NKM et Bruno Le Maire ont réuni mardi 14 février, les préfets de région, pour renouer le dialogue avec les agriculteurs sur les questions environnementales. Selon France Agricole, les deux ministres ont « rappelé que la réglementation prévoit de nombreuses marges de manœuvre… qui permettent une certaine souplesse dans l’application de la réglementation. Par exemple, il est possible sur les terres argileuses, de déroger à l’obligation d’implanter des couverts hivernaux… »
Les élections approchent !
5 commentaires sur “Les agriculteurs intéressent de nouveau le gouvernement”
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Si c’est cela les marges de manœuvre « l est possible sur les terres argileuses, de déroger à l’obligation d’implanter des couverts hivernaux… » C’est vraiment du gros foutage de gueule…
Ces gens là devraient d’abord travailler dans le milieu qu’ils sont sensés représenter…
http://www.contrepoints.org/2012/02/15/69319-nkm-porte-parole-de-sarkozy
« Il est possible sur les terres argileuses, de déroger à l’obligation d’implanter des couverts hivernaux… » La réussite de l’implantation d’un couvert dépend de la météo: récolte trop tardive et été sec, c’est pas la peine d’essayer. Les fonctionnaires de Bruxelles ou de Paris on du mal à comprendre ce genre de subtilité. Déjà qu’ils ont mis plusieurs années à autoriser les légumineuses dans les couverts sous prétexte qu’elles fixent de l’azote et que c’est censés polluer…
La solution n’est pas dans la réglementation, mais dans l’expérimentation tous azimuts et la diffusion de solutions diverses, adaptées aux réalités techniques, écologiques et économiques.
Les couverts végétaux réussis sont ceux qui sont volontaires.
Je suis totalement d’accord avec vous, il faut que les agriculteurs s’approprient cette technique et qu’elles soient voulus et non pas contrainte, elle offre suffisamment d’avantage pour se passer d’arrêté préfectoral et autre manifestation autoritaire. Il faudrait aussi que nos organismes de recherche publique s’oriente sur ces techniques à potentiel au lieu de perdre leur temps et notre argent avec l’AB. La recherche agronomique publique ne doit pas être mobilisé pour des exigences idéologiques ou religieuses.
La question est mal posée, avec le G20 agricole , les agriculteurs et les problématiques de l’agriculture, avec une vision globale et prospective, ont depuis 2 ou 3 ans intéressé le gouvernement, surtout avec l’actuel ministre de l’agriculture.
De vraies bonnes questions ont été posées, surtout en fin de mandat . Des réponses encore partielles mais bien réfléchies et bien structurées, suggérées, mais mises partiellement et tardivement en oeuvre.
C’est plutôt du chef de l’Etat qu’il s’agit dans la question lorsqu’il est dit « Les agriculteurs intéressent de nouveau…. » en effet, ils sont assidus à l’isoloir, donc d’autant plus « intéressants ».
Nous verrons si l’inverse est vrai en fonction de l’évolution des votes dans les zones rurales.
Ce n’est pas un jugement de valeur, juste un constat et une question qui inverse celle proposée:
L’actuel chef de l’Etat intéresse t-il toujours autant les agriculteurs ?
Réponse le 10 mai. Chacun fera son pronostic.
Pas de commentaire sur l’assouplissement proposé ou relevé.