Interdiction MON 810 : Recours déposé au Conseil d’État

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Le communiqué de l’Association Générale des Producteurs de Maïs (A.G.P.M) à lire ici.

94 commentaires sur “Interdiction MON 810 : Recours déposé au Conseil d’État

  1. y vont se faire bouler comme des veilles chaussettes ce lobby de profiteurs en tracteurs subventionnés (les profiteurs ..pas les tracteurs !…je dis ça pour les australopithèques anti bio !)

  2. Roger que fais tu dans ta pauvre vie à part dire et réciter des anneries à 2 balles ?

    Pour que tu ne restes pa

  3. Roger que fais tu dans ta pauvre vie à part dire et réciter des anneries à 2 balles ?

    Pour que tu ne restes pas trop ignare voici quelques infos:

    – un tracteur de 150 cv vaut en moyenne 85000 €
    – un semoir à grain de 4 m de large et rotative vaut en moyenne 30000 €
    – un semoir à engrais vaut 10000 €
    – un brabant de 5 corps vaut 15000 €
    – une benne de 16 tonnes vaut 20000€
    – un pulvérisateur 3000 litres et de 28 m de large vaut 50000€
    – une moissoneuse batteuse bas de gamme de 4.80m de large vaut 150000€
    – un batiment de 1000 m² avec dalle béton et mur en béton armé vaut plus de 200000€

    Total: 560000€

    Que l’on soit en conventionel ou en bio, voilà l’équipement nécessaire pour cultiver 100 à 150 ha.

    Je ne parle même pas du prix du foncier !!!!

    Eh oui voici la belle vie des agris assistés …….

    1. Il me semble qu’un australopithèque doivent apporter quelques précisions supplémentaires à un homo bobosapiens.

      L’agribio a aussi besoin d’un semoir à engrais s’il apporte l’azote (c’est un engrais…) sous la forme de nitrates naturels (ah ! Le guano du Chili, quelle empreinte écologique !), de sang ou de fientes séchés (particulièrement recommandés aux agribios végétariens…). S’il est respectueux de la fertilité de ses terres, il apportera aussi de la potasse et du phosphore naturels, ce dernier bourré de cadmium et de radionucléides. S’il apporte du fumier ou du compost, il lui faut en plus un épandeur de fumier.

      L’agribio a aussi besoin d’un pulvé car s’il n’utilise pas de produits phytosanitaires de synthèse, il en épand d’autres, dont certains sont tout aussi nocifs, sinon plus, pour la santé et l’environnement. Ah, qu’elles sont bonnes les pommes de terre au sulfate de cuivre !

      Quant à la moiss’bat’ bas de gamme, c’est probablement suffisant vu les rendements en bio (environ un tiers du conventionnel, quand tout va bien, la moitié quand tout va très bien). Remarquez, l’agribio pourrait aussi engager les vandales volontaires, au moins tant que les OGM ne sont pas autorisés. Ça leur ferait de l’entraînement et les moissons manuelles, c’est si pittoresque !

      1. Moi je suis un australopithèque et je suis fier de l’être. En revanche les pithécanthropes, c’est tous des vrais nases. Pas vrai, Roger, que vous êtes un vrai nase ?

    2. Excellente réponse ME51.
      Je parie que si Roger avait 600 000 € à sa disposition il n’irait même pas les investir en agriculture…

  4. Ces subventions ont permis de faire chuter la nourriture qu’achètent les bobos de 40 % du budget des ménages en 1950 à 11 % en 2012, le différentiel leur permet d’aller en vacances au Maroc à pentecote et à chamonix en février, de partir en WE en Normandie, et de passer une semaine à St trop fin aout…

    Que Roger se rassure cela ne durera pas, d’autre pensent que l’alimentation est trop essentielle pour être si peu chère, ils s’occupent de créer de la rareté avec l’aide de Greenpeace et du WWF.

    Un mec qui mange à sa faim a plein de pb autres, celui qui crève de faim n’en a qu’un.
    T’en fait pas Roger tu es en train de les aider à te simplifier la vie.

  5. roger a écrit :

    « y vont se faire bouler comme des veilles chaussettes ce lobby de profiteurs »

    comme la dernière fois ? vu que la demande du gouvernement ne contient aucun élément nouveau…

  6. La baisse de la part de l’agriculture dans le budget des menages ce n’est pas de 40 à 12%, mais de 40 à 3 %. Entre les années 50 et aujourd’hui les français ne mangent pas tout à fait la même chose.
    Il y a 60 ans , l’essentiel des achats alimentaires était constitué de produits de base que la ménagère , femme à la maison , cuisinait. Aujourd’hui il s’agit surtout de plats préparés, surgelés, conserves, crèmes et yaourts, etc… Entre 12 et 3 % c’est de la valeur ajoutée qui va à l’industrie agroalimentaire, et c’est un progrès pour la femme qui travaille et c’est grace à la productivité des agriculteurs. Quand on entend certains expliquer qu’il faut renvoyer les urbains à la campagne……

  7. Effectivement, encore plus percutant et permet de voir à quel point notre façon de nous nourrir s’est puissamment artificialisée à cause justement de l’ensemble de ces transformations des produits de base. Pour certains produits transformés, comme les yaourts mais avec un vrai bénéfice gustatif dans une partie des cas, du service en plus mais en partie justifié.

    Il faudra se poser la question de la signification des produits bio passés par les IAA au delà de la fabrication du pain et de produits laitiers simples.

    Le bio sous forme de pain, de farine de blé, de maïs, de graines légumineuses ( attention aux fumonisines quand même), de fruits et légumes achetés aux producteurs et aux AMAP, avec pas ou peu de cuivre, on peut adhérer ou pas. C’est une diversification, un moyen de créer de la valeur pour des terres difficiles, j’adhère au concept dans ces conditions si le producteur passe en direct vers les consommateurs.

    Mais une quiche lorraine bio surgelée qui fera 500 km voire plus fabriquée avec des produit qui en ont fait des milliers , quel sens cela peut avoir au delà de l’étiquette et du frisson purement intellectuel de celui qui mange ? frisson uniquement déclenché par le logo.

    Le bio n’est –il pas devenu l’archétype le plus accompli de la société de consommation ? d’un produit le plus basique possible, bourré de symboles, mais souvent produit et transformé dans des conditions olé olé dans les pays éloignés : mélamine dans les œufs de terrena en France, fumonisines dans la farine de Vejra en Belgique, E Coli dans les sprouts de fénugrec en Allemagne…
    Le bio serait –il devenu le vecteur le plus accompli de la société de consommation, où on n’achète plus les qualités objectives des produits ( gout, solidité, coté pratique…) mais des symboles, Nike, Addidas, Coca Cola /WWF…. ?
    Plus grave le bio n’aurait –il été développé ou favorisé que dans ce but à partir des années 90 dans les faits, mais évolution préparée dès les années 80, le concept de biodiversité, la conférence de Rio en préparation, une forme de bourrage de mou des sociétés occidentales.

    Sur ces réflexions profondes, je parts au marché acheter directement au producteur mes pommes pas anciennes produites en production raisonnée /intégrée dont la peau, grâce à quelques traces de pesticides, permet de réduire les risques de consommer en parallèle de la patuline.

    1. « Artificialisé » !!!
      merci de donner la définition ……
      Alors que :
      Le raton laveur qui « lave » ses aliments avant de les bouloter : il Artificialise ?
      M^me chose pour certain singes…etc…….

    2. « …si le producteur passe en direct vers les consommateurs »…

      Et à condition que le producteur gagne raisonnablement sa vie (sans compter par ailleurs le respect des règles sanitaires).

  8. Roger défend les IAA vertes, intéressant

    Voila ce que j’appelle artificialisé

    http://www.leanatureboutique.com/plats-cuisins-rub-247.html

    lorsque le consommateur n’a plus en main les ingrédients de base, idéalement achétés sur le marché ou directement chez le producteur, bio ou pas bio.

    Je discutais il y a un peu plus d’un mois avec des maraichers bio à propos des pratiques de biocoop qui achète les tomates et potimarons au prix des produits hongrois, roumains…mieux vaut travailler avec Auchaun ou Casino visiblement!

    On en reparlera.

  9. Vous la ramenez pas avec le Cruiser et les abeilles apres les résultats de chercheurs de l’INRA.
    Surement des vendus aux lobbies de ceux qui aiment les arbres et les poissons.

    1. Lesquels de résultats?
      Ceux qui montrent que les pesticides n’ont AUCUN EFFET sur des abeilles saines et n’augmentent que TRES FAIBLEMENT la mortalité des abeilles infectés par des virus ou Varroa destructor…

      L’ensemble des publi scientifiques sérieuses (non financées par des écolos) ne montrent aucun effet sur les abeilles en conditions naturelles !!!

        1. « Le fabricant du Cruiser, la société suisse Syngenta, a réagi, hier, en affirmant que l’étude française était « fortement éloignée de la réalité ». Elle a laissé entendre que la concentration en thiaméthoxam du sirop administré aux abeilles pour l’étude était « au moins trente fois plus élevée » que celle absorbée dans la réalité. »
          « Pour atteindre la quantité de thiaméthoxam retenue dans l’étude, l’abeille devrait consommer quotidiennement jusqu’à 7 fois son propre poids en nectar »
          http://www.midilibre.fr/2012/03/30/face-aux-dangers-du-cruiser,479039.php
          Encore une étude « biaisée »?…

          1. Une étude biaisée ? Sans doute. Une opinion publique baisée, certainement, quand on a entendu les commentaires des media à propos de cette étude. Affirmation péremptoires sur les pesticides en général par sur celui-ci en particulier, aucune description des conditions expérimentales et aucune comparaison de celle-ci avec les réalités de terrain, etc. Le type même de l’intoxication mensongère et contraire à la science.

        2. Va falloir expliquer pourquoi durant les essais à six fois la dose les abeilles n’avaient pas de problème. Syngenta a falsifié ses essais? Pourquoi ils ont utilisé 30 fois la dose pour cette expérience, cette équipe de l’INRA a-t-elle fait une fraude?

  10. Pour cette affaire on suivra la position du ministre de l’agriculture. instruction par ‘ANSES qui étudiera le contexte des publications en question, comparera aux conditions réelles puisqu’il s’agit d’une simulation, rendra un avis, le gestionnaire consultera et décidera. C’est une approche limpide.

    Rien à dire de plus.

    Pour les premières autorisations de cruiser sur colza, on trouve septembre 2010 avant il n’y avait pas de traitements de ce type sur colza.
    Donc si phénomène il y a, c’est un phénomène nouveau mais le problème décrit par les apiculteurs date de la fin des années 90, soit grosso modo le développement de la nosémose cerena, d’après Higues.

    Après le caractère multifactoriel est bien connu, un bonhomme qui fume un à deux paquets de cigarette par jour , vit dans une grande ville, mange pleins d’aliments transformés, riches en huile de palme et acides gras trans, boit un ou deux apéros, un demi litre de vin par jour, ne fait pas d’exercice, effectivement fera un infarctus ou attrapera un cancer avant 60 ans.

    La règlementation ne le protège pas contre le tabac ( 60 000 morts par an) , la pollution des villes (40 000 morts par an) , les voitures y sont toujours autorisées il me semble; et il n’est pas interdit de vivre en ville, les acide gras saturés ne sont pas interdits et le vin encore moins voire considéré comme légèrement positif pour des quantités inférieures à 2 verres par jour pour le rouge.

    Alors, où est la logique ce qui serait normal pour l’Homme serait catastrophique pour les abeilles.

    On attend les résultats de l’ANSES sur ce coup là, inutile de conjecturer avant.

  11. Il est extrêmement choquant de lire du clavier du grand communicant de l’INRA : « Pour la première fois, une équipe de recherche française multipartenariale a mis en évidence le rôle d’un insecticide dans le déclin des abeilles, non pas par toxicité directe mais en perturbant leur orientation et leur capacité à retrouver la ruche. ».

    Il est malhonnête d’écrire « pour la première fois… » car le lecteur moyen, et même l’averti, l’interprète comme une grande première, surtout compte tenu des polémiques sur le Cruiser et les abeilles, alors que cela se rapporte à une équipe française et une équipe multipartenariale.

    En outre, c’est faux. L’équipe a certes mis en évidence une désorientation, un fait qui est connu de longue date et qui a été évoqué par l’Afssa dans son dossier n° 2007- 3845 ; mais c’est dans le contexte d’une expérience qui ne reflète pas la réalité. Il n’y a pas que la dose absorbée par les abeilles, évoquée ci-dessus, qui fait problème, mais aussi le fait que les abeilles ont été déplacées, en partie vers un lieu qu’elles n’avaient pas visité par elles précédemment.

    Pour le rôle du thiamethoxam dans le déclin des abeilles, l’équipe n’a produit que des résultats de simulations, au mieux une construction intellectuelle. Du reste, le déclin des abeilles existe en l’absence de nénonics.

    Du reste aussi, le grand communicant de l’INRA a écrit : « Une simulation basée sur ces résultats laisse penser que l’impact de l’insecticide sur les colonies pourrait être significatif. »

    Ce qui confirme bien sa malhonnêteté.

    Et nous oblige à se demander ce que fait l’INRA : contribuer aux connaissances scientifiques ou aux polémiques ?

    1. @Wackes Seppi:

      Tout simplement le pôle PrADE (Protection de l’Abeille Dans l’Environnement) de l’INRA s’assure du financement à long terme en surfant sur la nébulosité du CCD.

      1. D’autant plus que c’est beaucoup plus simple médiatiquement de s’en prendre à Syngenta et BASF qu’aux mauvaises pratiques apicoles.

    2. ça s’appellerait pas la novlangue, par hasard ?

      Vous savez :

      La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. Le mensonge, c’est la vérité.

      1. Commentaire hasardeux, la réalité est bien celle-ci: « Selon les premiers échos….. la mortalité moyenne semble très basse pour l’instant….Il faudra cependant rester vigilant vu les risques persistant jusqu’en mai…»
        Et puis on ne sait rien de l’exposition réelle des abeilles au Gaucho et au Cruiser avant l’hivernage!!!

        1. Donc une exposition faible serait sans danger? On comprend pourquoi des « scientifiques » malhonnête ou en quêtes de subvention sont contraint de multiplier les doses pour avoir des résultats.

          1. Encore une interprétation erronée!!! Karg ignore si les abeilles sont réellement exposées ou pas au Gaucho et au Cruiser avant l’hivernage au Québec!!!

          2. Donc quand elles crevaient en masse c’était la faute au pesticides, mais quand la survie est excellente, c’est que l’opération du Saint Esprit a protégé les abeilles des traitements qui n’ont pas varié d’un iota. J’ai bon?

          3. Le conseillé provincial cité dans l’article est si mes souvenirs sont exact l’unique conseillé en apiculture du ministère de l’agriculture (MAPAQ). On peut donc penser que son estimation est fiable. De plus l’hiver fut doux ce qui a dut aider à la survie. Et pour le cruiser comme je le disais toutes les semences de maïs en son enrobée, pour le canola ou le soya je crois qu’il est utilisé quand le seuil de nuisibilité est atteint dans les champs.

          4. Le même sans les fautes qui font saigner les yeux:

            Le conseiller provincial cité dans l’article est, si mes souvenirs sont exacts, l’unique conseiller en apiculture du ministère de l’Agriculture (MAPAQ). On peut donc penser que son estimation est fiable. De plus l’hiver fut doux ce qui a dû aider à la survie. Et pour le cruiser ,comme je le disais, toutes les semences de maïs en sont enrobées, pour le canola ou le soya je crois qu’il est utilisé quand le seuil de nuisibilité est atteint dans les champs.

          1. « On ne sait rien… » veut dire que bob se lance dans une spéculation hasardeuse en l’absence de données scientifiques sur l’exposition réelle des abeilles au Gaucho et au Cruiser avant l’hivernage!!!

          2. Rebelote, quand ça crève, c’est les pesticides, vous l’affirmez sans le moindre chiffre ou analyse d’abeilles mortes, quand ça crève pas, c’est qu’il n’y a pas de pesticide, sans chiffre ni analyse d’abeille vivante.

          3. Même si « la quasi totalité des semences de maïs sont traitées au Gaucho ou au Cruiser» comme le dit bob, il manque des données scientifiques sur l’exposition réelle des abeilles au Gaucho et au Cruiser avant l’hivernage au Québec!!!

          4. il manque des données scientifiques sur l’exposition réelle des abeilles au Gaucho et au Cruiser avant l’hivernage en France, toute les déclarations accusant les pesticides ne sont que des suppositions sans fondement chiffré.

          5. Karg se dit :
            3 avril 2012 à 16:04
            Oui, le 3.2µg/l sont dans le nectar de l’essai standard fait par Syngenta, sur colza de printemps. En moyenne les mesures au champs c’est plutôt 1.6µg/l (faut croire que beaucoup n’ont pas la dose homologué….

            Laurent Berthod dit :
            3 avril 2012 à 21:37
            Très bien. L’INRA a donc lui-même posé la corde pour se pendre.

          6. « bob se lance dans une spéculation hasardeuse en l’absence de données scientifiques sur l’exposition réelle des abeilles au Gaucho et au Cruiser avant l’hivernage!!!»

            Je ne spécule pas. Je donne une information qui vient du journal agricole de référence de l’unique syndicat agricole québécois — qui fédère plus de 90 % des agriculteurs — dont l’article cite le conseiller en apiculture le plus au courant de la réalité du terrain. Je n’ai jamais dit que c’était une étude publiée dans une revue à comité de lecture. C’est juste un constat de la survie des abeilles au début du printemps après un hiver fort doux. J’imagine que cette survie intriguera les scientifiques et que dans un an des publications ou articles expliqueront les causes de cette faible mortalité.

  12. c’est bien ce que je craignais !
    forcément l’étude est mal faite (ils sont nuls nos chercheurs quand ils donnent raison aux écolos)
    Manque totale d’objectivité par rapport au fait.
    L’art d’avoir toujours raison est une chose bien partagé je crois.
    Surtout qu’aucun d’entre vous n’a les capacités pour comprendre un protocole ou une méthodologie d’une étude.
    Quelques fois , il se peut que l’on a tort ! ce qui enlève rien à validité d’autre positions….

    1. Pas la capacité de comprendre un protocole? Parle pour toi, un facteur 30 par rapport à l’exposition réelle c’est tout sauf une étude réaliste, et ça me fait chier de voir mes impôts dépensés pour ce genre de connerie. Leur étude n’a aucun intérêt par rapport aux problèmes de mortalités hivernales, les ruches ne se vident pas au printemps, mais pendant l’hiver.

      1. « un facteur 30 par rapport à l’exposition réelle c’est tout sauf une étude réaliste »

        ==>Cruiser: un auteur de l’étude de Science répond aux dénégations du fabricant
        Axel Decourtye, chercheur à l’Acta (réseau des instituts techniques agricoles), a contesté ce point, indiquant que l’étude avait été conduite avec une dose qui peut être rencontrée en conditions réelles.
        Il a noté aussi qu’il fallait tenir compte de l’effet distance entre le champ traité et la ruche, ce qui n’est pas forcément le cas des études évoquées par Syngenta. Les chercheurs ont pu constater que si à courte distance il n’y a pas d’effet observable, à 1km de distance, qui est un rayon moyen de butinage, on observe des effets de désorientation.
        Enfin, selon M. Decourtye, il faut suivre les ruches sur du long terme pas seulement pendant la floraison du colza.

        « les ruches ne se vident pas au printemps, mais pendant l’hiver. »

        ==> Karg ignore tout des problèmes rencontrés par les abeilles dans les champs pesticidés!!!
        Pendant l’hiver, janvier-février lorsque l’élevage reprend, les nourrices et les larves consomment le pollen stocké et enrichi l’année précédente avec du thiaméthoxam!!!

        1. – La réponse du chercheur de l’INRA ne résous rien, la concentration annoncé est au moins 30 fois supérieur à celle qu’on trouve dans le nectar de colza. Là dessus on attend toujours la réponse de l’équipe de chercheur.

          – L’élevage reprend l’hiver? pourquoi aucun mortalité n’est observé lors des essais classique avec nourrissement? Vous avez des chiffres de concentration en TH après 6 mois de stockage dans la ruche? L’objectif de cette étude était de mettre en évidence un processus de dépeuplement des butineuses, pas d’expliquer les mortalités hivernales.

          1. « la concentration annoncé est au moins 30 fois supérieur à celle qu’on trouve dans le nectar de colza »

            ==> Ce n’est qu’un mensonge de plus de Syngenta, Axel Decourtye dit bien: »l’étude avait été conduite avec une dose qui peut être rencontrée en conditions réelles »

            « L’élevage reprend l’hiver? »

            ==> Tous les apiculteurs et les scientifiques qui travaillent sur l’abeille savent que l’élevage reprend l’hiver!!!!

            « pourquoi aucun mortalité n’est observé lors des essais classique avec nourrissement? »

            ==> Les essais classiques ne reproduisent pas les conditions de terrain!!!

            « Vous avez des chiffres de concentration en TH après 6 mois de stockage dans la ruche? »

            ==> Le thiaméthoxam et ses métabolites sont obligatoirement présents dans le pollen stocké et issu des plantes traitées avec ce pesticide. Ce pollen est consommé régulièrement par les abeilles lorsqu’elles alimentent les larves, donc exposition dans la durée!!!

            « L’objectif de cette étude était de mettre en évidence un processus de dépeuplement des butineuses, pas d’expliquer les mortalités hivernales. »

            ==> Comment Karg peut-il démontrer que les néonicotinoïdes seraient impliqués dans la disparition des butineuses et pas dans les mortalités hivernales???

          2. Mensonge? Donne des chiffres, c’est dans l’avis de l’ANSES de 2010.

            L’élevage reprend l’hiver? Rappel moi à quel température l’abeille commence à butiner.

            Pourquoi tu ne donne pas de chiffre de contamination du miel et du propiolis stocké par les abeilles? Comment tu peux affirmer qu’elles s’intoxiquent durant l’hiver (où la plupart ne font que bouffer le sirop de glucose/fructose à base de maïs plus ou moins additivé que les apiculteurs leur donne) ?

            Les mortalités hivernales s’expliquent par varroa et nosema, point barre. Même durant les années blanches sans traitement ou des départements de montagne on observe des épisodes de mortalité délirant.

          3. « Mensonge? Donne des chiffres, c’est dans l’avis de l’ANSES de 2010. »

            ==> Cet avis de l’ANSES est dépassé car 1) basé sur un dossier orienté fourni par le fabricant et 2)l’étude française qui vient de paraitre dans la revue Science atteste d’effets nuisibles du thiametoxam sur les abeilles.!!!

            « L’élevage reprend l’hiver? Rappel moi à quel température l’abeille commence à butiner. »

            L’élevage en hiver n’implique pas l’obligation du butinage puisqu’il y a des réserves de nourriture dans la ruche !!!

            « contamination du miel et du propiolis stocké par les abeilles »

            Tu oublies le pollen c’est volontaire ???

            « le sirop de glucose/fructose à base de maïs »

            Maïs contaminé par les néonicotinoïdes ??? Donc sirop contaminé ???

            « Les mortalités hivernales s’expliquent par varroa et nosema, point barre »

            Point de vue simpliste !!!

          4. Donc vous affirmez que l’avis de l’ANSES est falsifié? Ce sont des accusations graves, vous pouvez être poursuivit en justice pour diffamation. J’invite Syngenta a le faire.

          5. José. B n’a pas lu l’étude publiée dans Science, puisque pour y avoir accès il faut payer un abonnement qui coûte la peau des fesses. Aucun journaliste de la presse grand public qui en parle ne l’a lue non plus. La seule source c’est les communiqués de l’INRA. L’avis de l’Anses est public et consultable gratuitement, lui.

          6. Merci Bob.

            On lit, sauf erreur de traduction, je suis un angliciste nul :

            une dose réelle de 1,34 ng [de thiamtethoxam] dans une solution de saccharose à 20 pi

            Bon, il reste juste à savoir si cela représente ce qu’une butineuse trouve, dans les cultures traitées, dans trente fois son poids de nectar.

          7. Laurent, si vous voulez lire d’autres articles, faites le moi savoir car j’ai un accès à Science, Nature etc.

          8. Rectification de la traduction :

            « une dose réelle de 1,34 ng [de thiamtethoxam] dans une solution de 20µl de saccharose »

            Apparemment la concentration en saccharose de la solution n’est pas indiquée, mais ça n’a sans doute pas d’importance, la dose de thiametoxam ingérée étant donnée.

            NB Apparemment il y a une coquille dans Science sur l’orthographe de thiamethoxam.

          9. Karg se dit : « Donc vous affirmez que l’avis de l’ANSES est falsifié? »

            ==>Ce n’est que l’interprétation de Karg qui comprend très mal le français!!!

          10. => Racaille volontaire: j’interprète? Non vous avez peur d’exprimer clairement votre idée parce que vous savez que vous pouvez faire l’objet de poursuite. Un fabricant de phyto qui falsifie ses résultats est assuré de ne plus vendre un bidon en UE. Refuser ces chiffres car venant du fabricant c’est clairement une mise en cause diffamatoire.

          11. Karg aime bien jouer le rôle du père fouettard….mais dépassé par les avancées de la science!!!!

          12. Avancée de la science? Bidonner des publications? Fantastique, c’est ça la science citoyenne?

          13. C’est clairement une mise en cause diffamatoire de la science qui avance!!!

          14. Karg dit :
            1 avril 2012 à 10:19
            ….
            un facteur 30 par rapport à l’exposition réelle c’est tout sauf une étude réaliste

          15. « un facteur 30 par rapport à l’exposition réelle c’est tout sauf une étude réaliste ».

            Oui, revenons en à cette question, la seule vraiment intéressante.

            Dans l’article de Science il est écrit : « une dose réelle de 1,34 ng [de thiamtethoxam] dans une solution de 20µl de saccharose ».

            Est-ce que cette dose représente 30 fois l’exposition en situation réelle. Si quelqu’un à la réponse, démontrée, alors la discussion sur le fond est close et on pourra passer aux accusations de mensonge, contre l’INRA ou Syngenta.

          16. http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CRUISER350.pdf

            3.2 µg/kg dans le champs traité à la dose homologué. Si on calcul la concentration à partir de 20µl contenant 1.34ng on arrive à 67µg/l. Ca fait 21x fois la concentration normale, sur du colza de printemps. En colza d’hiver la dose doit être largement plus faible.

          17. Karg,

            Merci de cette précision.

            Quand vous parlez de 3.2 µg/kg dans le champs traité à la dose homologuée, je suppose que vous parlez en µg par kilogramme de nectar à comparer à 67 µg par litre de solution sucrée ?

          18. Oui, le 3.2µg/l sont dans le nectar de l’essai standard fait par Syngenta, sur colza de printemps. En moyenne les mesures au champs c’est plutôt 1.6µg/l (faut croire que beaucoup n’ont pas la dose homologué….

    2. Oui, vous aviez bien raison de craindre…

      C’est que « nos chercheurs quand ils donnent raison aux écolos » produisent assez systématiquement des études qui ne sont pas à la hauteur du tapage médiatique qui est organisé – souvent par eux-mêmes – dès leur publication, voire même avant.

      Cette observation de ma part est indépendante de la question de savoir si les études ont été bien faites ou mal faites. Qualité intrinsèque et (sur)interprétation médiatique sont deux problèmes différents.

      Dans de nombreux cas, cependant, les protocoles sont conçus de manière à produire des résultats conformes aux attentes idéologiques ; dans le cas de l’étude d’Henry et al., il est tout de même troublant que la dose de thiamethoxam infligée aux butineuses soit manifestement gargantuesque et représente, en fait, le quart de la DL50 (http://www.anses.fr/Documents/DIVE2009ha1235.pdf page 16).

      Remarquez… Quand une étude ne donne pas raison aux écolos (et autres « antis »), ceux-ci en accusent les auteurs d’être à la solde des Satan multinationaux. Quand l’étude est produite par le Satan à l’appui de son dossier d’homologation et que l’on est courtois – ou acculé comme M. Decourtye – on prétend que « ça ne suffit pas » et qu’« il faut confirmer les résultats scientifiques avec un usage agricole du produit, mais de façon indépendante » (http://www.letemps.ch/Page/Uuid/29aa2eb0-7a6d-11e1-95ab-2d726865a361/Syngenta/Cruiser_OSR_r%C3%A9ponse_dun_auteur_de_l%C3%A9tude_de_Science_abeilles ).

      Et donc, quand M. Decourtye répond qu’«  il faut confirmer les résultats… » on se demande pourquoi il ne l’a pas fait…

      1. Un élément du débat qui sera certainement examiné par l’ANSES ou d’autre agence d’évaluation dans le monde, enfin celle qui très certainement permettra une avancée significative sans forcement donner la solution idéale , ou toute la solution.

        Et l’INRA…. ?

        Elémentaire mon cher Watson

        http://www.extension.org/pages/30365/abrc2010-drug-interactions-between-in-hive-miticides-and-fungicides-in-honey-bees

        The following was presented at the 2010 American Bee Research Conference in Orlando, FL.

        Reed Jonson presents: Drug interactions between in-hive miticides and fungicides in honey bees. Reed Johnson, Lizette Petters, and Marion Ellis. University of Nebraska, Lincoln. American Bee Research Conference. Orlando, Fl. January 15th, 2010.
        17. Johnsonc, R., L. Petersc, B. Siegfriedd & M.D. Ellisc – DRUG INTERACTIONS BETWEEN IN-HIVE MITICIDES AND FUNGICIDES IN HONEY BEES – Beekeepers must often resort to using varroacides to reduce parasitic varroa mite populations in honey bee colonies. The utility of varroacides depends on honey bee tolerance of these pesticides at dosages that kill varroa mites. Honey bee tolerance of three commonly used varroacides – coumaphos (Checkmite+TM), fenpyroximate (Hivastan TM) and tau-fluvalinate (Apistan TM) – appears to be due to bees’ capacity to detoxify these pesticides through cytochrome P450 monooxygenase activity.

        However, a bee’s capacity for detoxification appears to be compromised when exposed to multiple varroacides simultaneously – a likely situation given the high levels of varroacide contamination reported in beeswax. Bees treated with a sublethal dose of coumaphos were 14 times more susceptible to tau-fluvalinate, as measured by the change in LD50. Similarly bees exposed to sublethal doses of fenpyroximate were 7.6 and 5.6 times more susceptible to coumaphos and tau-fluvalinate, respectively. Bees are also frequently exposed to fungicides applied to crops since fungicides are commonly considered safe for bees and there are few restrictions on their application during bloom. However, some fungicides may affect a bee’s ability to tolerate other pesticides, including varroacides. Honey bees pre-treated with pyraclostrobin and boscalid (both components of Pristine TM) or chlorothalonil (Bravo TM) were not more susceptible to any varroacides tested. Pre-treatment of bees with the fungicide prochloraz, however, increased the toxicity of coumaphos (72 times), fenpyroximate (23 times) and tau-fluvalinate (1118 times). These results confirm earlier work demonstrating that ergosterol biosynthesis inhibiting fungicides, a class of fungicides that includes prochloraz, can inhibit cytochrome P450-mediated detoxification of pesticides in honey bees. Based on these laboratory findings, it may be prudent for beekeepers to avoid repeated use of P450-interacting varroacides – tau-fluvalinate, coumaphos and fenpyroximate – and to avoid using these varroacides when bees are likely to come into contact with P450-inhibiting ergosterol biosynthesis inhibiting fungicides.

  13. Il est intéressant d’aller voir comment les médias suisses communiquent sur la disparition des abeilles.

    Pour eux c’est le varroa, de façon quasi certaine, faudrait savoir si en France, c’est le colza traité cruiser.

    Le varroa est bien mis en avant mais sont également évoqués l’effet des pesticides ou au contraire l’application trop tardive de traitements ( sous entendu pesticides) puisqu’au sens large les insecticides utilisés dans l’arsenal vétérinaire sont aussi des pesticides. Les substances actives utilisées sont d’ailleurs toutes des substances qui sont ou ont été utilisées en agriculture ( fluvalinate, amitraze, coumaphos…).

    Donc en Suisse les insecticides sont la solution et en France ils sont le problème.

    Comme le maïs Bt: la solution en Espagne, aux USA et au Canada et le problème en France.

    Et les Suisses???? bientôt la réponse sur ce point.

    On peut prendre des paris sur le site:

    réponse 1: Ils pencheront du coté Français, grecs, Italiens et quelques autres pays européens.

    réponse 2: Ils pencheront du coté « presque totalité reste du monde »

    1. Insinueriez-vous que toutes les cultures – ou tous les gènes – ne seraient pas égales et que les méditerranéens seraient des hâbleurs ? 😉

    1. En Suisse les apiculteurs traitent leurs ruches contre varroa a raison de deux a quatre passages avec l’acide oxalique ( utilisé en apiculture bio )par évaporation plus ou moins correctement dosé …
      Or l’équipe de M.Higes a montré que cet acide cause des lésions irréversibles des tissus des abeilles !
      De plus ces traitements interviennent trop tardivement en saison !
      Peu de recherches également de l’agent hautement pathogène Noséma ceranae sont effectués par les apiculteurs de ce pays comme dans le notre d’ailleurs …

  14. 30 fois la dose à ce compte là tout est forcément nocif. Si vous prenez 30 comprimés de paracétamol de 1g d’un coup je ne donnerais pas cher de votre peau …
    si vous buvez 45 litres d’eau en une journée bonjour les dégâts.

    je suis à peu près sûr que si à 30x ça n’avait rien donné ils auraient été à 100x pour arriver ua résultat souhaité (et non cherché).

    En outre le colza étant pollinisé par les abeilles, il n’y aurait plus de culture possible de colza les colonies d’abeilles voisines étant détruites

    Paradoxalement l’interdiction du Cruiser ne serait pas sans conséquences sur la filière biodiesel française

    1. c’est bien paradoxal car le développement des biocarburants est une politique environnementale menée pour des raisons idéologiques, donc en interdisant le Cruiser le gouvernement se tirerait une balle dans le pied sauf à trouver un substitut avec un couple efficacité/coût comparable. Existe-t-il ?

      Les biocarburants sous nos latitudes ne sont pas rentables et accaparent des surfaces cultivées au détriment des cultures destinées à l’alimentation.

      Pour les rentabiliser il faut aller plus au sud (là où on peut cultiver la canne à sucre par exemple)

      1. Pas rentable? 700 euro le m3 de gasoil hors taxe, il faut compter 1.3m3 d’huile pour le remplacer. L’huile de colza est à 1000 euro la tonne, au final le prix HT est le double, sauf que 80% de ce prix ne va pas enrichir des pétromonarchie islamo ou orthodoxo-fasciste, mais fait de l’activité chez nous.

        Tant qu’a subventionner des activités, autant que la VA soit capté chez nous, et pas chez les fabricants de panneaux PV chinois. En supprimant la TIPP sur ce produit le coût serai presque compétitif. Si on ajoute les coûts cachés du pétrole (CO2, pollution, guerre, diplomatie) c’est carrément rentable.

        Il faut néanmoins être réaliste, nous n’avons pas assez de surface agricole pour remplacer les 52MTEP que nous consacrons au transport. Néanmoins un parc automobile hybride rechargeable utilisant les biocarburant uniquement pour les longs parcours pourrait nous faire progresser vers l’indépendance énergétique beaucoup plus rapidement que d’autres délire très coûteux imposé par les bobos, avec la bienveillance de TOTAL.

        1. Et les 1.3m3 d’huile, ça fait combien de quintaux de tourteaux ?

    1. L’ augmentation du taux de CO2 atmosphérique c’est que du bonheur pour la production agricole
      Moins d’engrais et de pesticides et un rendement en hausse
      Indispensable pour nourrir la planète et répondre a l’accroissement démographique
      A 220 ppm la croissance des plante s’arrête …
      Mais bon les néo- Malthusiens ont réussit a propager l’idée que ce gaz est diabolique !

      1. Il y a une grande différence entre profiter de la réduction continu du taux de CO2 pour exploiter de façon intelligente les énergies et matériaux fossiles ou les garder sous le coude en cas de risque d’ère glaciaire, et détruire en deux siècles plusieurs centaines de millions d’années de capital, le tout acheté à des tarifs délirants à des islamo-fasciste et des régimes mafieux et en prenant le risque de changer notre climat à grande vitesse.

        1. Mais voila on ne risque pas de garder les énergies fossiles sous le coude par principe au cas ou …
          Les citoyens du monde entier veulent posséder un véhicule , camion , tracteur etc pour se déplacer et/ou dégager un revenu
          Idem pour le chaufage et la clim
          Ces désirs est légitimes et rien ne peut les freiner

          1. Rien n’interdit d’alimenter ces engins avec autre chose. Que ce soit des biocarburant ou de l’énergie nucléaire. Les piles à hydrazine solide par exemple, qui supprime le platine et le problème de stockage de l’hydrogène.

        1. Effectivement je ne suis pas persuadé que le taux de CO2 améliore l’absorption des engrais. Peut être que ça peut aider pour faire plus de légumineuse…

  15. 1.3 m3 / ha c’est un petit rendement moyen de 30 qx/ha, on peut atteindre 50qx/ha exploitation et même 55 qx /ha parcelle , là c’est différent.

    Les tourteaux c’est 50 % de la production d’huile sensiblement et aussi bien que les protéagineux qui sont très irrégulier comme source de protéines pour les animaux ( sans eau, très incertain).

    On n’

  16. Il n’est pas impossible de doubler le rendement moyen du colza en Europe, soit passer de 34 qx/ha à près de 70 qx/ha sur 10 -15 ans. Dans ces conditions tout change en terme d’équilibre gas oil / diester. Pour la meilleure santé des populations qui respirent les vapeurs chargées en micropaticules.

    1. Effectivement le colza est très loin de plafonner et certains agriculteurs font déjà exploser les références, notamment en travaillant sur les précédents et les semis associés. Un doublement du rendement changerai totalement la donne pour le biodiesel.
      Je précise que mes calculs sont fait en fonction du cours et non pas du coût de production.

      1. Ma question ci-dessus sur les tourteaux avait pour but de faire intégrer leur valeur dans le calcul du prix d’intérêt.

    1. Les décideurs auront un jour à répondre de leur complicité avec les intérêts des firmes devant tous les citoyens et les paysans.

      Encore un appel à la vengeance. Cette rhétorique est insupportable. C’est : « Quiconque n’est pas d’accord avec moi relève du tribunal révolutionnaire. »

      Cionfédération paysanne = Fouquier-Tinville* = Vichinsky**

      *Procureur exécuteur des basses œuvres du Comité de salut public.

      **Procureur exécuteur des basses œuvres de Staline.

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