Cancer : quand les écologistes occultent les véritables causes

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Article éclairant du docteur Martine Pérez dans le Figaro de ce matin. « Avoir des sous-vêtements serrés donne le cancer? Le téléphone portable aussi? Manger des OGM? Et les prothèses mammaires? Beaucoup d’Européens sont persuadés que ces activités provoquent une augmentation du risque de cancer, sans que la démonstration en ait jamais été faite. En revanche, ils minimisent complètement l’impact de l’alcool, de l’obésité et du soleil dans la genèse des tumeurs malignes. C’est ce que révèle une enquête menée en Irlande et présentée dimanche 30 septembre à Vienne au congrès de la Société européenne d’oncologie médicale. »
[…]«Une large partie de la population d’Europe n’aime pas particulièrement l’idée de la responsabilité individuelle dans la prévention du cancer, car cela signifie aussi changer ses habitudes et son mode de vie. Ils préfèrent blâmer la génétique ou la société», affirme le professeur Hans-Jorg Senn (Suisse), président de la chaire de prévention du cancer de la Société européenne d’oncologie. »
En clair : les écologistes avec à leur tête le RES (Réseau Environnement Santé) ont bien compris les ressorts de l’opinion publique. Et s’y sont engouffrés. Il est plus facile de rejeter la responsabilité sur les OGM, la pollution, les ondes, les pesticides…

8 commentaires sur “Cancer : quand les écologistes occultent les véritables causes

  1. Depuis que j’ai arrêté de boire, c’est vrai, j’ai moins mal de tête le matin. Par contre, je n’ai toujours pas envie de me lever pour aller bosser…

  2. Pour le risque soleil sur la génèse des cancers, une enquête faite en Irlande me parait pas très révélatrice, comme la même qui serait faite en Finlande.

    On mesure l’effet du soleil sur des populations des pays du nord qui migrent dans le sud avec l’Australie comme situation idéale pour la mesure.

    Le soleil et l’alcool sont de ce point de vue très comparables, bons à faibles doses et dangereux au fur et à mesure que cette dernière augmente.

    Pour le tabac et la pollution urbaine, l’effet est directement proportionnel et dès la première taffe ou bouffée d’air, première causes de cancer pour le tabac loin devant les autres ( avec effectivement l’alcool qui arrive en seconde position mais en interaction avec le tabac et pour des consommations significatives).

    La sénatrice Blandin, présidente de la région dont l’air est le plus pollué en France notamment du fait de la pollution automobile devrait hiérarchiser les risques surtout avant de s’en prendre à des risques mineurs, surtout avec le modèle de l’amiante dont les fibres sont en forte concentration dans l’air du métro, plus que de nombreux batiments bloqués comme Jussieu.

    Faut-il interdire aux parisiens l »usage du métro, ou limiter le temps de transport souterrain pour éviter de dépasser des seuils de danregosité élevé.

    « À l’intérieur de la station de métro Faidherbe, les mesures de particules PM10 et PM2,5 sont supérieures (près de 2,5 fois) aux teneurs relevées dans l’air extérieur, surtout la journée. Le niveau des PM10 se situait en moyenne à 60μg/m3 en station contre près de 25μg/m3 en extérieur et atteignait, à l’intérieur de la station son maximum aux heures de pointe (matin vers 9h et le soir entre 17h et 20h). Ceci s’explique par le processus de formation des particules lors de la circulation des métros : système de freinage, remise en suspension…, commente Airparif. En dehors de niveaux nocturnes ponctuellement élevés, liés à des travaux de maintenance, les valeurs horaires les plus fortes en journée ont été de 194 μg/m3 (le 8 décembre 2008 à 10h) pour les particules PM10 et de 60 μg/m3 (le 11 décembre 2008 à 10h) pour les particules fines PM2,5. »
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/qualite_air_airparif_particule_metro_ratp_7839.php4

    Sachant que l’air de la surface fait déjà 45 000 morts par an et réduit de 6 mois la durée de vie moyenne des parisiens. 25μg/m3 c’est déjà bien trop pour rester en bonne santé.

    Ce n’est pas mieux à Lille avec l’agglo Lille-Roubaix-Tourcoing

    On peut rapporter cela aux risques que font courrir les pesticides pour les agriculteurs, mieux vaut manipuler du round up dans les champs que se déplacer dans les sous sols parisiens.

    Et l’on continue à densifier la ville et à programmer une augmentation du trafic aérien qui en rajoute sur la région parisienne.

  3. Et un raisonnement qui fait dresser les cheveux sur la tête:

    Si l’on rapporte ces données à ce que l’on dit clairement sur les risques de ces polluant il est clair que les avis de l’INERIS trouvent leur sens: Voyager dans le métro est cancerigène.
    « Actuellement, il n’existe aucune norme de qualité de l’air intérieur. Pour les PM 10, Airparif s’est donc basé sur la valeur recommandée par le Conseil supérieur d’hygiène publique de France, soit 303 µg/m 3 pour une heure. Ce seuil n’a jamais été atteint durant l’enquête puisque le maximum relevé dans la station n’est que de 194 g/m 3 . Quant au dioxyde d’azote, les seules normes existantes concernent l’air extérieur. La norme horaire est de 220 µg/m 3 , or les taux relevés sur les quais sont de 64 µg/m 3 . L’enquête d’Aiparif souligne donc une situation « plutôt positive ». Elle risque néanmoins de jeter le trouble auprès du public. Depuis des années, les autorités répètent que pour une meilleure qualité de l’air, il faut privilégier les transports en commun. Les chiffres relevés lors de l’enquête vont peut-être dissuader les automobilistes de quitter l’air climatisé de leur voiture pour rejoindre les couloirs pollués du métro. »

  4. Et pour terminer pour les risques de prendre les transports en communs, risques effectivement totalement occultés par les écolos et de nombreux politiques qui militent en coeur pour la densification urbaine à tout va. La réponse de faire référence à l’absence de norme pour l’air intérieur est un peu forte de café, pour pauvres d’esprit et bobo sans « jugeote ».

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3436_pollution_air_metro_RER.php

    « En effet, sur l’année 2010, la concentration en particules (PM10) dans l’air extérieur de l’agglomération parisienne était d’environ 26 µg/m3 (Airparif, 2011) avec des concentrations horaires maximales de 171 µg/m3. Même au niveau des stations de surveillance de la qualité de l’air placées à proximité du trafic routier, la concentration moyenne en PM10 est de 52 µg/m3 avec des maximums de 268 µg/m3. Rappelons que les valeurs limites à ne pas dépasser en moyenne annuelle sont de 50 µg/m3 et que l’OMS recommande de ne pas dépasser 20 µg/m3 sur l’année !

    L’étude de l’ORS précise que « la surveillance des polluants dans les enceintes ferroviaires souterraines ne bénéficie, pour le moment, d’aucun protocole standardisé à l’échelle internationale comme nationale. Ainsi, les méthodes de mesure peuvent varier d’un opérateur à l’autre, de même que les protocoles d’échantillonnage. Ainsi, ces valeurs sont à comparer avec prudence. »

  5. alzine dit : « La sénatrice Blandin, présidente de la région dont l’air est le plus pollué en France…

    Sachant que l’air de la surface fait déjà 45 000 morts par an et réduit de 6 mois la durée de vie moyenne des parisiens. 25μg/m3 c’est déjà bien trop pour rester en bonne santé. »
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    Ce serait bien que vous cessiez de brasser du vent avec votre nième fable chimiophobique : Paris, c’est l’endroit où l’on vit parmi le plus vieux en France. CQFD.
    C’est con les chiffres.

  6. Un peu facile !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Life_Expectancy.png
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_taux_de_tabagisme

    Si j’étudie la corrélation entre l’espérance de vie et le taux de tabagisme au niveau mondial, je constate, oh merveille pour les fabricants de tabac ! que les pays où l’on fume le plus sont ceux où l’on vit le plus longtemps à quelques nuances près.

    Y a comme un bug, une variable cachée d’un rang supérieur qui expliquerait et le taux de tabagisme et l’espérance de vie, le PIB par habitant par exemple.

    Cela dit ce raisonnement fera plaisir à Zygomar et aux fabricants de tabac.

  7. La sénatrice blandin n’est plus présidente du conseil régional du Nord et ce n’est certainement pas la membre du parti vert la plus bornée, elle peut être très constructive même si sur le coup de l’amiante, elle radote un peu, normal pour un ancienne enseignante.

  8. et puis il y a cela pour le Québec avec ses villes qui ne sont pas surpeuplées et ses grands espaces, son réseau de transports en commun en ville bien organisé et efficace. La neige qui empêche de circuler en voiture une bonne partie de l’année…

    Une estimation conservatrice indique que l’exposition aux PM2,5, à l’ozone et au NO2 en 2002
    est associée à :
    • 1 974 (± 467) décès prématurés;
    • 38 (± 32) visites à l’urgence pour des problèmes cardiaques;
    • 414 (± 92) visites à l’urgence pour des problèmes respiratoires;
    • 246 705 (± 104 624) journées de symptômes d’asthme.

    http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/817_ImpactsSanitairesPollutionAtmos.pdf

    et Montréal la grosse ville est actuellement à moins de 2 millions d’habitants comme Lyon ou Marseille et 6 fois moins gros que Paris zone urbaine.

    Donc 40 000 décès pour 12 millions d’ha n’a rien de surprenant même si l’espérance de vie est plus importante qu’ailleurs en France, en lien avec le PIB/hab. L’équation pollution /population n’est pas une relation linéaire mais plutôt polynomiale ou exponentielle.

    Cela dit ceux qui meurent plus tôt et ceux qui font grimper le PIB moyens ne sont pas forcement les mêmes, l’inverse plutôt.

Les commentaires sont fermés.