Les priorités environnementales des Français

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Un document intéressant à lire ici. Extrait de l’analyse Commissariat du général au développement durable : Après une baisse notable en 2009 et 2010, le réchauffement de la planète est redevenu en 2012 la première préoccupation des Français en matière d’environnement, devançant de peu la pollution de l’air et les catastrophes naturelles. Cette sensibilité à l’égard de la question climatique reste cependant très en deçà (- 14 points) de son niveau de 2008. À l’inverse, même si les catastrophes naturelles ne sont plus en tête du classement, elles continuent de préoccuper les Français. Alors que 7 % d’entre eux s’en inquiétaient en 2008, cette proportion a plus que doublé depuis la survenue de la tempête Xynthia en 2010.
Concernant les différents facteurs de dégradation de l’environnement et du cadre de vie, la pollution de l’air reste toujours un des sujets les plus préoccupants, tandis que la pollution de l’eau est considérée comme moins importante que par le passé (- 4 points). En revanche, la pollution sonore continue sa lente progression (+ 2 points) en 2012.
Nous ajoutons à cette analyse que le rôle des média n’est pas à négliger. Il serait intéressant d’étudier la corrélation entre les préoccupations des Français et la « mode » médiatique du moment !

12 commentaires sur “Les priorités environnementales des Français

  1. 2100 personnes interrogées !! hum , hum !

    Comme c’est réalisé par l’INSEE , c’est sûrement plus fiable que les merdes habituelles étalées sur les journaux ou à la TV.

  2. Les populations d’abeilles augmente depuis aujourd’hui !!
    …………..Pour 2 ans !

    Sérieusement : quand dans 2 ans on va s’apercevoir que rien à changé , qu’est ce qu’on va interdire ?

    1. Dans deux ans, on a va faire des observations qui seront ininterprétables.

      Ou plutôt :

      1.  Les abeilles se portent mieux : c’est grâce à l’interdiction.
      2.  Les abeilles se portent plus mal : c’est à cause d’autres facteurs.

      Pile, je gagne ; face, tu perds.

      1. Pour l’option 2 :
        2. Les abeilles se portent plus mal :
        j’avais pensé que nos amis écolos diront que se sont les résidus des pesticides qui tue encore les abeilles et que il faut remettre ça pour 2 ans , puis dans 2 ans …..on décidera de continuer pour ..2 ans …puis dans les 2ans qui suivent………..

        J’ai lu une étude sur la contribution des abeilles sauvages à la pollinisation qui est 2 à 3 fois plus efficace que les abeilles domestiques. Conclusion on devrait plus s’occuper de la population des abeilles sauvages que des domestiques .(vous connaissez l’histoire de l’iceberg , la partie émergée et le reste…)

        Les écolos , les abeilles ils s’en branlent , ce qu’ils vendent c’est un dogme et un monde meilleur , la fin justifie les moyens.

          1. Dispose t-on d’études sur la contamination des abeilles sauvages par le varroa ou la nosémose introduits dans l’environnement par les apiculteurs responsable de l’importation de ces dangereux parasites sur le territoire européen puis français?

            La contamination entre ruchers sur fait par la fréquentation successive des mêmes fleurs par les abeilles.

            Les pesticides et notamment les fongicides triazoles qui ont un effet sur la nosémose ne constituent t-ils pas un moyen de protection des abeille sauvages qui succèderaient à des abeilles domestiques contaminées?

            Même question pour les insecticides par rapport au varroa.

            Les traitement fongicides ou insecticides sur les plantes en fleurs ne devraient t-il pas être rendus obligatoire pour protéger les populations d’apoidés sauvages vis à vis de la contamination par des parasites des abeilles introduit et disséminés par les apiculteurs et principales causes du déclin de leurs ruches mais également menaces majeures pour la biodiversité des apoidés?

            Une autre façon d’envisager le pb où les pesticides seraient un moyen d’éviter de laisser disséminer de dangereux parasites des abeilles par les ruches des apiculteurs itinérants.

            Décapant comme façon d’envisager le pb, n’est ce pas!

  3. Ça m’en bouche un coin…

    Plus sérieusement, je suis rarement emballé par les sondages de ce genre – dont l’utilité est nulle, sauf en ce qui concerne le chiffre d’affaires des instituts de sondage et la capacité dépensière des donneurs d’ordre.

    Je suppose que les options étaient imposées.

    Il se trouve que la sensibilité au « réchauffement climatique » est très sensible – désolé pour l’emploi de mots de la même famille – à la météo. Tout comme la sensibilité aux catastrophes naturelles l’est aux événements récents.

    Alors, gloser sur des variations (1) conjoncturelles et (2) dérivant mécaniquement des variations conjoncturelles (puisque le total fait nécessairement 100 %), c’est vraiment se moquer du monde.

    Et, en l’occurrence, du contribuable.

    .

    Nos amis d’A.-E. n’ont pas décortiqué l’ensemble du sondage. D’autres parties sont plus intéressantes.

    À la question « Qu’est-ce qui vous inciterait à acheter davantage de produits respectueux de l’environnement ? », les réponses principales sont à quelque 40 % éviter le gaspillage et à quelque 37 % « Acheter des produits fabriqués localement pour limiter les transports de marchandise et favoriser l’emploi local » (proposition incluant plusieurs critères !). Le commerce équitable, c’est à vue de nez 2 % ; ce n’est pas du tout significatif, vue la force d’attraction des autres propositions, mais tout de même…

    .

    Les parties sur les achats « bio » et « écolo » est en partie bidon. Mais l’équation « bio = bobo » est bien mise en évidence.

  4. Il manque la contamination naturelle de l’aliment type E coli, c’est aussi environnemental ou les pollens allergisants dont celui de l’ambroisie.

    Si moins de 20 % de réponses positives, on envoie un groupe en stage en Roumanie où le lait a vu sa consommation réduite de moitié ou en Italie où la presse relaie bien la contamination du maïs par les « aflatossines ». mais en Italien.

    il faut taper afatossines pour savoir ce qui s’y passe pour contourner le grand silence coupable de la presse française.

    « Agricoltura, cancerogeno un terzo del mais del 2012: finirà negli impianti di biogas

    Quasi il 30 per cento del raccolto è contaminato dalla microtossina aflatossina B1 a causa della grande siccità della scorsa estate. Così la soluzione (anche per gli agricoltori in crisi) è dirottare agli stabilimenti di Lombardia, Veneto ed Emilia 350mila tonnellate che produrranno elettricità e calore »

    http://www.ilfattoquotidiano.it/2013/04/15/agricoltura-cancerogeno-terzo-del-mais-del-2012-finira-negli-impianti-di-biogas/560145/

  5. Et le commissaire européen à la santé s’occupe……des abeilles, encore heureux que le portefeuille des consommateurs lui ait été retiré et donné à un croate qui lui sait quel danger représentent les aflatoxines pour les populations des pays de l’Europe de l’est.

    Mauvais casting pour Tonio Borg, c’est à l’environnement qu’il avait sa place par à la santé des humains.

    1. Il est dans la droite ligne de la pensée écolo : « sauvons les abeilles pour sauver l’homme !!! »

      Mais la réalité est bien différente comme vous l’avez montré.
      Hélas une idéologie résiste mieux que les faits scientifiques, qui sont vite oubliés ou passés sous silence.

  6. Il serait intéressant qu’Alerte environnement s’intéresse à l’actualité avec

    « Les Français ont un taux de pesticides dans le corps plus élevé que la moyenne »

    « Comme le relève Le Figaro, citant Nadine Fréry, responsable de l’étude, « la contamination ne se fait pas uniquement via l’alimentation mais elle s’explique aussi par l’usage domestique de ces produits », dans le jardinage ou pour le traitement antipuces des animaux domestiques. « Les Français ont le plus fort taux d’animaux de compagnie du monde, et beaucoup de gens dorment avec leur chien ou leur chat sur leur lit, même si celui-ci porte un collier antipuces », souligné Nadine Fréry. »*

    La proximité de vignes favorise aussi l’exposition aux organophosphorés, note Le Figaro, mais çà c’est de l’information bobo, c’est l’alouette de la contamination des vignes proches par rapport à celle liée au chien dont le poil est couvert de permethrine, fipronil….les champoing antipoux au malathion, lindane, permethrine, les plaquettes contre les moustiques avec la bioresmethrine, les insecticides dont on s’imprègne les vêtements, permethrine, lorsque l’on va sous les tropiques.

    Cela dit, mieux vaut cela que le chikungunya à la Réunion à cause d’une mauvaise utilisation du principe de précaution par les ministère de l’écologie, 200 000 malades dont de nombreux conserveront des séquelles à vie, plus de 200 morts ( officiels). On attend toujours la commission d’enquête. On attend toujours le procès fait à l’état pour manque de la plus élémentaire vigilance. Mais comme le gouvernement était celui de l’actuelle opposition au moment de cette crise, on peut espérer avoir une petit mission pour rendre compte de l’erreur du gestionnaire du risque qui l’avait sous estimé.

    Cela dit désormais, on surveille http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/04/30/20458-chikungunya-moustique-tigre-surveille-france

    « Par ailleurs, les personnes se rendant dans des pays où circulent les virus du chikungunya et de la dengue doivent se protéger des piqûres de moustique, dans ces pays mais également à leur retour si elles résident dans les départements où le moustique est implanté »
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/04/30/20458-chikungunya-moustique-tigre-surveille-france

    et on tartine, Bt biopesticide antimoustique et deltamethrine au checker ou à la louche pas à la cuillère.

    Il y a aussi le West Nile virus en France où tout n’a pas été dit par les services de santé, nombreux syndromes qui le rappelaient sur notre territoire alors que l’épidémie battait son plein aux US beaucoup plus transparents comme d’hab et en Grèce dépassés par les évènements aussi comme d’hab.

  7. Information minimale et photo mensongère

    http://bourgogne.france3.fr/2013/05/02/l-exposition-des-francais-aux-pesticides-atteint-des-niveaux-tres-eleves-244557.html
    http://www.france24.com/fr/20130430-francais-une-population-particulierement-contaminee-pesticides-insecticides-environnement-sante-invs

    Bonne information mais seulement à la fin et toujours photo mensongère

    http://www.leparisien.fr/environnement/les-francais-plus-exposes-que-les-autres-aux-pesticides-et-aux-pcb-30-04-2013-2770813.php
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/04/30/20454-pesticides-france-mauvaise-eleve

    L’origine de l’imprégnation :
    -Antimites des vêtements
    -Traitement antipuces, antiphlébotomes, anti tiques des chiens et chats,
    -Antimoustiques
    -Traitement du bois

    Il manque les champoings antipoux pourtant en augmentation quant à leur utilisation, et le lindane qui n’est plus présent que dans ces produits d’hygiène corporelle…contre les poux.

    Il est fait mention exclusivement d’insecticides qui ne représentent que 25 % des utilisations en agriculture , ni de fongicides, ni d’herbicides qui représentent les 75% restant.

    L’origine agricole reste très très douteuse. Cela dit les fongicides triazoles sont aussi utilisés comme médicaments contre les mycoses.

    Comme d’hab la presse française pour une part dit n’importe quoi !
    Mais quelques journalistes commencent à se poser les bonnes questions:
    – surtout des organophosphorés antimites
    – on fait dodo avec son chien près de soi mais muni de son collier qui relargue un max d’insecticide.

    L’affaire n’est pas très loin du rapport de l’ANSM qui soulignait les milliers de jeunes filles transformées en « légumes » suite à un AVC résultant d’une mauvaise prescription de pilule contraceptive, d’une surprescription en France.

    A fait, on ne parle plus de cette affaire et pourtant la machine à transformer les jeunes filles en légumes continue. Rien n’a vraiment changé mais l’alerte mérite d’avoir été lancée.

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