L’Intox des verts

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Yannick Jadot (EELV) pour le monde.fr le 6 mai : « Nos 2,3 % ont pesé dans cette lutte plus serrée qu’on ne le croyait ».
Jusqu’où va-t-on pour avoir un poste de ministre….

Source : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/06/yannick-jadot-eelv-nos-2-3-ont-pese_1696707_1471069.html

22 commentaires sur “L’Intox des verts

  1. La moitié des électeurs d’Eva Joly sont des fans de la décroissance irrécupérable qui ne voteront jamais pour un candidat qui met la croissance et le progrès humain au centre de son projet, l’autre moitié voulait simplement voter pour un femme..

  2. L’intox des verts est de vouloir faire croire que les pesticides sont plus dangereux que le tabac pour la santé des populations.

    Paradoxalement avec la défaite de NS et la victoire de François Hollande la presse semble retrouver une certaine liberté de parole pour dire le vrai, l’évident, le nécessaire voire l’indispensable :

    http://www.libetoulouse.fr/2007/2012/04/la-fum%C3%A9e-de-tabac-flotte-toujours-sur-matabiau.html

    « La réglementation est pourtant claire: interdiction formelle de fumer dans l’ensemble de la gare y compris sur toute la longueur des quais. Cette réglementation est surtout sans grand effet:

    Risquer 68€ d’amende ne fait pas tousser Olivier. Ni d’ailleurs ces deux employés d’un kiosque à journaux de la gare qui profitent d’une pause pour s’en griller une: «On préfère aller fumer du côté des quais qu’aux abords de la gare, c’est vrai».
    Au grand dam de Renée, 65 ans. Cette guichetière retraitée de La Poste dit avoir souffert de la fumée des autres sur son lieu de travail jusqu’à la loi Veil de 1976 contre le tabagisme passif. «C’était infernal», se souvent-elle. Plus de 30 ans plus tard, il lui arrive encore de devoir changer de place sur quai, toujours gênée par la fumée de ses voisins.

    Jean-Baptiste, 27 ans est plus mesuré. Usager régulier des lignes SNCF, il juge, certes, le comportement des contrevenants «irrespectueux». Il estime néanmoins que Matabiau dont les quais sont à ciel ouvert ne serait pas la gare la plus mal lotie: «à Montparnasse, les gens fument dès la sortie du train. Alors même que le lieu est couvert».

    Les affiches placardées çà et là et les messages rappelant l’interdiction diffusés à intervalles réguliers via haut-parleurs n’y suffisent pas.
    Cet autre jeune passager calcule que le lieu est déjà «suffisamment anxyogène», entre le rappel du plan Vigipirate et l’attention demandée à tout colis ou bagage abandonné ou suspect. Est-il besoin d’y ajouter surveillance et répression des fumeurs? s’interroge-t-il.

    Sous leur dossard de service orange, des techniciens de la SNCF sont parfois repérés cigarette au bec en pleine gare. Interrogés à leur propos, des agents de la Sûreté ferroviaire n’ont pas souhaité donner suite. »

    http://www.liberation.fr/societe/2012/05/07/la-prohibition-de-la-cigarette-c-est-pas-gagne-avec-hollande_817110

    « Les chiffres, d’abord, sont sans appel : «Le tabac tue en France, chaque année, 60 000 personnes. Cela représente le crash d’un avion de ligne chaque jour. Quel pays moderne pourrait tolérer une telle hécatombe aérienne sans réagir ? 60 000 décès par an, cela fait 1,2 million de morts au bout de vingt ans. A chaque génération, le tabac nous inflige une saignée comparable à celle de la Première Guerre mondiale.»

    Ainsi, «les Français vont être indignés contre les laboratoires Servier et le Mediator responsables de 500 à 2 000 décès en trente-trois ans», mais ils vont s’accommoder du tabagisme. Plus troublante est la comparaison avec un événement récent : «Actuellement, un enfant sur cinq naît après avoir été exposé durant sa vie intra-utérine au tabagisme maternel. Les effets sont préoccupants… Pourtant ce n’est pas le tabac qui a été interdit au cours des deux dernières années, mais les biberons au bisphénol A. Une interdiction décidée au nom du principe de précaution, alors que les preuves de l’impact sanitaire restent faibles.» En terme de hiérarchie des risques, convenons que c’est du n’importe quoi. «L’interdiction définitive du tabac surviendra tôt ou tard», conclut Martine Perez, qui note une hausse des procès contre toute forme de tabagisme. »

    Dans ces conditions, j’aime lire libération et c’est bien de libération de la parole dont il s’agit.

    Et on rajoutera :

    Les chiffres restent impressionnants

    La France compte 15 millions de fumeurs. Un tiers des personnes de 12 à 75 ans (33 %) fume, mais si ce n’est que de temps en temps. Entre 18 et 34 ans, près d’une personne sur deux fume.

    Le pourcentage de gens qui fument passe de 9 % pour les 12-14 ans à 41 % pour les 15-19 ans et atteint un maximum de 48 % chez les 20-25 ans.

    Les jeunes :

    Les jeunes de 12 à 25 ans qui fument régulièrement consomment en moyenne 10 cigarettes par jour. La quantité de cigarettes fumées augmente rapidement au cours de l’adolescence. Si moins de la moitié des fumeurs de 12-14 ans sont des consommateurs réguliers, cette proportion dépasse 80 % pour les 15-24 ans.
    27 % des jeunes présentent des signes de dépendance moyenne ou forte : consommation quotidienne et délai entre le réveil et la première cigarette fumée).
    Les adultes :

    Agés de 26 à 75 ans, ils consomment en moyenne 15 cigarettes par jour et sont près de la moitié à présenter des signes de dépendance à la cigarette.

    1. La comparaison avec Servier est inadmissible !

      Le tabac, tout le monde sait aujourd’hui que ça tue, il suffit d’acheter un paquet de clopes, c’est écrit dessus.

      Servier prétendait soigner les gens et les trompait délibérément. Il y a 23 ans ma première épouse est décédée des mensonges de Servier au corps médical et aux pouvoirs publics. Déjà avec une amphétamine, prétendument antidépresseur.

      Servier, le trafiquant mafieux d’amphétamines (Survector, Isoméride, Pondéral, Médiator) mérite la taule jusqu’à la fin de ses jours et la confiscation de ses biens, que ses héritiers ne puissent bénéficier du produit de ses assassinats. Successivement quatre médicaments tueurs et de la même famille chimique, ça s’apparente plus à de la préméditation qu’à autre chose.

      NB 500 à 2000 décès en 33 ans est certainement sous-estimé. Je ne sais pas s’ils comprennent l’Isoméride et le Pondéral mais ce que je sais c’est que les décès dus au Survector n’ont jamais été comptabilisés.

      1. Tout les médicaments sont dangereux, ils sont distribués sont contrôle médicale, le tabac c’est différent, tout le monde peut se droguer et réduire son espérance de vie tout en creusant le troue de la sécu sans aucune entrave. La vente de tabac devrait être plus sérieusement réglementé, il faudrait interdire l’achat à ceux qui ne sont pas déjà consommateur. Et j’en ai rien à foutre du lobby des buralistes, vendre la mort couvert par l’état ça ne rend pas votre métier acceptable.

        1. 1° Je ne suis pas buraliste.

          2° Les buralistes quand ils vendent du tabac ils vendent du tabac, ils ne prétendent pas qu’ils vendent du chewing-gum.

          3° Monsieur Servier quand il vendait ses quatre médicaments, Survector, Pondéral, Isoméride, Mediator, prétendait au corps médical, aux pouvoirs publics et aux patients, que ce n’était pas des amphétamines, alors que ça en était.

          4° Point barre.

        2. « La vente de tabac devrait être plus sérieusement réglementé, il faudrait interdire l’achat à ceux qui ne sont pas déjà consommateur »

          °°°° Lesdits déjà consommateurs feraient évidemment une déclaration sur l’honneur ou bien seraient-ils obligés de souffler dans le nez du buraliste pour attester par l’odeur qu’ils sont bien consommateurs de tabac? Cruel dilemne, non?

  3. Chien perdus sans colliers?

    http://www.e-sante.fr/76-colliers-antiparasitaires-retires-marche-nom-principe-precaution/breve/341

    « Ces colliers antiparasitaires destinés à prévenir et traiter l’infestation par les puces et les tiques ne posent pas de problèmes spécifiques à leurs destinataires (chiens et chats les supportent bien), mais à leurs petits maîtres.

    En effet, les enfants qui passent beaucoup de temps avec leurs animaux, pourraient être exposés malgré eux au principe actif de ces colliers (principalement le dimpylate (diazinon), mais aussi le propoxur et le tétrachlorvinphos). Or, une exposition chronique pourrait, chez l’enfant, en cas de contacts répétés et étroits, provoquer des troubles cutanés, digestifs et/ou et neurologiques (tremblements). Du moins en théorie ! Car en réalité, aucun accident de ce genre n’a encore été signalé. Il s’agit donc davantage de répondre au principe de précaution qu’à se prémunir contre un danger grave immédiat. »

    J’ai consulté le site internet pour savoir s’il restait des solutions efficaces contre les tiques, les puces et le phlébotomes.

    Ouf, restent fipronil et permethrine. soupir de soulagement !

    Tous deux interdits en agriculture, nos bambins pourront s’en pourlécher les mains après avoir caressé le chien.

  4. @ Laurent Berthod,

    On peut mettre sur des plans comparable les fraudes des laboratoires Servier et le non retrait des lots de sang contaminés des années 83-85 avec en sus dans ce second cas contamination des conjoints par les transfusés mais aussi des enfants à naitre comme pour le tabac.

    Les sanctions ont été bien faibles suite aux procès qui ont suivi. La justice si proactive pour les pesticides ou les OGM, a été dans ce cas bien timide.

    La consommation de tabac n’en reste pas moins la première cause de mortalité en France chaque année et l’article bien que maladroit sur ce point a le mérite de le rappeler.

    1. « On peut mettre sur des plans comparable les fraudes des laboratoires Servier et le non retrait des lots de sang contaminés des années 83-85 » Pas vraiment, on ne peut pas juger de la même manière des politicards qui n’y connaissent strictement rien en science et un laboratoire qui vend un dérivé d’amphétamine pour n’importe quelle pathologie.

  5. Quelle impudence!

    « Les écologistes vont faire leur entrée au gouvernement…

    Ce sera à notre conseil fédéral des 7 et 8 mai d’en décider. »

    Le Monsieur sait-il que les membres du gouvernement sont nommés par le Président de la République ?

  6. « les membres du gouvernement sont nommés par le Président de la République »

    Finalement, c’est bien à cela qu’on arrive. La Constitution dit (en gros) :

    « Le Président de la République nomme un Premier ministre qui lui proposera, pour approbation, les noms des ministres dont il souhaiterait composer son gouvernement, désignation que le Président pourra accepter ou refuser. »

    1. « D’autres mesures risquent de décourager l’investissement privé locatif : « renforcer la taxation des plus-values, en intégrant la taxe d’habitation dans le calcul de l’impôt sur le revenu, … Limiter la durée des crédits immobiliers à vingt-cinq ans » ça serait au contraire d’excellent mesure pour dégonfler la bulle, et in fine de favoriser de nouveau un investissement dans l’immobilier neuf et à des prix normaux.

      1. Mon, cher Karg,

        Décidément, l’économie politique et vous ça fait deux !

        En France il n’y a pas de bulle immobilière, il y a pénurie, c’est pourquoi les prix grimpent.

        En Espagne, oui, il y avait une bulle, c’est-à-dire qu’on investissait plus que de besoin et que le marché pourrait absorber, d’où le fait qu’un jour la bulle crève !

        La seule façon de faire baisser les prix des logements en France c’est d’en construire.

        L’APL, invention giscardienne, si je ne me trompe pas, est une invention absurde sur le plan économique. A chaque fois que les prétendus libéraux oublient la rente, ils se croient libéraux mais ils font des connerie. L’APL ne soulage pas vraiment le locataire, car à travers le fonctionnement du marché, c’est finalement dans la poche des propriétaires qu’elle tombe.

        Compte tenu du déficit des comptes publics, supprimons l’APL et affectons le budget que cela représente à des aides à la construction, ce sera bien plus efficace pour contenir le coût du logement. En tout cas l’encadrement des loyers conduirait très rapidement à une pénurie encore plus grande.

        1. Non, la pénurie n’explique pas l’augmentation des prix, l’écart entre les besoins et le disponible n’a pas changé depuis 15 ans, mais les prix ont explosés. Crédit pas cher, très long, culte de la pierre, voilà ce qui motive la bulle. La théorie de la formation des prix, c’est bien dans les amphi, sur le terrain d’autres facteurs rentrent en jeux.

          Par contre je suis totalement d’accord avec vous sur l’APL, elle est inutile, les propriétaires ont profité de ce surplus de pouvoir d’achat pour monter les prix. Financer directement des constructions dans les zones à fortes demande serai beaucoup plus efficace que subventionner les rentiers. Les avantages fiscaux sur les crédits immobiliers sont eux aussi néfaste.

          L’encadrement des loyers en Suède ou en Allemagne n’a pas entamé la disponibilité de logement.

          1. Si concernant la Suède, l’encadrement concerne les centres villes et on y constate toute sorte de déviations typiques d’un marché malsain.

            Pour l’Allemagne, la faible natalité est la principale explication de l’absence de conséquences négatives. En plus, l’Allemagne est très décentralisée, avec pas du tout la même concentration sur une zone unique avec toutes ses conséquences négatives et ses tensions (sauf un peu à Munich).

        2. Quel mépris et quelle suffisance dans la réponse ! Le point de Karg, c’est qu’en limitant la durée des crédits on limiterait la capacité financière des emprunteurs sur laquelle s’aligne immédiatement l’augmentation des prix. Vous enchainez en faisant exactement la même constatation au sujet de l’APL !!!

          Concernant les aides à la construction, les loi Scellier etc. illustrent comment cela peut quand même rapidement tourner à la catastrophe entre les mains d’incompétents. D’ailleurs quand on regarde le nombre de logement par rapport à la population, il n’y a aucune pénurie. Celle présente en pratique est due aux logements qui n’ont pas été construits sur les bassins d’emplois, aux trop nombreuses résidences secondaires, aux plus âgés des baby boomer qui occupent seuls des habitations prévues pour une famille complète.

          1. La problématique n’est pas de savoir si il y a pénurie ou pas, mais de savoir si l’augmentation des prix constaté depuis 15 ans est spéculative ou pas. Hors les gouvernements successifs ont créés des dispositifs d’aide pour augmenter le pouvoir d’achat des locataires ou des propriétaires, pourtant les prix de l’immobilier montent (en proportion des revenus). Le marché ne fonctionne plus, les acheteurs sont irrationnels, ils acceptent des prix délirants parce qu’ils ont l’illusion que ça ne peut que monter. C’est un comportement spéculateur. Compte tenu de l’impact énorme de l’immobilier sur le niveau de vie des ménages (c’est à dire leur capacité à consommer et épargner) il est suicidaire de gonfler la bulle.

    2. Avec l’avanlanche de normes qu’imposent les verts soutenus par les écolobobos aux éleveurs, les petits éleveurs seront les premiers à disparaitre pour ne laisser la place qu’aux grandes structures capables de les absorber.

      Les primes qui permettent aux petites structures de vivre vont être laminées par la crise économique qui s’annonce car nous n’avons encore rien vu, en Espagne cela commence à être sensible ou au Portugal. En France, pour l’instant rien ou presque…pour l’instant.

      Les petits éleveurs sont situés dans des environnements paysagers propres à attirer les bobos des campagnes mais leur vote ne va pas à des candidats verts, au front de gauche éventuellement.

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