Les arrières pensés politique de Guespereau

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Nous avions déjà parlé il y a quelques mois du rapport biaisé de Martin Guespereau, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse sur l’état des eaux du bassin du Rhône (voir ici ). Ce rapport révélait une incompétence grave mais surtout une volonté de s’attirer les grâces d’un futur gouvernement. Martin Guespereau récidive à l’occasion du Forum mondial de l’eau par une interview à Libération publié aujourd’hui. Les agriculteurs sont évidemment les premiers accusés à travers  les pesticides et la gestion de l’eau. Sur ce dernier sujet, Martin Guespereau conseille la mise en place du goutte à goutte dans les champs. Il oublie sans doute que le procédé est déjà largement mis en œuvre dans les vergers. Dans les grandes cultures, le procédé n’en est qu’à ses débuts du fait des très importantes contraintes de mises en œuvre.
Beaucoup d’approximations mais le monde politique n’en est pas à quelques erreurs prêt !

8 commentaires sur “Les arrières pensés politique de Guespereau

  1. Il n’a qu’a payer l’installation du goutte à goutte enterré.

    1. Je ne connais pas son salaire mais je sais q’u’il sait attribué une prime de 100.000 euros cette année.
      Avec l’argent des redevables de l’Agence de l’eau (dont vous les agriculteurs)

  2. Si le goutte à goutte marche dans son jardin; ça doit marcher aussi dans les champs. CQFD.

  3. Il a du mettre un peu trop de Pastis dans son eau….

    Et puis l’Agence de l’eau du Bassin Parisien estime que l’agriculture de consomme que 46 % de l’eau, et les villes et particuliers 49 %, le reste (5%) pour l’industrie…
    On voit une fois de plus la logique fausse de l’état français : taper sur un bouc émissaire plutôt que de dire la vérité (et mettre en place les vraies mesures de réduction de la consommation d’eau).

    1. La consommation d’eau ne se gère pas avec des valeurs globales mais en fonction de flux locaux et temporaire. Que telle ou telle activité bouffe X litre ou X % n’a aucun intérêt, ce qui compte c’est qui consomment quand et ou sa manque.

      1. Je suis bien d’accord,
        Mais toute approche de gestion impose de connaitre la consommation, et de savoir à quoi sert la consommation. La gestion d’une ressource impose donc une hiérarchisation de la consommation en fonction de différents critères. Et à mon sens le première critère reste économique (principe de coût / bénéfice).

        Ainsi en cas de pénurie d’eau, la réduction pour la production agricole devrait-elle intervenir en dernier.
        Les usages domestiques et urbains étant non-prioritaires : pas besoin de laver la voiture toutes les semaines, fermeture des fontaines en villes, pas besoin de laver les rues à grandes eaux tous les jours, réduire la consommation personnelle (douches, piscines, chasse d’eau…).

        Pourquoi par exemple dans le sud de la France, où la tension sur l’eau est très forte justement, les premières mesures de restriction touchent toujours les agriculteurs alors que les dernières touchent les villes et les habitants?
        Le contraire devrait être fait : interdiction de remplir les piscines, arrêt des fontaines, nettoyage à sec des villes…cela représente une très forte dépense d’eau…Et bizarrement c’est dans le sud que cette consommation communale est la plus forte…
        Idem pour les particuliers (150 l/jour /personne soit 54 m3 /an).

        http://www.eaufrance.fr/IMG/pdf/Eau_de_consommation.pdf
        http://www.europlus.fr/index.php/recuperation-de-l-eau/Notre-consommation-d-eau-du-reseau-de-ville-eau-potable.html/
        http://www.planetoscope.com/developpement-durable/consommation-eau

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