Agroalimentaire : Le scénario bien huilé des reportages TV

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Peut-être avez-vous regardé jeudi dernier le reportage d’Envoyé Spécial « Poisson : élevage en eaux troubles ». Si ce n’est pas le cas, nous vous le recommandons car il contient tous les ingrédients du reportage type,  anti-industrie agroalimentaire,  avec de l’intrigue, de la relance, bref du suspens :
Les éléments clefs :
– évidemment les pesticides, les PCB
– les lanceurs d’alerte
– les scientifiques muselés et licenciés
– Monsanto
– les modifications génétiques possibles sur l’Homme
– le refus de entreprises d’ouvrir les portes, mais le journaliste est génial car il contourne les interdits
– comme pour la viande de cheval, il y a des magouilles commerciales, etc…
– les conflits d’intérêts, etc.
– en conclusion évidement les OGM

Sur le fond beaucoup de difficultés à sortir quelques chose de ce reportage, car habilement, le documentaire qui dure plus de 50 mn mélange les situations et les enjeux.

Bref un bon polar dans la lignée des reportages catastrophes.

Un commentaire sur “Agroalimentaire : Le scénario bien huilé des reportages TV

  1. Bien évidemment l’industrie agro-alimentaire va tout faire pour dénigrer les reportages mis en cause. Ceci étant, je suis persuadé que les fraudes et tromperies des industriels vont encore plus loin que ce que montrent les reportages. Les journalistes n’ont pas accès à tout ce que les industriels souhaitent cacher. Quand on voit jusqu’où les laboratoires pharmaceutiques sont prêts à aller pour faire du fric ( morts/Médiator/prothèses mammaires, médicaments totalement inefficaces donc dangereux et même mortels, pesticides et engrais qui nous empoisonnent lentement, nos hommes politiques qui se font « rincer » par les cigarettiers, etc, etc…..) je ne vois pas pourquoi on imaginerait que les industriels de l’agro-alimentaires sont plus respectueux de notre vie. De nombreux scandales prouvent que pour le fric, ils sont prêts à nous faire manger n’importe quoi pourvu que nous n’en mourrions pas de façon instantanée. Si nous n’en mourrons que quelques années (ou mois) après la consommation des produits, ils trouveront toujours assez d’argent pour se défendre contre les cochons de payants qui les enrichissent. Les responsables de tout ceci trouveront toujours le soutient des décideurs et des politiques qui ne « mangent pas à la même table que nous ».

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