Cannabis : les graves conséquences sur la santé

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Alors qu’Eva Joly a toujours la volonté de dépénaliser le cannabis, les méfaits de cette drogue dite « douce » commencent à faire l’objet d’articles dans les média grand public (enfin !). Martine Perez, journaliste spécialisée au Figaro a publié hier un article assez complet sur la question en rappelant notamment son effet perturbateur endocrinien.

Les méfaits du cannabis sur la santé ne sont plus à démontrer. Outre son impact sur les troubles de la mémoire, les maladies mentales, de nouvelles études indiqueraient qu’il agirait, à l’instar d’autres substances chimiques comme le bisphénol A ou les phtalates, comme un perturbateur endocrinien. Il existe une méconnaissance terrible des troubles liés au cannabis chez les jeunes qui les conduit à fumer sans mesurer les risques qu’ils encourent. «La dépendance au cannabis est une vraie maladie, assure le professeur Michel Lejoyeux (addictologue, hôpital Bichat, Paris).Tout le problème en est le repérage et le traitement.»

Mais comme l’idéologie s’en mêle, on se doute qu’Eva Joly ne va pas nous annoncer demain que « vu les dernières études scientifiques sur les effets du cannabis », elle « s’oppose désormais à sa dépénalisation ».

32 commentaires sur “Cannabis : les graves conséquences sur la santé

  1. Dans la politique actuelle de lutte contre les « addictions » , il serait raisonnable de ne pas donner l’impression d’être incohérent .
    Dissuader la consommation d’alcool et de tabac et dans le m^me temps facilter l’accès à une nouvelle drogue , c’est subtile comme politique !

    Pourquoi Eva Joly siffle dans les toilettes quand elle a fini ?
    c’est pour savoir quel orifice doit-elle essuyer .

  2. Le régime actuel de prohibition est théoriquement vertueux et cohérent, mais comme malgré tout il n’empêche pas la consommation, aux effets perturbateurs endocriniens il ajoute des effets bougrement perturbateurs sur l’ordre public, la sécurité des personnes et une économie parallèle qui ne contribue pas aux budgets publics, appauvrissant la nation…

  3. Le problème du cannabis ,c’est la problème de tous les comportements addictifs. Notre encéphale contient des circuits neuronaux de « récompense » dont la mise en action entraine du plaisir. Sans plaisir nous ne pourrions pas survivre et surtout nous reproduire. Chez certains individus ( probablement en raison d’une organisation génétique particulière ) l’activité de ces circuits demande à être constamment sollicité sous peine de sensation de déplaisir: c’est l’addiction. On peut être « addict » à de nombreuses sollicitation ( je souffre moi-même d’une violente addiction à la musique baroque ;;:o)) . Certaines addictions sont ruineuses pour le budget familial ( le poker , ou toute forme de jeu..) d’autres concernent l’ingestion de substances dangereuses pour la santé; c’est le cas du cannabis et surtout de l’alcool.
    Les politiques de prohibition n’ont eu jamais un seul effet positif sur la santé publique et ont surtout profité aux trafiquants..
    En France l’addiction la plus répandue c’est l’alcoolisme…essayez donc de prohiber ce breuvage qui fait partie de notre identité nationale n’en déplaise à l’actuel président de la République.

  4. Bonjour,

    le cannabis est, certes, une drogue, et par là même présente des dangers; perte de mémoire immédiate, paranoïa, ralentissement des actes réflexes…

    Cependant, ces substances sont moins dangereuses que les divers produits phytosanitaires que l’on retrouve dans les aliments…Sans compter l’empoisonnement des agriculteurs eux-même, première victimes de ces poisons ; j’en veux pour preuve l’excellent documentaire de l’émission Infrarouge de France 2 :
    http://programmes.france2.fr/documentaires/index-fr.php?page=infrarouge

    1. Pour les besoins de leur cause perdue les anti écolo confondent volontairement pesticides et vitamines!!!

        1. La larve visqueuse José B. bouge encore on dirait. Les pesticides, le tabac, le cannabis, et l’alcool n’on pas encore eu raison d’elle mais à ce train là çà ne va

        2. La larve visqueuse José B. bouge encore on dirait. Les pesticides, le tabac, le cannabis, et l’alcool n’ont pas encore eu raison d’elle mais à ce train là çà ne va plus tarder.

      1. C’est marrant, le type qui qualifient l’anti-écologisme de « cause perdue », juste après que les écolos se soient ramassé la gueule aux élections avec 2% des voix.
        Pov José Bovin, un vrai autiste de compète comme tout escrologiste qui se respecte, il y aurait un camion qui fonce droit sur lui qu’il ne le verrait. Et en plus, cet abruti est persuadé d’être « aware », comme Jean Claude.

        1. L’écologie politique fait face à un paradoxe fondamental:
          – Seuls les riches se préoccupe de l’écologie
          – L’écologie politique est intimement lié à la décroissance et donc à l’appauvrissement.

          Cette situation est inextricable, sauf à aborder l’écologie de façon scientifique. Hors les écologistes politiques font preuve d’un acharnement infatigable contre les technologies qui permettrait justement de sortir de se paradoxe, comme le nucléaire pour l’énergie et les OGM dans l’agriculture. Les racines réactionnaires de leur idéologie et le populisme qu’ils emploient dans leur propagande les prennent aux pièges.

    2. Mélusine dit :

      22 avril 2012 à 9:37

      Bonjour,

      le cannabis est, certes, une drogue, et par là même présente des dangers; perte de mémoire immédiate, paranoïa, ralentissement des actes réflexes…

      == Eh! Tata mélusine! Vous oubliez les cancers bronchiques sur lesquesl on ne s’étend guère en dehors des cercles initiés………

  5. Mélusine a écrit :

    Sans compter l’empoisonnement des agriculteurs eux-même, première victimes de ces poisons ; j’en veux pour preuve l’excellent documentaire de l’émission Infrarouge de France 2 :
    http://programmes.france2.fr/documentaires/index-fr.php?page=infrarouge

    ===> toujours en retard d’une guerre les escrolos, cet « excellent » documentaire il en a déjà été question il y a 3 semaines ici :

    http://www.alerte-environnement.fr/?p=5646

    une guignolerie pour biobios de plus…….

  6. Vu le reportage, j’ai été peiné de voir de braves types complètement manipulés par des journalistes sans scrupules, les misères des Hommes ne peuvent laisser indifférents mais la façon dont ces journalistes ont manipulé les faits est dégueulasse, comme les producteurs de cette émission minable.

    On rappellera une fois de plus que les différentes académies de médecine mettent la responsabilité première du tabac dans les cancers de la vessie et celle du benzène au niveau des lymphomes.

    Il est assez incroyable que pour acheter 50 litres d’essence sans plomb, il suffise d’une carte de crédit, qu’un ado puisse remplir un bidon d’un produit à 1% de benzène qui est plus toxique que le plus toxique des pesticides retiré du marché depuis plus de 10 ans et qui sera volatilisé sous forme de HAP, COV dans des cités, devant les écoles, les hôpitaux…

    Il serait logique de ne pouvoir faire remplir son réservoir que par des techniciens dûment formés avec certificat de manipulation de substances hautement cancérigènes et sur protégés, à l’instar des agriculteurs car le carburant qui sera mis dans le véhicule est bien plus dangereux et classé cancérigène en liste 1 par le CIRC.

    Les contraintes faites aux agriculteurs désormais et l’insouciance vis à vis de l’essence tient de l’invraisemblance.
    Il faut protéger les agriculteurs, certes, comme la ménagère qui manipule certains produits ménagers pas très clairs ou le peintre, nous occasionnellement le dimanche, exposé à différents solvants et produits chimiques mais autant sinon plus encore les manipulateurs de carburant à 1% de benzène .

    Les fumeurs aussi, mais c’est un autre problème.

    Mettez votre nez sur un bidon d’E95 en sus de la consultation de la fiche ci après
    http://www.cancer-environnement.fr/248-Benzene.ce.aspx

    ■Le benzène est classé par le CIRC comme cancérogène avéré pour l’homme (groupe 1) sur la base de leucémies observées dans des études épidémiologiques et animales.

    ■L’inhalation est la voie principale d’exposition au benzène.

    ■Ses sources d’émission sont les processus de combustion (dont le tabagisme), le transport routier, et les activités industrielles.

    ■Entre 5 et 18% des leucémies seraient dues à une exposition professionnelle au benzène. Les employés les plus exposés sont ceux travaillant dans la fabrication, le transport ou l’utilisation de benzène, dans l’utilisation de carburants automobiles, et ceux manipulant du benzène pur (laboratoires).

    ■Les tableaux 4 du régime général et 19 du régime agricole reconnaissent (avec d’autres maladies hématologiques) les leucémies et le syndrome myéloprolifératif en tant que maladies professionnelles suite à une exposition au benzène.

    Et pour le cancer de la vessie: http://www.cancer-environnement.fr/225-Vessie.ce.aspx

    ■Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.

    Pour l’émission à faisant référence au pré, le bon titre serait  » les cons sont dans le pré » .

    La litanie d’absurdité leur a permis de battre un nouveau record. Ce sont les champions toutes catégorie, même MMR et sa clope au bec est enfoncée. D’ailleurs MMR devrait surveiller sa vessie vu sa consommation de tabac!

  7. Ce que Mme Mélusine a écrit (22 avril 2012 à 9:37) est proprement effarant.

    Elle doit croire aux contes de fées, aux méchantes sorcières qui distribuent des pommes empoisonnées.

    Le cannabis serait «  moins dangereu[x] que les divers produits phytosanitaires que l’on retrouve dans les aliments » ? Il est vrai que les produits phytosanitaires sont à l’origine d’extraordinaires crises de paranoïa, bien plus que le cannabis. Mais ce ne sont pas les produits en tant que tels, mais leur simple évocation…

    « Sans compter l’empoisonnement des agriculteurs eux-même, première victimes de ces poisons ; j’en veux pour preuve l’excellent documentaire de l’émission Infrarouge de France 2 » ?

    Je partage entièrement l’avis de M./Mme Alzine sur la grossière manipulation. Sur les quatre cas évoqués, un seul présente, selon les informations disponibles, un lien entre produit phytosanitaire et problème de santé. Et encore, ce qui n’a pas été bien mis en évidence dans le « documentaire », c’est qu’il s’agit, selon les termes même de l’intéressé, d’un accident stupide.

    On peut faire exactement le même style de « documentaire » en choisissant d’autres professions. Tenez… les technicien(ne)s de surface. Mais problème : ça en touche peut être une aux bobios, mais ça ne fait pas bouger l’autre.

  8. Et pour compléter position cohérente aux USA, le tabac est la première cause de mortalité par le cancer donc on sévit

    Doit-on interdire aux gens de fumer chez eux?
    Par LEXPRESS.fr, publié le 23/04/2012 à 12:41

    REUTERS/Luke MacGregor
    « Le maire de New York a annoncé qu’il souhaitait des règles claires sur la politique anti-tabac des immeubles résidentiels. Une réglementation qui pourrait mener à l’interdiction de fumer jusque sur les balcons et les toits. Accepteriez-vous une telle interdiction en France?

    Après les bars, les restaurants, les parcs et les plages, sera-t-il bientôt interdit de fumer dans son appartement à New York? C’est en tout cas ce qui semble se dessiner pour les habitants de la « grosse pomme ».

    Le maire de New York Michael Bloomberg a annoncé mercredi qu’il souhaitait des règles claires dans les immeubles résidentiels concernant leur politique anti-tabac.

    Si cette réglementation est adoptée, les futurs locataires et propriétaires devront être mis au courant, par écrit, « de s’ils ont le droit de fumer dans leur appartement, sur les balcons, dans les cours et sur les toits », précise un communiqué de la mairie.

    Vers une interdiction totale de fumer?

    « Fumer tue et les gens ont le droit de savoir s’ils vont être exposés indirectement au tabac », a déclaré le maire. Cette loi « n’interdira pas de fumer dans les immeubles résidentiels, mais permettra aux New-Yorkais de choisir de vivre dans un environnement sans tabac », a ajouté Michael Bloomberg, ancien fumeur qui depuis son arrivée à la mairie en 2002 mène une campagne anti-tabac sans précédent.

    Environ un demi-million de New-Yorkais ont arrêté de fumer depuis 2002, dont 100 000 entre 2009 et 2010, et seulement 10% des gens fument chez eux, selon la mairie. Et pour cause, la municipalité de New York n’a cessé d’augmenter les taxes sur le tabac et le prix du paquet de cigarettes y est aujourd’hui parmi les plus élevés du pays.

    Il est notamment interdit de fumer dans les bars, restaurants et, depuis un récent arrêté municipal, sur les plages et dans les parcs de la ville »

    S’exciter sur les pesticides et ignorer le tabac voire l’essence est totalement irresponsable comme de nombreux journaleux en France mais aussi de nombreux politiques.

    Merci à Roselyne Bachelot et Claude Evin avant elle!

  9. ou encore :
    New York, bientôt interdit de fumer chez soi ?
    rédigé le 23 avril 2012 par La rédaction d’Allodocteurs.fr, avec AFP, mis à jour le 23 avril 2012

    « La municipalité de New York poursuit sa campagne anti-tabac. Ancien fumeur, le maire, Michael Bloomberg, a frappé fort en annonçant qu’il souhaitait des règles claires dans les immeubles résidentiels. Il vient d’introduire un projet de réglementation exigeant que les responsables de ces immeubles informent, avant tout nouveau contrat, de leur politique en la matière.

    Si cette réglementation est adoptée, les futurs locataires et propriétaires devront être mis au courant, par écrit,  » s’ils ont le droit de fumer dans leur appartement, sur les balcons, dans les cours et sur les toits », précise un communiqué de la mairie.

    « Fumer tue et les gens ont le droit de savoir s’ils vont être exposés indirectement au tabac », a déclaré le maire dans ce communiqué.

    Cette loi « n’interdira pas de fumer dans les immeubles résidentiels, mais permettra aux New-Yorkais de choisir de vivre dans un environnement sans tabac », a ajouté M. Bloomberg, ancien fumeur qui depuis son arrivée à la mairie en 2002 mène une campagne anti-tabac sans précédent.

    Le nombre de fumeurs a atteint un plancher historique à New York, où le pourcentage de fumeurs est passé à 14 %. Environ un demi-million d’habitants de la « grosse pomme » ont arrêté de fumer depuis 2002, dont 100 000 entre 2009 et 2010, et seulement 10 % des gens fument chez eux, selon la mairie.

    La municipalité de New York n’a cessé d’augmenter les taxes sur le tabac et le prix du paquet de cigarettes y est aujourd’hui parmi les plus élevés du pays. Il est notamment interdit de fumer dans les bars, restaurants et, depuis un récent arrêté municipal, sur les plages et dans les parcs de la ville. »

    Marre de respirer les effluves des fumeurs sur les quais de gare, à l’entrée du métro, en passant à proximité des terrasse des cafés….. des effluves plus dangereuses que les plus dangereux pesticides!

  10. Ou comment on manipule l’information :

    « Dangerosité du tabac, origine du trou dans la couche d’ozone, des pluies acides ou du changement climatique: une poignée de scientifiques livre depuis des décennies, grâce à la redoutable arme du doute, « une bataille contre les faits », estime la chercheuse américaine Naomi Oreskes. »

    3 faits avérés, avec un consensus scientifique rapide pour les 3 premiers, une grosse incertitude pour le dernier quant à son origine totalement anthropique.

    Même la formulation est falacieuse: le climat change, c’est une évidence, il change chaque année par rapport à la précédente, c’est l’évidence même, il s’est réchauffé très certainement depuis le début du XIXème siècle, notamment dans les villes en raison de la pollution et de leur taille mais même dans les campagnes.

    Les questions qui restent : quelle est la part de responsabilité de l’Homme dans ce réchauffement ? quelle est la responsabilité des GES? comment cela va évoluer ?
    mais l’amalgame que l’on trouve ici c’est de la manipulation d’opinion que les américains ont parfaitement retourné

    Commençons par le plus facile : le tabac!

    1. La théorie attribuant le dépérissement des forêts aux pluies acides s’est avérée largement infondée, sauf dans quelques zones sous le vent de centrales à lignite de ce qu’on appelait à l’époque l’Europe de l’Est.

      La théorie sur l’origine de la diminution de l’ozone stratosphérique est toujours controversée et personne ne sait si les mesures prises en vertu de cette théorie ont ou auront un quelconque effet sur son évolution.

      Seule la dangerosité du tabac est une théorie bien établie.

      ça fait beaucoup de faiblesses dans les thèses de Madame Oreskes, qui sont extrêmement dangereuses pour la liberté de penser et de travailler des scientifiques.

      1. « sauf dans quelques zones sous le vent de centrales à lignite de ce qu’on appelait à l’époque l’Europe de l’Est. » Si ce n’était qu’un peu d’eau acide qu’on se ramasserai sur la gueule derrière les centrales à lignite allemande ça serai la paradis. Mercure, plomb, dioxine, HAP, COV, thorium, uranium, c’est une pollution monstrueuse qui n’inquiète absolument pas les écogistes.

  11. Vous avez bien du temps à consacrer à ce blog…Pour revenir surlespropos d’

  12. @ Laurent Berthod ,

    Pluies acides, effectivement dans des zones limitées en taille, exposées aux emission concentrées par les vents dominants, massifs forestiers à l’est des grandes zones industrielles en activité, cela a permis de filtrer les fumées des industries et de fortement réduire le soufre dans le diesel grâce au diester ajouté désormais indispensable.
    Industries qui ont été aussi largement délocalisées. Le phénomène est réel mais plus limité que la communication qui en a été faite.

    L’interaction CFC et couche d’ozone, la réaction est chimiquement prouvée, la tendance vraisemblable mais la question qui se pose reste : quel enjeu industriel de remplacer un produit bon marché et libre de droits par de nouveaux produits réfrigérants qui permettraient de maintenir les profits de l’industrie chimique des pays développés, un remake de l’interdiction rapide et généralisé du DDT.

    Pour le réchauffement climatique, l’Europe est désormais la seule et totalement isolée ( avec quelques défections dont les suédois) à se poser la question dans ces termes. Les Japonais nous ont fait faux bond et les américains du nord ( ALENA) se posent la question des rejets atmosphériques en terme de risque des émissions anthropiques sur la santé humaine, caractère cancérigène des émissions des industries et des véhicules automobiles, aéronefs…..

    Très différent comme question même si réduire ces émissions limite accessoirement le rejet de gaz carbonique eu final. Mais les moyens seront pour certains différents et la distribution des bénéfices également.
    Le GIEC est mort même s’il bouge encore, surtout en Europe. Les chercheurs ( peut on appeler cela des chercheurs?) et surtout les représentants des politiques continueront à se déplacer partout dans le monde pour des conférences aussi futiles qu’inutiles, avec force dépense de CO2 et d’Euros qui pèseront sur les finances publiques et puis, et puis …plus rien quand les caisses seront bien vides et la population dans les rue à crier sa faim, à crier sa rage.

    Pour le tabac, c’est le seul point évident généralisé, dès la première cigarette grillée avec une réaction forte aux USA moins au Canada et pas au Mexique.

  13. Complément :
    Lorqu’il est fait allusion à un remarke du DDT pour l’interdiction des CFC, je faisais allusion au remplacement d’un produit, très efficace, bon marché et sans impact notable sur la santé humaine par des produits bien plus chers, bien plus toxiques et pas plus efficaces voire légèrement moins, à savoir les carbamates et les organophorés dans les années 70.

    Les autorités de santé s’étaient émues de l’interdiction du DDT en raison de ces risques, pour la lutte antivectorielle mais surtout l’exposition des applicateurs, non protégés à cette époque, il faudra attendre la fin des années 80 pour voir les protections se démocratiser et surtout les années 90 pour l’application de ces insecticides.

    Mais ce remplacement s’est traduit par le maintien des profits pour l’industrie des pesticides, Rachel Carson n’aurait t-elle servi que des intérêts industriels alors?

    1. En interdisant régulièrement les molécules les plus anciennes la réglementation favorise la création de nouvelle molécule. Certes elles ont en général un meilleur profil (ce ne fut effectivement pas le cas avec les organophosphorés et les carbanates) mais cela permet surtout de maintenir des tarifs élevés sur les phytos.

      1. Pour autant que les fabricants investissent dans la recherche… donc pour autant que la recherche reste rentable… donc pour autant qu’il y a (qu’il reste) un marché et que la réglementation ne soit pas dissuasive.

        1. Evidemment si la réglementation devient trop exigeant la production de nouvelle molécule devient trop lente et trop coûteuse, on s’achemine vers cette situation. Pas grave on importera des aliments produits avec les produits interdits depuis 40 ans chez nous, avec la bénédiction de biobio.

      2. @ Karg

        « En interdisant régulièrement les molécules les plus anciennes la réglementation favorise la création de nouvelle molécule.  »

        °°°Pas nécessairement! Les producteurs de certaines cultures (usages mineurs) pour lesquelles les molécules à usages spécifiques ont été interdites ou dont l’homologation n’a pas été renouvelée en raison des coûts prohibitifs de la constitution de dossiers répondant aux exigences des nouvelles réglmentation européennes commencent à se plaindre du maznque de produits efficaces. Les firmes n’investiront pas dans la recherche pour ce type d’usage insuffisamment rentable pour couvrir les coûts de R&D. O na la même situation dans le domaine pharmaceutique pour les maladies dites orphelines.

  14. http://www.europe1.fr/France/Produits-toxiques-l-Etat-condamne-1058657/
    Produits toxiques : l’Etat condamné
    « C’est une première en France. L’Etat a été condamné par une juridiction d’Epinal à indemniser un agriculteur ayant développé un cancer en raison de substances toxiques contenues dans des pesticides et herbicides.

    Et d’après les magistrats de la Civi, « dès 1982, les fabricants de produits phytopharmacologiques ne pouvaient ignorer que leurs produits contenant du benzène exposaient leurs utilisateurs au risque grave de contracter ce type de maladie ».

    C’est la raison pour laquelle en 1985 on introduisant 5% de benzène dans l’essence pour remplacer le plomb. Les pétroliers ont du soucis à se faire si les juges l’apprennent.

    Depuis 2000 plus que 1%.dans l’essence.

    Et bientot plus du tout grace à l’éthanol.

    1. Heureusement qu’on a le prospectus LeMonde pour nous apprendre un peu la toxicologie et la pathologie, entre autres!!

        1. Les deux évidemment! Le terme de torche-cul m’était initialement venu « sur le clavier »…..

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