« La mort est dans le pré »

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Encore un titre racoleur pour ce reportage sur les phytos annoncé sur France 2 le 17 avril prochain. La présentation faite sur le site de Générations Futures reprend tous les poncifs du genre.

« L e 17 avril sur France 2 (autour de 22h), sera diffusé un documentaire poignant sur les agriculteurs malades des pesticides. Réalisé par Eric Guéret, ce documentaire de 52 mn montre le « piège chimique » tendu aux agriculteurs et leurs difficultés à sortir d’un système verrouillé. Les agriculteurs tombent malades, victimes des pesticides qu’ils pulvérisent depuis 50 ans. Mais des agriculteurs prennent la parole et brisent le silence pour la première fois. Reconnaissance professionnelle de leur maladie, remise en cause des pratiques agricoles, ils nous racontent leur parcours du combattant pour qu’éclate ce scandale sanitaire. »

Quant à la vidéo de présentation, elle nous donne un  petit aperçu de ce que le téléspectateur va avaler pendant 1h : mise en scène malsaine de victimes, émotion à n’en plus finir,  musique catastrophiste, extraits d’interviews retirés de leur contexte,  commentaires tous aussi caricaturaux les uns que les autres et ignorance totale des pratiques agricoles.

Rappelons aussi à nos lecteurs que Eric Guéret n’est pas un inconnu. Il a réalisé de nombreux reportages avec Isabelle Saporta dont « Manger peut-il nuire à la santé? » qui procède d’une véritable manipulation à l’encontre des arboriculteurs (voir ici et ici )

Source : http://semaine-sans-pesticides.blogspot.fr/2012/03/la-mort-est-dans-le-pre-17-avril-sur.html

67 commentaires sur “« La mort est dans le pré »

  1. «gnorance totale des pratiques agricoles.»

    ==> Tout le monde sait aujourd’hui que les pratiques agricoles productivistes se résument à l’utilisation massive des pesticides de synthèse!!!

    1. Non, juste toi et tes comparses qui imagine cela.

      Les agri sont en meilleure santé que les urbains… Ca c’est la vérité médicale évaluer par agrican.

      1. Agrican est une duperie ! Cette soi-disant étude a été réalisée en collaboration avec l’UIPP….Il est bon bien évident qu’elle ne dira pas que les pesticides sont nocifs et engendrent de très nombreuses maladies chez les paysans !

        1. Domakala, l’illuminé a écrit :

          « Agrican est une duperie ! Cette soi-disant étude a été réalisée en collaboration avec l’UIPP »

          et surtout avec le soutien financier de l’AFSSET, la MSA, la Fondation de France et la Ligue Nationale contre le cancer….. autant d’organismes qui, sans doute, ont de gros intérêts à dissimuler la réalité, contrairement à vos gourous marchands de peurs qui, eux, ne disposent d’aucune autre étude que le pifomètre……

          il faudra essayer de trouver d’autres âneries à nous vendre, Domakala !!!!

        2. Les premiers résultats d’Agrican ont été présentés lors d’un symposium à Tours en septembre 2011. M. François Veillerette, patron d’une boutique de désinformation bien que, officiellement, son porte-parole seulement – j’ai nommé Générations Futures –, s’est fendu d’un communiqué dans lequel il déclare notamment :

          « Que les agriculteurs soient en meilleure santé que le reste de la population française n’est pas une nouveauté et nous nous en félicitons. »

          Évidemment, c’était à son corps défendant car Agrican n’alimentait pas son fond de commerce. Il s’agissait donc de discréditer l’étude par une référence à un financement – en fait très marginal – par l’UIPP, ce qui, selon lui :

          « explique que les chiffres qui pourraient montrer que les agriculteurs sont plus touchés par certains types de cancer (possiblement liés aux pesticides) que la population générale ne sortent pas ! »

          J’ai mis en italiques les mots qui sont particulièrement lourds de sens.

          En fait, ces chiffres ont bien été donnés. Mais, malheureusement pour lui et ses collègues marchands de peur, ils sont têtus. Il ne lui restait donc que la propagande :

          « Au lieu de cela Agrican se contente de marteler une com’ lénifiante qui vise à faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des monde…nous trouvons cela indécent ! »

          C’est encore faux et, surtout, indécent.

          Que les produits phytosanitaires soient dangereux, personne ne le conteste. C’est le cas aussi de nombreux autres produits utilisés par des professionnels dans d’autres secteurs ainsi que par le citoyen lambda (ou plutôt la citoyenne dans le cas des produits ménagers).

          1. « Que les produits phytosanitaires soient dangereux, personne ne le conteste. C’est le cas aussi de nombreux autres produits utilisés par des professionnels dans d’autres secteurs ainsi que par le citoyen lambda (ou plutôt la citoyenne dans le cas des produits ménagers). »

            Juste un bémol. Dans le cadre de la discrimination sexuelle des tâches – comme ne diraient pas les tenantes de la théories des genders pour lesquelles rien n’est question de sexe mais tout relève du genre – les produits domestiques les plus dangereux sont surtout utilisés par les hommes, car il s’agit de produits pour le bricolage. Les peintures, vernis, lazurs, décapant, antirouilles, etc. sont bien plus nocifs que les produits de vaisselle, de lessive ou de repassage (pour le pli impeccable du pantalon de ces messieurs, encore que cela ait tendance à disparaitre avec les jeans !).

    2. Tout le monde sait que les agriculteurs sont tellement riches, tellement idiots, et tellement généreux envers ces pauvres producteurs de pesticides de synthèse, que là où cent grammes suffisent, ils vont en mettre un kilo.

      Tout le monde ne sait pas que les pratiques agricoles dites biologiques se traduisent par une utilisation massive de pesticides dits naturels.

      Des pesticides autorisés à des doses homologuées supérieures celles qui seraient tolérables pour respecter l’environnement. Ces doses ont été accordées aux agriculteurs dits biologiques pour leur permettre d’exercer raisonnablement leur métier, par exemple de produire des pommes de terre et des quantités réduites de spores de mildiou, plutôt que des spores de mildiou seulement. Et il y a fort à parier que les autorités officielles de contrôle et les profiteurs des systèmes de certification ferment les yeux quand la dose homologuée est largement dépassée pour cause de pression cryptogamique importante.

      Comme tout le monde le sait, le cuivre est parfaitement inoffensif pour la santé. C’est par pure méchanceté envers les agriculteurs dits biologiques et par charité envers les producteurs de pesticides de synthèse que les instances européennes ont voulu le bannir et que certains États membres l’ont fait.

      Des pesticides interdits aussi comme l’huile de neem (http://www.alerte-environnement.fr/?p=4962 ) ou la roténone (sauf erreur de ma part, c’est en vente chez Mme Maria Pelletier, présidente potiche de Générations Futures : http://www.moulin-marion.fr/index.php?page=shop.product_details&flypage=shop.flypage&product_id=368&category_id=19&manufacturer_id=0&option=com_virtuemart&Itemid=50 ).

      Comme tout le monde le sait, l’huile de neem et la roténone sont sans danger. Il y a bien des études qui reprochent à la première d’être, notamment, un perturbateur endocrinien et à la seconde un neurotoxique, mais, comme chacun le sait, ces substances étant naturelles, donc sans danger puisqu’elles sont naturelles, lesdites études n’ont pu qu’être financées par ces pauvres producteurs de pesticides de synthèse avides d’augmenter leurs parts de marchés.

      Avertissement pour les lecteurs occasionnels : ce commentaire est un mélange de sérieux et d’ironie.

      1. La lecture de ces réactions fait mal lorsque l’on connait les dégats faits par les pesticides dans le monde agricole comme dans l’ensemble de nos zones rurales.
        Donner un avis sur un film qui n’a pas été diffusé est proche de la malhonneteté. Traiter Eric Guéret de minable est grave. Que l’on ne soit pas d’accord est une chose et doit se débattre. Aller plus loin est dangereux. C’est si simple sous anomymat!
        Que vient faire le drame du Cambodge la-dedans ?
        Dans ce film, il est question des dégats sur des paysans qui aimaient passionnément leur métier.Deux sont morts jeunes. Ayez la délicatesse de respecter leur mémoire.
        Tout le monde peut donner son avis, mais il faut maitriser la question avant de prendre position.
        Arretez vos clichés sur le monde paysan. Ne soyez par les porte-parole de ceux qui fabriquent des poisons pour leur seul profil.Le débat ne fait que commencer. Tous les partenaires sont les bienvenus, mais ne distillez pas de propos haineux. Il faut savoir garder raison.

        1. Beaucoup de gens meurent jeunes, et c’est pas forcément à cause de leur métier. Rien ne prouve qu’ils aient eu une maladie professionnelle.

        2. @ BLESSE:

          « La lecture de ces réactions fait mal lorsque l’on connait les dégats faits par les pesticides dans le monde agricole comme dans l’ensemble de nos zones rurales. »

          ==> Vous avez l’air d’en connaître un bout sur l’épidémiologie des pathologies attribuées aux pesticides chez les agriculteurs! Vous en savez manifestement plus sur le sujet que ceux dont c’est le métier car eux ne sont pas aussi péremptoires et « généralisants » que vous dans leurs avis.

          Vous évitez de faire état des « dégats » dans les zones où il n’y a pas ou pas assez de pesticides: famines, malnutrition, pathologies consécutives à ces états de malnutrition, maladies parasitaires et vectorielles dues au manque de traitements antiparasitaires (voir entre autres les résultats catastrophiques de l’interdiction du DDT dans ces zones infestées). Votre réaction est celle communes chez les riches confortablement instalés loin des problèmes quotidiens vécus par les habitants de ces zones. Sortez un peu de vos beaux quartiers et allez vivre un moment parmi eux, vous changerez peut être d’avis (quoique j’en doute car il est toujours difficile de sortir d’un dogme et de ses idées toutes faites).

          Dans ce film, il est question des dégats sur des paysans qui aimaient passionnément leur métier.Deux sont morts jeunes. Ayez la délicatesse de respecter leur mémoire.

          ==> Je ne suis pas certain de savoir à qui vous faites allusion mais de toute façon, il faut admettre que l’utilisation des produits phytosanitaires ont sauvé immensément plus de vie qu’elle n’en a supprimé. Pour attribuer la cause de la mort aux pesticides encore faut-il apporter l’existence d’ue relation de cause à effet. Ce qui est rarement le cas sauf pour les intoxication accidenelles ou dans le cas de certaines affections chroniques liées à l’exposiition répétée et prolongée à certaines molécules telles que Parkinson et roténone par exemple, ou affection neurologiques et exposition à certains organophosphorés.

          Tout le monde peut donner son avis, mais il faut maitriser la question avant de prendre position.

          ==> C’est précisément mon cas!

          Arretez vos clichés sur le monde paysan.

          ==> Arrêtez les vôtres!!

          Ne soyez par les porte-parole de ceux qui fabriquent des poisons pour leur seul profil.

          ==> Je ne suis le porte parole de personne d’autre que moi-même et je base mes avis sur des données établies et vérifiées. Sinon, j’exprime mes doutes et je les illustre par des données et par un raisonnement et non pas avec des » sentiments ».

        3. « Ne soyez par les porte-parole de ceux qui fabriquent des poisons pour leur seul profil. »

          Voilà bien un cliché que j’ai dénoncé dans mon commentaire ci-dessus.

          J’explique à nouveau, sur un autre ton : si c’est « pour leur seul profit », c’est que cela ne sert pas à l’acheteur et l’utilisateur. Il faut donc s’interroger sur leur comportement et leur motivation. Tout comme il faut s’interroger sur les milieux de la recherche, les instances d’homologation, les politiques, les vendeurs… sans oublier le jardinier du dimanche. Et le tout un chacun qui utilise un insecticide dans son habitation voire en plein air.

          Et « poisons » est un autre cliché. La plupart des produits phytosanitaires sont effectivement des poisons. Tout comme un très grand nombre de produits d’usage courant et même d’aliments.

          « Dans ce film, il est question des dégats sur des paysans qui aimaient passionnément leur métier.Deux sont morts jeunes. Ayez la délicatesse de respecter leur mémoire. »

          Il me semble que la première des délicatesses est de ne pas instrumentaliser leur mort. Mais c’est peut-être trop demander.

      2. Super la vente de roténone en ligne, j’espère que les malades de Parkinson lui feront un procès plus tard.

        1. Oui, super ! Même chez Mme Maria Pelletier, présidente (potiche) de Générations Futures, la petite entreprise dont M. François Veillerette est officiellement (enfin pas toujours) le porte-parole :

          http://www.moulin-marion.fr/index.php?page=shop.product_details&flypage=shop.flypage&product_id=368&category_id=19&manufacturer_id=0&option=com_virtuemart&Itemid=50

          ROTENA, décrit comme un « insecticide naturel » sans autre précision (bravo pour la transparence…) n’est certainement pas à base de neem…

          1. Complément à Wackes Seppi:
            http://www.efsa.europa.eu/fr/corporate/doc/factsheetecoli.pdf
            On y apprend:
            « The main source of such strains is ruminants, particularly cattle…..Faeces from infected animals
            can contaminate other foods and water. »
            « The Task Force, which included specialists from Member States and the Commission,
            and scientists from ECDC, WHO and FAO, delivered its report on 5 July, concluding that
            one lot of fenugreek seeds imported from Egypt and used to produce sprouts was the
            likely link between the two outbreaks. »
            Parfait travail des experts, il manque peut-être le mot bio , plutôt organic, pour les fenugreek seeds, mais nous ne critiquerons pas cette élégance de la part des rédacteurs, tout le monde sait, inutile d’en rajouter.
            Il aurait intéressant d’interviewer les familles des femmes, décédées suite à cette contamination, massive, il me semble. Les personnes sous dialyse à vie aussi.
            Le phénomène est mineur sur le plan de l’impact en nombre de malheureuses victimes par rapport à la flambée du paludisme après l’arrêt d’utilisation du DDT en Afrique pour protéger les habitations, certes, mais ces morts là sont dans notre jardin et pas à des milliers de Km.
            Ils interpellent davantage sur notre hiérarchie des risques même si les humains qu’ils soient Allemands, Burkinabé, Congolais, ou Bèglais se valent tous. Du moins de mon point de vue.
            Enfin il y a les blonds, les roux, les bruns, les yeux clairs, les yeux sombres, les jaunes, les noirs, les blancs, les juste bien cuits, entre blanc et noir comme aiment à le dire les habitants d’Ethiopie. E coli était une bactérie vicieuse qui touchait une couleur de peau spécifique: les verts comme à Bègles.

            Un film sur la responsabilité du Bourgmestre dans cette affaire avec témoignage de la population serait le bienvenu.
            Il n’est pas impossible que le score difficile d’Eva Joly doive, certes à la crise économique mais aussi à cette affaire qui colle à l’alimentation bio en sus de son prix.

  2. il y a plus de molécules « insecticides » d’origine « naturel » produit les plantes elles-m^mes que celles synthetisées par l’homme.
    De plus 95% de ces molécules n’ont pas fait l’objet d’évaluation sanitaire.
    La synergie entre toutes ces molécules peut être aussi bien bénéfique,neutre ou nocive.
    Impossible de savoir car il est difficile d’isoler (bonjour le nombre d’interaction !) l’influence d’une molécule.
    Les essais sont fait sur une molécule en l’absence des autres , ce n’est qu’une mesure de sécurité qui décide de diviser par 100 , par 1000 la dose mini déclanchant un effet sur l’être vivant testé (une souris..)

  3. Pourquoi ces activistes ne font pas de documentaire sur les 40 000 morts par an du diesel?

  4. « De plus 95% de ces molécules n’ont pas fait l’objet d’évaluation sanitaire »

    Parce qu’il n’est pas fait d’étude de ce type sur les médicaments que l’on ingère en masse en France plus que partout ailleurs dans le monde. Il existe une pharmaco vigilance pour signaler les problèmes, en France comme partout dans le monde. A coté d’étude d’épidémiologie.

    C’est comme cela que l’on s’est aperçu que l’association tabac + pilule ou tabac + alcool étaient des cocktails explosif pour la santé qui mériteraient une émission par semaine pour réduire le risque. Idem effectivement pour les pollutions urbaines qui touchent au premier lieu les bobos dont l’épisode microparticules parisien de la semaine dernière, dur mardi 28 mars à Paris, dans le RER on croyait étouffer avec les poussières d’amiante en plus.

    Les jeunes et notamment les filles fument de plus en plus, statistiques à l’appuie et il suffit de voir sur les stations de la SNCF, elle sont nombreuses la clope au bec, statistiques + constat vont dans le même sens.

    Pour les agriculteurs tout va plutôt bien par rapport au citadins moins de cancers. Le poison c’est la ville, la pollution urbaine, concentrée, l’émission des stations d’épuration dans les rivières. Les empoisonneurs c’est les bobos, mais comme l’histoire est toujours faite par les vainqueurs, la vérité des médias sort des grandes villes où sont produits les journaux.

    Les pauvres diables s’il savaient!

    Pour une émission intéressante, Arte, dimanche 1er avril -23h40 ou comment les Khmers rouges ont massacré à la machette, à coup de barre de fer, par manque de nourriture, un tiers de la population du pays, nombreux étaient les dirigeants âgés d’EELV les Verts à soutenir cette action « purificatrice », cela le reportage ne dira certainement pas. 1/3 de la population du Cambodge cela parait impossible.

    Eric Guéret appartient certainement à cette engeance.

    Le site « alerte environnement  » peut certainement recommander le visionnage d’Arte pour une fois. Dommage pour l’heue, choix certainement délibéré par la production, honteuse .

    1. Alzine,

      Merci à vous d’avoir signalé cette émission sur Arte, dimanche 1er avril – 23h40 :

      « comment les Khmers rouges ont massacré à la machette, à coup de barre de fer, par manque de nourriture, un tiers de la population du pays »

      À tous ceux — dont je suis… — qui n’auraient pu la voir lors de sa diffusion (tardive) de dimanche, pour diverses raisons, mais néanmoins intéressés par cet période dramatique de l’histoire contemporaine, je signale qu’une rediffusion est programmée sur Arte MARDI 3 AVRIL à 22h15.

      En ce qui me concerne, cette fois, je ne la « louperai » pas !

  5. Les humains ont besoin de se rassurer en trouvant une explication à ce qui leur arrive.
    On a eu les malades de la sclérose en plaque qui accusaient la vaccination contre l’hépatite B ( à tel point que celle ci a été rendue facultative), on a les malades des ondes radio éléctriques qui souffrent de pathologies indéfinies mais qui en connaissent très bien les causes et on a les agris malades des pHytos. Les expositions accidentels existent et elles sont répertoriées par la MSA.( environ 200 signalisations par an du plus anodin au plus grave, pour des millions de traitements effectués chaque année.Mais de la à connaître précisemment la cause d’une affection longue duréee, je dis chapeau!
    On pourrait également demander l’interdiction des machines agricoles qui causent chaque années de nombreux morts et estropiés à vie ( si quelqu’un peut trouver les chiffres) . Il suffit de lire la presse régionale. Agriculteur écrasé sous son engin ( si ça existe encore) , plus moderne : jambe arrachée par la butteuse, indémodable : vétement enroulé et le bonhomme avec autour de la prise de force!

  6. Merci pour cet article, que l’on sent vraiment objectif…Je n’avais jamais entendu parler de ce documentaire, mais vous m’avez donné une grande envie de le voir ce soir-là…!!!!

  7. C’est fabuleux tout le monde commente un docu qu’il n’ont pas vu.
    Delit de sale gueule car étant réalisé par des adversaires c’est forcément une imposture.
    La grandeur du contradicteur est de laisser la partie adverse s’exprimer puis débattre.
    Pas de présomption d’innoncence chez vous.
    Comparer les écolos avec les kmhers rouges c’est faire preuve de betise et d’ignorance .
    Je doute qu’une victimes des Kmhers rouges apprécie ce genre de comparaison.
    Un peu de dignité qd m^me.

    1. « C’est fabuleux tout le monde commente un docu qu’il n’ont pas vu. » [je cite malgré le viol caractérisé de « Laure Tograph » — que je ne cautionne pas… 😉 ]

      Je ne l’ai pas vu et l’ai dit plus haut => donc merci de m’exclure de votre allusion à « tout le monde » en ce qui me concerne.

      Hulot, invité sur France Inter ce matin, s’interroge notamment :
      “Mais qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour mettre la société au pas ?”

      Ce genre d’idée fixe — à l’instar de Serge Orru, directeur de WWF-France, qui a dit préparer ses « ecolo-warriors » — ne serait-elle pas plutôt un déni flagrant de la pratique démocratique ?

      C’est ce que dénonce, à sa façon, l’intervenant « tybert » (cf : son post 2 avril 2012 à 11:40).

      1. Quand on entend les déclarations récentes, pendant cette campagne présidentielle, de Hulot, d’Efa, de Cécile, de Placé, on se dit que si Hollande passe avec les escrolos, le goulag français va se remplir assez rapidement, puisque tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont des criminels en puissance ou, pour le moins, des délinquants d’opinion.

    2. L’éditorial de la revue, rédigé par Robert Allen, rédacteur en chef adjoint de The Ecologist, responsable des publications à l’UICN et coauteur avec Teddy Goldsmith du célèbre Changer ou disparaître (1972), fut la véritable bible des écologistes des années 70. Que disait Robert Allen ?

      Pour bien souligner la convergence avec le projet de Pol Pot, Robert Allen rappelle d’abord quelques convictions essentielles exprimées dans la revue : « Depuis sa fondation il y a 5 ans, The Ecologist défend la revitalisation de la communauté rurale. Dans le numéro de décembre 1970, par exemple, Edward Goldsmith (…) avance que la seule société stable pouvant rendre heureux ses membres est celle qui est composée de petites communautés autorégulées clairement liées au reste de la nature. »

      De là, il s’enthousiasme pour la révolution Khmer rouge : « L’abandon par le Cambodge de l’économie urbaine est donc d’un intérêt particulier pour nous (…). Ils semblent faire de leur mieux pour s’assurer que le parasitisme urbain ne puisse pas à nouveau se produire. Ils ont fermé les usines, détruit l’approvisionnement urbain en eau, démoli les banques, brûlé leurs archives et tout le papier monnaie sur lesquels ils pouvaient mettre la main. Ils sont retournés au système du troc. ». Il ajoute : « Outre l’utilisation du métal d’équipements militaires détériorés pour en faire plein d’instruments, de la faux aux couverts, les Khmers rouges encouragent l’utilisation de médicaments traditionnels, affirmant qu’ils sont aussi efficaces que ceux importés. »

      1. Oui, et avant que ces écolos anglo-saxons aient pu se déclarer intéressés par les Khmers rouges, les écolos français avaient depuis longtemps leur racines dans la glaise pétainiste. Le fameux retour à la terre !

      2. J’ai retrouvé d’ailleurs l’article en question.
        http://exacteditions.theecologist.org/exact/browse/307/308/6366/2/4

        « Contrairement aux prévisions Américaines, il n’y a pas eu de bain de sang. Les Khmers rouges ont montré une tolérance envers leurs compatriotes, comme les moines, qui peuvent différer d’eux »

        « Plusieurs milliers de Cambodgiens mourront sans doutes. Mais cela ne constitue pas une campagne délibérée de terreur, plutôt une mauvaise organisation, manque de vision et la brutalisation d’un peuple par une guerre longue et sauvage.  »

        « Certains commentateurs ont exprimé la crainte que par un retour si précipitamment à une économie rurale, de nombreux Cambodgiens vont mourir de faim.
        Dans l’International Herald. Tribune, George F. Will accuse les Khmers rouges de l’envoi de leurs compatriotes dans une marche forcée dans la campagne profonde, la ou la nourriture est rare. Swain cite un représentant des états-unis PNUD « Les Khmers rouges font un génocide purement et simplement. «Ils vont tuer plus de gens de cette façon qu’ils ne l’ont fait pendant les combats dans les villes, il n’y a plus de nourriture. La prochaine récolte de riz n’arrivera pas avant décembre, et de toute façon sans aide extérieur, ils ne peuvent produire suffisamment pour nourrir trente pour cent de la population « .

        Will semble croire que la nourriture ne pousse que dans les magasins. Lui et l’homme du PNUD ne sont pas au courant des exploits immenses de la production alimentaire dont les paysans cambodgiens se sont montrés capables. »

        1. Ces archives sont parfaites pour valider l’existence du lien entre l’écologie et les régimes les plus meurtriers de la planète.
          Merci beaucoup !

  8. J’ai entendu il y a quelques mois dans l’émission de Calvi « C à dire » sur la 5 Périco Legasse le critique gastronomique très proche des écolos proposer de revenir à une agriculture « bio » en morcellant les exploiitations « productivistes » et demander aux trop nombreux étudiants en psycho ou socio de revenir à l’agriculture en cultivant ces parcelles….. Si c’est pas une idéologie type khmer rouge….

    1. C’est tout a fait ce qu’on fait les Khmer rouges ou les chinois sous Mao, avec les résultats que l’on connait.

        1. En effet, le 7 août 1932, l’URSS promulgue la loi dite « loi des épis ».
          Elle va considérablement aggraver la situation des paysans et l’on estime qu’en Ukraine, six millions d’entre eux vont mourir de faim dans les mois suivants.
          Cette « Grande famine » — génocide pour la plupart des historiens — est connue en Ukraine sous le nom d’« Holodomor » c’est-à-dire extermination par la faim.

          1. Une blague circulant en URSS et autres « démocraties populaires »: la supériorité de l’agriculture communiste c’est quand on sème en Ukraine et qu’on récolte au Canada « 

  9. Indépendamment de la folie des Khmers rouges ou verts, à vouloir détruire la civilisation urbaine, le modèle urbain américain avec la mégapole et le désert rural, que l’on retrouve dans les ruches asiatiques comme Hong Kong, ou avec Mexico n’est pas vraiment un modèle.

    Les grèves actuelles dans les transports, la pollution aux microparticules de la semaine dernière, qui sera de plus en plus récurrente, le prix de l’immobilier depuis 10 ans en Ile de France sont autant de signe de l’agonie du modèle hyper centralisé parisien et du mythe de la ville écolo à la Française. Une agglomération de plus d’1 millions d’habitant ne peut être écolo, trop dépendante de l’extérieur.

    La valeur de 1 million est prise comme référence pour des agglos françaises ou européennes.
    Une agglomération de 12 millions d’habitant est tout sauf écolo.

    Traiter ses déchets, l’approvisionner en eau, en alimentation et en énergie est titanesque et génère un système complexe d’une grande fragilité, paradis pour des sociétés de services mais les suites de la crise actuelle permettront certainement de vérifier les limites lorsque les salaires des agents des transports en commun, contrôleurs aériens seront rognés comme pour le reste de la société. Le grand et gros bordel assuré.

    Les agglos de province avec plus d’autonomie des individus limitent ce risque.
    Combien coûte à la collectivité la consommation en transport en commun d’un parisien? d’un banlieusard?

    Donc le bonheur reste dans le pré, si l’équipement de campagnes en voies de communication et moyens de communication à distance suit.

    Pour le réalisateur Eric Gueret, c’est un minable, qui surfe sur le politiquement correct du moment, qui fera rire ou pleurer par la bétise des clichés d’ici quelques temps.

    1. Je suis assez d’accord, les mégalopoles sont un plaie pour l’environnement et le confort de vie y est minable comparé à des villes corrects de province. C’est assez paradoxal de voir tout les bobos y vivre et donner des leçons aux bouseux qui prennent la bagnole alors que eux ils prennent le métro nucléaire (qu’ils voudraient évidement faire remplacer par du charbon).

    2. Est-ce que l’aspect pollution de la megalopole provient de la megalopole elle même, ou juste du fait qu’il y ait 1 million de personne ? En gros : est-ce que rapporté à « par personne », la pollution d’une megalopole est + importante que celle d’une ville moyenne ?
      J’aime bien aussi les villes de provinces, mais pour loger tous les franciliens, il me faudrait 130 villes comme Poitiers. On y gagne vraiment en terme de pollution ?

      1. Très bonne remarque, comme toujours il doit y avoir une relation de rendement: une ville trop petite est trop isolé pour avoir un bon bilan, mais une ville trop grande perd en efficacité (problème de transport notamment).

        D’autre part la pollution est aussi une question de dose, à la campagne le chauffage au bois en foyer ouvert est acceptable, quoique l’absence d’impact peu se discuter, en ville ça serait une catastrophe sans non, d’où l’interdiction.

  10. LOrs d’un débat ( en fait une grande messe avec son grand prêtre) à Orléans, avec JP Jaud suite à la projection de son film  » nos enfants nous accuseront », ce thème du retour à la terre est revenu très rapidemment. Ce qui au vu du public de la salle ( BCBG bien propres sur eux, enseigants, médecins , fonctionnaires) est completement invraisemblable, sauf à utiliser des méthodes coercitives.
    Même si ça ne plait pas , la mégapole est le mode d’organisation des sociétés humaines( sur une planète à 7 milliards d’individus) , le plus efficace, de tous les points de vue ( économique, énergétique, protection des ressources).
    La moitié des terres agricoles détruites en france le sont pour construire des zones pavillonaires).
    Tout le monde rève d’avoir une petite maison avec un jardin autour. Mais c’est la pire des solutions pour loger beaucoup de gens.
    Alors que la grande ville et ses immeubles, permet de réduire le, coût du logement et d’optimiser tous les services, transports, distribution de nourriture, traitement des déchets etc.
    La grande ville n’est pas en soi polluante. Il faut juste investir dans des technologies adaptées, transport, traitement des déchets. C’est à Paris qu’il faudrait construire des grattes-ciel de 1km pas au quatar!

  11. oui pourquoi pas quand on ne sait pas quoi faire de son argent, mais dans le désert , il y a de la place !

  12. Combien coûte un francilien en deniers publics pour être transporté durant un an: plus de 5000 euros
    Quelle est la proportion d’énergie et d’électricité consommée par la région parisienne par rapport au reste de la France: plus de 60%

    Je n’ai pas les chiffres pour le coût des services comme l’approvisionnement en eau ou le traitement des déchets mais ce doit être du même ordre. La grande ville n’a aucune latitude et un niveau de complexité très élevé.

    La grande ville est économe en énergie si ses habitants sont pauvres dans leur majorité et ne peuvent se déplacer, notamment le temps du WE ou pour les nombreuses vacances et ponts en tous genre.

    En outre avec les moyens de communications moderne, visio, teleconférence le déplacement physique devrait devenir l’exception, pour gagner temps, argent et énergie.

    Le modèle n’est certes pas le modèle américain du tout pavillonnaire des grandes villes de province avec transfert quotidien travail – résidence mais un mix type allemand ou hollandais.

    Enfin, respirez à Paris notamment par temps anticyclonique , même pas à proximité du périf permet de prendre la mesure du pb de santé publique, la mort n’est certainement pas dans le prè.

      1. http://www.areneidf.org/medias/publications/tableau_de_bord_de_lenergie_en_ile_de_france.pdf

        Bon d’après eux c’est 20% de la population et 15% de l’énergie. Néanmoins 46% est consacré au transport (l’industrie est quasi inexistante), ce qui est assez élevé, c’est un peu moins de 30% en moyenne. Finalement le concentration urbaine n’a pas un impact si intéressant que ça sur le transport, d’autant plus que ces chiffres ne prennent en compte que l’énergie consommé sur place, pas celui utilisé pour apporter les marchandises.

  13. Et à la campagne, quelle quantité d’énergie pour se déplacer, emmener les enfants ici et là, aller faire les courses, au cinéma , etc, idem pour chauffer une maison isolée( microclimat de la grande ville + 3 °). S’il y a un point avec lequel je suis d’accord avec les écolos , c’est la place excessive de la voiture dans la ville. C’est elle qui pollue le plus ( echappement, bruit encombrements).Immaginez Paris sans bagnoles !Néanmoins, il y a besoin d’un moyen de transport individuel autonome, en plus des transports en commun.
    De ce point de vue l’offre de véhicules électriques en location est une bonne solution.

  14. @ karg
     » Néanmoins 46% est consacré au transport »
    Il s’agit uniquement du transport sur la région, ne sont pas compris les déplacements en province pour le temps du WE ou l’avion pour aller au Maroc, une à deux fois par an ou plus loin.
    Les parisiens sont obligés de partir de leur univers de temps à autres, tant qu’ils en ont les moyens.
    Un provincial, le temps d’un we peut parfaitement rester chez lui, à jardiner son lopin de terre ou aller en villégiature à proximité.

    @ isoproturon
    « aller faire les courses, au cinéma » , en province il n’est pas nécessaire de faire des Km pour faire ses courses, il existe notamment des marchés fort sympathiques et bon marché et des moyennes surfaces où l’on trouve tout le nécessaire.
    Le cinéma toutes les semaines est un loisir de citadin, avec le satellite ou internet tout est à disposition et au prix des entrées mieux vaut un grand écran familial que 4 entrées.
    Le seul avantage de la ville par rapport aux petites villes de province est la connexion internet plus rapide, grand retard de la France par rapport à nos voisins, quoique la clé 3G permet de résoudre ce pb.

    Jugez plutôt et ces chiffres ne sont bien évidemment pas compris dans ceux fournis par Karg.
    « Les Franciliens voyagent plus souvent, plus loin . Parmi les zones d’études et d’aménagement du territoire (ZEAT)appelées aussi « grandes régions » (définitions), l’Île-de-France prédomine avec près de 28 % des voyages avec nuitée effectués pour motif personnel comme professionnel (figure 5). Cette forte contribution ne s’explique qu’en partie par le poids de la région (18,5 % d’après les « Estimations de population au 1er janvier 2006, Insee »).
    http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/spipwwwmedad/pdf/lepointsur3_cle647cef.pdf
    28 % des voyages personnels ont été faits par des Franciliens
    En sus, ils vont plus loin que les autres populations.

    Un citadins consomme peu d’énergie, s’il est pauvre et ne peut s’offrir le dépaysement.
    Un rural ou un provincial, même aisé peut se contenter de ce qu’il a autour de chez lui.

    Le but des écolos ne serait -il pas de paupériser les citadins et les autres pour éviter qu’ils ne bougent?

  15. Au fait :

    « Il faut savoir garder raison. »

    Causons des relations établies par l’ensemble des services de santé au plan mondial, et qui convergent.

    Effectivement
    « Le tabac est la cause directe de plus de 73 000 morts chaque année en France, selon une nouvelle estimation du service d’épidémiologie des cancers de l’Institut Gustave Roussy et publiée dans la Revue du praticien de mars 2012. 59 000 décès sont attribuables au tabac chez les hommes et 14 000 chez les femmes, soit, pour les 30-69 ans, 34% des décès chez les hommes et 11% chez les femmes. Le nombre de décès chez les femmes est en hausse, le risque de décès par cancer du poumon dépassant le risque de décès par cancer du sein à brève échéance.
    « Chez les femmes françaises, le risque de décès par cancer du poumon va dépasser le risque de décès par cancer du sein dans deux ou trois ans, une catastrophe observée aux Etats-Unis en 1987 et prévue depuis longtemps en France », remarque Catherine Hill du service épidémiologique des cancers à l’Institut Roussy. « Chez les hommes, on commence à voir diminuer la mortalité par cancer du poumon ».
    Ces estimations montrent aussi que « le tabagisme a un effet plus important sur la mortalité prématurée que sur la mortalité dans la population âgée », souligne-t-elle. »

    Dans Viva qui cite des médecins référents dans leur domaine et pas des pitres comme Belpomme.

    Dans Libération, lorsque l’on donne la parole aux spécialites compétents et pas à l’animateur de vie scolaire bien connu par les journalistes nuls, cons de la lune.

    « Plus de la moitié des cancers pourraient être évités selon des chercheurs américains qui citent le tabagisme, l’excès de poids ou le manque d’exercice ainsi que certaines politiques publiques comme des éléments néfastes, dans une étude publiée mercredi aux Etats-Unis.

    « Nous disposons d’un nombre gigantesque de données sur les causes et la prévention du cancer », souligne le Dr Graham Colditz, épidémiologiste et professeur de médecine au Centre du cancer Siteman de la faculté de médecine de l’Université Washington (Missouri, centre).

    « Il est temps de mettre en oeuvre tout ce savoir », a-t-il ajouté.

    Ce médecin est l’un des principaux co-auteurs de ce rapport paru dans la revue Science Translational Medicine, publiée par la revue scientifique américaine Science.

    « Nous savons que le mode de vie et la société jouent un rôle déterminant dans les causes du cancer », a poursuivi ce chercheur citant la cigarette, le type de nourriture consommée et le manque d’exercice.

    Ces chercheurs soulignent que le tabagisme est à lui seul responsable, pas seulement du cancer du poumon, mais d’un tiers de tous les cancers aux Etats-Unis.

    Un poids excessif et l’obésité comptent par ailleurs pour un cinquième des cas, précisent-ils.

    Mais au-delà des mauvaises habitudes de chacun, la structure de la société elle-même a une influence sur la fréquence des cancers et pourrait être modifiée pour réduire l’incidence de cette maladie, selon les auteurs de l’étude qui pointent par exemple le rôle de l’allocation des fonds de recherche et les subventions à certains produits alimentaires.

    Ils voient plusieurs obstacles à une mise en oeuvre étendue des stratégies de prévention comme l’idée que le cancer ne peut être prévenu.

    Les taux de tabagisme dans différents Etats prouvent pourtant que 75% des cancers du poumon aux Etats-Unis pourraient être évités en éliminant la cigarette.

    Un autre facteur néfaste pour la prévention de cette maladie est le fait que la recherche se concentre sur des objectifs à court terme au détriment de la prévention, sous-estimée, car il faut plusieurs décennies pour produire des résultats. »

    Et le lien que Wackes Seppi a proposé sur le site http://www.huffingtonpost.fr/2012/04/05/la-republique-enfumee-livre-bertrand-dautzenberg-denonce-influence-lobbies-tabac-sarkozy_n_1405119.html interpelle.

    C’est un peu osé mais le résultat est incontestable, le nombre de fumeur n’a pas diminué pendant le quinquenat qui s’achève, voire la tendance s’est infléchie chez les jeunes sans pouvoir afffirmer que les liaisons citées soient toutes réelles, doute, doute systématique mais trouble quand même, le raisonnement tient la route.

    De la à ce que la campagne antipesticides ne soit qu’un leurre par rapport aux vrais sujets de santé publique : tabac, pollution des automobiles ( benzène , microparticules, HAP)….

    La question peut être légitimement posée, même un financement par les lobbies du tabac ne peut être écarté. Cela ne signifie pas que comme pour les produits ménagers ou les solvants et les peintures que l’on utilise chez soi , il faille négliger les précautions pour leur utilisation mais comme pour nombre de produits pouvant présenter un risque et bien moins que l’essence automobile dont on rappelera , une nouvelle fois , qu’elle est la principale source de benzène dans notre environnement.

    A quand l’interdiction de l’essence automobile?

  16. Et des chiffres vérifiables au travers de différentes études qui se recoupent au plan mondial, toutes convergent , on attend les émissions de télévision pour dénoncer le scandale!

    http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/tabac/01_le-tabac-des-statistiques-alarmantes-qu-il-faut-connaitre.php3

    « 1 cigarette en moins équivaut à 11 minutes de vie supplémentaire

    Les statistiques
    •100 milliards de cigarettes sont fumées chaque année.
    •Le tabac reste la première cause de mortalité évitable en France.
    •66 000 morts par an sont liés au tabac en France et 5 millions dans le Monde.
    •Près de 50% des personnes âgées de 18 à 34 ans fument.
    •Le tabac est le principal facteur de risque du cancer.
    •Le tabac est responsable de plus de 33% des cancers chez l’homme et 10% chez la femme.
    •90% des cancers du poumon sont provoqués par le tabac.
    •Un cancer de la vessie sur deux est provoqué par le tabac.
    •Un fumeur régulier sur 2 meurt prématurément des suites de son tabagisme, dont la moitié avant l’âge de 65 ans.
    •80% des victimes d’infarctus du myocarde âgées de moins de 45 ans sont fumeurs.
    •Le tabagisme passif tue chaque année 3000 à 5000 personnes qui ne fument pas, dont 2/3 de maladies cardio vasculaires.
    •70 000 à 100 000 personnes souffrent d’une thrombose (présence d’un caillot dans une veine) provoquée par le tabac.
    •Le tabac représente le 1 er pollueur des poumons : 20 cigarettes fumées correspondent au seuil d’alerte à la pollution en ville.
    •8 millions de personnes dans le monde pourraient décéder chaque année à cause du tabac d’ici 2030, selon un nouveau rapport sur la lutte antitabac publié en février 2008 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). 80% de ces décès devraient survenir dans les pays en développement précise l’OMS.
    •37% des adolescents de 11 à 15 ans fumeurs estiment ne pas pouvoir se passer de cigarette.
    •Les ventes de cigarettes n’ont baissé que de 1,48% en 2007 d’après le bilan « Tabagisme et arrêt du tabac » de l’Office français des drogues et des toxicomanies (Ofdt)
    •La vente des patchs, gommes ou comprimés a augmenté de 30,6% en 2007 par rapport à 2006.
    •428.770 forfaits de 50 euros ont été versés aux Français en 2007.

    150 états dans le monde se sont engagés début 2008 à adopter des mesures anti tabac.
    D’autres chiffres qui font frémir

    L’espérance de vie des personnes travaillant dans les casinos lieux où les fumeurs étaient nombreux avant le 1 er Janvier 2008, est de 63 ans alors qu’elle est d’environ 84 ans pour les femmes et de presque 78 ans pour les hommes.
    Pour en savoir plus
    L’interdiction de fumer
    •Les politiques d’interdiction de fumer dans les lieux publics ont diminué de 11% les admissions aux urgences pour menace d’infarctus en Italie et de 17% en Ecosse.
    •Le 1er janvier 2008, l’interdiction de fumer est étendue aux bars, casinos restaurants et discothèques, qui bénéficient d’un délai d’adaptation de onze mois.

    Arrêter de fumer
    •10% des fumeurs ont réussit à arrêter de fumer au cours de ces 3 dernières années.
    •75% des fumeurs ont tenté d’arrêter pendant 8 jours.
    •Seuls 3 à 5 % des fumeurs qui ont essayé d’arrêter de fumer sans aucune aide réussissent à passer le cap des 12 mois.

    L’espérance de vie

    L’espérance de vie d’un fumeur est augmentée de 9 ans si l’arrêt du tabac survient à 40 ans.

    L’espérance de vie d’un fumeur est augmentée de 6 ans si l’arrêt du tabac s’effectue à 50 ans ; elle est de 3 ans si cet arrêt survient à 60 ans.
    Les jeunes et le tabac

    54% des jeunes de 20 à 24 ans fument, alors que la proportion des fumeurs de 25 à 75 ans est de 29%.
    •Les enfants de fumeurs risquent d’être plus dépendants au tabac
    •Un kit de prévention du tabagisme pour les 12-18 ans
    •La campagne européenne Help-Pour une vie sans tabac a lancé un kit d’informations sur le tabac à destination des *12-18 ans. Ces kits sont disponibles gratuitement pour les professeurs sur le site de la campagne, Help-eu.com. Ils contiennent un quiz de sensibilisation, une brochure, ainsi que des affiches et petits cadeaux « Help ».( sources Relax News)

    Pour info
    Le coût pour la collectivité

    D’après une étude effectuée en 2005 pour l’Observatoire des drogues et des toxicomanies, l’OFDT, le tabagisme représente des dépenses pour la société de l’ordre de 3% du PIB( produit intérieur brut)
    •Les dépenses concernent notamment les soins médicaux et la prévention.
    •Chaque fumeur dépense en moyenne 1000 euros chaque année. ( chiffre INSEE 2005)
    •L’ensemble des fumeurs coûte 772 euros par habitant et par an.

    De récentes études ont révélé que fumer quelques cigarettes chaque jour suffisait à provoquer des effets néfastes sur la santé. Il n’existe pas de seuil au dessous duquel la consommation de tabac est anodine. Le risque d’être victime d’un cancer du poumon, par exemple, dépend du nombre de cigarettes fumées quotidiennement mais également du nombre d’années de tabagisme. »

  17. Mes bons amis,
    suite à mes recherches au sujet de ce documentaire et d’un article de Robert Wolf dans Spectacle du Monde ( magasine qui n’est pas à la botte des ecolos que je sache!), je découvre votre site, celui de Infopesticides et UIPP.
    Les bras m’en tombent !!!
    Comme le disait Rachel Carson il y a 50 ans, à cause des pesticides et des industriels qui les produisent, l’espèce humaine va mourir de façon grotesque. Nous y sommes!

    1. Source? Vous avez des chiffres sur l’incidence des pesticides sur notre santé? Mettez ceux du tabac, de l’alcool ou des alimentations trop grasse et trop sucrés à coté qu’on rigole. Manger mon quotta de fruits et légume par jour est coûteux (je vais au delà des recommandations qui sont des minima) de l’ordre de 70 euro par semaine de dépense alimentaire, avec de l’AB il faut doubler voir tripler ce chiffre, je n’en n’aurait pas les moyens. Alors oui des milliers d’études montrent qu’il vaut mieux manger des fruits et légumes conventionnels en quantité et variété que ce donner bonne conscience avec en mangeant du bio de temps temps et des féculents le reste de la semaine.

    2. « Comme le disait Rachel Carson il y a 50 ans, à cause des pesticides et des industriels qui les produisent, l’espèce humaine va mourir de façon grotesque. »

      C’était il y a 50 ans !!!!
      Et toujours rien !!!

      Bien au contraire, on vit de plus en plus vieux (voir le gros problème que cela représente pour nos retraite) et en meilleure santé.

      Je rigole toujours face à cet obscurantisme : vous avez fait des recherches???
      Je doute que ne compreniez même le sens de ce mot…
      Et si vos conclusions sont de ressortir Rachel Carson (morte à 57 ans d’un cancer, surement pas provoquer par les pesticides, mais plutôt par les aliments « bio » et les joints qu’elle fumait, là je deviens médisant), c’est vraiment que vos « recherches » sont très partielles et très partiales !!!

      1. Excellent exposé de l’affaire Carson. C’est ce que j’avais résumé fort lapidairement en disant que flobago n’a pas le sens du ridicule !

    3. « Spectacle du Monde » et ce Robert Wolf sont sans nul doute une référence crédible pour traiter de « la chimie contre la nature ».

      Quant à Rachel Carson, les marchands d’apocalypse nous la ressortent périodiquement… « l’espèce humaine va mourir de façon grotesque » ? On en est loin.

    4. «Comme le disait Rachel Carson il y a 50 ans, à cause des pesticides et des industriels qui les produisent, l’espèce humaine va mourir de façon grotesque. Nous y sommes!»

      Des millions d’enfants africains sont morts du paludisme à cause du combat de R. Carlson qui les a privés du DDT économique à produire. C’est «grotesque».

  18. Défendre la mémoire de Rachel Carson, c’est faire preuve de racisme anti africain et anti pauvre
    le reportage « La mort est dans le pré » s’inscrit totalement dans cette logique anti humaniste et anti scientifique. Nul, par un Nul, pour des Nuls

    Question: pour le bénéfice de qui? ou desquels?

    http://www.decitre.fr/livres/Paludisme-et-DDT.aspx/9782296121973
    L’Afrique fait l’objet d’une hécatombe silencieuse et, au même temps, assourdissante de vies humaines, provoquée par une maladie qui – bien plus que d’autres – dépend des facteurs environnementaux et sociaux : le Paludisme.
    Selon nombre de scientifiques, le paludisme peut être décrit comme l’infirmité des pauvres par excellence, car 91% des morts provoquées par le plasmodium de la malaria touche l’Afrique subsaharienne et, en outre, 85% de ces décès concerne des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. La diffusion du paludisme coïncide avec les niveaux les plus bas du développement et du PIB par tête. En principe, des taux de malaria très élevés s’accompagnent avec une absence de sécurité socio-économique pour les populations intéressées, ainsi qu’avec des investissements minimes dans le secteur de la santé publique et une autonomie infime dans les choix économiques.
    Non seulement la malaria est l’infirmité des pauvres, mais c’est une pathologie qui appauvrit. On calcule qu’on perd chaque année entre 1 et 1,3% du PIB africain, pour des frais et une diminution des profits imputables au paludisme. il faut ici penser aux vies humaines, tout comme aux investissements de capitaux locaux ou étrangers qu’on n’effectue pas dans les aires endémiques de la malaria, à cause des conditions matérielles et sanitaires adverses.
    Notre histoire concerne une bataille – et nous ne disons pas cela en sens métaphorique, vu le nombre de vies humaines compromises. il s’agit du conflit entre le puissant et fameux DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane), qu’on utilise non seulement pour enrayer le paludisme, mais aussi pour tuer les insectes nuisibles à l’agriculture, et un livre, qu’on continue de lire et d’étudier sans un véritable esprit critique.
    Au cours des années soixante, cet ouvrage, Printemps Silencieux de la biologiste marine Rachel Carson, a produit, stricto sensu, des réactions fondamentalistes.

    http://www.rollbackmalaria.org/fr/worldmalariaday/index.html

    http://www.who.int/topics/malaria/fr/index.html

    Les principales mesures de lutte contre le paludisme prévoient: un traitement rapide et efficace par des associations médicamenteuses comportant de l’artémisinine, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs.

    1. Voici un exemple français pour les écolos-sceptiques: http://www.moustiquesinfos.sante.gouv.fr/spip.php?rubrique47

      «Après avoir atteint l’ensemble du littoral, le paludisme s’est propagé jusqu’à 1 100 m d’altitude en 1901-1902. En 1948, il était considéré comme la cause du tiers des décès (près de 2 000 morts chaque année).
      L’éradication du paludisme a débuté en 1949. Après une longue période de lutte antivectorielle généralisée sur l’île et de surveillance, l’éradication a été confirmée par l’Organisation mondiale de la santé en 1979.»

      En 2005 la démoustication se relâche certainement à cause des contraintes environnementales et du coût: résultat une belle épidémie de Chikungunnya qui touche plus de 200 000 personnes et fait 200 morts. Tout d’un coût tout le monde était d’accord pour expédier par tous les moyens l’Aedes albopictus en enfer…

      1. Histoire d’enfoncer le clou et de bien faire comprendre que R. Carlson a plus de sang sur les mains que tous les criminels de guerre de la fin de XXe siècle: Étude en français de 1954 sur la lutte contre le palu à la Réunion

        Résumé: «La lutte contre la maladie a été amorcée en 1948 et s’est développée dans toutes les communes du littoral. Elle a consiste en pulvérisations de DDT dans toutes les habitations, suivies de l’emploi de larvicides pendant la saison sèche. A la fin de la troisième campagne généralisée, A. gambiae avait pratiquement disparu des habitations, l’indice splénique et l’indice parasitaire s’étaient sensiblement abaisses et le taux des décès dus au paludisme ne représentait plus que 3,0 % de la mortalité générale.»

        Merci le DDT et merci la science !

  19. Que dire de plus, il suffit de savoir lire, mais les français savent-ils encore lire?

    « Le tabagisme multiplie par 10 à 15 le risque de cancer du poumon par rapport à un non-fumeur. Il diminue lorsqu’on arrête de fumer mais reste élevé par rapport aux personnes n’ayant jamais fumé.

    Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC ; il serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes. L’augmentation du tabagisme chez les femmes conduit à penser que cette proportion pourrait s’accroitre.
    http://www.cancer-environnement.fr/267-Tabac.ce.aspx

    Les substances incluant du benzène et leur effet cancérogène
    Le CIRC a aussi évalué la cancérogénicité de plusieurs produits ou substances incluant du benzène. C’est le cas du tabagisme actif et de la fumée du tabac considérés cancérogènes avérés pour les cancers de la moelle osseuse (leucémie myéloïde) (groupe 1, volume 100E, 2009). De même, il classe en groupe 1 les émissions en milieu clos dues à la combustion domestique de charbon (volume 100E, 2009) et en groupe 2A (substances probablement cancérogènes) celles de la combustion domestique de biomasse (le bois, essentiellement) (volume 95, 2010) : les fumées émises par les poêles et cuisinières à charbon ou à bois et les cheminées contiennent en effet des composés cancérogènes tels que du benzo[a]pyrène, du formaldéhyde et du benzène (Afsset, 2009).

    Dans l’air extérieur, ce sont les secteurs résidentiel et tertiaire qui en sont la source d’émission principale (74,7% en 2008), en particulier du fait de la combustion du bois. Le transport routier constitue le second contributeur aux émissions dans l’air ambiant (15,2%) (CITEPA, 2010;Observations et statistiques de l’environnement, 2011). A noter également la présence de benzène à proximité des stations service.
    http://www.cancer-environnement.fr/248-Benzene.ce.aspx

    Les principaux secteurs concernés sont…..
    l’élaboration, le transport, la distribution et l’utilisation des carburants automobiles (mécaniciens automobiles, pompistes, chauffeurs, livreurs, etc)  »
    ….

  20. @ Laurent Berthod

    Et que dire des employés des sociétés d’autoroute dans des cabines de péages, des employés des parking souterrains ou qui travaillent à proximité exposés à des vapeurs d’essence, du benzène, des HAP, Cov, microparticules à forte dose ( faute d’avoir adopté davantage de biocarburant).

    Tous bien plus exposés que les plus exposés des agriculteurs aux pesticides.

    Comme l’étaient les serveurs des cafés avant la loi Bachelot.

    Quelle ONG s’en préoccupe? Que fait l’Etat ? Que dit la presse?

    RIEN, silence radio mis à part le ralliement récent et timide avec mention du tabac comme pb par génération future mais comme alibi de sujet sérieux.

  21. Toujours sur ce sujet sérieux du tabac première cause de cancer en France.

    http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/04/11/l-alliance-contre-le-tabac-n-a-pas-reussi-a-mobiliser-les-candidats_1683525_1651302.html

    L’Alliance contre le tabac n’a pas réussi à mobiliser les candidats

    UN BILAN SÉVÈRE DU DERNIER QUINQUENNAT

    Pour les inciter à se positionner, est sorti, début avril, un livre polémique La République enfumée, du pneumologue Bertrand Dautzenberg, président de l’OFT, éditeur de l’ouvrage. Comparant les politiques (et leurs effets) menées par Jacques Chirac, puis Nicolas Sarkozy, deux présidents pourtant de la même majorité, il estimait que le premier avait fermé la porte aux lobbies alors que le deuxième l’avait ouverte. Au crédit de Jacques Chirac, le plan Cancer I, de fortes hausses de prix, et la décision d’interdire le tabac dans les lieux publics.

    Les associations de lutte contre le tabac sont très sévères sur le quinquennat qui s’achève, estimant que, sur la question du tabac, Bercy a pris le pas sur le ministère de la santé. Elles reprochent principalement que les différentes hausses de prix aient été limitées, ce qui n’a pas d’impact sur la consommation mais profite à l’industrie et aux buralistes. La prévalence du tabagisme, rappellent-elles, est passée de 29,9 % en 2005 à 33,7 % en 2010, alors qu’elle avait diminué entre 1999 et 2004. Elles réclament des hausses dissuasives, c’est-à-dire d’au moins 10%, comme l’Académie de médecine.

    Alors les pesticides, solvants ménagers, peintures, produits ménagers, certes mais hiérarchisons, hiérarchisons enfin!

    1. « Les associations de lutte contre le tabac sont très sévères sur le quinquennat qui s’achève….. »

      == Il ne manquait plus que çà! Décidément, on ne sait vraiment plus quoi trouver pour faire de l’anti sarko de plus en plus primaire. Et l’éruption du volcan islandais? Cà ne serait pas lui aussi? Et le tsunami?Et les tornades du Middle West américain? Peut être bien aussi. Rien que pour emmerder Obama et faire plaisir à Mélanchon? Cà devient réellement d’un ridicule obsessionnel.

  22. Je n’ai pas eu le courage de lire tous les commentaires, ni vu le film dont il est question. Je peux dire cependant qu’on ne parle pas beaucoup de la biodiversité dans ce débat., or l’homme ne pourra pas survivre sans les abeilles par exemple, il n’aura certainement pas le temps de mettre en oeuvre une stratégie de rechange pour la pollinisation des plantes qu’il cultive, autrement dit la nature que nous sommes en train de tuer à coup de produits chimiques nous est indispensable pour assurer, demain, la nourriture de l’humanité et sa disparition engage notre survie. Donc la santé des hommes est au moins indirectement menacée.

    1. soubial dit : 8 avril 2013 à 14:24
      ….
      , or l’homme ne pourra pas survivre sans les abeilles par exemple

      =>http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/03/abeilles-en-crise-et-les-sauvages-.html
      Abeilles en crise: et les sauvages ?

      Le premier texte (1), signé par plus de 50 chercheurs de nombreux pays, démolit un mythe, celui des abeilles domestiques comme principal, voire seul pollinisateur de nombreuses cultures.
      ….
      Mais le chercheur insiste sur un troisième point : les difficultés des abeilles domestiques sont accentuées par leur caractère domestique. Donc «une grande pauvreté génétique, surtout aux Etats-Unis, la sélection sur la docilité, des élevages intensifs, des importations de reines, des déplacements de ruchers à grande échelle suivant les cultures, des transferts de parasites et maladies à l’échelle mondiale, des pratiques phytosanitaires non maîtrisées…». On est loin de l’image d’Epinal de l’apiculteur amateur, tout juste gardien d’abeilles. S’ils sont nombreux, ces derniers sont surpassés par l’apiculture intensive, qui doit revoir ses méthodes, lequelles fragilisent les abeilles face aux maladies (parasites, virus) et aux produits phytosanitaires, et en particulier les insecticides dont les scientifiques ont montré l’effet néfaste.

      le monde est peut être plus compliqué, il ne faut pas toujours croire ce qui est dit.

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