MON810 : c’est reparti !

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Les écolos croyaient s’en être débarrassés pour quelques années. C’était sans compter sur la persévérance de quelques industriels sûrs de leur droit et de l’innocuité de leurs produits et sur un Conseil d’état pour l’instant encore relativement indépendant. Toujours la même raison qui est donnée : il n’y a aucun risque grave ni urgence à interdire le MON810. Un véritable refrain que les gouvernements successifs ne veulent pas entendre pour ne pas s’attirer les foudres des écolos. Que va faire maintenant Stéphane Le Foll ? Il est certain que ses conseillers doivent être en train d’étudier de nouvelles solutions pour repousser encore un peu plus les échéances.

A noter au sujet de la dépêche AFP relayant l’information :
– Il n’est pas précisé la raison qu’invoque le rapporteur du conseil d’état pour lever l’interdiction.
– La parole est donnée à l’UNAF et à Greenpeace. les industriels semblent oubliés.
Et l’AFP se dit impartiale ?

15 commentaires sur “MON810 : c’est reparti !

  1. Tout ce que l’on a aujourd’hui, c’est, en deuxième main, l’avis du rapporteur public. Un avis que le Conseil d’État n’est pas forcé de suivre.

    Et les gesticulations de l’UNAF – pour tenter d’influencer le Conseil d’État – avec un nouveau « truc » :

    « « La mise en culture du maïs transgénique MON810 sur des millions d’hectares serait catastrophique pour l’apiculture », estime l’Unaf, qui met en avant le fait que « ce maïs produit durant toute sa vie un insecticide dont la toxicité sur les abeilles n’a jamais été évaluée selon le protocole imposé pour les insecticides agricoles ». »

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/05/vers-une-levee-du-moratoire-sur-un-mais-monsanto_3443339_3244.html

  2. Sur libé les com à cette new ont fini en insultes généralisé et appel aux meurtres… les talibans verts sont prêt à mordre.

    1. dans votre esprit, la radioactivité et les plantes gm c’est la même chose?
      la radioactivité peut provoquer des maladies, c’est prouvé, les plantes gm n’ont jamais provoqué le moindre problème (au contraire, une moindre utilisation de pesticides « produit » une meilleur santé pour les paysans du tiers-monde).

      1. La preuve que la radioactivité est dangereuse :

        Si les Bretons ont la manie compulsive de se tripoter le biniou , si les Limousins est désertés et la Corse peuplés de paranoïaques anti-français ce n’est pas par hasard !!

        Bretagne /Corse et Limousin : les régions les plus radio-actives de France……..

    2. C’est impossible d’extraire statistiquement parlant l’augmentation théorique possible et l’augmentation qu’on observe partout en Occident pour cette pathologie. Quand ça double en 20 ans, on ne peut pas isoler un risque de 28% et que chez les hommes, mais pas chez la femme (ce qui est totalement absurde). Tant qu’au thyroïdite, c’est pas une affection radio-induite.. Bref encore une « étude » séralinienne.

      Marrant les coms, l’idiot qui croit que sa famille est malade à cause du nuage. En plus il cite une maladie génétique héréditaire, il insiste bien sur le fait que sa belle mère, sa femme et sa fille sont atteintes, c’est donc clairement un défaut génétique familiale…

      1. Tien d’après wiki les femmes sont plus sensible au radiation dans la thyroïdes, quand je dit résultat absurde…

  3. Gageons que ce cher Philippe Martin ne va pas laisser passer l’occasion de marquer son entrée au gouvernement…

    1. Hé ! Pas trop vite !

      Il faut d’abord une décision du Conseil d’État. Il faudra ensuite en analyser la teneur.

      Et, entre M. Le Foll et M. Martin, je ne sais pas lequel est le plus virulent des talibans anti-OGM.

      1. Ce serait étonnant que le Conseil d’Etat ne suive pas l’avis du rapporteur et par la même, son premier avis de 2011 qui suivait celui de la CJUE sur la Clause de sauvegarde de la France : « Tirant les conséquences de l’arrêt de la CJUE, le Conseil d’État relève que le ministre de l’agriculture n’a pu justifier de sa compétence pour prendre les arrêtés, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement.  »
        Pour changer de la dépêche de l’AFP téléguidée par l’UNAF, le communiqué d’une des parties plaignantes :
        http://www.agpm.com/pages/communique0001278b.php

        1. L’arrêté sera sans nul doute annulé. Il suffit du reste de le lire pour constater qu’il ne tient pas la route.

          Mais le diable risque d’être dans le détail.

  4. Cool, trop tôt pour les GMP, car toutes ces réactions n’ont pas de sens, des cultures d’OGM il y en a plein en France …dans des fermenteurs.

    Donc les talibans ne sont pas anti OGM, sinon on peut leur trouver du boulot, plein de sociétés pharmaceutiques,la plupart de boutiques de l’agroalimentaire….mais ces cons là ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir.

    Pour les GMP, il faut savoir donner du temps au temps, je suis persuadé que l’actuel locataire de l’Elysée a bien retenu la leçon de son vieux maitre, rusé renard sans scrupules, quoique, pas tout à fait vrai, mais rusé renard quand même.

  5. Lu cela :

    http://french.cri.cn/621/2013/07/13/461s332642.htm

    « Cette interdiction a été motivée par des études récentes soulignant les « effets négatifs sur la biodiversité » du maïs « MON 810 », « et n’excluant pas des risques pour les organismes aquatiques », indique un communiqué de la ministre de l’Agriculture.

    « Cette mesure a pour but de protéger notre spécificité et de préserver l’Italie de la standardisation. Notre agriculture est basée sur la biodiversité et la qualité », a déclaré la ministre de l’Agriculture Nunzia de Girolamo.  »

    On notera la contradiction entre les deux arguments avancés. Le premier argument est très « bonga bonga ».

    Sociologique pour la vraie motivation et environnementale pour celle de façade.

    On notera que les risques sanitaires ne sont pas évoqués, Séralini and co sont donc disqualifiés.

    On peut espérer en France un moratoire qui ne repose que sur une vraie motivation : la non acceptation par la société civile qui doit amplement suffire.

    On ne mange pas de chien en France ou de rat sauf en période de famine car contraire à notre éthique, comme les anglais ne mangent pas de cheval sans avoir à justifier à l’infini. C’est le fruit d’une histoire et d’une sensibilité, point.

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