Condamnation de José Bové : Eva Joly se plante

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Eva Joly a estimé jeudi que son porte-parole José Bové ainsi que les faucheurs volontaires d’OGM avaient été « injustement condamnés » par la cour d’appel de Poitiers, dénonçant un « jugement clairement en faveur de Monsanto ».
« A 15 jours de la décision sur la clause de sauvegarde, on sent la volonté hypocrite du gouvernement à faire avancer le dossier OGM avant le départ de Nicolas Sarkozy. La connivence du politique et du judiciaire dans cette affaire n’entraînera que la confiscation d’une alimentation saine pour tous les Français. »
Une ancienne juge qui condamne une décision de justice, et d’une cours d’appel de surcroît !!! Ça laisse perplexe !

Source : http://www.europe1.fr/France/Monsanto-Joly-denonce-le-jugement-951469/

6 commentaires sur “Condamnation de José Bové : Eva Joly se plante

  1. Violation de propriété privée, destruction de biens appartenant à autrui commise en réunion, trouble à l’ordre public… L’ex juge d’instruction a eu tôt fait d’oublier le code pénal, et ça prétend se présenter aux présidentielles?!! Mais j’oubliais, les « lanceurs d’alerte » (et de faux ^^) sont le joyau de la République.

  2. E.Joly s’exprime comme chef de parti et non comme juge (qu’elle n’est plus…)

    1. Encore heureux que Mme Joly ne se soit pas exprimée comme juge !

      La fonction de chef de parti – que Mme Joly n’a du reste pas – n’exonère pas son titulaire de son obligation de respecter la justice*.

      Au contraire, la fonction de chef de parti et, dans le cas présent, la qualité de candidate à la plus haute fonction de l’État, supposent un comportement citoyen et une exemplarité sans faille.

      Pour quiconque a un minimum d’instruction civique – et attend de l’élu(e) du 6 mai qu’il(elle) soit le garant des institutions – Mme Joly s’est disqualifiée.
      _________________

      *  Article 434-25 du Code pénal :

      Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.

      Les dispositions de l’alinéa précédent ne s’appliquent pas aux commentaires techniques ni aux actes, paroles, écrits ou images de toute nature tendant à la réformation, la cassation ou la révision d’une décision.

    2. « E.Joly s’exprime comme chef de parti et non comme juge (qu’elle n’est plus…) »
      ———————
      E. Joly ne s’est jamais exprimée comme juge mais en anti-capitaliste haineuse, même quand elle était juge.

Les commentaires sont fermés.