Derrière le Maïs TC1507, l’accord de libre échange

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L’AFP nous annonce que « la Commission européenne va recommander mercredi aux Etats de l’Union européenne (UE) d’autoriser la culture d’un deuxième maïs transgénique en Europe et l’imposera s’ils ne parviennent pas à s’accorder pour l’interdire ». Et comme ils ne parviendront pas à s’entendre, il sera imposé. Conséquence, les fonctionnaires du ministère de l’agriculture vont devoir encore se creuser leurs méninges pour trouver des arguments  juridiques à opposer à la commission pour justifier le prochain moratoire que la France va imposer à ses agriculteurs.

Plus sérieusement, la surface  du dossier montre un exercice européen très politique qui consiste à “se refiler la patate chaude”. Les forces politiques et les Etats font du brouhaha mais l’essentiel n’est pas là. Le fond du dossier est pourtant clair. Il s’agit des discussions en cours entre l’Union européenne sur le libre échange Atlantique. L’accord est déjà signé avec le Canada. Les discussions sont bien avancées avec les Etats-Unis où les questions des « OGM » et des autorisations de culture de semence ogm sont clairement posées. Une interdiction mais surtout un renvoi à plus tard de l’autorisation sera certainement un indicateur sur l’avancement de l’accord commercial Etats-Unis Europe. Actuellement il n ‘y aucune communication sur le contenu des discussions.

10 commentaires sur “Derrière le Maïs TC1507, l’accord de libre échange

  1. Désolé, mais c’est archi-faux. C’est une très mauvaise idée que de vouloir impliquer les accords de libre-échange dans cette affaire.

    La proposition de la Commission européenne est le résultat d’un arrêt cinglant de la Cour de justice de l’Union européenne qui avait condamné les manoeuvres dilatoires de la Commission dans la procédure d’autorisation de ce maïs de Pioneer.

    Voir, pendant qu’on y est, l’Immonde, qui fait la part belle au commerce de la peur :

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/10/31/la-culture-d-un-nouveau-mais-ogm-pourrait-bientot-etre-autorisee-en-europe_3505895_3244.html

    1. +1

      Je pense que Pioneer tente sa chance pour mettre sur le marcher un maïs Bt LibertyLink avant ses concurrents. C’est pas plus compliqué que ça.

      1. Pioneer a plutôt été excédé par les manoeuvres dilatoires absolument scandaleuses de la Commission et a dû estimer que ce cas était excellent pour aller en justice.

        Il faut lire la décision, particulièrement la description des « antécédents ». Partir de :

        http://curia.europa.eu/juris/liste.jsf?language=fr&num=T-164/10

        Par ailleurs, pour être le premier sur le marché avec des variétés tolérant le glufosinate, il faut en avoir qui ont passé avec succès la procédure d’inscription au catalogue. Je ne sais pas si Pioneer en a.

    2. Manifestations des vétérinaires ce matin à 10H00 devant le ministère de la Santé .

      On dirait que le sujet n’est pas assez glamour , assez polémique pour ce site !

    3. Dans l’article des deux escrolos environnementeurs bionimenteurs diaristes au torchon L’immonde on lit : «  »Les risques liés à la tolérance de ce maïs OGM à un herbicide n’ont jamais été évalués. Compte tenu des lacunes importantes dans son évaluation, la Commission devrait proposer son interdiction ». assure Anaïs Fourest, chargée de campagne agriculture durable et OGM pour Greenpeace. »

      Aaaaah ! Si c’est Greenpisse qui le dit, alors on peut le croire !

      Le journalisme à la française : beuark !

    4. Deuxième publication, en espérant que mon message apparaîtra à la bonne place, c’est-à-dire en réponse au commentaire de Wakes Seppi.

      Dans l’article des deux escrolos environnementeurs bionimenteurs diaristes au torchon L’immonde on lit : « ‘Les risques liés à la tolérance de ce maïs OGM à un herbicide n’ont jamais été évalués. Compte tenu des lacunes importantes dans son évaluation, la Commission devrait proposer son interdiction’. assure Anaïs Fourest, chargée de campagne agriculture durable et OGM pour Greenpeace. »

      Aaaaah ! Si c’est Greenpisse qui le dit, alors on peut le croire !

      Le journalisme à la française : beuark !

      1. Ben, faut bien amorcer la pompe à peurs…

        « Les risques liés à la tolérance de ce maïs OGM à un herbicide » ? Ha ! Ha ! Ha !

        Notez aussi la formulation : « à UN herbicide ».

Les commentaires sont fermés.