Mon 810 : Une étude tchèque passée inaperçue

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Des chercheurs de l’Institut d’Entomologie du centre de Biologie de l’Académie des Sciences de République tchèque ont présenté les résultats d’une étude de 3 ans portant sur du maïs MON 88017.
L’équipe, dirigée par Oxana Habustová, a étudié l’impact du maïs MON 88017 sur les populations d’insectes présentes sur les lieux de culture. Sur 25 parcelles de 0.5 ha chacune, les scientifiques ont répertorié la diversité des espèces d’invertébrés observées et effectué leur dénombrement. La comparaison des mesures de ces deux indicateurs de biodiversité avec ceux de parcelles témoins, semble indiquer que la culture du maïs MON 88017 n’a pas d’incidences majeures sur les populations d’insectes, indispensables au bon fonctionnement des écosystèmes. Par ailleurs, les chercheurs ont constaté que la culture du maïs MON 88017 permettait également de limiter l’impact des infections fongiques sur les cultures ; infections susceptibles de déclencher la production de mycotoxines, dangereuses pour la santé humaine.

Source :http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68891.htm

6 commentaires sur “Mon 810 : Une étude tchèque passée inaperçue

  1. Si les résultats des travaux réalisés s’avèrent plutôt positifs pour le maïs MON 88017, certains éléments ne sont pas abordés dans cette étude, notamment l’impact sanitaire ainsi que les risques de contamination croisée, deux points non négligeables lorsque l’on évoque les cultures OGM.

    1. Ça, c’est un copier-coller de la dépêche dont l’auteur était manifestement plus préoccupé par son besoin d’ajouter un commentaire irrationnel que de donner un lien fonctionnel vers l’étude.

      Ben oui, ces gens n’ont pas étudié « l’impact sanitaire », ni les qualités gustatives de la polenta. Ben oui, ce sont des entomologistes.

  2. Impact sanitaire? sur quoi? les animaux ciblent ne sont pas affecté, point barre.
    Contamination croisé? c’est un sujet archi connu via la production de semence, c’est une non problématique dans le cas du maïs.

  3. « Contamination », tout de suite les mots péjoratifs. Ce mot appliqué aux OGM est une invention diabolique de la propagande escrolo, environnementeur, bionimenteur.

  4. Trouvé cela sur un site suisse en 2004, c’est toujours d’actualité, de nouvelles études sont venues confirmer depuis.

    Ce qui est assez extraordinaire c’est que MONSANTO, les affreux, n’utilisent jamais ou peu ces arguments en France. Ils sont assez ….puissants.

    C’est dingue vous trouvez pas!!!

    Lisez plutôt:

    Les plantes biotechnologiques peuvent empêcher des malformations
    Au début des années 90, on a observé chez les nouveau-nés d’origine hispanique dans la vallée de Rio-Grande au Texas une forte augmentation de défauts du tube neural (absence de fermeture de la colonne vertébrale « spina bifida », hydrocéphalie, mauvais développement du cerveau). Les défauts dans cette région étaient six fois suppérieurs à la moyenne américaine et leur origine est longtemps restée incertaine.
    Des recherches effectuées aux Etats-Unis, en Chine, en Afrique du Sud et au Guatémala ont révélé qu’il existe un lien entre la consommation de maïs, produit et travaillé pour la propre consommation (par exemple les tortillas), et les malformations du tube neural. De nouveaux résultats, publiés au mois d’avril 2004 dans la revue spécialisée « Journal of Nutrition », démontrent que la mycotoxine fumonisine pourrait être à l’origine de ces défauts. Elle influence le métabolisme cellulaire et freine l’absoption d’acide folique, une substance importante pour éviter les malformations du tube neural. Lors d’essais en laboratoire à l’aide de souris, la fumonisine a directement provoqué des anomalies du tube neural. De plus, il existe dans les pays consommant beaucoup de maïs un rapport entre les aliments contaminés par la fumonisine et les malformations chez les nouveau-nés.
    Comment la fumonisine arrive-t-elle dans la chaîne alimentaire humaine et comment peut-on la combattre? La fumonisine est produite par le champignon fusarium qui infecte les plantes de maïs envahies par des ravageurs. Ainsi on trouve souvent dans les plantes attaquées par la pyrale du maïs des quantités de fumonisine plus importantes. On sait depuis des années que des mesures contre la pyrale du maïs réduisent la contamination par la fumonisine. Plusieurs études démontrent que la contamination par ces mycotoxines est fortement réduite quand on cultive du maïs Bt génétiquement amélioré résistant aux insectes. La fumonisine a non seulement des effets sur le développement de l’embryon, mais elle constitue aussi un risque aigu pour la santé humaine et animale. De plus, on suppose qu’elle pourrait avoir des effets cancérigènes. Les plantes biotechnologiques se protègent elles-mêmes contre la pyrale du maïs. Par conséquent il est possible de réduire les dommages causés aux récoltes, mais aussi d’améliorer la qualité du maïs en diminuant l’attaque de moisissure.
    Les semences biotechnologiques résistantes aux insectes pourraient donc contribuer à diminuer la contamination du maïs par la fumosinine, ce qui aurait des effets bénéfiques pour la santé de la population, particulièrement dans les pays consommant de grandes quantités de maïs.
    Sources: Bruce Chassy et Drew Kershen, « Bt corn reduces serious birth defects », Western Farm Press, 27 octobre 2004; Walter F. O. Marasas et al 2004, « Fumonisins Disrupt Sphingolipid Metabolism, Folate Transport, and Neural Tube Development in Embryo Culture and In Vivo: A Potential Risk Factor for Human Neural Tube Defects among Populations Consuming Fumonisin-Contaminated Maize », J. Nutr. 134:711-716; GaryP. Munkvold et al. 1999, « Comparison of Fumonisin Concentrations in Kernels of Transgenic Bt Maize Hybrids and Nontransgenic Hybrids », Plant Dis. 83:130-138; « Bt Corn Produces Healthier Crops for Humans and Animals », Council for biotechnology information, 2004.

    Quelques photos de spina bifida seraient utiles pour montrer ce que favorisent nos faucheurs volontaires.

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