Accroitre la production agricole : un impératif

Partager sur : TwitterFacebook

C’est ce que rappelle le rapport   « Perspectives agricoles 2012 – 2021 », publié mercredi à l’initiative conjointe de l’Organisation de coopération et de développement économiques ( OCDE) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).  Selon le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, « Une productivité accrue, une croissance verte et des marchés plus ouverts seront essentiels si nous voulons répondre aux  besoins alimentaires et nutritionnels des générations futures »« Les pouvoirs publics doivent renoncer aux mesures de distorsion et créer un environnement favorable pour une agriculture  prospère et durable fondée sur une productivité améliorée. »

Des propos pertinents que devraient entendre nos bobos qui sont prêts à jurer avec toute la sincérité du monde que l’agriculture bio peur nourrir l’humanité !

12 commentaires sur “Accroitre la production agricole : un impératif

  1. Les bobos n’entendrons rien.
    Ils accuserons l’OCDE et la FAO d’être vendues aux « lobbies » agro-industriels.

    Ils ne peuvent pas ouvrir les yeux. Je travaille tous les jours avec des gens comme cela. Des gens qui pensent sérieusement que la révolution verte n’a rien apporté et même qu’elle a tué des millions de personnes. Des gens qui pensent que le sulfate de cuivre est naturel (et certains me disent même que ça pousse sur des arbres d’Afrique ou d’ailleurs…), que les phytosanitaires actuels sont bien plus dangereux que les anciens des années 30; 40 ou 80… Des gens qui pensent que le bio est sain sur tous les plans… Des gens qui disent qu’il y a plein d’étude qui le prouvent…

    Mais des gens qui sont incapables de citer une seule étude montrant les biens-faits du Bio (quand je parle d’études, je parle de véritables études scientifiques, pas de torchons de Greenpeace, WWF ou FNE…), qui ne parlent alors que des poncifs véhiculés dans les médias.
    Des gens qui achètent bio (pensant que c’est local et français) et tombent des nues quand je montre sur l’étiquette « Produit importé hors CEE » (donc de très loin, voir de Chine…).
    Des gens qui refusent le débat quand je montre les erreurs et les fausseté du Bio (avec des publis scientifiques à l’appui)..
    Des gens qui ne comprennent pas que je puissent « contre le bio », moi qui suis justement un scientifique (docteur en sciences environnementales)… Alors que c’est justement ma formation scientifique qui me fait douter des allégations médiatiques !!!
    Des gens qui refusent systématiquement de croire que l’on utilisait du cyanure, ou de l’arsenic avant comme pesticides. Qui refusent de croire que le glyphosate n’est pas aussi méchant que les écolos le disent. Qui affirment que son produit de dégradation est bien plus dangereux (AMPA), alors que ce produit est issus de la dégradation bactérienne du glyphosate, et qu’il est le support de nombreuses réactions chimiques bactériennes. Donc il sera dégradé aussi complètement par les bactéries du sol….

    J’ai beau expliqué, et expliqué encore, et encore…. Je me heurte à un mur, un rempart d’hostilité et de refus de la vérité…
    J’ai en face de moi des gens qui ont « la foi ».
    Des gens qui sont atteint de dissonance cognitive.
    Des gens qui au lieu d’admettre la vérité simple, préfère faire appel à un « méga-complot-planétaire-des-industriels-pour-détruire-la-planète »…

    Vous ne ferez jamais jamais d’avis ses gens là.
    Pas plus que les vrai militants communistes n’ont changés d’avis après la chute de l’empire soviétique, ni aux regards de ce qui ce passe en Chine, à Cuba, en Corée du Nord, au Vénézuela…
    Car la solution est toute trouvée : si le communisme n’a pas marché, c’est de la faute d’un complot mondial des industriels pour empêcher qu’il marche…

    1. « méga-complot-planétaire-des-industriels-pour-détruire-la-planète »

      Il fut un temps où c’était ces salauds de capitalistes qui exploitaient le prolétariat, puis ces salopes de multinationales le tiers monde.

      Du rouge au vert il n’y a qu’un pas.

      Le besoin de haïr pour se sentir être est quasiment universel, c’est un des péchés capitaux, oublié par le catéchisme, le huitième en quelque sorte.

    2. Daniel docteur en entretien d’espaces verts dit : « J’ai beau expliqué, et expliqué encore, et encore…. Je me heurte à un mur… »

      ==>Daniel est un mauvais pédagogue !!!

      Daniel docteur en entretien d’espaces verts dit encore : « Des gens qui refusent systématiquement de croire que le glyphosate n’est pas aussi méchant que les écolos le disent. »

      ==> »La revue scientifique Current Microbiology vient de publier un article de l’équipe du Pr. Panoff concluant à l’effet du Roundup sur des microorganismes du sol. Selon les auteurs, ces effets s’observent à des doses d’herbicide inférieures à celles retrouvées dans le sol après épandage. »(Inf’OGM(s))

        1. Ah, ben, alors, si c’est le professeur JM Panoff – qui a son pedigree sur le site du CRIIGEN et qui a publié avec l’illustre Gilles-Éric Séralini, lauréat du prestigieux titre de « scientifique international de l’année 2011 » décerné par un marchand de parchemins bidons– qui le dit ! C’est du sérieux, c’est du solide…

          1. Il faut reconnaître que le titre de « scientifique international de l’année 2011 » est beaucoup moins prestigieux que le titre de délinquant attribué par la justice au fabricant du Roundup, condamné régulièrement pour mensonge et corruption !!!

          2. Corruption? Mensonge? Le round up est biodégradable, ça ne fait aucune doute, si on le compare au cuivre certifié AB.

          3. « …condamné régulièrement pour mensonge et corruption… »

            Personnellement je ne connais qu’une condamnation, celle concernant la publicité relative à la biodégradabilité du round-up. J’aimerais savoir quelles sont les autres.

  2. @ Daniel,
    Des ecolobobos lobotomisés, nous en connaissons des quantités dans nos environnements favorisés, immeubles clean des quartiers des centre ville ou banlieues pavillonnaires. Ils sont nombreux dans l’enseignement, les métiers de la communication, les professions intermédiaires de la finance et de la banque, voire désormais les milieux médicaux, peut-être le plus inquiétant.
    Ils sont bien moins nombreux dans les cités HLM et les milieux ouvriers.
    A défaut d’un discours qui sera pris comme résultant d’un parti pris, le dernier ouvrage de Bruno Parmentier « Nourrir l’humanité » , directeur d’une école Supérieure Agricole, vaut mieux qu’un long discours.
    L’auteur se décrit comme néophyte passionné car économisme arrivé sur le tard dans le monde agricole, excès de modestie de sa part car les sujets abordés et les idées développées, les arguments sans concession quant aux théories écolobobos qui sont indirectement étrillées par une description du monde réel, tel que l’OCDE et la FAO le décrivent désormais. Tout ou presque est abordé et traité avec maestria.
    A 10€ l’exemplaire, cela vaut le coup d’en avoir deux ou trois exemplaires à prêter à nos relations qui soutiennent qu’hors de P Rabhi, D Belpomme, M Calame et JM Pelt, l’agriculture actuelle conduit l’humanité droit au mur, expression que j’emprunte à l’une d’entre elle.
    Il n’est pas certain que tous en lisent plus de deux ou trois pages, pour voir, mais les 20% qui s’interrogeront et chercheront à comprendre plus avant en fera le meilleur investissement que nous ayons jamais fait pour partager la vision qui anime notre action et qui devrait trouver des confirmations dans les mois qui viennent avec des émeutes de la faim en germe en lien avec la récolte déficitaire au plan mondial et l’explosion des prix du grain.

  3. Selon le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, …« Les pouvoirs publics doivent renoncer aux mesures de distorsion et créer un environnement favorable pour une agriculture prospère et durable fondée sur une productivité améliorée. »

    Voilà ce que j’écris aujourd’hui même dans un billet relatant une étude prospective réalisée par un groupe d’agronomes « PLACE DE L’AGRICULTURE FRANCAISE DANS L’OFFRE ALIMENTAIRE MONDIALE EN 2050 (2) »

    Et pendant ce temps :
    Il est tout simplement hallucinant de voir nos deux gouvernements successifs faire fi de ces indicateurs économiques, prendre des décisions politiques et mettre en place des réglementations, non fondées ni sur le plan scientifique, ni sur le plan environnemental, ni sur le plan d’une plus grande sécurité sanitaire de la population.
    Cette acceptation d’une idéologie dominante ayant gravement et sournoisement manipulé l’opinion publique contribue tout simplement à entamer encore un peu plus la compétitivité du secteur agroalimentaire et la production agricole en particulier.
    http://bebop762653.wordpress.com/2012/07/15/prospective-place-de-lagriculture-francaise-dans-loffre-alimentaire-mondiale-en-2050-2/

  4. Il faut parfois prendre le parti d’en rire!

    Alors que le grain viendra à manquer cet automne, alors que des émeutes de la faim éclateront au sud, certainement réprimées dans le sang, alors que le pic pétrolier est atteint et que l’utilisation de la biomasse est indispensable, comme c’était le cas dans le « bon vieux temps » pour faire fonctionner les forces de traction de l’époque, voilà ce que les rencontre de Marciac 2012 proposent comme réponse possible, du moins un des intervenants sélectionnés :

    http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=3381

    L’agriculture moderne comparée aux grands ensembles des années 70 qui ont défiguré les paysages et généré les problèmes encore actuels.
    Mathieu Calame feint d’ignorer et confond la politique agricole et d’urbanisme de l’ère gaullienne, création de villes nouvelles, déconcentration de la population pour mettre fin aux bidonvilles qui entouraient Paris:  » Delouvrier, organisez moi ce « bordel »  » avec celle de Pompidou, du tout béton, des grandes barres inhumaines et des gros profits.
    Ce discours, comparaison de façade sur le plan chronologique ne tient pas une seconde pour l’observateur attentif, il ne s’applique qu’à la France et à l’ère pompidolienne, pas à l’aménagement du territoire Gaullienne, le véritable booster de l’intensification de l’agriculture et qui remet les industries à la campagne donc les villes également. C’est sous l’impulsion du Général que la Bretagne organisera son agriculture.
    On constatera par ailleurs cependant que les écolobobos qui sont contre l’agriculture productiviste sont aussi pour les grands ensembles sous prétexte de densification urbaine, mot très à la mode dans ces milieux, faire le plus de « blé » (€) possible par m2 d’immeuble vendu par les promoteurs.

    Il suffit de voir ce qui se construit actuellement, BBC, dense, serré, souvent laid et cher, à terme invivable et source de tensions, voire d’explosion sociale, comme dans les années 70. Une autre religion que peu d’urbanistes contestent en France.
    L’augmentation d’un tiers de la surface constructible et le Grenelle de l’environnement allaient bien dans ce sens, tuer l’agriculture qui produit beaucoup de grain /ha et faire pousser des tours à la périphérie de grande villes surpeuplées : soylent greeen toujours .

    Paris ( 12 M d’habitant) est après Moscou (15 M d’habitant) et loin devant Londres (8 millions d’habitants), la seconde mégapole européenne, par la taille et désormais par le prix.

Les commentaires sont fermés.