José Bové déconnecté du monde agricole

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Intervenant ce matin sur France Info, José Bové a déclaré à propos de la manifestation des agriculteurs devant le ministère de l’écologie :
« On voit que le lobby agro-industriel réattaque […] C’est indécent de voir quelques privilégiés s’attaquer aux règles environnementales qui sont des règles pour tous et des règles de bon sens ».
Quelques privilégiés ? Alors que le revenu des agriculteurs a baissé cette année de 2,3% , José Bové (salaire mensuel de député européen : 6200 euros) montre par là-même qu’il est déconnecté de la réalité du terrain.
Le privilège d’être à Bruxelles sans doute…

Source : http://www.franceinfo.fr/politique/les-invites-de-france-info/jose-bove-reconnait-des-couacs-dans-la-campagne-d-eva-joly-517143-2012-02-03

18 commentaires sur “José Bové déconnecté du monde agricole

  1. 6200 euro, c’est pas beaucoup quand même, mais heureusement il ne fait pas parti des français sans ambition qui se contenteraient d’un salaire de 5000 euro par mois.

  2. je ne pense pas pour ma part que les céréaliers d’ile de France (auteur de ma manif) ont vue leurs salaires baisser…..et si ont peut juger la pertinence d’un propos grâce au salaire (se que je doute), je me demande combien gagne le « paysans » Xavier Beulin…..

    qui je le rappelle est

    Président de la FNSEA : la fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (depuis le 16 décembre 2010)

    Président du Conseil économique, social et environnemental régional du Centre (depuis 2001).

    Président de la Chambre départementale d’agriculture du Loiret (depuis 1995).

    Vice-président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Loiret (depuis 1990).

    Premier vice-président de la Chambre régionale d’agriculture du Centre.

    Premier vice-président de la FNSEA depuis 2005 et Président du Comité de coordination des associations spécialisées.

    Président du Haut Conseil à la Coopération Agricole (depuis 2007).

    Président de la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux depuis 1999.

    Président de Sofiprotéol (depuis 2000)

    Vice-président du CETIOM : Centre technique interprofessionnel des oléagineux métropolitains (Président de 2000 à 2009).

    Président du Conseil d’administration de FranceAgriMer : Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer (depuis novembre 2009)

    Président de l’EOA : Alliance européenne des oléo-protéagineux (depuis 2002) – Le rôle de l’EOA est de défendre le secteur oléagineux européen au travers de dossiers d’intérêt général.

    et même :

    Xavier Beulin est Président du Grand port maritime de La Rochelle depuis décembre 2008.

    wikipédia

    1. Ce n’est pas Xavier Beulin qui demande des lois qui font crever les agriculteurs.
      Et je parle d’agriculteurs, et non de paysans.
      Moi je fais une grande différence entre un agri et un « paysan » .

      Et je doute que José dobé soit un paysan et encore moins un agri.

      Enfin, les ignares bobo-écolo-urbains qui pensent encore que l’agriculture c’est de la paysannerie ont un siècle de retard et plusieurs famines en responsabilité.
      Si le modèle d’agriculture qu’ils prônent c’est celui de la paysannerie africaine alors je dis NON!!!
      Je veux pas de famine dans mon pays, je veux pas que 3/4 des citoyens doivent gratter la terre pour sortir une maigre pitance et avoir une espérance de vie de 40 – 50 ans…
      Alors que nous avons des agriculteurs performants, professionnels et efficaces.

  3. Il faudrait penser à mettre cette liste à jour . En effet s’il est président de la FNSEA, il ne peut pas être en même temps premier vice président de la même organisation.
    Toutes ces fonctions démontrent surtout qu’il s’agit d’une personne très compétente et que cette compétence est reconnue. La profession agricole ne peut que se féliciter d’avoir un tel président à la tête de la FNSEA.

  4. Eh oui ! C’est toute la différence entre un homme qui brasse du vent, fauche – pardon : neutralise – les cultures d’autrui, démolit – pardon : démonte – des McDo, et un homme qui est retourné à la ferme à 17 ans, en ayant interrompu ses études, à la mort de son père, et qui a pris des responsabilités. L’un détruit ; l’autre construit.

    Beulin père serait sans nul doute fier de son fils.

    Bové père a commenté l’exploit de son fils dans les serres du CIRAD :

    « Au Moyen-Age, on brûlait les sorcières. Aujourd’hui, on brûle les plants transgéniques. »

  5. J’ajoute que Beulin a été élu dans des organisations bien plus fournies en adhérents volontaires et cotisants (syndicat, coops), ou démocratiques (Chambres) que celles qui sont présidées par les écolos favoris des médias et politiques.

  6. @paysans sans frontiéres

    bel exemple de détournement de l’article : Paysans sans frontières veut faire oublier le message anti-agriculteurs de Bové en déplaçant la discussion sur une comparaison Bové/beulin qui n’est pas le sujet.
    José Bové devrait défendre tous les agriculteurs français!!!! sa condamnation de la manifestation des JA Iles de France montre qu’il tourne le dos à 90 % des agriculteurs français qui en ont marre du dogmatisme de l’administration du MEEDEM. Mais peut être que sa condamnation des JA était une commande … de sa copine NKM

  7. J’ai personnellement bien aimé le slogan  » Touche pas à ma terre » qui sonne comme un avertissement.
    Et le  » Nous nourrissons les français », ce qui est et surtout va redevenir une richesse première, avant peu étant donné les grands mouvements sur le foncier de par le monde et la flambée unanimement annoncée du prix de l’alimentation, même si l’OCDE parait encore bien optimiste sur ce point.
    Le modèle que défend la FNSEA mais que défendent aussi nombre d’adhérents de la conf » est et reste celui d’une agriculture familiale, où les familles possèdent une bonne partie de leur foncier et l’exploitent pour leur propre compte. La dispute n’est que sur la taille des exploitations et la densité sur le territoire, sujet presque mineur vu ce à quoi voudrait conduire l’action des ONG vertes, la dépossession des agriculteurs de leurs terres confiées à des acteurs financiers agroindustriels qui respecteraient des normes environnementales absurdes mais feraient leur beurre sur la production vendue fort cher aux populations.
    Que l’agriculteur contractualise ou pas, soit coopérateur ou pas, vende sur des marchés locaux ou pas, fasse du conventionnel – raisonné ou du raisonné- intégré ( agriculture intégrée pas intégré dans un groupe financier agro-industiel, comme certains voudraient ) , du bio, du biodynamique, peu importe, il en faut pour tous les goûts et toutes les bourses.
    La FDSEA aurait pu rajouter « Vivent les exploitations agricoles familiales » avec autant d’à propos que les deux autres slogans.

    C’est aussi ce modèle que défend Xavier Beulin : l’agriculture aux agriculteurs et au service de l’ensemble des citoyens et accessoirement, si les modes de production le permettent, des populations extérieures qui comptent sur nous pour se nourrir voire ne pas nourrir de faim.

    Citez un plus beau métier que celui d’agriculteur ! certes, j’oubliais, on n’a pas encore assez faim en France pour s’en apercevoir, mais cela vient, doucement, doucement mais surement !

    José Bové doit se rendre compte de la formidable manipulation dont il a fait l’objet sans trop se faire prier certes. Il est dans la nasse et doit avancer sachant où conduit son action, l’inverse de ce qu’il prétend incarner.

    1. Le grand détournement

      je pense que les écolo sont des bouc émissaire et qu’on à orienter les paysans contre eux car il est toujours plus facile de dire « c’est la faute des autres  »
      mais la réaliter est différente la FNSEA est depuis 50 ans aux manette de l’agriculture française et c’est donc elle qui est principalement responsable de la situation
      Je ne voie qu’elle loi « écolo » a fait crever les paysans (oui moi je parle de paysans c’est pas un gros mots pour moi ) par contre je voie les problèmes de prix de vente, de norme sanitaire, de successions, de foncier pour les jeunes qui veules s’installer, La FNSEA via les safer, les chambres freine installation des jeunes en préférant l’agrandissement des voisins.

      Le vraie problème pour l’agriculture française est de s’être vendue au industriel

      quand quelque un concentre tout les pouvoirs (syndicat, coopérative, agroalimentaire…..) et que les paysans entendent depuis 50 ans le même discours (chambre, technicien, syndicat, presse agricole…) qui les diriger dans cette situation. Il fallait bien trouver des coupables….et surtout pas remettre en causse le système avec lequel il ont gagner beaucoup d’argent…

      pour se qui de xavier beullin moi je trouve cela choquant qu’un syndicaliste agricole, soit à la tête d’un empire qu’est sofiprotéole (chiffre d’affaires de 5,6 milliards d’euros en 2010) qui detienne Lesieur et le groupe Glon Sandersqui (http://www.groupe-glon.com/le-groupe-glon/organisation-1), qui est actionnaire de biogemma, Hendrix Genetics……

      sofipotéole travaille en accord avec Unigrains (http://www.sofiproteol.com/en/media-center/communiques-de-presse/details-du-communique/article/unigrains-et-sofiproteol-participent-au-rapprochement-strategique-entre-ragt-et-invivo-dans-le-sec/73/) a

      1. La FNSEA via les safer, les chambres freine installation des jeunes en préférant l’agrandissement des voisins. – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2012/02/03/jose-bove-deconnecte-du-monde-agricole/#sthash.7lHwODsI.dpuf

        Ceci est faux ,lorsqu’elles le peuvent les Safer installent et ou consolident des jeunes exploitants.
        Il y a eu des abus par le passé mais cela va mieux maintenant.
        Les Safer n’ont pas assez de pouvoir pour pouvoir préempter sur l’achat de parts de société agricole par de grosses fermes et ceci est bien dommage.
        Pour maintenir le tissu rural, il faut beaucoup d’agriculteur donc halte à l’agrandissement « irrésonné ».

    2. Le grand détournement

      je pense que les écolo sont des bouc émissaire et qu’on à orienter les paysans contre eux car il est toujours plus facile de dire « c’est la faute des autres  »
      mais la réaliter est différente la FNSEA est depuis 50 ans aux manette de l’agriculture française et c’est donc elle qui est principalement responsable de la situation
      Je ne voie qu’elle loi « écolo » a fait crever les paysans (oui moi je parle de paysans c’est pas un gros mots pour moi ) par contre je voie les problèmes de prix de vente, de norme sanitaire, de successions, de foncier pour les jeunes qui veules s’installer, La FNSEA via les safer, les chambres freine installation des jeunes en préférant l’agrandissement des voisins.

      Le vraie problème pour l’agriculture française est de s’être vendue au industriel

      quand quelque un concentre tout les pouvoirs (syndicat, coopérative, agroalimentaire…..) et que les paysans entendent depuis 50 ans le même discours (chambre, technicien, syndicat, presse agricole…) qui les diriger dans cette situation. Il fallait bien trouver des coupables….et surtout pas remettre en causse le système avec lequel il ont gagner beaucoup d’argent…

      pour se qui de Xavier Beullin moi je trouve cela choquant qu’un syndicaliste agricole, soit à la tête d’un empire qu’est sofiprotéole (chiffre d’affaires de 5,6 milliards d’euros en 2010) qui detienne Lesieur et le groupe Glon Sandersqui (http://www.groupe-glon.com/le-groupe-glon/organisation-1), qui est actionnaire de biogemma, Hendrix Genetics……

      sofipotéole travaille en accord avec Unigrains (http://www.sofiproteol.com/en/media-center/communiques-de-presse/details-du-communique/article/unigrains-et-sofiproteol-participent-au-rapprochement-strategique-entre-ragt-et-invivo-dans-le-sec/73/)
      au faite qu’a fait Mr Beulin a propos des certificats d’obtention végétale…..

      et pour finir le groupe détient aussi la presse agricole ISAGRI (Terre-net Elevage-net
      Viti-net Terre-net Occasions) et la France agricole
      « Contrôler la presse agricole est un bon moyen pour remporter les élections professionnelles » et oui pas béte

      en tout cas si sarkozy repasse cela fera un très bon ministre…..

      Je trouve aussi bizarre pour un site d’information agricole qu’on est jamais parler de la loi sur les certificats d’obtention végétale, ni sur la gréve du lait…..sûrement un oublie……

      1. Bon alors, faut savoir ! C’est l’agro-industurie qui contrôle l’agriculture, ou c’est l’agriculture, via la FNSEA et son président, qui contrôle l’agro-industrie ? Paysans sans frontières émet des idées fort contradictoire et embrouillées. Peut-être fume-t-il trop d’herbe bien verte !

      2. Le complotisme à l’oeuvre:
        La FNSEA à ses défauts et ses qualités .
        Du temps de Chirac et grâce à lui , la FNSEA a entretenue des rapports incestueux avec le pouvoir.
        Mais les temps ont changés , il faut qu’elle consente à laisser un peu de place aux autres syndicats.
        Pour ce qui est des conséquences environnementales , les choses se sont améliorées .

        Comme toutes activités humaines , au début on fait des erreurs puis on corrige.
        N’est il pas préférable de continuer avec une technique qui a fait ses preuves et qu’on améliore au fur et à mesure , que de passer à autre chose brusquement à cause de conséquences imprévues mais corrigeables ?

  8. @paysans sans frontiéres

    votre lien ne marche pas!!!
    Donnez vous la peine d’argumenter et de répondre plutôt que de faire référence à ce que d’autres ont écrit.
    Ne soyez pas qu’un perroquet et un jouet que d’autres manipulent!!!!!

  9. Connaissant la vision large et anticipatrice des blogueurs de ce site, je serai curieux d’avoir des infos ou une analyse actualisée sur un site ad hoc de la complexification des acteurs et du caractère multipolaire des cercles de décision au niveau mondial par rapport à l’époque où les concepts des mouvements écolo actuels a été lancés, j’en rappelle les termes :

    – réflexion fin des années 70 et courant des années 80 avec les concepts de biodiversité (néologisme) et fin des années 80, de réchauffement climatique d’origine anthropique.

    – Ces concepts résultent d’observations pour le changement climatique avec un réchauffement en tendance depuis le milieu du XIXème siècle et une accélération subite courant des années 80 + une préoccupation nouvelle avec la création ex nihilo de la notion de biodiversité : ce n’est pas tant la quantité des biens essentiels se raréfiant dans la logique du club de Rome mais la variabilité du monde du vivant qui est valorisée, c’est nouveau bien que reprenant la notion d’extinction d’espèces mais pas forcement patrimoniale : tout à de la valeur, il faut tout conserver en l’état.

    – Suivent les conférences de Rio et sur la CDB en 1992, qui ignorent superbement la montée en puissance de la préoccupation alimentaire au cours du XXIème siècle, paradoxalement, par l’arrêt de l’investissement dans la productivité agricole en Europe , elle favorisent le risque : hasard ??? ou politique délibérée, plus probablement, il s’agit d’un magnifique effet de rebond / bande, comme au billard.

    Tous ces évènements trouvent leur source dans la logique idéologique et anticipatrice du monde anglo-saxon des années 70-80, initialement dans un monde bipolaire ( USA-URSS) puis unipolaire avec l’ultra puissance américaine. Nous vivons ce qui a été induit alors.

    Depuis force est de constater que les chats chinois qu’ils soient noirs ou gris attrapent les souris… asiatiques, africaines …et bientôt plus largement encore occidentales, la Russie avec ses formidables réserves de matières premières pèse à nouveau sur la scène internationale, les monarchies pétrolières du moyen orient, toujours debout après l’invasion et le retrait d’Irak, pèseront à l’aune du poids de leurs réserves d’or noir, les émergeants ont droit à la parole… l’Europe, seule vraie caisse de résonance pour ces idéaux écolobobos plonge dans le trou noir de la crise économique, formidable amortisseur de ces bruits plus ou moins fondés.

    Que valent désormais ces concepts à l’heure de l’avènement de changements dans les vecteurs de puissance dont le flop de la conférence de Durban n’est qu’une manifestation première ou seconde selon, qui traduit bien ce caractère désormais multipolaire de la décision?

    De la réponse dépend le devenir de notre sympathique José Bové, toujours la une des médias ou l’ « enterrement » dans son Larzac d’adoption.

  10. N’importe quoi ! Maintenant on veux nous faire avaler que les gros producteurs agricole sont malheureux, ces chasseurs de primes (gouffres à primes devrais-je dire), pollueurs et sans aucun respect pour l’environnement et les générations futures, complètement décalés face à la nature et ne comprenant rien aux écosystèmes, qui ne sont en définitive que des business-man à la seule recherche du profit au détriment des plus élémentaires devoir d’un agriculteur. Au pire les plus cons d’entre eux sont endettés jusqu’au cou mais c’est l’appât du gain qui les met dans cette position.

    Arrêtez de défendre ces ordures, ils n’ont aucun respect pour la vie. La terre qu’ils épuisent avec leurs pratiques « barbare » nécessitent de ce fait des quantités de plus ne plus importantes de produits chimiques lesquels continuent de façon exponentielle à appauvrir ces sols. Au rythme où ils s’accaparent les terres au détriment des petites exploitations à dimension humaine, les parcelles qui sont encore exploitables sans procédés artificiels pour en tirer quelque chose auront quasiment disparu.

    1. Qu’es ce pour vous qu’un gros producteur ?

      Puisque les règles sont les mêmes pour tous,expliquez nous pourquoi un petit producteur respecte mieux la nature qu’un gros ?

      Expliquez nous de quel manière un produit chimique appauvri un sol ? que veut dire appauvrir un sol ?

      Qu’es ce qu’une parcelle exploitée sans procédés artificiel et pensez vous que l’on peut en vivre et nourrir beaucoup de monde de cette manière ?

      Enfin quels sont les devoirs d’un agriculteur ? et du reste de la société ?

      Merci pour vos réponses .

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