Derrière le risque microbiologique… les circuits courts

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Au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu ce matin, l’ANSES a tiré la sonnette d’alarme. « L’émergence brutale en Allemagne et -dans une moindre mesure, en France au printemps 2011- d’une épidémie liée à la contamination de produits végétaux par la bactérie E.coli O104:H4 qui a touché plus de 3500 personnes, ou encore les épisodes de contamination de produits végétaux qui ont eu lieu récemment en Angleterre et aux Etats-Unis, appellent à renforcer la vigilance vis-à-vis des risques microbiologiques. L’Anses se mobilisera, en 2012, sur cette thématique autour de 3 axes forts : la mise en place du volet sanitaire de l’observatoire de l’alimentation qui permettra de centraliser toutes les données disponibles sur les dangers microbiologiques et chimiques dans les aliments ; l’information du consommateur via la réalisation d’un guide reprenant l’ensemble des recommandations de l’Anses aux consommateurs en matière d’hygiène alimentaire ; et enfin, des travaux de recherche permettant d’améliorer les méthodes diagnostiques et la surveillance des pathogènes alimentaires majeurs et émergents”.
En clair, l’ANSES se méfie des circuits courts dont la traçabilité n’est absolument pas assurée mais pour des questions politiques, ne peut le dire ainsi.

2 commentaires sur “Derrière le risque microbiologique… les circuits courts

  1. Le problème des circuits court type AMAP c’est la manipulation des produits par des personnes pas forcément formé à l’hygiène alimentaire…

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