’auprès des admnistrateurs du Crédit Agricole.

  23. Laurent Berthod a parfaitement raison, mon propos était polémique à l’envie et partait du principe « à qui profite le plus le crime ? » pour rechercher le criminel.

    A qui peut profiter le crime?:

    1 – Au producteur de carburants fossiles qui va se trouver concurrencé par un partenaire agricole potentiellement concurrent dont il ne maîtrise pas la ressource d’où la mention à TOTAL parce que basé en France et portant encore les couleurs nationales en terne d’emploi.
    Le « partenaire » agricole d’autant plus difficilement maîtrisable qu’avec l’augmentation du prix des produits alimentaires (pour animaux), notamment les tourteaux, il dispose d’une belle indépendance financière pour au moins 2 ans et après …

    2 – Au major de l’agroalimentaire qui voit d’un mauvais oeil la possibilité de valoriser hors circuit alimentaire la biomasse produite, la force qui était du coté de la demande de l’agroalimentaire pour les produits agricoles face à une offre pléthorique du coté monde agricole passe du coté de l’offre dès lors que d’autres valorisations sont possible notamment au niveau des biocarburants. Si la matière première vaut plus cher, la marge va automatiquement s’en ressentir, passer de 15% du budget des ménages à 20% n’est pas neutre en terme de choix de type de produit par le consommateur surtout avec une perspective de gel ou de régression du revenu par « ménage ».
    Si TOTAL ou les pétroliers peuvent, à terme, trouver des termes d’accords satisfaisants avec les producteurs agricoles en raison d’une parfaite maîtrise de la chimie organique du coté du pétrolier, ce type de débouché , biocarburant, est antinomique des intérêts de l’industrie agroalimentaire.
    DANONE est cité mais n’importe quel major du secteur aurait fait l’affaire.

    Si l’on consulte la littérature effectivement TOTAL s’est fait plus souvent « allumer » par FNE que l’inverse.

    Le seul lien qui pourrait exister est le financement de l’action et la photo d’un spécialiste des pingouins sur le bilan de la fondation TOTAL 2009, bien connu pour ses positions anti OGM simplistes et très proche de FNE.

    En contre partie, le financement assez large du film Océan de Jacques Perrin, rare production d’un équilibre remarquable et d’une justesse dans le ton au delà de l’extraodinaire beauté des images est significatif d’un discernement dans les actions de la fondation TOTAL.

    Bon, on peut maintenir une suspicion mais sans aucune preuve et effectivement jusqu’à présent FNE avait plutôt la dent dure pour le pétrolier.

    Reste donc à creuser du coté des majors de l’agroalimentaire, de la distribution et des services.

    Pour le crédit agricole d’IdeF, c’est effectivement extraordinaire cette façon de se « tirer une balle dans le pied », mais en France on sait bien faire dans ce genre d’exercice.

  24. « DOW AGROSCIENCES anciennement appelé UNION CARBIDE »

    — Non. Dow ne s’est jamais appelé Union Carbide! DOW a acheté Union Carbide en 2001. Auparavant, il s’agissait de deux entreprises indépendantes l’une de l’autre. Carbide avait également vendu une partie de ses activités agrochimiques à Rhône Poulenc, je ne me souviens pas de la date exacte mais c’était vers le début des années ’80.

    « mais ils ont préféré changé de nom après la catastrophe de Bhopal… »

    Faux! Cà n’a rien à voir. Le rachat de Carbide par Dow (en raison en partie de la chute de la valeur de Carbide à la suite de Bohpal) était un « deal » industriel et commercial intéressant pour Dow. Ayant racheté et intégré Carbide, Dow a supprimé le nom de Union Carbide pour inclure la totalité des activités sous son propre nom. Cela a été le cas aussi pour Rhône Poulenc dont le nom a totalement disparu à la suite d’une série de rachats.

    1. Merci Zygomar d’ avoir rectifié mes erreurs. Mais ça ne change pas mon propos. Et je change d’argument. DOW est une grosse firme chimique qui a, comme Monsanto, fabriqué l’agent orange. Aujourd’hui, ils commercialisent des produits à base de spinosad qui sont agréés en bio et largement utilisés par la viticulture « biologique » en lutte systématique contre les vers de grappe.
      La communication en viti bio et biodynamie parle de purin d’ortie, d’infusions de plantes, de bouses de corne et j’en passe et des meilleures… Ils se gardent bien de parler des pesticides utilisés, produits par Dow, Bayer, Basf ou Nufarm. Ils ne parlent pas des 15 ou 20 traitements effectués à base de cuivre alors que 5 suffisaient en agriculture raisonnée avec une molécule beaucoup moins polluante comme le fosétyl d’aluminium. Ils ne disent pas qu’ils ont traité avec un insecticide dangereux pour les abeilles et la faune auxiliaire alors que le voisin en lutte raisonné a estimé quels pression parasitaire ne nécessitait pas un traitement.
      J’ai des voisins qui sont passés en bio et qui ont traité 26 fois en 2009 pour faire 30 hl par ha avec des parcelles de merlon entièrement nettoyées par le mildiou. J’ai traité 6 fois et j’ai fait 53hl par ha. Leur conversion bio est applaudi par la presse viticole avec tout le buzz que ça engendre. Pourtant, qui est le plus respectueux de l’environnement?

      1. «Pourtant, qui est le plus respectueux de l’environnement? »

        La question a le mérite d’etre posée surtout quand on sait que la viticulture bio représente moins de 5% du vignoble français !!!

        En raison notamment des attaques de mildiou de la vigne, les viticulteurs restent les plus gros utilisateurs de pesticides avec 15% des utilisations des phytosanitaires pour 3% des surfaces cultivées.

          1. Laurent Berthod que pensez vous des bons vins enrichis au ROUNDUP?
            Avec ROUNDUP® FLASH, le viticulteur bénéficie du Contrat Garantie Régularité.
            Si un manque d’efficacité du produit est constaté, Monsanto remet à disposition du viticulteur
            la quantité de produit jugée nécessaire au retraitement de la surface concernée.
            La Garantie fonctionne si l’application de ROUNDUP® FLASH a été faite dans le respect
            des recommandations de Monsanto et de la réglementation en vigueur.

        1. Ce qu’il faut savoir, c’est que c’est calculé au poids de matière active à l’ha. Dans le tonnage total des pesticides utilisés dans le vignoble, un tiers est du soufre agréé en bio et utilisé par les non bios aussi. Pourquoi autant de soufre? Parce que les doses d’ emploi vont de 6 à 12 kg par ha et jusqu’à 20 kg quand les bios font des poudrages pendant la floraison. Le soufre pose peu de problèmes environnementaux mais il peut être toxique pour les typhlodromes quand il est employé trop souvent.
          Une autre grosse partie du tonnage est constitué par les produits à base de cuivre agréés eux aussi en bio. La limite est de 6 kg par ha en moyenne sur 5 ans pour les bios mais c’est une moyenne et quand on a fait 26 traitements on est à plus du double.
          Tout ça pour dire que le tonnage ne veut rien dire.
          Pourquoi les bios traitent aussi souvent? Parce que le cuivre ne protège que les pousses présentes lors du traitement et qu’il est lessivable. En période de pousse active de la vigne en mai-juin, quand il pleut régulièrement, le risque mildiou est important. A la moindre pluie en protection insuffisante, les taches apparaissent et se multiplient rapidement avec la moindre humidité. C’est là qu’on assiste à la situation abracadabrantesque des bios qui traitent avant la pluie, qui traitent après la pluie, et qui finissent par traiter tous les 4-5 jours parce qu’ils ont quand même des dégâts de mildiou. Imaginez la consommation de gaz-oil…

      2. «une molécule beaucoup moins polluante comme le fosétyl d’aluminium»

        http://gpd.basf-agro.fr/fiches/technique/sillage.pdf
        Sillage® Fongicide systémique vigne
        Composition : ……………………………………………47,1 % de fosétyl-aluminium
        ………………………………………………………………………………. + 28,8 % de métirame

        Classement toxicologique : …………………………………………………..Xi-irritant
        ………………………………………. N : Dangereux pour l’environnement aquatique
        R38 : ………………………………………………………………..Irritant pour la peau
        R43 : ……..peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau
        R50/53 : . Très toxique pour les organismes aquatiques ; peut entraîner
        à long terme des effets néfastes pour l’environnement aquatique.
        Porter des gants et un vêtement de protection pendant toutes les
        opérations de chargement/mélange et de traitement.

        1. Phrase de Prudence Y VOIR ARRETES APPROPRIES SUR LES CLASSEMENTS ET L’ETIQUETAGE POUR LES CONSEILS DE PRUDENCE
          Phrase de Risque R41 RISQUE DE LESIONS OCULAIRES GRAVES
          R20/22 NOCIF PAR INHALATION ET PAR INGESTION
          R50/53 TRES TOXIQUE POUR LES ORGANISMES AQUATIQUES, PEUT ENTRAINER DES EFFETS NEFASTES A LONG TERME POUR L’ENVIRONNEMENT AQUATIQUE.
          Risque de Toxicologie Xn NOCIF
          N dangereux pour l’environnement

           » Petit cachotier,tu t’est bien gardé de nous parler du CUIVRE . »

        2. Merci Guica. JoseB, tapez donc Champ flo, heliocuivre, nordox pour voir. Tapez aussi Success4, Rotenobiol ou Pyrevert tant que vous y êtes.
          Le fosetyl est beaucoup moins préoccupant pour l’environnement que le cuivre car il se dégrade en acide phosphoreux biodégradable alors que le cuivre s’accumule dans le sol. Toutes les études prouvent que la vie du sol est mieux préservée en viti raisonnée qu’en bio parce que le cuivre est toxique pour les vers de terre et micro-organismes du sol.
          Il y a toujours un débat pour autoriser les phosphites( dont fait partielle fosetyl) en agriculture biologique pour remplacer le cuivre. La raison de sa non- homologation en bio est la présence éventuelle de traces d’acide phosphoreux dans les vins. Pour ma part, j’utilise le fosetyl pendant la période de pousse active de la vigne c’est à dire jusqu’au 14 juillet en gros. 5 à 6 traitements en moyenne.
          Je voudrais dire aussi que certains produits « naturels » utilisés en bio peuvent être beaucoup plus nocifs pour l’environnement que des molécules de synthèse. La roténone est un autre exemple. En zone de lutte obligatoire contre la flavescence dorée, c’est 5 traitements à la roténone qui étaient faits flinguant toute la faune auxiliaire et faisant courir des risques de Parkinson au viticulteur. Dans tous les livres de jardinage bio, la roténone a toujours été présentée comme un produit naturel et inoffensif pour l’homme. La science a prouvé le contraire.
          On trouve des molécules de synthèse partout dans notre environnement. Dans l’alimentation (l’éthyl-vanilline par exemple) dans les parfums,les cosmétiques,les vêtements( l’indigo de synthèse pour teindre les jeans fabriqué par BASF) etc… Les seuls qui posent un problème à la population sont ceux utilisés par les agriculteurs donc qui ne les touchent pas directement. Mais il ne faut surtout pas toucher à son petit confort personnel…

  25. En complément de Zygomar, Rhône- Poulenc qui s’est associé au chimiste allemand Hoescht, à la fois sur la Chimie et sur les plantes génétiquement modifiées avec la tolérance au glufosinate le concurrent du glyphosate, dont les activités ont été ensuite reprises par l’autre chimiste allemand Bayer. Dans ces deux mouvements le « champion  » français a disparu de la fourniture au monde agricole avec une stratégie de recentrage sur la pharmacie.

    L’erreur des politiques français et plus largement européens, de ne pas parier sur l’agriculture en général au niveau mondial et en particulier en Europe de l’ouest valait aussi pour les industriels qui de fait forment un monde clos, les idées des seconds alimentant les premiers ou les deux ayant les mêmes conseillers, visiblement peu fiables en Europe dans ce cas précis, mais redoutablement clairvoyants pour les américains qui ont recommencé leurs investissement dans l’agriculture ( qui ne l’ont d’ailleurs jamais abandonné ) alors que les européens levaient le pied dans la foulée de la conférence de Rio et de la première reforme de la PAC.

    Tout cela c’était avant 2004, et le lancement du plan bioéthanol/maïs aux USA, qui sera le premier coup de semonce visible puis la crise alimentaire de 2007-2008 et la course à la terre au plan mondial.

    Alors pour revenir sur l’affiche qui a lancé le débat:
    Oui c’est sans danger mais il est suicidaire de se priver de ces produits incontournables pour construire l’avenir.
    Avec leurs variétés plus performantes, moins gourmandes en azote et en eau, plus sûres sur le plan sanitaire, les américains « flingueront  » notre agriculture, la main qui tient le maïs est américaine et c’est un agriculteur français qui est la victime, le risque est économique mais par conséquence social
    Se priver des biotechs est totalement suicidaire.
    On lira chez nos cousins de la belle province ce qui l’on ne peut trouver sur nos sites français, navrant:
    http://www.ogm.gouv.qc.ca/sante_benefices.html

    On recherchera dans les financeurs de FNE celui ou ceux qui soutiennent la main assassine de notre agriculture.
    J’ai certainement tiré trop vite sur le pétrolier national, vu ce qu’il déguste aussi de la part de FNE, c’est donc moins probable, mais on prête plus facilement aux plus riches.
    On pourrait même rêver d’un front commun énergéticiens – agriculteurs face au délire vert.

    Soutien à la campagne de FNE, à ne pas à chercher à l’académie des biotechnologies avec un nouveau président qui ne fait pas dans la nuance avec un plaidoyer pour un progrès raisonné comme on les aime sur ce site;

    http://www.academie-technologies.fr/fr/actualite/rid/66/rtitle/missions-1/lid/0/ltitle/0/rid2/759/r2title/plaidoyer-pour-un-progres-raisonne-choisi-partage-par-bruno-revellein-falcoz-president-de-la.html

  26. De : http://www.fne.asso.fr/fr/federation/Partenariats/ils-nous-soutiennent.html

    « Les organismes mécènes de FNE apportent un soutien financier ou en nature à la fédération, sous forme de don. Ce don n’engage ni l’entreprise ni FNE à une quelconque contrepartie. »

    Les déclarations grandiloquentes n’engagent que ceux qui les croient…

    De : http://www.fne.asso.fr/fr/federation/Partenariats/devenir-partenaire.html

    « Les partenaires de France Nature Environnement ont choisi de s’engager avec FNE dans une démarche volontaire en faveur de la protection de la nature et de l’environnement, au-delà des exigences légales. »

    Exemples de partenaires :

    « Le partenariat entre FNE et Eco-Emballages vise à sensibiliser le grand public à la collecte sélective et la prévention des déchets.

    En 2009, GDF SUEZ et FNE ont engagé une réflexion d’une durée de trois ans autour de la préservation des milieux naturels et de la biodiversité.

    Lyonnaise des Eaux et FNE ont entamé un partenariat en 2008 – renouvelé en 2009 pour une durée de 3 ans – qui vise à mettre en place des projets autour de la gestion durable de l’eau.

    Primagaz apporte un soutien et contribue à l’exposition réalisée par FNE  » 1810 – 2010 : la société face au risque industriel « .

    Le partenariat entre FNE et Recylum vise à sensibiliser le grand public à la prévention des déchets.

    FNE et Veolia Eau ont entamé un partenariat en 2009 afin d’engager des actions de sensibilisation auprès des décideurs sur la thématique de l’aménagement urbain durable.

    Veolia Transport et sa filiale Proxiway soutiennent et contribuent au projet mené par FNE :  » Impulser un transport urbain de marchandises durable pour les territoires « . »

    Toutes ces entreprises sont évidemment désintéressées.

    1. Merci !

      C’est une dépêche de l’AFP (14 février 2011 16h24). Combien de journaux généralistes l’ont-ils reprise ? A moins que je ne me trompe : aucun.

      Et ils (la FNE) osent dire :

      « « C’est un cri d’alarme », explique France Nature Environnement, « une campagne choc sur les dégâts provoqués par l’agriculture peu respectueuse de l’environnement… pas seulement un coup de poing médiatique mais l’occasion d’ouvrir le dialogue ». »

      Et la France agricole d’ajouter fort justement : «  Qui les croira ? »

      http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/campagne-de-pub-contre-l-agriculture-france-nature-environnement-ou-la-provocation-pour-exister-38787.html

  27. J’ai lu avec beaucoup de plaisir les échanges d’e-mails aussi je souhaite partager avec vous quelques réflexions :
    1 – les OGM sont maintenant cultivés sur des dizaine de millions d’hectares dans le monde et depuis de nombreuses années. Si effets négatifs sur la santé il y avait cela serait déjà connu : en conséquence, si risque il y avait celui-ci serait minime et la crainte de la vieille europe ressort au mieux du principe de précaution. Il est totalement inadmissible que FNE se permette de telles publicités dans ce contexte; c’est un viol de la démocratie et le plus déplorable c’est que ce sont les fonds du Ministère de l’Environnement qui finance cet outrage.
    2 – en ce qui concerne les abeilles, je rappelle à tous que les pyréthrinoïdes ne sont pas synonymes de tueuses d’abilles : les apiculteurs étaient bien contents que SANDOZ homologue l’APISTAN à base de tau-fluvalinate (marques KLARTAN et MAVRIK pour les agriculteurs) contre la varroa des abeilles ! bien sur, ne voulant pas payer une prescription chez un vétérinaires, les apiculteurs se sont empressés d’acheter fraudulusement du KLARTAN agricole pour faire des traitements « sauvages »; Mal employé, le produit n’a conservé son efficacité que quelques années avant que progressivement le varroa devienne résistant et commence à faire de gros dégats.

    1. En ce qui concerne les abeilles l’AFPP composée de : ACTA, ARVALIS-Institut du végétal, CETIOM, ITSAP-Institut de l’abeille, DGAl, Groupama, INRA, UIPP. déclare dans une plaquette destinée aux agri productivstes:
      «Chaque année, de nombreuses intoxications d’abeilles se produisent suite à une mauvaise utilisation de produits phytosanitaires.»

      1. tu vas nous la sortir a chaque fois celle là …. le feu ça brule, on va interdir les allumettes ?

        1. Je la sors à chaque fois car je sais maintenant que cette déclaration de l’AFPP vous procure un plaisir immense!!!

          1. L’enquête du SNA( Syndicat National de l’Apiculture ), publiée dans l’Abeille de France de Mai 2010 indique pour l’hiver 2010, pour la Champagne Ardenne, région de grande culture, un taux de mortalité de 4 % (ce qui est très peu) contre 40 % pour l’Auvergne région qui n’en est pas

            Cela rejoint les conclusions de l’étude d’Eric Haubruge de l’Université de Liège, établi sur trois ans, publié en 2008 (Les abeilles ont le bourdon), qui avait montré qu’il y avait, en Belgique, une corrélation négative entre les pertes en zone de grande culture et celles en régions qui n’en n’étaient pas.

            Et aussi l’enquete de l’ITSAP – Institut de l’abeille sur les mortalités 2008-2009-2010 qui montre qu’il n’y a pas de différence de pertres de ruches entre apiculture en mode conventionnel ou en bio.( ruches placée a plus de 2,5 Km des cultures traitées )

      2. «Chaque année, de nombreuses intoxications d’abeilles se produisent suite à une mauvaise utilisation de produits phytosanitaires.»

        ===> «Chaque année, de nombreuses chutes se produisent suite à une mauvaise utilisation des échelles.»

        1. «Chaque année, de nombreuses intoxications d’abeilles se produisent suite à une mauvaise utilisation de produits phytosanitaires.»

          ===> «Chaque année, de nombreuses chutes se produisent suite à une mauvaise utilisation des skis.»

          1. «Chaque année, de nombreuses intoxications d’abeilles se produisent suite à une mauvaise utilisation de produits phytosanitaires.»

            ===> «Chaque année, de nombreuses blessures se produisent suite à une mauvaise utilisation des tondeuses à gazon.»

          2. Vous avez raison, pour éviter les intoxications d’abeilles l’industrie phyto recommande vivement aux agriculteurs de ne pas épandre les pesticides avec une tondeuse à gazon et des skis aux pieds!!!

      3. Compte rendu qui circule dans le milieu apicole

        l’ITSAP – l’institut de l’abeille, a fait, au cours de son assemblée générale ordinaire du 28 janvier 2011 , une première présentation des résultats de l’observatoire sanitaire apicole, sur les enquête de mortalité 2009 – 2010.

        On reste sur notre faim par le peu de chiffre publié.

        L’échantillon porte sur 150 -160 apiculteurs professionnels, soit à peine 10% des professionnels en France, 1200 – 1400 ruchers et environ 45 – 60000ruches.

        On raisonne sur les pertes hivernales. Pertes = mortalités nettes pour la ½ + bourdonneuses, orphelines et très faibles.

        2008 – 29% 2009 – 23% 2010 – 26%

        Oscillations d’une année sur l’autre (fonction des conditions hivernales) mais pas déclin.

        N B : 2008, 2009, 2010, ont été des hivers en dessous des moyennes saisonnières. Il ne serait pas étonnant que pour un hiver doux, au dessus des moyennes saisonnières, on descende à 20% et même peut être moins, de pertes hivernales pour la France.

        30 % semble être la fourchette haute pour les pertes hivernales et 15 – 20% la fourchette basse.

        Sur 30% de pertes, on peut donc estimer, à 10 – 15 % la part qui revient aux variations saisonnières, soit entre le tiers et la moitié des pertes, ce qui est tout de même considérable, le premier poste de mortalité, et sur lequel on ne dit rien. Pas une donnée, pas un chiffre, pas une évocation, ce que je réclame.

        Ensuite, sur les 30% de pertes, on peut estimer la part des pertes incompressibles ou qui relève de « l’art et la manière », de l’ordre de 10 %.

        On voit que la part qui reste, n’est pas si énorme que cela : 5- 10%. A ce niveau, l’enquête peut apporter des informations intéressantes sur l’incidence de tel ou tel facteur sur les mortalités comme par exemple le type de traitement anti varroa, comme cela est déjà mis en évidence dans les premiers résultats, le type de pratique apicole (transhumance, production essaims artificiels, reines, récolte du pollen, etc.), le type de matériel (plastique-bois, toits, planchers) et format de ruche (Dadant 10c – 12c), le mode de pesée et le type de nourissement, le type de colonie ( ruches ou ruchettes), la densité d’ab (nombre de ruches / rucher) … et aussi l’altitude (plaine – montagne) ou le type d’environnement dominant (forêt, garrigue, grande culture, polyculture, etc.)

        Les chiffres, notamment sur les pertes en rapport avec la transhumance, ou avec l’environnement dominant (forêt, garrigue, grande culture, etc.) n’ont pas été publiés.

        En l’absence de ces chiffres, sur le rapport entre mortalité et environnement dominant, je me réfère à l’enquête du SNA, publiée dans l’ab de France de Mai 2010 qui indique pour l’hiver 2010, pour la Champagne Ardenne, région de grande culture, un taux de mortalité de 4 % (ce qui est très peu) contre 40 % pour l’Auvergne région qui n’en est pas, chiffres qui, pour la Champagne, se recoupent avec les miens et ceux de mon voisinage.

        Cela rejoint les conclusions de l’étude d’Eric Haubruge de l’université de Liège, établi sur trois ans, publié en 2008 (Les ab ont le bourdon), qui avait montré qu’il y avait, en Belgique, une corrélation négative entre pertes en zone de grande culture et celles en régions qui n’en n’étaient pas.

        Cela semble indiquer qu’il n’y pas plus de mortalité en zone de grande culture qu’ailleurs. Les mortalités se distribuent sur tout le territoire, partout, jusque dans les coins les plus reculés de France, ce que montre la répartition des mortalités par région. Et à mon idée, on ne peut expliquer cette répartition par la théorie insensée « du nuage toxique » qui se formerait après la moisson, sans frôler le ridicule.

        Il est probable que, petit à petit, avec le temps, les choses vont apparaitre et s’éclaircir. Mais cela risque, vu les années nécessaires et la vitesse de dépouillement, d’être encore long.

        Dans l’enquête, il a été relevé une intoxication avérée sur deux ruchers.

        Pour les causes, on nous a dit trois choses :

        1- Les ruches fortes à l’entrée de l’hiver ont moins de mortalité que celles qui y entrent faibles (on s’en serait douté).

        2- Il y a nettement moins de pertes pour le traitement antivarroa Apivar (20%) que pour les autres systèmes de traitement (30%)

        3- Pas de différence de pertes, entre apiculture en mode conventionnel ou en Bio.

        La publication des résultats sur internet viendra plus tard, en son temps…

  28. Sur un blog confidentiel cela nous alerte mais ne change rien, en revanche au marqueur sur les panneaux assassins en indiquant les financeurs potentiels de ces imbécilités par les victimes elles mêmes, les agriculteurs cela marquera (on oublie TOTAL qui s’est fait souvent allumer par FNE et doit faire front commun avec les agriculteurs ) ,

    Payé par (au choix)

    GDF SUEZ et FNE

    Lyonnaise des Eaux …

    Primagaz

    Veolia Eau .

    Veolia Transport

    si cela ne marque pas tout de suite les esprits cela marquera lorsque les parisiens auront faim, ou simplement payeront deux fois plus cher leur nourriture et cela arrivera peut-être un jour, se rappeler de l’Argentine endéttée des années 90.

    Toujours toucher les ONG aux sous en discréditant l’image de ceux qui les soutiennent financièrement.

    A vos marqueurs Paysans! propre , net et sans bavure.

  29. Christel (15 février 2011 à 10:26) a écrit :

    « J’ai des voisins qui sont passés en bio et qui ont traité 26 fois en 2009 pour faire 30 hl par ha avec des parcelles de merlon entièrement nettoyées par le mildiou. »

    Quelle qualité, ces 30 hl ?

    José.B (15 février 2011 à 12:21) a écrit :

    « a question (…qui est le plus respectueux de l’environnement?) a le mérite d’etre posée surtout quand on sait que la viticulture bio représente moins de 5% du vignoble français !!! »

    La réponse, cher JoséB., est dans le commentaire de Christel : « J’ai des voisins qui sont passés en bio et qui ont traité 26 fois en 2009 pour faire 30 hl par ha avec des parcelles de merlon entièrement nettoyées par le mildiou. J’ai traité 6 fois et j’ai fait 53hl par ha. »

    Christel : ça fait combien de kilos de cuivre, à vue de nez ? Et de spinosad, cette molécule si aimable avec les abeilles ?

    À propos, le magazine bimestriel « Bourgogne » de février-mars 2011 (gros titre en couverture : « Paris-Morvan » a un excellent article : « La biodynamie dans la lune ? ».

    À propos aussi, le Journal de 13h de France2 avait un morceau sur la campagne de FNE. Élise ou la fourberie… (à partir de 26:45)

    1. Merlot, mon iPhone a la langue qui fourche. Une vendange ayant subi des attaques de mildiou donne des vins avec des caractères végétaux( fouin) et avec des tannins verts. Sans compter que le cuivre a une action phytotoxique sur la vigne qui ralenti la maturation.
      Les doses employées par les bios sont faibles au départ pour ensuite augmenter avec la pousse de la vigne. Ils préfèrent baisser les doses mais passer plus souvent. Et quand le mildiou est déclaré, là bien évidemment et c’est humain, les doses de cuivre à l’hectare sont plus fortes. De nombreux essais ont prouvé que le cuivre à demi-dose perdait une grande partie de son efficacité. Donc c’est quand même prendre de grands risques.
      Les bios aiment bien associer 2 cuivres: un hydroxyde( heliocuivre par exemple) et un sulfate pour une supposée plus grande efficacité. On rajoute du soufre( heliosoufre ou Thiovit) et c’est parti pour un traitement bio! Si on est en biodynamie, une infusion d’ortie en plus…

    2. http://www.agrobioperigord.fr/upload/article-point-infos-enquete-rendement-viticulture-biologique-2010.pdf
      Ces rendements peuvent paraitre faibles ou insuffisants, cependant comme nous avons pu l’observer au travers de l’enquête de satisfaction, les Vignerons sont globalement satisfaits de leurs rendements. Le faible niveau de rendement est plus souvent imputable aux choix des vignerons (Vignerons indépendant, vente à la bouteille, etc) plutôt qu’à des impasses de modes productions. Ce qui contredit l’idée trop souvent répandue par ceux qui ne connaissent pas : « en Bio les rendements baissent » (un peu définitif comme vision). C’est possible certes mais pas
      obligatoire, en fait tout dépend du niveau & des pratiques d’où part le Domaine et où il souhaite aller avec le Ratio rendement / Qualité.

      1. Très mauvais exemple. 2010 est une année sans mildiou. J’ai fait 4 traitements. Mon voisin bio en était à 11 début juin mais chat échaudé craint l’eau froide! Il a fait le plein en 2010 et il était très content.
        Je constate quand même que sans pression parasitaire, un bon tiers des vignerons n’est pas satisfait de ses rendements. Je précise quand même qu’en viticulture on ne cherche pas à faire le plus de rendements possible car c’est préjudiciable à la qualité du vin. Les rendements sont limités dans chaque appellation. Mais il faut quand même un minimum. Et quand la récolte est réduite à cause du mildiou, ce n’est pas un choix du viticulteur.
        Il serait beaucoup plus intéressant de voir les rendements en bio en 2007 et 2008. Comme le montre René, certains n’ont même pas vendangé. Les bios qui ont vendangé ont triché. Il n’y a jamais eu autant de produits achetés au black que lors de ces deux milésimes!

      2. D’une certaine façon, José B a raison sur ce coup-là (mais une fois n’est pas coutume !)

        En viticulture de qualité, le rendement n’est pas un facteur recherché. les meilleurs vitis, qu’ils soient bio ou non, limitent plutôt les rendements, certains vont même jusqu’à 30 ou 35 hl/ha.

        Cette baisse de rendement étant plus que largement compensé par une augmentation des prix, le consommateur étant prêt à payer pour des vins de qualité.

        Cela, dit, rien à voir entre un vin dont le rendement a été limité volontairement (vieilles vignes, vendanges en vert…) et un vin issu de raisins milidiousés

        1. Sauf que 30 hl obtenus sur une vigne saine et 30 hl tirés d’une vigne qui a siuffert de maladies, ce n’est pas forcément la même chose.

  30. On peut en parler longtemps…
    Alors je vais parler d’autres chose: j’aimerais que ces défenseurs d’une nature propre soient aussi des puristes en matière de langue française.
    Qu’ils évitent « néfaste » pour une chose, un objet une pratique, qui ne peuvent, ou pas, être nuisibles ou nocifs.
    Seule une période, un jour, une durée peuvent être qualifiés de « néfaste ».
    D’ailleurs, bien souvent ils seraient moins nuisibles en respectant quelques périodes néfastes (périodes où il est déconseillé par l’oracle d’entreprendre quelque chose.)

    Bien qu’il y ait eu d’énormes progrès depuis une trentaine d’années (après les excès des années 50-60) il reste beaucoup à faire pour notre environnement, mais l’agitation désordonnée, la désignation de bouc émissaires, le refus d’un dialogue réfléchi, argumenté et intelligent ne vont certainement pas dans le sens du progrès. On voit déjà les effet pervers du « Grenelle de l’environnement » . C’est juste un bon créneau politique, pas une vraie cause.
    On se demande même parfois si de grands groupes américains n’ont pas intérêt à faire régresser l’Europe au rang de région pauvre du monde. Ça ne sera pas la première fois que l’extrême gauche sera le fer de lance du grand capital.

  31. Bonsoir
    En guise d’avis, je me permettrais simplement de demander au modérateur de ce site de bien vouloir considérer les insultes proférées par Monsieur Berthod en évitant de nous les imposer , comme cela se fait très dignement sur les sites ou blogs prétendument respectables.
    Les injures ou insultes, proférées par ce Monsieur se disant « instruit » me semblent pour le moins particulièrement disqualifiantes pour les « valeurs » qu’il entend défendre et les propos qu’il tient. Aucun lecteur, je pense n’en sera dupe !

  32. A Mr Guyomarc’h:

    Pourquoi respecterait-on, des personnes qui insultent en permanence 95 % des agriculteurs de ce pays, qui les qualifient au mieux de débiles profonds manipulés par le lobby agro-industriel et au pire d’assassins, qui , contre toute rationnalité scientifique nous martèlent leur réponses idéologiques à des problèmes réels ( algues vertes, mortalité des abeilles), ou qui inventent des problèmes là ou il n’y en a pas ( OGM) .
    On discute avec des gens rationnels, pas avec des idéologues, pas avec des gens qui croient aux vertues de la biodynamie et autres délires métaphysiques.

  33. Bonsoir à tous,

    C’est sûr avec le bio, on a des rendements du tonnerre, sauf… :
    2007, cuvée fantôme
    Sud Ouest – Gironde – 05-10-2007
    Benjamin Deudon – ORDONNAC. Jean-Pierre Cavanihac, viticulteur bio, n’a plus un grain de raisin à vendanger sur ses 12 hectares cette année. La faute à un été pourri et au mildiou

    Et sur un autre article de Sud-Ouest plus récent, que je n’ai pas retrouvé, le président des viticulteurs bio disait comprendre ses collègues qui abandonnaient le bio, car après deux ans sans récolte, ils ne pouvaient pas survivre.
    Le bio c’est la famine assurée !

  34. Dans l’affaire Kravchenko, ce ne sont pas ceux qui tenaient le haut du pavé idéologico-religieux qui ont gagné le procès.

  35. xenex (15 février 2011 à 16:06) a écrit :

    « …j’aimerais que ces défenseurs d’une nature propre soient aussi des puristes en matière de langue française. »

    C’est trop demander à des gens qui ne maîtrisent pas l’orthographe… et, ce, sur des affiches !

    « L’élevage industriel des porcs et les engrais générent – écrivent-ils – des algues vertes. Leur décomposition dégage un gaz mortel pour l’homme »

    Oh, un accent, cela n’a plus d’importance de nos jours, mais tout de même… L’erreur a été corrigée sur leur site, mais on la trouve reproduite ci-dessus.

    Et nous sommes invités (par FNE) à croire que « La campagne de France Nature Environnement censurée ! » :

    « Aujourd’hui, France Nature Environnement lance une campagne d’affichage pour sensibiliser les citoyens aux excès de l’agriculture industrielle. FNE découvre avec étonnement que trois des six visuels prévus dans le dispositif d’affichage ne sont pas présents sur les panneaux alors qu’aucune explication officielle ne nous a été fournie. Nous sommes d’autant plus surpris par ce retournement de dernière minute qu’il concerne le volet  » algues vertes  » de la campagne, ayant fait l’objet d’un référé remporté par FNE. »

    Encore une conspiration qui a abouti !

  36. http://tomodori.com/3culture/cultplantacadres2.htm

    MALADIES DES TOMATES ET TRAITEMENTS
    Les tomates sont souvent sujettes à des maladies ou à des problèmes de croissance.
    Voici les principaux problèmes que nous avons rencontrés : Mildiou, Alternariose, Cul noir, Coup de soleil.

    Traitements non biologiques :
    On trouve bien sûr dans le commerce des produits phytosanitaires non compatibles avec la culture biologique destinés à lutter contre le mildiou : Nous ne les utilisons pas par conviction. Ce sont des fongicides qui contiennent des substances plus ou moins nocives pour l’environnement et pour la consommation :

    seules les substances suivantes sont autorisées au jardin pour traiter le mildiou :

    Mancozèbe
    Manèbe
    Cymoxanil
    Azoxystrobine
    Metiram-zinc (Zinèbe, pas autorisé en France)

    Tous ces produits agissent comme le cuivre de la bouillie bordelaise en inhibant la germination des spores de phytospora, et n’ont donc qu’une action préventive en limitant l’infection, sauf le cymoxanil et l’atoxystrobine qui agissent selon des modes différents : Le cymoxanil pénêtre les tissus rapidement et inhibe la biosynthèse des acides nucléiques, des lipides et des acides aminés. Il modifie la perméabilité cellulaire et stimule les défenses naturelles. Son action est préventive et curative si l’attaque a moins de 3 jours. l’azoxystrobine inhibe le complexe III de la chaine respiratoire mitochondrienne (ubiquinone). elle possède des propriétés systémiques locales et translaminaires. Azoxystrobine agit de manière protective. Notons que sur ces substances, une seule peut avoir une action curative sur une germination de mildiou de moins de trois jours. Les autres agissent par protection, préventivement. Même si certains de ces traitements chimiques ont une efficacité (d’après l’expérience de certains de nos membres d’une part et d’après les tests effectués par des laboratoires d’autre part), leur impact environnemental devrait, d’après nous, dissuader les jardiniers soucieux de la nature de les utiliser.

    ===> Rien que du naturel on vous dit!! Pas de chime de synthèse!! Sauf quand le mildiou ne veut rien savoir…..

  37. Un « document » intéressant sur le traitement du mildiou de la vigne en « bio », préparé par le Groupe de Recherche en Agriculture Biologique soi-même. Il montre clairement, résultats à l’appui, que sorti du cuivre, il n’y a pas grand’chose d’efficace……

    http://www.itab.asso.fr/downloads/actes%20suite/jt_viti08_bilanrepco.pdf

    Groupe de recherche en agriculture biologique

    ALTERNATIVES AU CUIVRE DANS LA
    MAITRISE DU MILDIOU DE LA VIGNE
    BILAN PROJET REPCO, 2004-2007
    Christelle Gomez (GRAB)
    Marc Chovelon (Netafim)
    Ilaria Pertot, Silvia Dagostin (IASMA)

    On peut raisonnablement en déduire qu’en cas de forte pression, un viticulteur qui a sauvé sa vendange, a peut être eu recours à d’autres moyens, comme l’imposition des mains ou la prière à Bacchus.

    1. « On peut raisonnablement en déduire qu’en cas de forte pression, un viticulteur qui a sauvé sa vendange, a peut être eu recours à d’autres moyens, comme l’imposition des mains ou la prière à Bacchus. »

      Ben non…. Puisque le rapport dis que ca ne marche pas… Seul la BB marche….
      Ou alors…

  38. José.B (15 février 2011 à 19:16) a écrit :

    « Laurent Berthod que pensez vous des bons vins enrichis au ROUNDUP? »

    Je suppose que M. José.B. suppose que le roundup et, depuis que le brevet sur sa matière active a expiré, ses clones sont appliqués sur la vigne elle-même… ce qui serait une manière encore plus radicale que le ‘bio’ d’obtenir une vendange égale à zéro.

    1. Monsieur wackes seppi oublie que les racines de la vigne sont présentes sous la terre qui supporte les adventices traitées au ROUNDUP!!!
      Cette brave vigne pompe donc des résidus de traitement , les métabolites du ROUNDUP notamment!!!

      95% des vins de culture « traditionnelle » (c’est-à-dire la culture conventionnelle chimique) comportent des résidus de pesticides.

      Molécules Effets sur la santé (source US-EPA, CIRC et UE)

      Carbaryl Cancérigène possible et perturbateur endocrinien
      Carbendazim Suspecté d’être mutagène et perturbateur hormonal
      Pyrimétanil Cancérigène possible
      Tébuconazole Suspecté d’être reprotoxique et cancérigène
      Thiophanate-methyl Suspecté d’être mutagène et cancérigène

      1. José. B a oublié la principale molécule :

        Alcool éthylique : reconnu cancérigène certain.

        Heureusement pour José. B que le ridicule ne tue pas !

        1. l’alcool éthylique n’est pas un résidu de pesticide dans le vin!!!
          Laurent Berthod le ridicule finira par vous tuer !!!

          1. Une fois de plus José. B a parfaitement compris ce que son interlocuteur veut dire mais, une fois de plus, il fait l’idiot. A force de prendre ses interlocuteurs pour des imbéciles on se demande s’il le fait seulement où s’il l’est vraiment. A chaque intervention José. B se ridiculise un peu plus.

  39. Jean-Paul Guyomarc’h dit :
    15 février 2011 à 19:02
    Bonsoir
    En guise d’avis, je me permettrais simplement de demander au modérateur de ce site de bien vouloir considérer les insultes proférées par Monsieur Berthod en évitant de nous les imposer ….

    Jean-Paul Vladimir Illitch Adolf Benito Guyomarc’h a parlé!

      1. Donc, apparemment, Vladimir Illitch est une idole de José. B ! Pourtant Vladimir et ses héritiers ont plus de victimes sur la conscience qu’Adolphe et Benito réunis ! Bravo José. B !

  40. J’ai entendu à la radio que la Région Bretagne engageait une action en justice contre FNE. Je vérifie et vous tiens au courant.

    Bruno Le Maire a fait une déclaration boum-boum contre cette campagne au congrès des chasseurs.

  41. @ José.B :
    17 février 2011 à 11:23
    zygomar ne manque jamais une occasion de citer ses idoles Adolf et Benito!!!

    – Oh! Je ne cite pas « mes idoles » mais les propos tenus par vous et certains de vos coréligionnaires en escrologie font irrésistiblement penser à ceux tenus par certains « leaders »du passé de triste mémoire.

    1. Pour pouvoir dire cela il vous faut donc une très bonne connaisance des propos de vos idoles!!!
      On comprend mieux votre haine de l’écologie!!!

  42. M. José.B (17 février 2011 à 11:20) a écrit :

    « Monsieur wackes seppi oublie que les racines de la vigne sont présentes sous la terre qui supporte les adventices traitées au ROUNDUP!!!
    Cette brave vigne pompe donc des résidus de traitement , les métabolites du ROUNDUP notamment!!! »

    Vous m’en apprenez des choses ! Je serais du reste heureux de voir une référence (crédible comme il se doit).

    Mais manifestement, vous êtes si convaincu par votre affirmation que, dans la plus pure tradition trollesque, vous changez de sujet.

    M. José.B (17 février 2011) à 12:32a aussi écrit :

    « l’alcool éthylique n’est pas un résidu de pesticide dans le vin!!!
    Laurent Berthod le ridicule finira par vous tuer !!! »

    Donc : choper un cancer – ou une autre pathologie – très fortement corrélé à l’alcool, c’est admissible : l’alcool est naturel, voyons !

    Choper un cancer qu’un voyou intellectuel reliera à une matière active classée « cancérigène possible », c’est un scandale : la matière active est un pesticide, voyons !

    Plus de 20.000 décès directs, c’est naturel; un seul décès avec suspicion de lien, le ciel nous tombe sur la tête.

    J’ai écrit « voyou intellectuel » car il est clair que la relation de cause à effet ne pourrait intervenir que bien longtemps après que l’alcool ait fait son oeuvre.

    Santé ! Propspérité ! Hips ! Prospérité !

    1. Mon cher wackes seppi,

      J’ai de plus en plus en plus tendance à penser que José. B est un imbécile stipendié par Alerte Environnement, qui doit lui payer sa dose quotidienne d’alcool éthylique, ou de brune, ou de blanche, ou de coke, ou d’acide lysergique (ergot de seigle), ou de marie-jeanne, pour animer le site.

      A chaque fois qu’il intervient, il donne l’occasion à des gens sensés de dire des choses intelligentes et instructives, qui démontent les sottises idéologiques de la bien-pensance écologiste. Je crois que nous tous, les démocrates, les rationalistes, nous devrions voter une croix d’honneur à la sottise de José. B.

    2. « Donc : choper un cancer – ou une autre pathologie – très fortement corrélé à l’alcool, c’est admissible : l’alcool est naturel, voyons ! Plus de 20.000 décès directs, c’est naturel»

      Vous contestez donc l’existance de la profession viticole!!!!
      Voila une belle claque pour Christel qui vit de la vigne et de ses fidèles clients!!!!

  43. La substance la plus dangereuse pour la santé dans un verre de vin est bien évidemment l’alcool éthylique. Et avant de développer un hypothétique cancer dû aux éventuelles traces de pesticides présents dans le vin, vous serez mort depuis belle lurette d’ une cirrhose du foie, mon cher JoséB.

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