Palmarès 2012

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Après avoir échappé à la fin du monde annoncée par les mayas et à quelques jours des embrassades sous le gui, nous vous proposons le palmarès 2012, c’est à dire les 3 événements les plus marquants sur la galaxie mediatico-agro-environnementale.

Médaille de bronze : l’(im)posture écologique des Verts qui passent leur temps à faire de la politique sans jamais faire d’écologie. Et à ce petit jeu, c’est Jean-Vincent Placé qui l’emporte haut la main. Mais il a encore des progrès à faire car pour l’heure, il n’a toujours pas réussi à attraper un portefeuille ministériel…

Médaille d’argent : l’affolant Le Foll ! On connaissait le député européen très technique et très en pointe sur les question agricoles qu’il abordait à Bruxelles avec beaucoup de pragmatisme et patatra, on découvre un ministre de l’agriculture imprévisible. Le cas du retrait de l’homologation du Cruiser sans arguments scientifiques valables l’illustre à merveille.

Médaille d’or : elle ne pouvait revenir qu’à Gilles-Eric Séralini dont la médiatisation n’a d’égal que le scepticisme de la communauté scientifique à son endroit

9 commentaires sur “Palmarès 2012

  1. Jean Vincent Placé aurait mérité le 1er prix de la duplicité : sympa par devant mais fourbe par derrière
    Stéphane LeFoll : quelle déception !!! Son problème , c est son égo : il se voit en grand visionnaire de l’agriculture alors qu’on lui demande seulement du pragmatisme!!!!
    Séralini a remplacé Belpomme dans le classement…: c ‘est tout dire : 1er prix du charlatanisme

  2. M. Séralini ne fait plus partie de la communauté scientifique internationale. Il s’en est exclu lui-même.

    Il le reste – malheureusement – en France car, si j’ai bien compris, aucune instance ayant autorité en la matière n’a pris de mesures que l’on pourrait qualifier de disciplinaire.

    Que fait l’université de Caen dont le personnel, les installations, le matériel ont été utilisés pour une « étude » clandestine ? Que fait le CNRS ? Que font les instances chargées de l’éthique scientifique ?

    Faut-il croire que – comme souvent dans la vie professionnelle – passé un certain niveau de mauvaise foi – on jouit de l’impunité ?

    1. Je crois savoir que son « étude » a été fait à Saint-Malo dans une entreprise créée par un de ses protégés. (GES a été son directeur de thèse ).

  3. @ Wackes Seppi

    Que fait l’université de Caen dont le personnel, les installations, le matériel ont été utilisés pour une « étude » clandestine ?

    == Sous réserve de confirmation, il semblerait que le labo dans lequel Séralini a fait réaliser son étude soit un labo privé (?) créé par l’un de ses thésards et situé dans une zone  » d’activités » à la périphérie de Saint Malo. Il n’est reste pas moins que les rapports de Séralini avec l’Université de Caen mériteraient une enquête.

    1. « En elle-même, cette expérience constitue une première absolue. Elle s’est déroulée dans le plus grand secret à partir de 2006… »

      « Afin d’échapper au pressions, aux « accidents », aux censures possibles, l’expérience s’est déroulée de façon très confidentielle. »

      Notez bien que cela n’empêche pas le Sieur Séralini de s’épancher sur une INRA qui lui aurait refusé des fonds pour l’expérience – haine envers M. Gérard Pascal oblige. Curieusement (!?) il ne parle pas de ce refus dans son torchon…

      « Nous n’avons pas utilisé les ordinateurs de l’université pour stocker les données qui nous parvenaient dans des logiciels cryptés… »

      Traduction : nous avons utilisé les ordinateurs de l’Université (mais pas pour le stockage des données).

      « Les factures dont s’occupait ma secrétaire étaient affectés au contrat « In vivo »… »

      Traduction : il a fait travailler sa secrétaire pour une « étude » clandestine.

      « Nous avons même réalisé une autre expérience « In vivo, plus courte, qui nous a aussi servi de leurre dans le cadre de l’université. »

      Traduction : abus de confiance manifeste.

      .

      On peut aussi ajouter le truandage pour occulter autant que faire se peut l’origine des fonds et, partant, les conflits d’intérêts. La bonne page a été publiée sur le Nouvel Obs :

      http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2789/ogm-quand-la-grande-distribution-finance-une-etude-choc.html

      Voici les phrases clés :

      « Il n’était toutefois pas concevable qu’elle soit le commanditaire direct de l’étude. Nous ne pouvions nous exposer à apparaître aux yeux de nos détracteurs comme des scientifiques financés directement par le lobby de la grande distribution – d’une façon symétrique aux experts influencés par celui de l’agro-alimentaire. Et cela même si de nombreux autres métiers étaient représentés dans le Céres.


      « Nous avons cependant dû sortir de ce cadre pour organiser le montage financier nécessaire à l’expérience. Pour éviter tout rapprochement disqualifiant avec les méthodes des industriels, il fallait un cloisonnement net entre les scientifiques, qui menaient cette expérience dans le respect d’une éthique de l’indépendance et de l’objectivité, et les associations qui la subventionnaient. »

      M. Séralini ayant donné comme affiliations dans son article « University of Caen, Institute of Biology, CRIIGEN and Risk Pole, MRSH-CNRS, EA 2608, Esplanade de la Paix, Caen Cedex 14032, France », comment l’Université et le CNRS peuvent-ils tolérer une manoeuvre aussi grossière ?

      .

      P.S. J’ai cité de « Tous Cobayes », que je n’ai pas volé par égard pour ma libraire.

      1. Même gratuit, je n’aurais pas perdu mon temps à lire ce torchon. Merci de l’avoir fait pour nous et de nous faire part de vos trouvailles !

        Comment quiconque peut encore accorder la moindre confiance à un type qui pond des trucs pareil qui sentent la paranoïa, la vraie, de nature psychiatrique, à 100 km à la ronde ? Son Université n’a pas besoin de prendre des sanctions disciplinaires, il doit suffire de le réformer pour atteinte irréversible à sa santé mentale.

  4. Quel est l’objectif à peine caché de Séralini

    Les OGM interdits à la cantine
    http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/18/1516910-les-ogm-interdits-a-la-cantine.html

    Des insectes au menu du réveillon
    http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/27/1523973-des-insectes-au-menu-du-reveillon.html

    Même sans les élever d’ailleurs
    http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/95-066.htm

    Pas que des chenilles d’ailleurs mais aussi des champignons
    http://sortiedequiescence.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/10/10/regardez-cet-epi-de-mais-il-devient-toxique-a-la-consommatio.html

    Bref l’objectif de Séralini est de changer notre source de protéines animales: plus de porc, plus de poulet …mais des sauterelles, des charançons, des chenilles …C’est d’ailleurs un objectif partagé avec la bonne ville de Toulouse, mieux cependant que les germes à teneur garantie en E coli de Bègles!

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