C dans l’air : le café du commerce audiovisuel

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Vous l’aurez compris, cette émission nous est passée en travers de la gorge. La remarque de Zygomar suite à notre précédent billet est parfaitement ce que nous ressentons : « Calvi est insupportable de suffisance, Il n’arrête pas d’interrompre les spécialistes présents pour faire des remarques d’un humour foireux pour lequel il cherche systématiquement d’un regard satisfait de lui-même une appréciation autour de la table. » Outre cette tonalité, on relève des amalgames et approximations insupportables de la part d’un journaliste de cette envergure. Exemples sur 3 minutes d’émission :
-48è minute. En référence au reportage précédent la discussion sur l’utilisation de phytos dans le vignoble bordelais, « eux sont passés au bio sans difficulté ».Qu’en sait-il ?  La conversion au bio est très complexe et s’il y a des conversions, on note également des re-conversions au conventionnel. Cette réflexion de Calvi montre un a-priori présent chez de très nombreux journalistes et véhiculés par le lobby du bio : “le bio, c’est mieux”. Laissez-nous le droit de penser que le bio, ce n’est pas mieux et que “déverser” du souffre et du cuivre dans le sol notamment en viticulture, ce n’est pas du tout respectueux de l’environnement !!! Mieux vaut un bon produit phyto (ouille, ce n’est pas agriculturement correct…)
-49e minute. Calvi pense que +13% de chiffres d’affaires pour Monsanto=+13% de produits Monsanto utilisés : Calvi devrait recevoir une formation de base en comptabilité…
-50e minute. Suite à l’intervention de Christian Jacquiau sur les liens phytos-cancers : « en effet, c’est un grave problème qu’on laisse sous cloche » : et les multiples études, reportages, etc. sur la question ? Visiblement Calvi n’est pas au courant…
Et c’est comme ça tout le long ! C dans l’air, un café du commerce composé d’experts ou de supposés experts… Écolos… Forcément.

25 commentaires sur “C dans l’air : le café du commerce audiovisuel

  1. « La conversion au bio est très complexe et s’il y a des conversions, on note également des re-conversions au conventionnel.  » Bien évidement, mais il faut vraiment être aveugle ou carrément sectaire pour ne pas voir que de plus ne plus d’exploitations se convertissent au bio ! Une recherche des plus simple le montre :

    « La viticulture est dans cette dynamique. Les surfaces de vignes certifiées bio ou en conversion ont en effet augmenté de 21 %, passant à 61 055 ha. Ce chiffre a quasiment triplé en quatre ans. Les surfaces certifiées croissent de 34 %, atteignant 28 662 ha. Alors que les surfaces en conversion représentent 32 394 ha, soit + 12 %. La région comptant le plus de surfaces de vignes bios est le Languedoc-Roussillon avec près de 20 000 ha, suivi de la région Paca, avec 13 000 ha environ. »
    « Les effectifs des viticulteurs bios sont aussi en hausse : + 19% en 2011 par rapport à 2010, soit 4 700 producteurs environ. »

    http://www.lavigne-mag.fr/actualites/viticulture-plus-de-7-des-vignes-francaises-cultivees-en-bio-58064.html
    http://www.plusbellelavignebio.com.preview12.oxito.com/wp-content/uploads/2012/10/Evolution-du-bio.png
    http://www.agritarn.com/page_site/Le-bio-en-France-en-2008.php

  2. Les vignes cultivées de manière biologique s’épuisent plus vite , es ce du durable ?.
    En Champagne,la dernière récolte a été catastrophique pour de nombreux bios qui ont parfois même pas récolté.
    Toujours pour l’an passé,des vitis conventionels ont eu des vignes bourré de mildiou de la tête au pied ,simplement parce qu’elles étaient voisines de vignes bios !!!

    Cà c’est la réalité du terrain et nous celle des journalistes.

    Des essais de biomasse microbienne toujours sur des vignes de Champagne, ont révèlé récemment ,que la biomasse microbienne était moins élevée en vigne bio.

    Pour une production  » durable » ,il me semble que « le poids » de la biomasse microbienne certainement le meilleur indicateur qu’il soit.

    Les micro organismes du sol savent manger et digérer un peu près tout,même des poisons,mais pas le cuivre et sans le cuivre les vignes bios n’existeraient plus …

    Pour finir,une petite anecdote,je voulais des renseignements sur la vigne cultivée en biodynamie par un viti champenois très connu et que je ne citerais pas.
    Dans la discution il m’a tout de même demandé mon avis sur la possibilté d’apporter un amendement organique ( seul autorisé en bio) par l’apport de fientes de poule de Hollande !!!
    Sans commentaires …..

      1. Ben, c’est très simple. Les historiens. Comparez les rendements et leur variabilité entre maintenant et avant l’introduction de la rationalité moderne en agriculture (ça s’appelle l’agronomie), comme le principe de la compensation des exportations par les fertilisants, formulé par le grand chimiste et baron Justus von Liebig, et la lutte contre les ravageurs permise par la chimie de synthèse.

        Votre inculture agronomique et historique n’a de comparable que votre trollesquerie.

        1. Quand on dit « Des essais de biomasse microbienne toujours sur des vignes de Champagne, ont révèlé récemment ,que la biomasse microbienne était moins élevée en vigne bio. » on s’attend à voir des références. De mon côté cela s’appelle de la curiosité, du côté de celui qui dit cela, c’est de la rigueur. Je ne crois pas les affirmations du premier venu. Aux dernières nouvelles mes trollesqueries sont souvent accompagnées de références, n’est-ce pas Mr Bertho ?

          1. http://www.agrisalon.com/fr/permalien/article/6996129/Moins-de-vers-de-terre-dans-les-sols-de-parcelles-bio.html

            Moins de vers de terre dans les sols de parcelles bio

            Une étude sur les effets à long terme de la viticulture biologique sur le fonctionnement des sols a été conduite, en 2009,
            ….
            celui sur la diminution importante de l’abondance des vers de terre est l’un des plus marquants. En effet, 17 ans après conversion, « la viticulture biologique a conduit à une diminution significative de l’abondance de vers de terre « endogés », de 65 % », indique* Patrice Coll. Sur les parcelles en conventionnel, 12,5 vers de terre par m² ont en effet été prélevés, contre 4,4 pour les parcelles en bio converties depuis 17 ans. Les parcelles en bio depuis 7 et 11 ans ont révélé respectivement 6,9 et 6,1 vers de terre par m², soit moitié moins qu’en conventionnel. Or, les vers de terre, considérés comme « des ingénieurs des écosystèmes », jouent des rôles prépondérants dans la structuration du sol, en créant des agrégats, la rétention et l’infiltration de l’eau et la décomposition de la matière organique. « Ce n’est pas la viticulture biologique mais le travail du sol réalisé en viticulture biologique, plus fréquent et plus profond qu’en viticulture conventionnelle, qui a eu un effet négatif marqué sur les vers de terre endogés, commente l’ingénieur agronome. Toutefois, la tendance à l’augmentation de la compaction et de la teneur en cuivre disponible ont contribué à des modifications de l’état physique et chimique du sol, préjudiciables pour le fonctionnement du sol ».

          2. M./Mme Aatea a cité:

            « Ce n’est pas la viticulture biologique mais le travail du sol réalisé en viticulture biologique » ?

            Un peu étonnant qu’il n’ait pas mentionné le cuivre, employé bien plus abondamment en viticulture « bio » (ben oui, il paraît que la bouillie bordelaise et les autres mixtures à bas de sulfate de cuivre, c’est « naturel »). Le cuivre est très toxique pour les vers de terre. C’est pour cela qu’il a failli être interdit au niveau communautaire.

            http://www.agriculture-environnement.fr/dossiers,1/agriculture-biologique,54/le-bio-sauve-par-l-industrie-chimique,551.html

            http://www.agriculture-environnement.fr/actualites,12/des-patates-bio-cultivees-avec-des-produits-chimiques-toxiques-titre-le-daily-mail,289.html

            http://www.agriculture-environnement.fr/a-la-une,6/alors-que-le-mdrgf-lance-sa-traditionnelle-semaine-sans-pesticides-les-agriculteurs-bio-s-inquietent-de-la-reduction-des-pesticides-utilises-en-bio,632.html

            Désolé, c’est pas PubMed.

          3. @ loup garou la lune,, vous pouvez encore relire tous mes messages ; je vous les offre grassement.

          4. En fait,j’ai confondu , vers de terre ( l’étude en vignoble champenois)et biomasse microbienne étudiée en vignoble de Bourgogne.

            Le graphique que je posséde ( et que je ne peux pas vous donner ),indique que plus il y a de cuivre dans le sol,au dessus de 60 mg de Cu par kg de terre,plus la biomasse microbienne diminue.
            Jusqu’à 60 mg/kg,la biomasse ne diminue pas alors qu’à 250 mg/kg,la biomasse est diminuée de moitié
            Cet essai avait été réalisé sur des vignes ayant reçu du cuivre pendant 100 ans.Donc là,pas d’erreur possible.
            Si je ne trompe pas ,cet essai avait été fait par Rémi Chaussod de l’Inra de Dijon.

            Des jeunes chercheurs en microbiologie des sols de l’Inra de Dijon,ont du matériel bien plus performant qu’à l’époque de Mr Chaussod ( qui doit être en retraite depuis peu).
            Des analyses de biomasse microbienne ont eu lieu sur tout le territoire francais avec un prélèvement tous les 17 km et contre toute attente,nos sols agricoles de champagne sont parmi les plus riches en BM,parfois même aussi riche que des prairies ne recevant pas de produits phytos.
            En fait pour agrandir le pool BM,il faut commencer par leur donner à bouffer,résidus de culture,engrais verts,amendements organiques et pour avoir un grand nombre de micro-organismes,algues,champignons,etc différents,il faut varier le régime alimentaire,donc les cultures, les engrais verts et amendements organiques.
            Sur un essai longue durée à Boigneville ( Arvalis), comparant labour, sans labour,avec et sans engrais verts, c’est le sans labour avec engrais verts qui est offre le plus de BM

  3.  » Suite à l’intervention de Christian Jacquiau sur les liens phytos-cancers :  »

    On se demande d’ailleurs à quel titre J

  4. Le Bio à la vent en Poupe, tout le monde le dis. Les conversions sont nombreuses et les chiffes sans appel :
    – 0.5 % de la SAU en 1995.
    – 3.0 % de la SAU en 2012.

    Sauf que… Le Grenelle I (2003) prévoyait 6 % de la SAU en 2012 (c’est très loin d’être fait) et 20 en 2020 (là cela tiendrait du miracle).

    Après une stagnation des conversions entre 2003 et 2009, le nombre de conversions remonte fortement après 2009. Juste après la mise en place de nouveaux soutiens à l’agriculture biologique (aides à la conversion, aides au maintien de l’agriculture biologique, crédit d’impôt). Ce qui laisse penser à un simple « effet d’aubaine » (très connu en économie).

    Enfin pour finir, il apparait que 2/3 des surfaces converties sont consacrées aux productions fourragères. Ce qui veut dire : des prairies (temporaires ou permanentes) converties en prairies (temporaires ou permanentes)… La aussi on peut parler d’effet d’aubaine.
    Par contre, la surface en bio en grande culture n’est que de 1.5 % de la SAU. Ce qui est à peu près équivalent aux surface il y a 2003 (Grenelle I).
    Le reste de la SAU convertie est donc dans les vergers / vignes.

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/indicateurs-indices/f/1966/1115/evolution-surface-agriculture-biologique.html

    Au final le Bio est un simple effet d’aubaine, qui va très vite disparaitre quand les prix vont augmentés et les aides se tarir. Comme pour le solaire ou l’éolien.
    Mais l’état aura réussi une fois de plus, grâce à la manne public, à détruire une économie :
    l’économie agricole !!!

    1. Merci Laurent 2,

      celui-ci est vraiment intéréssant aussi : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S014765130500031X

      celui ci est pas mal sur les amendements organiques : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749100001512

      Celui-ci review les remédiations mais aussi les distributions de Cu dans le sol
      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0269749112001352

      Celui ci assez déconcertant dans sa conclusion, justement sur la spéciation du Cu
      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969712014180 (mais bon, financé par la European Union Copper Task Force me direz-vous !)

  5. Il n’y a rien de révolutionnaire dans ces résultats (très embarrassants, oui) :

    http://www.labivin.net/article-viticulture-bio-ou-raisonnee-laquelle-soutenir-51523226.html

    Et dire que sur la pages des statistiques du « bio » du ministère de l’écologie, etc. (admettons que ce soit de son ressort…), la première phrase se lit :

    « L’agriculture biologique constitue un mode de production particulièrement respectueux de l’environnement. »

    http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/indicateurs-indices/f/1966/1115/evolution-surface-agriculture-biologique.html

    Statistiques du reste reprises de l’Agence Bio (qui ne souffre évidemment d’aucun conflit d’intérêt (ironie !). Et statistiques extraordinaires puisqu’on n’y fait jamais état des cessations d’activité, que ce soit par arrêt de l’exploitation ou reconversion vers le « conventionnel ».

    On peut aussi y chercher longtemps des données sur les rendements… Top secret.

    Voir par exemple :

    http://www.agencebio.org/upload/ChiffresCles/CC2012_chap5_1_GCU.pdf

    Mais l’agriculture biologique qui nécessite au minimum le double de la surface pour obtenir la même quantité que le conventionnel en grandes cultures est « un mode de production particulièrement respectueux de l’environnement », n’est-il pas ?

    Enfin, « Le 7 février 2013, le tribunal correctionnel de Tours a condamné, en première instance, Benoît de Lovin-Fosse, ancien gérant de la société Green Négoce, pour escroquerie et tromperie sur la qualité substantielle de la marchandise, à un an de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende. Dans les années 2000, Green Négoce vendait des céréales conventionnelles sous l’appellation « biologique » » :

    http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/region-centre-un-negoce-de-fausses-cereales-bio-condamne-68794.html

    En a-t-on parlé dans la presse ?

    .

  6. Sachant que pour avoir de la bonne information sur ce qui se passe en Europe, il faut désormais lire la presse chinoise ou américaine:

    Le quotidien du peuple :
    Les autorités allemandes découvrent des substances toxiques dans l’alimentation animale
    ( Xinhua )02.03.2013 à 12h07
    Les autorités allemandes ont déclaré vendredi que plus de 3.500 exploitations agricoles dans le nord-ouest de l’Etat de Basse-Saxe avaient été fournies avec du maïs contaminé par une substance hautement toxique.
    Le ministère de l’Agriculture a déclaré que l’état d’au moins 10.000 tonnes de fourrage de maïs de la Serbie qui a été contaminée à une mycotoxine « fortement cancérogène ». L’aflatoxine B1 a été transmise à 13 entreprises d’aliments pour animaux qui produisent des aliments pour animaux pour 3 560 fermes dans l’Etat et de nombreuses fermes dans d’autres régions.
    Mais le ministère exclure tout danger pour l’homme, soit à travers le lait extrait de vaches nourries avec l’aliment contaminé soit à travers la consommation de la viande.
    « Un danger pour les consommateurs à travers le lait contaminé à l’aflatoxine peut être considéré comme peu probable étant donné les démarches entreprises par les laiteries », a indiqué le ministère dans un communiqué.
    Sur la livraison initiale de 45.000 tonnes de fourrage de maïs, 10.000 tonnes ont été enfermés dans le port, 25.000 tonnes ont été découverts dans un entrepôt à Brême puis retirés de la circulation.
    L’aflatoxine B1 est l’une des substances les plus cancérigènes. Le niveau maximal légalement autorisé de la substance est de 0,02 milligrammes par kilogramme. Cependant, le niveau d’aflatoxine B1 dans la livraison de la Serbie a été trouvé d’être environ 0,204 milligrammes par kilogramme, selon les autorités.

    Ou américaine:
    http://www.voanews.com/content/serbian-scandal-highlights-fungal-poison-danger/1613913.html
    Serbian Scandal Highlights Fungal Poison Danger
    WASHINGTON — A scandal over contaminated milk in the Balkans highlights a global threat to food safety: Aflatoxins are naturally occurring poisons produced by fungi that infect many food crops worldwide.
    Serbian Agriculture Minister Goran Knezevic says the country’s milk is safe to drink.
    Tests late last month had found aflatoxins in some milk at levels higher than permitted under a law passed two years ago.
    The government has now raised those limits ten-fold. But Knezevic notes that this higher level is considered safe in the United States and many other countries.
    Aflatoxins can get into milk through contaminated animal feed.
    Keeping it out of feed has been a challenge recently, and not just in Serbia, says U.S. Department of Agriculture researcher Peter Cotty.
    “We have seen increased levels of aflatoxins this year associated with the very hot, dry conditions we had, particularly in our maize production regions in the U.S, » he said.
    Heat and drought put stress on crops, making it easier for the fungi that produce aflatoxin to move in.
    Cotty says while high levels of the chemical in any food are a concern.
    “We’re more concerned when aflatoxins occur in a staple food that people consume a great deal [of], » he said.
    For example, in parts of Africa, people eat maize at every meal. And the warm environment and poor drying and storage practices make aflatoxin a perennial threat. There was a major outbreak in 2004, according to the International Institute of Tropical Agriculture’s Ranajit Bandyopadhyay.
    “More than 200 people in Kenya died due to aflatoxin poisoning. However, even more dangerous is its slow poisoning effect, » he said.
    The poisonous fungi growing on peanuts, maize and other crops in these areas are a leading cause of cancer and more, says Peter Cotty.
    “They’re also associated with stunting in humans, reduced development in children. They’re also associated with reduced functioning of the immune system. And they can actually cause your liver to die,” he said.
    To lower the risk, farmers in Africa, the U.S. and elsewhere are fighting fungus with fungus.
    In a natural method Cotty and Bandyopadhyay developed, farmers spread their fields with grain infected with fungi very similar to those producing aflatoxin.
    “And those fungi compete with aflatoxin producers and displace them in the environment. And that results in 80 to 90 percent reduction in toxin in crops with a single application,” said Cotty.
    But testing for the toxin along the supply chain is the last line of defense.
    And it’s a test Serbia’s dairy farmers insist they’ve passed.  »

    Cependant c’est désormais bien parti outre Rhin, les allemands communiquent largement sur le sujet comme les italiens mais avec le mot clé aflatossine et depuis début janvier semble-il!
    Au final on peut espérer que :

    “Those responsible for aflatoxin affair will be punished”
    http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=2013&mm=03&dd=02&nav_id=84954

    Car le niveau européen très prompt à communiquer sur tout et n’importe quoi est totalement muet sur le sujet des aflatoxines.

    Un bon article dans le Figaro cependant http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/01/97001-20130301FILWWW00424-allemagne-du-mais-contamine.php
    Qui reprend certes la dépêche AFP sortie le 1 mars le même jour pour un phénomène vieux de plus d’un mois.
    Il s’agit d’une contamination massive d’un produit de base alimentaire produit en Europe, contamination qui passe dans les denrées animale dont le lait, les premières alertes dans la presse datent de la fin janvier en Serbie, du début janvier en Italie et l’AFP sort l’information début mars, c’est ce que l’on appelle traiter correctement l’actualité.

    En revanche lorsque les escrolos bobos coupent les cheveux des viticulteurs en 4 dans le bordelais, alors que la contamination est infiniment moindre et surtout moins dangereuse que celle des parisiens avec le benzène de l’essence ou les microparticules du diesel, les imbrulés des avions ou tout simplement les produits de combustion du tabac lorsque l’on marche derrière un fumeur dans la rue….

    En revanche bonne façon de traiter l’info de ceux qui coupent les cheveux en 4, toujours dans le Figaro, on trouvera certainement la même dans Marianne ou dans le point:
    « Du poison dans les cheveux. Selon une étude inédite menée par Générations futures relayée par France Info, les salariés des vignes et même leurs riverains portent sur eux des substances cancérigènes provenant des pesticides »
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/02/19/97001-20130219FILWWW00290-la-sante-des-viticulteurs-en-danger.php
    Manque seulement un ? dans le titre et plus de conditionnels, le Figaro renvoie à la source de l’information très excessive et très militante, ce qui est excessif est toujours dérisoire.

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