La définition de la position de la France vis à vis du projet de réforme de la PAC présenté la semaine dernière par la Commission Européenne était au menu du conseil des ministres hier matin à l’Elysée. Les débats ont dû être pus que rapides puisque le compte-rendu officiel du conseil des ministres reprend mots pour mots le communiqué de Bruno Le Maire du 12 octobre dernier :
La France a indiqué à plusieurs reprises qu’elle était favorable au principe du verdissement, notamment pour inciter à recourir à des systèmes de production durable. Mais ces réformes ne sont possibles que si elles tiennent compte de la situation budgétaire de l’Union européenne et des Etats, ainsi que de la réalité économique des exploitations agricoles. Elles doivent être simples et efficaces. En l’état, les propositions de la Commission ne répondent pas à ces objectifs et elles devront être améliorées.
La France ne s’oriente donc pas vers un verdissement aveugle ni vers la prise en compte des revendications de militants radicaux pour qui les enjeux de production et de protection de l’environnement doivent être abordés simultanément sans hiérarchie. Tant mieux. Il faut en effet avoir conscience de la hausse continue de la demande et des besoins alimentaires dans le monde qui doit se traduire par une augmentation de la production. Les tabous sont encore là mais pourraient se fissurer. Affaire à suivre dans les prochains mois. On sera bien entendu attentifs aux discours tenus par les candidats à la présidentielles lors du prochain salon de l’agriculture.
Très prompt à critiquer les agro carburants ou l’élevage, coupable d’arracher le pain dans la gosier des somaliens, les écogistes n’évoquent jamais les faibles rendements du bio ni les pertes provoqués par la « durabilisation » administrative de l’agriculture conventionnel. Pour l’écogiste il existe donc deux formes de manque de production, celui provoqué par la Nature, a favoriser, et celui provoqué par l’Homme, à proscrire. Il serait tant qu’ils assument leur discours, ils souhaitent la Grande Purge Démographique, qu’ils l’annoncent publiquement et clairement. Allez NKM, Cohn Bendit, Mamère, faite votre outing.
La France et Bruno Lemaire en son nom, ne fait que repousser le projet « vert » de la Pac.
Juste le temps de la présidentielle, pour s’assurer (ou espérer) le vote des agriculteurs.
Il est bizarre que ceux qui « défendent » le plus la terre, sont justement ceux qui en sont le plus coupés… Les écolos bobo des villes.
Il devrait être rendu obligatoire pour tous les politiques de tester en vrai par eux mêmes les idées qu’ils prônent.
Cela serait surement très drôle de voir les NKM, Cochet, Borloo, Bové, Joly, Cohn-bendit….. 15 heures par jour, à quatre pattes dans un champs bio pour arracher les mauvaises herbes, les chenilles… Et cela durant au moins 6 mois…
Il y a l’émission de France 2 » Voyage en terres inconnues » qui montre bien à quel point les bobo parisiens sont des hypocrites.
Tous les peoples qui ont participé à cette émission ont promis de revenir voir leurs « nouveaux amis ». Mais aucun ne l’afait pour de vrais, sans les caméras et tout le cirque médiatique.
Plusieurs se sont exprimés clairement en disant que la vie ne ces peuples « proches de la nature » était très dure, et que jamais, Oh grand jamais, ils ne voulaient vivre comme eux.
Et pourtant c’est exactement ce qu’ils prônent en France (surtout pour les autres) pas pour eux-mêmes!!!
« les mauvaises herbes » ! ?
Oh la la… ! Que dîtes-vous !
Vous ne savez donc pas que ce n’est pas une expression (écolo)-correct ?
Vous auriez dû écrire : les plantes adventices. 🙂
En Botanique, adventice veut dire (cf : mon dico Larousse) : » Qui n’a pas été semé « .
Exemple : Plantes adventices : mauvaises herbes. 🙁
Ne trouvez-vous pas que cela fait plus savant ?
L’art de dire la même chose sans la nommer !
Le ridicule en sus.
Exact.
C’est de l’enfumage… ou plutôt du jargon.
Mauvaises herbes, c’est une expression de paysans reprise par les jardiniers du dimanche.
Plantes adventices c’est une expression d’agronome reprise par les agriculteurs modernes.
Mais cela signifie bien la même chose: une plante non semée qui se développent dans une culture en mobilisant des ressources prévues à la base pour la culture. Donc qui induit une baisse de rendement de la culture.
Je reste simple, en tant que chercheur je me dois de me mettre au niveau du citoyen lambda qui viendrait sur ce site. Mauvaises herbes il comprend bien, plantes adventices je suis pas sur…
Par la présence des smileys illustrant mon commentaire, j’espère pouvoir rester crédible en vous assurant que je ne me moquais évidemment pas de vous (il ne manquerait plus que ça !), mais plutôt d’une tendance langagière, ridicule à mon sens.
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« Je reste simple, en tant que chercheur je me dois de me mettre au niveau du citoyen lambda qui viendrait sur ce site. Mauvaises herbes il comprend bien, plantes adventices je suis pas sur… »
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Et vous avez entièrement raison !
N’en déplaise aux « puristes », écolos en particulier.
« Arracher » ?
Oh la la… ! Que dîtes-vous !
Vous ne savez donc pas que ce n’est pas une activité (écolo)-correcte ?
Vous auriez dû vous souvenir que ces plantes – que vous les appeliez mauvaises herbes ou plantes adventices – sont de la BIODIVERSITÉ.
Oui, de la BIODIVERSITÉ.
Mais attention pas n’importe qu’elle BIODIVERSITÉ.
Maintenant un nouveau concept est né : La BIODIVERSITÉ ORDINAIRE.
Et oui, une nouvelle manière de décliner la thématique biodiversité et prévoir de nouvelles réglementations (absurdes car issues de l’idéologie écologiste) dans le cadre des ORGFH et des Milieux Naturels Remarquables…
Réalité ou avenir de l’agriculture:
http://www.cemagref.fr/30-ans/les-dessins-de-la-semaine/transformation-des-territoires-ruraux/image_view_fullscreen