2012 : le pacte agricole de Beulin

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C’est le 15 novembre que la FNSEA doit rendre publique sa « plateforme de revendications » en vue des élections présidentielles. Objectif : faire pression sur les candidats en les invitant à prendre position sur la question agricole. La méthode n’est pas nouvelle ni sans rappeler celle de Nicolas Hulot en 2007 aves son pacte écologique. Meilleure compétitivité, TVA sociale (concrètement, une réduction d’au moins 30% du coût horaire des salariés agricoles pour l’aligner sur celui de ses compétiteurs européens), recherche et développement, gestion des exploitations et conjugaison agriculture-environnement devraient être quelques uns des piliers de ce pacte agricole. «L’agriculture française est un secteur clé et doit être présente dans le débat de la présidentielle, souligne Xavier Beulin, numéro un de la FNSEA. Nous demanderons aux candidats de s’exprimer et de s’engager par rapport à nos différentes propositions.»

Selon Eric de la Chesnais du Figaro, « la FNSEA ne compte pas donner de consigne de vote. Les réponses des candidats à la présidentielle permettront aux agriculteurs, qui ne sont plus systématiquement acquis à la droite, d’orienter leur choix. »

Rendez-vous dans deux mois.

28 commentaires sur “2012 : le pacte agricole de Beulin

  1. La TVA social c’est du pipo, c’est le consommateur pauvre qui va raquer, et comme ça concerne surtout les fruits et légumes, il va en bouffer encore moins. Si la filière fruit et légume pense que son problème c’est la main d’œuvre, ils doivent trouver une idée plus intéressante qu’une taxe sur la consommation des pauvres.

  2. La TVA sociale est une bonne idée et est utile pour rendre les filières plus compétitives notamment celles necessitant beaucoup de main d’oeuvre (fruits et légumes, abattage-découpe,…). Cela permet de faire porter le poids du système social français sur autre chose que sur le travail.

    @karg:
    Ce sont plutôt les marges importantes et injustifiées que prennent les GMS sur les fruits et légumes (et autres produits alimentaires) qui limitent l’achat des consommateurs pauvres.

    Tu as raison cependant sur le fait que si TVA sociale il y a, augmentation de prix sur les produits concernés il y aura… A moins que certaines enseignes de GMS, prennent cela sur leur marge (en grand défenseurs du pouvoir d’achat qu’ils sont…) mais je crois que c’est un doux rêve!
    ça ferait pourtant une communication sympa du genre « voyez-vous, l’Etat ne fait rien pour votre pouvoir d’achat en augmentant la TVA, c’est moi SuperMichel-Edouard Leclerc qui prend garde à votre portefeuille »…

        1. L’article d’iconoclaste n’est pas très clair sur certains points et fait des raccourcis qui sont plutôt capillo-tractés parfois

          Certes, je comprend bien qu’à leur actuelle, les étrangers qui achètent des produits français payent une partie de notre système de cotisation sociale. Reste à savoir qu’est-ce que les étrangers achètent en France? De l’aéronautique et des produits agricoles grosso-modo, donc pour moi, abaisser le prix des produits, agricoles notamment, via une diminution des cotisations sociales sur le travail est une bonne chose pour exporter plus et au final diminuer le déficit abyssal du commerce extérieur.

          La TVA sociale, permettrait (je le répète) de déplacer le poids des cotisations sociales, du travail vers les produits. Sur un produit donné, il y aurait, en valeur, autant de charges sociales sur le travail retirées que de charges sociales sous forme de taxes ajoutées, il n’y aurait donc pas d’augmentation de prix pour le consommateur. Un produit français, acheté par un français ne devrait pas changer de prix. Par contre, un produit importé verrait son prix augmenter puisqu’à celui-ci on lui ajouterait la TVA sociale. Ce qui devrait rendre les filières de production françaises plus compétitives sur le territoire national.
          Ne serait-ce pas bénéfique?
          Je pense que si

          1.  » Certes, je comprend bien qu’à leur actuelle, les étrangers qui achètent des produits français payent une partie de notre système de cotisation sociale » La participation serait très marginale, et comme indiqué dans l’article il peuvent récupérer la TVA en partant, ce qui est intéressant si la TVA de leur pays est plus faible.

            Reste à savoir qu’est-ce que les étrangers achètent en France? Non les touristes achètent essentiellement du service (hôtel, restauration, visite) et de l’immobilier (locatif).

            « il n’y aurait donc pas d’augmentation de prix pour le consommateur »  » Un produit français, acheté par un français ne devrait pas changer de prix. »C’est totalement spéculatif, les entreprises pourraient aussi augmenter leur marge et réduire le pouvoir d’achat du consommateur. Rien ne prouve que la concurrence soit suffisante pour empêcher une poussée inflationniste.

             » Par contre, un produit importé verrait son prix augmenter puisqu’à celui-ci on lui ajouterait la TVA sociale » Pas forcément, d’abord parce que même un produit importé contient de la VA créer en France (transport, vendeur, pub, parfois même une partie de la production), ensuite parce que certains importateurs profitent de l’euro fort pour aligner sur le dollars, ils pourront faire un petit effort pour baisser le prix (faite un tours sur amazon.com si vous n’êtes pas de mon avis). Quelques % c’est largement à leur porté, il est illusoire de croire que des couts de main d’œuvre 2 à 5 fois plus faible puissent se compenser en transférant un peu de charges sociales.

            « Ce qui devrait rendre les filières de production françaises plus compétitives sur le territoire national. » Illusoire et sans effet, si tu veux gagner de la compétitivité, dévalue l’euro de 50% pour revenir à la parité avec le dollars. La France exportait quand l’euro était à 0.7 dollars, à 1.4 dollars elle ne peut exporter, elle peut seulement s’endetter.

  3. Il n’y a que les imbéciles pour nier tout intérêt à la TVA sociale pour contribuer au redressement de la compétitivité internationale de l’économie française. Et ce n’est pas parce qu’Econoclaste estime, à juste titre, que ce n’est pas une panacée, qu’elle n’a aucun intérêt.

    Je ferai remarquer à Karg que les pauvres paieront, certes, la TVA sociale sur les produits alimentaires, mais aujourd’hui il payent les charges sur les salaires des produits français. Alors, où est la différence entre les deux ? Ben, la différence c’est entre les pommes françaises et les cacahuètes africains. Karg devrait continuer à nous parler de ce qu’il connait bien, les pesticides et les abeilles et s’abstenir de causer économie politique à laquelle il n’entrave pas grand-chose.

    1. J’ai des vrais connaissances en économie… Si vous ne voulez pas admettre des résultats contre intuitif n’essayez pas de comprendre l’économie.

      Transférer des charges sociales sur la TVA ne fera que réduire le pouvoir d’achat des pauvres, c’est une question de report des couts et de structure des dépenses. La TVA c’est 15% des revenus des pauvres, contre 5% de ceux des riches. Augmenter la TVA a un impact massif et direct sur le pouvoir d’achat des pauvres.

      Évidement que la TVA sociale, dévaluation déguisé (je suis partisan d’une dévaluation massive de l’euro, pour revenir à la parité avec le dollar), va légèrement augmenter la compétitivité des productions intensives en mains d’œuvre, mais cela n’aura que peu d’effet pratique:

      – les bas salaires sont déjà peu taxé (toute les exonérations de charge depuis Balladur, maintenu et développé par la suite aussi bien à gauche qu’a droite)
      – les différences de cout horaire sont très importante et les cotisations sociales n’expliquent pas tout (on ne peut pas vivre payé 3.5 euro de l’heure en France)
      – les entreprises vont d’abord reconstituer leur marge (vous n’allez pas me contredire, elles sont peu ou pas rentable)
      – la consommation va être impacté, donc le marché va se contracter, sauf à faire des efforts sur les prix (notamment pour être moins cher que les produits importés), donc à perdre tout ou une partie du gain
      – Les ouvriers vont vouloir leur part du gâteau…

      Daniel: l’industrie agri alimentaire est une des rares industries qui cartonnent… enfin les entreprises du secteurs sont très fragile, taxer un secteur qui produit des aliments difficiles à faire chez soit (tu a déjà fumé ton poisson?) serait compliqués. De plus c’est déjà le cas, la TVA est à 19.6% sur les produits transformés contre 5.5 sur les produits alimentaires bruts.

  4. Bon, allez, j’abandonne, l’économie c’est trop sérieux pour ce genre de discusssion. Karg, une fois sur deux, il fait une erreur de raisonnement, une fois sur deux ce qu’il dit n’est absolument pas vérifié et des économistes plus sérieux que lui pensent le contraire. (Je parle de son message du 15 septembre 2011 à 9:43).

    1. @Berthod: Pourquoi vous abandonnez? Vous n’y connaissez absolument rien en économie, les transferts de couts c’est la base de la politique fiscale, ce n’est pas parce que qu’aucun média n’en parle que ça change la réalité, les impots et taxes sont payés par ceux qui ne peuvent rapporter le cout, le consommateur final. La TVA social est une chimère. Et puis donnez des noms « d’économistes » pro TVA social, avec quelques références de leurs travaux qu’on rigole.

      @L’autre Pierre: et? ça change quoi au fait qu’augmenter massivement la TVA sur l’agro alim ferait exploser cette industrie sans rien apporter aux consommateurs? Pourquoi chercher une solution dans la taxe, c’est compulsif vous ne trouvez pas?

  5. La contribution sociale généralisée (CSG) est un impôt destiné à financer l’assurance maladie les prestations familiales et le Fonds de solidarité vieillesse (FSV). Créée par la loi de finances du 28 décembre 1990, elle est due par tous les résidents en France. Elle est prélevée à la source sur la plupart des revenus, à l’exception des prestations sociales et familiales.

    Son taux s’élève à :

     7,5 % pour les revenus d’activité et assimilés (salaires, primes…) ;

     8,2 % pour les revenus du patrimoine et de placement (rentes viagères, plus-values…) ;

     9,5 % pour les revenus du jeu ;
     6,2 ou 6,6 % pour les revenus de remplacement (pensions de retraite, allocations chômage,…).

    Pour les revenus perçus à compter du 1er janvier 2005, elle est en partie déductible de l’impôt sur le revenu, à hauteur de 5,1 % pour les revenus d’activité et de 3,8 et 4,2 % pour les revenus de remplacement. La CSG vise à diversifier le mode de financement de la protection sociale qui reposait essentiellement sur les cotisations sociales. Ce système était devenu contestable en raison :

    d’un alourdissement du coût du travail ;

    d’un problème d’efficacité et de justice du prélèvement qui ne pesait que sur les revenus du travail ;
    d’un manque de légitimité car seuls les salariés cotisaient. Or, la Sécurité sociale s’est généralisée à tous les résidents en France.

    La CSG a donc permis :

    d’alléger le poids des cotisations sociales sur les salaires ;

    de promouvoir un mode de financement plus cohérent avec la généralisation des prestations de Sécurité sociale ;

    de faire contribuer l’ensemble des revenus des ménages (ex : revenus d’activités mais aussi du patrimoine et des jeux), contrairement aux cotisations sociales.

    Son rendement est important (80,5 milliards d’euros en 2007) et elle représente près des deux tiers des impôts et taxes affectés à la protection sociale (65 % en 2005).

    1. Cela fait, déjà de nombreuses années qu’il y a des exonérations de cotisations sociales, notamment sur les emplois saisonniers, et que le financement de la protection sociale repose principalement sur un impôt proportionnel.

      Ce qu’il faut remettre en cause, c’est le mécanisme infernal de l’étatisation du système qui le rend inflationniste, ingérable.

      http://bastiat.org/fr/secusoc.html

    2. « d’alléger le poids des cotisations sociales sur les salaires ; »

      la CSG AURAIT DU permettre un allègement des cotisations sociales. AURAIT DU!!!

      Les cotisations n’ont pas baissées, bien au contraire. Elles ont augmenté de plus de 2 points en 15ans.

      Au total, la CSG n’a été qu’un nouvel impôts, et ne c’est jamais substituée aux anciens ou aux taxes qu’elles devaient remplacer.

      C’est le problème de la France. On crée de nouvelles charges soit disant pour remplacer des taxes impopulaires ou trop lourdes pour les salariés & entreprises. Mais on oubli très vite d’enlever les dites taxes.

      Un peu comme le regroupement de communes, avec transfert de poste vers la communauté de commune. Le but étant de diminuer le nombre de fonctionnaire communaux.
      En réalité, les transferts n’ont jamais été faits, et un poste supplémentaire a été créé à la communauté de commune. D’ou une augmentation des fonctionnaires territoriaux!!!

      1. @ daniel :

        l’augmentation de la CSG est une conséquence de l’explosion des dépenses de santé.
        Si la CSG n’avait pas existé, ce sont bien les cotisations sociales qui auraient augmenté, et la CSG a bien permis de ne pas trop renchérir le coût du travail.

        Maintenant, il conviendrait de continuer dans cette voie, en augmentant les recettes de la CSG par élargissement de l’assiette et intégration à l’IR ce qui permettrait de rendre la CSG progressive. Ainsi, on pourrait continuer de baisser les cotisations salariales, et diminuer le coût du travail et rendre l’économie française plus compétitive

  6. Un PDG, un qui s’y connaît en économie, qui a plutôt bien fait marcher ses entreprises, un grand, quoi, Louis Gallois, interviewé dans le dernier numéro du Point (n°2035 du 15 septembre 2011) :

    Le journaliste : « Vous êtes le manager d’un énorme groupe franco-allemand. Ne redoutez-vous pas la divergence des deux pays en matière économique ? »

    Louis Gallois, PDG d’EADS : « Oui, il y a divergence. Les soldes du commerce extérieur le montrent : très excédentaire en Allemagne, déficitaire en France. Les causes du succès allemand sont multiples : ils ont fait en particulier quelque chose d’essentiel qui est de transférer les charges sociales sur la fiscalité. Cela va devenir inéluctable en France aussi… »

    Lire la suite dans « Le Point ».

    Bon, Karg est certainement un expert plus compétent que Louis Gallois.

    1. Comme indiqué plus haut, l’impôt (CSG) représente déjà une grosse part du financement de la Sécu.

      Monsieur Gallois se prononce en tant que chef d’entreprise qui cherche seulement à se débarrasser du mistigri des cotisations…
      Comme d’habitude, en France, on n’a de velléités que sur la colonne « recettes », pour en conclure qu’il faut les augmenter en faisant payer les « riches »!

      En Allemagne, on a le choix de son assurance maladie!

    2. Un grand patron peut avoir une vision totalement fausse de l’économie, c’est un acteur partial. L’Allemagne est structurellement adapté à une monnaie forte, possède des PME industriels solides (et pas un réseau des TPE/TPI subclaquantes) et a compressé les salaires (il n’y a pas de smic en Allemagne, seulement des accords de convention collective). Le « miracle allemand » est relatif si on regarde une série historique plus longue… Et la population n’en profitent pas, elle s’appauvrit.

      1. L’Allemagne est structurellement adapté à une monnaie forte…
        possède des PME industriels solides…
        L’Allemagne a compressé les salaires…
        L’Allemagne n’a pas de smic…

        Tout ceux-ci sont des images d’Epinal, un raccourcis digne d’un collégien ayant un mauvais prof d’économie!!!

        http://bercy.blog.lemonde.fr/2011/02/23/salaires-cout-du-travail-les-differentiels-france-allemagne/

        Le salaires sont en moyenne 25 % plus élevé en Allemagne qu’en France.
        Les produits manufacturiés sont 10 à 15 % moins chers (nombre de français franchissent la frontière pour faire leurs courses).
        Comment font-ils alors.
        La fiscalité sur le travail est plus faible (15%), et surtout il y a moins de besoins à financer. En effet en Allemagne il y a 50 fonctionnaires pour 1000 habitants, contre 90 en France.

        L’Allemagne possède un réseau dense d’entreprises TPE/TPI & PME/PMI. Mais l’état a volontairement investit dans la recherche de marchés extérieurs (l’Allemagne est le troisième ou quatrième exportateur mondial). Il n’y a pas de grands centres industriels comme en France, mais une répartition sur tout le territoire. Ce qui fait un maillage d’entreprises compétitives.

        La population ne s’appauvrit pas (je sais que certains syndicats on mis cette théorie en avant depuis début 2011) , au contraire l’augmentation des salaires a été plus forte qu’en France depuis 6 ans (+3% en moyenne).
        Il existe des disparités, certes, mais en aucun cas un appauvrissement de la population.

        Quelques éléments de la compétitivité de l’Allemagne:
        – Les patrons et cadres, ingénieurs, techniciens connaissent le métier de leur entreprise, au lieu d’être seulement des copains de politiciens ou des enarques, X et HEC parachutés par le fait du Prince comme en France.
        – L’administration est honnête et compétente. Quel gain de temps ! (moins de fonctionnaires rend les gens plus sérieux dans leur travail, car il devient impossible de diluer la faute!!!)
        – La majorité des employés ont une bonne formation scolaire et parlent au moins l’anglais aisément.
        – les syndicats ne font pas de grèves à répétition pour obtenir des avantages. Au contraire, ils sont très enclin à la négociation d’abord (qui peut durer des mois !!!). C’est d’ailleurs pour cela que les industriels les associent à toutes décisions importantes. En outre il n’y a que 3 gros syndicats (qui se subdivise en petites branche) : DGB, DBB et CGB. C’est plus facile pour discuter et prendre une décision.
        – La création d’entreprise est plus facile, et le créateur n’est pas écrasé de charges avant même d’avoir un contrat!!!
        – La recherche fondamentale est très impliquée dans la vie économique et les laboratoires n’ont aucun « scrupules » à travailler pour des industriels. Ce qui est impensable en France (du fait des syndicats de fonctionnaires et de leurs esprits communistes et anti-libéral)!!!
        – Les patrons signent les contrats à l’étranger sans que les politiciens ne les parasitent pour s’en attribuer le mérite.

  7. Oui, ert comme chacun sait les population grecques, italiennes, portugaises espagnoles, françaises, se sont enrichies grâce à l’endettemnt de leur Etat !

    1. Effectivement, certains se sont enrichis…ceux qui détiennent des obligations nationales. Parce qu’il n’y a pas que les Chinois qui achètent de la dette européenne. Il y a aussi des détenteurs de portefeuilles de SICAV et de PEA

      1. Eh bien, figurez vous qu’il ne peut pas y avoir d’obligation dans un PEA, et que ces derniers temps les détenteurs de PEA ont plutôt perdu, donc se sont appauvris!

  8. Karg a écrit : « Reste à savoir qu’est-ce que les étrangers achètent en France? Non les touristes achètent essentiellement du service (hôtel, restauration, visite) et de l’immobilier (locatif). »

    Ma réponse : ben voyons, il n’ y a que les touristes parmi les étrangers qui achètent des produits français. Elle est bien bonne celle-là ! Vous me la copierez cent fois ! Les exportations, Monsieur Karg ignore ce que c’est, et il prétend pontifier en économie !

    Karg a écrit : «  »Un produit français, acheté par un français ne devrait pas changer de prix ». C’est totalement spéculatif, les entreprises pourraient aussi augmenter leur marge et réduire le pouvoir d’achat du consommateur. Rien ne prouve que la concurrence soit suffisante pour empêcher une poussée inflationniste. »

    Ma réponse : la position de Karg est tout aussi spéculative que celle qu’il dénonce car rien ne prouve que la concurrence serait insuffisante.

    Karg aécrit : « Quelques % c’est largement à leur porté, il est illusoire de croire que des couts de main d’œuvre 2 à 5 fois plus faible puissent se compenser en transférant un peu de charges sociales. »

    Ma réponse : évidemment personne ne pense pouvoir par la TVA sociale gagner en compétitivité sur les salaires chinois, mais sur les salaires allemands, américains, coréens, etc. oui.

    Karg a écrit : « Illusoire et sans effet, si tu veux gagner de la compétitivité, dévalue l’euro de 50% pour revenir à la parité avec le dollars. »

    Ma réponse : personne ne peut dévaluer l’Euro puisqu’il n’est pas soumis à un régime de change fixe et que ce sont les marchés qui en déterminent la parité. Tandis que la TVA sociale un gouvernement français peut la décider et la mettre en œuvre !

    Comme quoi il y a beaucoup de gens qui disent n’importe quoi en économie.

  9. Ah, oui, j’ajoute qu’aujourd’hui l’Euro vaut 1,3702 Dollars US. ce n’est donc pas de 50 % qu’il faudrait le « dévaluer » pour le ramener à la parité mais de 27 %. Et ça ne rapporterait toujours pas grand chose en compétitivité vis-à-vis des salaires chinois.

    Deux bourdes de plus, quoi. Deux c’est pas beaucoup (certains peuples primitifs comptent : un, deux, beaucoup) mais ajoutées aux autres ça fait beaucoup !

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