Amélioration de la qualité des eaux en Bourgogne

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Voilà qui nous change de la communication alarmiste de Martin Guespéreau, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse.
Selon l’Agence régionale de Santé de Bourgogne : « .L’an dernier près de 98% des Bourguignons ont bénéficié d’une eau de bonne qualité bactériologique et  93% de la population a pu consommer en permanence,  une eau sans pesticides, quand la proportion s’établissait à 87% en 2009 et à 75% il y a dix ans. Ces résultats, en constante progression, peuvent cacher des réalités territoriales différentes et ne dispensent pas d’encourager des solutions préventives, seules solutions durables pour poursuivre l’amélioration. »

C’est clair!

3 commentaires sur “Amélioration de la qualité des eaux en Bourgogne

  1. « Selon l’Agence régionale de Santé de Bourgogne : « .L’an dernier près de 98% des Bourguignons ont bénéficié d’une eau de bonne qualité bactériologique et 93% de la population a pu consommer en permanence, une eau sans pesticides »

    ===> Qu’est-ce que vaut une enquête réalisée par l’Agence régionale de Santé de Bourgogne comparée à la même faite par Que Choisir? 60 milliuons de consommateurs? Hein? Je suis persuadé que les résultats auraient été différents… Cf la dernière sur les eaux en bouteilles!! Cà au moins c’est efficace pour foutre la trouille au con sommateur qui ne demande d’ailleurs que çà!

  2. Voila de l’information correcte.

    Il est rapporté dans tous les médias des résidus sans danger de médicaments et pesticides dans de l’eau en bouteilles, peut être rincées à l’eau « de la ville » avant le remplissage par l’eau de source, ce qui expliquerait les traces, puisque cet ensemble de contaminants est présent dans les rivières avec une amélioration pour les contaminants naturels et les pesticides comme démontré en Bourgogne.

    Pour les pesticides ce sont essentiellement les triazines dont l’atrazine qui est retrouvée, atrazine interdite en Europe depuis 2003 mais encore autorisée aux USA et au Canada et qui l’a été jusqu’en 2012 en Suisse sans que cela inquiéte plus que de raison.

    Les suisses sont bien plus préoccupés par la présence d’oestrogènes dans les eaux naturelles et artificielles et d’autres médicaments qui impactent significativement la faune et la flore aquatique voire la santé des populations de buveurs d’eau des rivières.

    .http://www.bafu.admin.ch/dokumentation/fokus/06065/index.html?lang=fr

    http://www3.unil.ch/wpmu/ateliers-micropolluants/files/2012/12/Residus-des-medicaments-dans-l_eau-potable_revue-IZA_d%C3%A9c12.pdf
    On retiendra
    ● l’impact du tributylétain (peinture antifouling)sur les invertébrés marins ;
    ● l’impact du diclofénac (anti-inflammatoire)sur les populations de vautours en Asie, décimées à 99% ;
    ● l’impact des hormones naturelles etsynthétiques (pilule contraceptive) sur la féminisation des poissons mâles.

    S’agissant aussi de liquides que l’on consomme, on notera une dégradation de la qualité du lait sur tous les pays d’Europe de l’est mais aussi en Italie.

    On retiendra le  » Aflatoxin B1 is one of the most carcinogenic substances on the planet, 100 times more toxic than pesticides, for instance »

    Aucune mention de ces contaminants 100 fois plus toxiques que les pesticides et très cancérigènes largement représentés en 2012 dans le maïs et pour les métabolites, le lait et les produits laitiers qui en sont issus dans la presse française.

    http://www.qualityassurancemag.com/romer-labs-european-aflatoxin-outbreak.aspx
    TULLN, Austria – The European Commissions’ Rapid Alert System for Food and Feed (RASFF) has reported 10 notifications on aflatoxin B1 in maize of European origin since the last maize harvest in autumn 2012. In the 10 years prior to the last harvest — between 2001 and 2011 — a total of nine cases of aflatoxins were reported in maize. Aflatoxins have been mainly an « import problem » up to now. However, global warming is increasingly affecting the mycotoxin map in Europe, producing « tropical toxins » within Europe’s borders.

    This is most likely not the last case of aflatoxins in maize for European farmers. « Conditions are very favourable for the growth of Aspergillus in southern areas of the European mainland due to climate change. This means that Europe will have more homemade aflatoxin cases in its crops in the future. » says Prof. Rudolf Krska, an international mycotoxin expert from the University of Natural Resources and Life Sciences (BOKU) in Vienna, Austria. « The food & feed industry has to adapt its risk management to cope with this new threat and minimize aflatoxin exposure in Europe. »

    The origins of the contaminated maize reported in the RASFF were mainly southeastern Europe, including Bulgaria, Greece, Romania, Serbia and in Italy. The average level of aflatoxin B1 was 59.28 ppb (parts per billion or µg/kg) and the maximum 204 ppb in Serbian maize – 10 times above the maximum level for feed. The EU regulatory limit for aflatoxin B1 in feedstuff is 20ppb, whereas in food it is 5ppb.

    Aflatoxin B1 is one of the most carcinogenic substances on the planet, 100 times more toxic than pesticides, for instance. The producing molds, which are different species of Aspergillus, have been mainly a problem in tropical regions and can either occur on the field, but also in inappropriate storing conditions. Major maize exporting nations such as Argentina, Brazil and the USA have developed risk-management systems over recent decades to handle the aflatoxin risk. Europe can take these examples to adapt their systems to this new reality where aflatoxins are now on the agenda.
    ……………

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