Quand un viticulteur met en danger toute la profession

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C’est une actu qui fait la une depuis quelques jours des média écolo…et de twitter. « Un viticulteur refuse de traiter avec des pesticides : il encourt 30 000 euros d’amende et 6 mois de prison.. » Et les écolos comme François Veillerette de prendre en pitié ce viticulteur, victime des « méthodes de l’agriculture conventionnelle ». Sauf que l’insecte contre lequel il faut lutter, la cicadelle (Scaphoideus titanus), est un agent vecteur de la flavescence dorée, maladie elle-même très contagieuse et surtout mortelle pour les pieds de vignes. Il n’y a donc pas d’autres solutions que de traiter, ne serait-ce que pour protéger les parcelles des voisins.

Dans le cas présent l’agriculteur bio considère qu’il n’est pas concerné par la mesure préventive et met donc en danger toute une filière! Il n’est qu’un représentant parmi d’autre d’un mouvement en plein  développement de « résistance » aux mesures collectives de protection contre des risque sanitaires.

6 commentaires sur “Quand un viticulteur met en danger toute la profession

  1. Ce qui est incompréhensible c’est que l’agri (biodynamique) avait un insecticide certifié bio à disposition.

    « Pour les viticulteurs bio, un seul insecticide permet de lutter contre la cicadelle tout en conservant leur label : le Pyrevert, à base de pyrèthre naturel – extrait des fleurs séchées du chrysanthème.»

    Mais bon, le Pyrevert n’est pas dans le grimoire de Steiner, donc exit!

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/27/la-justice-poursuit-un-viticulteur-bio-qui-dit-non-aux-pesticides_3520557_3244.html

    1. Il faut aussi lire les commentaires sur le Monde pour prendre la mesure de l’irresponsabilité de certains bobios.

      1. Seuls les abonnés aux Monde ont la possibilité de participer aux commentaires des articles de la version en ligne. C’est dire le niveau des lecteurs de ce canard.

  2. Ce qui est drôle c’est de voir ce gogo raconter qu’il n’y a pas de problème chez lui alors qu’il faut au moins un an entre le piqure et les premiers signes cliniques sur les pieds. En gros on peut avoir une épidémie silencieuse, avec des milliers de pieds chaos debout.

  3. On se retrouve dans le même cas de figure que les cinglés qui refusent la vaccination.
    Je pense alors que ces gens doivent porter la responsabilité totale de leurs actes :
    payer les dégâts que leurs actions vont engendrer. Et être obligé de publiquement s’exprimer sur leurs erreurs !!!

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