Les productions de fruits et légumes en voie de disparition

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La revue Végétable, dans son numéro de juillet, fait part d’une évolution inquiétante qui ne nous étonne qu’à moitié. Selon les résultats du Recensement général de l’agriculture 2010 (produit par le ministère de l’agriculture), les principales grandes régions françaises de productions de fruits et légumes ont connu une hémorragie générale au cours de la dernière décennie.
En fruits surtout : 134 000 hectares de vergers en 2010, c’était 28 000 de plus en 2000 ; baisse de 30% du nombre d’exploitation. Et dans certaines régions, l’âge moyen des chefs d’exploitation dépasse les 50 ans. Constat : nous abandonnons notre marché aux exportations.
En cause évidemment les coûts de la main d’œuvre et  l’absence de politique volontariste (les écolos-bobos ont sans doute plus de poids politique). A cela s’ajoutent les multiples contraintes environnementales et la propagande écolo accusant les producteurs de polluer.
Avant donc de concocter un énième plan de sauvetage de la filière, commençons donc à revaloriser les pratiques agricoles !

5 commentaires sur “Les productions de fruits et légumes en voie de disparition

  1. Si l’on en juge par le plan de transformation de la France en vaste musée pour partie lupanar, resteront des productions traditionnelles pour régaler les touristes certes à finalité uniquement pour la consommation locale.
    Il est cependant clair que l’activisme des écologistes vise à supprimer en France la capacité à suffire à ses besoins alimentaires et surtout à exporter.
    Nulle autre finalité, c’est désormais très clair. Les médias accompagnent voire précèdent et la population est complètement anesthésiée.
    Voyons si l’automne et l’hiver grecs et plus largement 2013 donneront sur une société qui a perdu le sens des priorités et de l’essentiel, cela pourrait se passer dans de pires conditions, avec une offre alimentaire excédentaire au plan mondial par exemple.
    Ce qui ne sera visiblement pas le cas.
    La suite est intéressante à observer.

  2. Cela fait une diminution de surface d’environ 2 % par an. Qu’en est-il des rendements ? Leur évolution a-telle compensé cette diminution ?

  3. on voit que c’était les vacances!!! le rédacteur a écrit avec le pied gauche …on se croirait sur un blog de la Conf!!!!

    1) »34 000 hectares de vergers en 2010, c’était 28 000 de plus en 2000  » aurait du s’écrire « 134 000 hectares de vergers en 2010, c’était 28 000 de MOINS QU’ en 2000  »

    2) »Constat : nous abandonnons notre marché aux exportations. » aurait du s’écrire :
    – Constat : nous abandonnons notre marché aux IMportations.
    ou
    – Constat : nous abandonnons LE marché des exportations.

  4. il aurait également été utile de rappeler les chiffres toutes productions confondues de la baisse du nombre de producteurs,et leur age moyen, pour fournir un point de comparaison.
    En ce qui concerne les surfaces, n’oublions pas que les producteurs de fruits et légumes sont majoritairement installés en zone périurbaine et donc directement concernés par le grignotage urbain.
    Pour confirmer les termes de l’article, il faudrait probablement une analyse plus fine des chiffres ( nature de la production, localisation de l’exploitation, etc …) .

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