C’est une commune envahie de mauvaises herbes. Nous proposons d’ailleurs au Maire de Mansle une main d’œuvre gratuite, très efficace et travaillant même de nuit : les faucheurs volontaires.
Le résultat du zéro pesticide
12 septembre 2012 7 commentaires sur Le résultat du zéro pesticide
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C’est normal d’interdire les pesticides dans les cimetières. Déjà que les clients sont morts, tu ne voudrais pas qu’ils attrapent le cancer en plus ! 😉
Pour les pro : ça ne serait pas de la vergerette du Canada par hasard ? Par ici (dans le Finistère), ça devient franchement invasif sur les abords, pas dans les champs.
La photo n’est pas d’assez bonne qualité, mais il semble que se soit Conyza canadensis (Vergertte du Canada ou Solidage du Canada) :
Espèce invasive dont les maires ont obligation de destruction dans les parcelles publiques communales donc les cimetières.
Et là oui, c’est bizarre que les « faucheurs volontaires » se soient pas déplacés. Une espèce invasive c’est très grave pour les écosystèmes… Mais peut-être que les « faucheurs volontaires » n’en ont rien à cirer des écosystèmes en fait…
En attendant le repos éternel, le cantonnier pourrait appliquer au pul à dos un petit coup de glyphosate ou de glufosinate (dilué seulement à 1%) afin de respecter la discrétion des habitants de se lieu discret et paisible. Une tâche rapide et bien moins pénible que l’arrachage manuel qui enflamme ces satanées hernies discales… Les herbicides c’est le paradis !
Si on impose de désherber les espaces publiques, c’est qu’il y a une bonne raison. Les herbes folles qui poussent, ça détruit très rapidement les constructions, routes, surfaces bétonnées, et bien sûr les tombes. Ca s’incruste partout et favorise les infiltrations. Un coup de gel et les fissures s’élargissent et recolonnisation etc… Au bout de quelques saisons, les coûts d’entretien explosent.
L’expression « la nature reprend ses droits » n’est pas sortie du chapeau, elle correspond à une réalité qui, même inconnue dans l’univers parallèle des escrologistes, existe bel et bien dans la réalité.
Dans la commune de mes parents, gangrenée par la pègre verte, ils ont trouvé une idée géniale, certifiée cashère par les grands gourous escrologiste : désherber par la vapeur d’eau (il manquerait plus qu’ils essayent le lance-flamme). Ca a duré deux ans, jusqu’à ce qu’un autre génie s’aperçoive de la facture astronomique de fioul que ça entraîne (sans parler des émissions de gaz sataniques) et arrête les frais. L’ignorance et la bêtise, ça coûte !
+1
L’incroyable puissance de la végétation, il n’y a que les bobos qui vivent sur le bitume des mégalopoles pour l’ignorer (et croire à la perte de biodiversité, ce mensonge inventé par des naturalistes en mal de crédit et de reconnaissance).
« il manquerait plus qu’ils essayent le lance-flamme »
Dans ma commune, un brûleur [ersatz de lance-flamme] branché sur une bouteille de gaz a été utilisé il y a quelques peu d’années pour brûler les herbes poussant (entre autre) au pied des façades des habitations.
Jusqu’à ce que la flamme « éradiqueuse » ait mis le feu au volet d’un soupirail en plastic d’une maison du centre-ville située en face de la mienne ! 🙁
Depuis, le procédé a été abandonné…
L’erigeron, vergerette, conyza est difficile à détruire même avec du glyphosate … allez les faucheurs au boulot !