Le lobby bio dans le Limousin

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“Les lobbies ont gagné. Cette agriculture va dans l’intérêt des producteurs de produits phytosanitaires”, a dénoncé Eva Joly dans le Limousin.
Sauf que le lobby qui gagne du terrain aujourd’hui, c’est bien celui du bio qui s’affiche et utilise sciemment des ONG comme Allasac, ONG filiale de l’association Générations Futures présents hier aux côtés de la candidate à la présidentielle. Le lien entre les grandes groupes bio et certaines ONG est évident. La présidente de l’association Génération Futures, Marie Pelletier, est aussi administratrice de…  Synabio (www.synabio.com), le syndicat national des entreprises bio (3,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France en 2010).
Parmi les géants du bio, on trouve des groupes puissants comme Biocoop (460 millions de CA), Nutrition et santé (300 millions d’euros de CA – groupe pharmaceutique japonais Otsuka), le holding Distriborb (filière du groupe hollandais Wessanen depuis 2000 – 170 millions d’euros de CA) et Léa Nature (100 millions d’euros de CA). Ce dernier avait apporté un soutien financier à Génération Futures en 2009.
Osons dire stop à la manip grossière dans le Limousin!

Source : http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/departement/correze/brive/2012/03/07/eva-joly-candidate-deurope-ecologie-les-verts-en-campagne-hier-dans-les-vergers-dallassac-1109508.html

3 commentaires sur “Le lobby bio dans le Limousin

  1. 1.  Maria Pelletier : une belle bosse du commerce : http://www.moulin-marion.fr

    ROTENA, c’est quoi à votre avis ?

    http://www.moulin-marion.fr/index.php?page=shop.product_details&flypage=shop.flypage&product_id=368&category_id=19&manufacturer_id=0&option=com_virtuemart&Itemid=50

    2.  Léa Nature : a aussi financé le Scientifique international de l’année 2011, l’illustre Gilles-Éric Séralini.

    3.  De La Montagne : « «Quand on sait qu’il y a dans une pomme une trentaine de substances actives… » Une trentaine… Quelle inflation !

    4.  « …Manque de reconnaissance des pathologies des riverains liées aux pesticides… » Tiens, ça aussi c’est nouveau.

    5.  « …baisse de la valeur des biens… » Les vergers ont bon dos, me semble-t-il.

    6.  « Je veux réduire les pesticides dans un premier temps de 50 % pour tomber à une utilisation zéro d’ici 2030. » Comment ? Elle veut ruiner Mme Maria Pelletier, distributrice de ROTENA ?

  2. Un peu hors sujet….

    A lire dans Libé de ce jour un portrait de quelques jeunes agriculteurs du Tarn. Intéressant parce qu’on sort des lieux communs que l’on pourrait attendre de Libé sur l’agriculture.

    A lire ici :

    http://www.liberation.fr/societe/01012394775-a-contre-culture

    L’article est réservé aux abonnés ce vendredi 9 mars, mais sera en accès libre dès samedi 10 mars

  3. @ Astre noir

    Lu l’article de libération, merci :
    « Les «anciens», d’abord, qui ne comprennent plus rien, parce qu’éduqués dans les années 70 au rendement à tout prix et maintenant désignés comme grands pollueurs des sols. »
    Les anciens voient cependant avec le blé de retour à 200 euros /tonne que tout n’est pas foutu, le GIS sol nous rappelle que le problème des sols, surtout dans le Tarn c’est un problème d’érosion et que les nitrates c’ est avant tout une trop forte concentration de l’élevage dans certaines zones.
    « vente directe de viande à grands coups de voyages en camions frigorifiques vers Paris et Toulon »
    Quand on vit dans le Tarn on va plutôt à Toulouse, à Narbonne ou à Montpellier. Toulon ou Paris : il va y laisser tous ses bénéfices, c’est un article écrit par un journaliste bobo pour les lecteurs bobo de libération. Cela dit même Toulouse ou Montpellier le bilan Carbone est désastreux par rapport aux circuits de distribution classiques, mieux vaudrait un magasin à Castres ou mieux à Revel avec de la pub auprès des Toulousains pour qu’ils passent par le magasin lorsqu’ils vont dans la montagne noire.
    « Tous, toutefois, préfèrent parler d’environnement que d’écologie – le mot qui fâche. «Avec Nicolas Hulot, le dialogue devrait être possible. Avec José Bové aussi»,
    Non Nicolas Hulot et José Bové, font leur business sur la destruction de l’agriculture telle qu’elle existe en France pour la mettre entre les mains de grands investisseurs privés, aucun dialogue n’est donc possible ! ou ce dernier passe par la fourche appuyée avec insistance sur la partie la plus charnue de l’anatomie de ces individus.
    Tout n’est pas à jeter dans l’article : « Les vrais écolos seraient les agriculteurs, aménageurs raisonnables de la planète. Au rayon des rengaines écolos, la commercialisation des «droits à polluer», la grande Bourse mondiale du CO2, hérisse ce syndicaliste. C’est, dit-il, «l’équivalent hypocrite des indulgences» que les pécheurs pouvaient acheter autrefois à l’Eglise pour se faire pardonner. »
    Oui, cent fois oui.

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